Accueil » L’australie, l’afrique, l’amazonie, la Sibérie : les poumons de la planète sont en feu… À qui le tour ?

Par Christian Duchesne

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L’Australie, l’Afrique, l’Amazonie, la Sibérie : les poumons1 de la planète sont en feu… À qui le tour ?

Résumé : Les énormes incendies ayant frappé l’Australie à la fin de 2019 ont maintenant disparu du paysage médiatique, alors qu’ils sont porteurs d’une véritable leçon. Il s’agissait largement d’un phénomène naturel, parfois amplifié par la superposition de plusieurs causes périodiques, phénomène auquel les Aborigènes d’Australie étaient habitués et préparés. Il y avait donc des mesures à prendre pour protéger les habitations, mais ces mesures de déforestation sont désormais interdites avec des réglements inspirés par l’écologisme idéologique. Il importe donc de revenir sur cet événement avec un utile recul à la fois scientifique et historique.

« Je veux que vous paniquiez […]. Je veux que vous agissiez comme si votre maison était en feu, et c’est le cas. »
Greta Thunberg
(à Davos, le 25 janvier 2019)

« Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leur âme. »Machiavel (Le Prince)

Même si l’hypnotique propagande sanitaire de ces derniers temps vous l’a fait oublier, je crois qu’il est nécessaire de vous remémorer les derniers mois de 2019, qui furent un véritable feu d’artifice médiatique en ce qui concerne les feux de forêt australiens. Propagande acharnée, non pas ajustée à la réalité de ces feux, mais plutôt en lien avec le réflexe, devenu pavlovien, d‘associer tout et n’importe quoi avec le « réchauffement ».

Indubitablement, dans la mesure où nos médias (et ministères) se sont évertués depuis des années à nous programmer pour ne comprendre et retenir que les nouvelles courtes, insipides et avilissantes, et à n’être réceptifs qu’à la tyrannie de l’instantané et du médiocre, ne soyons pas surpris que nos sinistères de la propagande (aujourd’hui on appelle ces choses : ministères des Communications, de l‘Éducation ou de la Culture) aient réussi le tour de force de nous faire percevoir nos semblables comme des pestiférés, vecteurs d’une mort embolique. Force est de constater qu’on n’en était pas encore rendu à ce niveau en 2019…

Si les incendies de l’été 2019 étaient d’une incontestable ampleur, la cause réchauffiste, toute désignée des feux par les sinistres médias de masse, fut loin de faire l’unanimité. Bien au contraire, la quasi-totalité de la population australienne (et en tout premier lieu les Aborigènes) savait et sait toujours que la mauvaise gestion des forêts fut la cause principale de ce désastre2. Parallèlement, les vrais scientifiques (ceux qui ne passent jamais sur les ondes) affirmèrent que les causes étaient multiples et principalement la conjonction de deux phénomènes bien connus, à savoir : le dipôle de l’océan indien (DOI)3, combiné à l’oscillation antarctique (AAO4 ou SAM), dont les divers graphiques sont disponibles sur Internet5 .

Ces deux oscillations, dont la périodicité est différente, peuvent se superposer dans le temps ou, si vous préférez, peuvent entrer en résonance, comme le montrent les exemples des Fig. 1 et 26

Courbes oscilloscope

Fig. 1. Dans le graphique de type oscilloscope, ci-dessous, l’addition des deux ondes sinusoïdales légèrement déphasées (les moins grandes en amplitude, rouge et bleue), donne comme résultante celle qui a le plus d’amplitude (en noir). Vous pouvez observer ce phénomène sur un lac où deux bateaux rapides se croisent en parallèle. Lorsque les deux vagues se rencontrent, il se produit un phénomène d’addition. Source : https://www.prosoundweb.com/acoustic-feedback-part-1-the-fundamentals/2/

Courbes

Fig. 2.Un autre exemple (toujours à l’oscilloscope) d’ondes simples de périodicité différente, mais dont une fraction l’une de l’autre est en phase, ci-dessous, montre que l’addition d’ondes ne se résout pas toujours de manière intuitive. Source : https://www.seekpng.com/ipng/u2w7a9q8y3q8t4o0_this-image-addition-of-sine-waves-of-different/

… Et puisque nous sommes une Terre qui représente un tout, mais aussi une boucle (protégée par une membrane électromagnétique plus fragile plus « modulable, déclenchable » [triggerable] qu’on ne le croit), il faut ajouter à ces DOI et AAO, la puissante oscillation de La Niña et El Niño (ENSO/ENOA). Voilà qui greffe une incomparable puissance sur celles déjà citées7. Nous étions, et nous sommes toujours, confrontés à des systèmes à plusieurs variables complexes8.

Revenons aux feux : on peut d’emblée ajouter à ces trois paramètres climatiques, un quatrième : les micro-ondes, dont j’ai déjà parlé dans deux Cep dont le 71 (note 11, page 21; voir la réf. YouTube en fin de note), exposé par John Kansius.

Ce qui est à retenir ici c’est que le proverbial « réchauffement » à la sauce CO2 est loin, très loin dans les discussions académiques sérieuses.

DOI et AAO

La première oscillation (DOI) est la conséquence des écarts de température plus grands entre les parties Ouest et Est de l’océan Indien9 . Le phénomène, assez régulier, est surtout dû à la grande inertie thermique de l’eau et à la différence d’énergie reçue du Soleil, ceci dans l’autre différentiel, le temps. Pour les derniers mois de 2019, cette différence dans le dipôle a provoqué une plus grande pluviométrie en Afrique de l’Est et, à l’opposé, plus de sécheresse en Australie. Or l’oscillation antarctique (vent plutôt constant et asséchant provenant de l’Ouest, qui a balayé l’Australie) s’est superposée en cette année 2019 à l’un des extrêmes du phénomène du dipôle indien10. Une telle combinaison de facteurs, relevant des résonances climatiques naturelles multimillénaires, devait causer une « catastrophe » selon maints climatologues sérieux.

