Arthur Eddington, cet astrophysicien anglais à la fois célèbre et méconnu, passe pour avoir dit : « La physique moderne aura fait un grand pas en avant lorsqu’elle aura renoué avec le sens commun. »

Loin d’être une simple boutade, il s’agit d’un tragique constat d’échec.
Avec ses notions paradoxales comme des particules sans masse ou des ondes sans milieu vibrant, avec ses équations de hautes mathématiques qui persuadent même l’homme cultivé qu’il ne pourra rien y comprendre, avec ses nombreux « effets » [un « effet » montre tout simplement que la théorie du jour n’explique pas le fait observé], cette physique est désormais dans une impasse.

Poussé par l’intuition que la vérité doit être simple, Francis M. Sanchez a repris la question à la lumière de la grande idée fondatrice de Pythagore : « tout est nombre entier ». Alors l’harmonie du cosmos se traduit par des rapports entiers, ces rapports simples d’invariants qui permettaient à Mozart de dire : « Je cherche des notes qui s’aiment ».

Avec Anthropocosmos. Le retour du bon sens en physique, nous redécouvrons que l’homme n’est pas un étranger dans l’univers et que notre monde est fait pour être intelligible, étant régi par des lois simples de permanence, de finitude et d’harmonie. C’est ainsi une tout autre vision de la physique, et même un retour au cosmos des Anciens, qui s’offre à nous. Espérons que cette simplicité retrouvée réconciliera notre société avec la science vraie dont elle a tant besoin.