Articles de la revue du CEP

Les éléments radiogéniques dans les roches n’obéissent pas seulement à la loi de décomposition radioactive, liée au temps. Ils peuvent aussi s’introduire dans les structures minérales en raison des facteurs géométriques et électriques qui conditionnent leur formation. Or dans certaines conditions « hydrothermales », des minéraux peuvent cristalliser en quelques heures. Ainsi s’expliquent les datations en millions d’années sur des coulées de laves contemporaines. Ainsi l’eau est-elle un facteur à prendre en compte pour la formation des roches cristallines.

Le premier amendement de la Constitution américaine (1787) établit qu’aucune religion ne peut être entravée légalement. Mais on oublie souvent que l’histoire du peuple américain a connu une longue époque coloniale (1600-1775) durant laquelle l’anticatholicisme fut si puissant qu’on peut parler de véritable « persécution ». Notamment les emplois publics ou donnant autorité étaient interdits aux catholiques. Le plus étrange, à première vue, est que les historiens catholiques eux-mêmes minimisent cette période répressive. La raison s’en trouve peut-être dans la volonté de se faire enfin accepter dans une société largement protestante. Il fallait pour cela minimiser les différences et faire de la « séparation de l’Église et de l’État » un bien, au moment où la papauté y voyait un principe néfaste. De là cette lettre de Léon XIII au cardinal Gibbons, en 1889, condamnant « l’américanisme ». Condamnation restée d’autant plus inopérante que la perte des États pontificaux allait bientôt rendre le Vatican financièrement dépendant, notamment, des catholiques américains.

On croit savoir que les dinosaures ont disparu il y a 60 millions d‘années. En effet les sédiments dans lesquels on les trouve sont classés Jurassique ou Crétacé, ce qui permet de leur attribuer un âge dans l’échelle stratigraphique en usage. Or depuis 1990, on trouve des os de dinosaures presque « frais », si bien que des biologistes purent en étudier les protéines, notamment le collagène. Mary Schweitzer, à l’université du Montana, examinant au microscope un échantillon prélevé sur un Tyrannosaurus rex, a découvert des tissus mous provenant des vaisseaux sanguins avec, au centre des cellules, le point noir caractéristique des reptiles. Poursuivant ses recherches, elle réussit à extraire et à identifier l’hémoglobine (caractéristique des globules rouges). Puis, sur un Rahonavis (oiseau fossile de Madagascar), elle put extraire la kératine des ongles et la faire réagir aux tests immunitaires détectant les anticorps.

Trente ans après les « événements » de mai 68, ceux qui occupaient alors les amphis occupent aujourd’hui les allées du pouvoir. D’où l’importance de comprendre ce qui s’est passé, ce qui a été vécu, ce qui oriente désormais les institutions. Surtout, le recul du temps fait mieux apparaître le non-dit, ce qui manquait au rendez-vous d’une jeunesse toujours en quête de vérité et d’idéal. Or le grand absent de mai 68, c’était et c’est toujours le Christ, celui qui a dit : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire ».

Consciemment ou non, toute pensée se conçoit et s’exprime sur la trame préexistante d’une vision du monde. Cette dernière, par définition, englobe tout. La vision occidentale du monde, à l’origine de la science moderne, restait d’inspiration biblique ; cette vision englobait la science et en fixait le sens. Peu à peu, une vision « scientifique » du monde a pris la place, érigeant en absolu des théories toutes humaines, donc faillibles. Comment dès lors retrouver le chemin du Sens ?… On ne fera pas l’économie d’un vaste remaniement intellectuel, analogue à une conversion.

Qu’il s’agisse des os, des articulations, des poumons, de l’estomac, l’Oiseau en général – et ici le Moineau des champs – présente un grand nombre de traits remarquables. Ces particularités provoquèrent l’émerveillement des naturalistes depuis le dix-septième siècles. En montrant que l’Oiseau est fait pour voler, ils constituent en outre une réfutation pratique de la théorie darwinienne d’une « évolution » produite par le hasard.

S’appuyant d’une part sur une étude attentive des plaies du Crucifié (telles que nous les connaissons par le Linceul de Turin et le récit des Evangiles), et d’autre part sur les connaissances scientifiques actuelles (notamment médico-légales), le Dr Clercq tente une reconstitution des phases successives de cette mort lente que constitua la Passion : hématridose (sueur de sang), tétanie, acidose, déshydratation, ictère, etc., s’achevant par la perforation du poumon et du coeur.

Depuis un demi-siècle, on s’est accoutumé insensiblement à l’idée que les livres « historiques » de la Bible n’étaient pas proprement historiques. Ce préjugé a certes le mérite d’éviter tout conflit avec l’histoire enseignée dans les manuels. Mais ce maigre butin s’achète au prix d’un reniement : renoncer à l’historicité de l’Ecriture puis, en fin de compte, à son inspiration. Dom Jean de Monléon, dans cet extrait de son commentaire du Livre de Daniel, montre la faiblesse de cette position exégétique.

L’absence de signification chronologique des « datations absolues », prouvée par la géologie et la paléontologie. Si la profusion de données réunies au cours des nombreuses missions interdisciplinaires en Afrique, et plus spécifiquement en Afrique Orientale, n’ont absolument pas prouvé le « processus d’émergence » tant attendu des évolutionnistes, elles ont en revanche fourni d’impressionnantes preuves d’un grand cataclysme accompagné d’une innondation gigantesque ayant recouvert la terre entière en un temps guère éloigné du nôtre.