L’anisotropie de l’espace, de Maurice Allais

Par Jean de Poncharra

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Lorsque Maurice Allais sut que le prix Nobel d’économie lui était attribué, le lendemain même, il se dit : »Maintenant, je vais pouvoir recommencer mes expériences de physique ! »… Ces dernières, en effet, avaient été interrompues en 1960, suite à l’incompréhension et aux « oppositions dogmatiques » rencontrées à l’Académie des Sciences et au Directoire du CNRS.

Aujourd’hui Maurice Allais donne pour la première fois un exposé complet des travaux réalisés entre 1954 et 1960, complété par une analyse rétrospective des expériences interférométriques de Dayton C. Miller (1925-1926).

De là l’intérêt du livre pour les physiciens et tous ceux qui s’intéressent à la gravitation ou à la théorie de la Relativité : Maurice Allais, en effet, est convaincu que les expériences de Miller (analogues aux expériences de Michelson, mais faites sur une grande durée d’observation) ont réfuté le postulat fondamental de la Relativité : l’isotropie de l’espace. De là ce titre provocateur (qui, du moins, sera perçu comme tel par les relativistes) : L’anisotropie de l’espace. Ce livre intéressera aussi un public élargi : les considérations de Maurice Allais sur ses rapports avec la communauté scientifique, et surtout sur les résistances opposées à de simples (mais gênantes) expériences, mais encore les soutiens reçus et les réflexions du Prix Nobel sur la démarche scientifique, sont de nature à passionner tous les esprits curieux de connaître le fonctionnement réel de nos sociétés.

Une recension de cet ouvrage important sera donnée par Jean de Pontcharra dans un prochain numéro, mais on pourra dès à présent le commander aux éditions Clément Juglar, 62 Avenue de Suffren, 75015 Paris (280FF).

 

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