En réalité, pas nécessairement : nous n’avons pas enfumé les Aborigènes qui n’y n’ont pas vu que du feu. En effet, ils ont catégoriquement affirmé que si les autorités les avaient écoutés, eux qui pratiquent des brûlis depuis des millénaires, on aurait évité le plus gros des dégâts ; ce qui aurait rangé ces incendies de 2019 dans les rangs de la normalité, et cela malgré la conjonction des oscillations naturelles précitées. Mais les autorités ont préféré écouter le maelström médiatique, téléguidé par la coterie de la terreur verte, et la population australienne s’est appauvrie, ce qui, à juste titre, la met dans une immense colère11. L’actuelle crise fabriquée COVID-19 pourrait-elle servir, entre autres, d’écran de fumée pour masquer les inepties des autorités de l’été 2019 en Australie et de beaucoup d’autres réalités mondiales sulfureuses ?

Feux de forêt et brûlis sont essentiels

On nous dit que ne pas connaître l’Histoire, c’est se condamner à la répéter. Eh bien, regardons l’Histoire, concernant certains sinistres passés et quelques autres événements notables!

Les feux de brousse ne sont pas une nouveauté sur le continent australien qui y fait face depuis aussi longtemps que l’homme s’y est installé. Des stratégies et des techniques de lutte contre le feu y ont été développées et pratiquées depuis plus d’un siècle, y compris des mesures comme le contre-feu ou le brûlis préventif, qui consiste à faire de larges coupes dans la végétation en la brûlant par avance afin de créer des zones sans végétation et donc sans combustible, ce qui empêche le feu non maîtrisé de progresser et de se propager en cas de départ de feu accidentel.

L’avis des soldats du feu

Sur ses pages d’internet, le corps des sapeurs-pompiers volontaires d’Australie, c’est-à-dire des milliers de citoyens qui prennent des risques et parfois perdent la vie pour protéger du feu leurs familles et leurs communautés, incrimine directement l’idéologie environnementaliste.

Le 5 mars 2019 déjà, l’association des pompiers volontaires de Nouvelles Galles du Sud, s’en prenait à la ministre australienne de l’environnement, Melissa Price, en lui reprochant d’incriminer le réchauffement climatique comme cause des feux de brousse alors qu’il était clair pour eux que ce sont les divers empêchements de l’État au débroussaillement qui étaient en cause.

« Désolé, Madame la ministre, ce n’est pas le changement climatique qui a causé les derniers feux de brousse qui ont jusqu’à présent détruit neuf maisons à Victoria, et ce n’est pas le changement climatique qui a tué près de 200 personnes dans les incendies du samedi noir il y a dix ans.

Le véritable coupable, c’est l’idéologie verte qui s’oppose à la nécessaire réduction des risques de charges de combustibles dans les parcs nationaux et qui empêche les propriétaires fonciers de défricher la végétation autour de leurs maisons.

La mauvaise gestion continue des parcs nationaux et des forêts domaniales de Victoria et l’obstruction verte contre les stratégies d’atténuation des incendies ont conduit à des charges de combustibles dangereusement élevées au cours de la dernière décennie.

Cela signifie que lorsque des incendies éclatent inévitablement, ils sont si intenses qu’ils sont diaboliquement difficiles à contenir pour les pompiers. Comme une enquête parlementaire fédérale l’a entendu en 2003, si vous quadruplez le combustible au sol, vous obtenez une augmentation de 13 fois la chaleur engendrée par un incendie. Les habitants connaissent la vérité. Andrew Clarke, propriétaire de Jinks Creek Winery, qui a été détruit par l’incendie qui a ravagé la forêt d’État de Bunyip, avait « supplié » de réduire la quantité de combustible pour protéger sa propriété : « Je les ai suppliés [le Forest Fire Management of Victoria] depuis 20 ans de brûler la forêt d’État à l’arrière de notre maison et, à ce jour, cela n’a toujours pas été fait », a-t-il déclaré à la chaine ABC Country Hour.

Clarke a déclaré qu’un brûlage planifié avait été annulé en raison de préoccupations concernant des oiseaux nicheurs. Il y a à peine trois semaines, l’ancien chef des pompiers de Victoria, Ewan Waller, a averti que les charges de combustibles des forêts d’État atteignaient des niveaux mortels, semblables à ceux du samedi noir. Personne n’y a prêté attention.

Mais vous pouvez parier que le premier ministre Daniel Andrews se cachera derrière la furie du changement climatique. La Commission d’enquête royale sur le feu de brousse du samedi noir (Black Saturday Bushfire) a critiqué le gouvernement victorien pour son incapacité à réduire les charges de combustible dans les forêts d’État. Elle a recommandé de plus que doubler le nombre de brûlis préventifs. Au lieu de cela, au cours des trois dernières années, le gouvernement d’Andrews a réduit de près des deux tiers la superficie des terres publiques à brûler.

C’est un crime. »

Tout d’abord, les feux de 1974 à 1975 en Australie, brûlèrent plus de territoire que ceux de 2019. Mais sur cela, les médias n’ont guère eu le temps de s’attarder. Idem pour la Beauce au Québec, où les inondations d’avril 2019 furent amplifiées et corrélées au « réchauffement » (encore imputé au diabolique CO2). Faux ! D’autres inondations furent bien pires, dont celle de 1917 qui fut trois fois pire, photo à l’appui12. Mais à cette époque la population étant moindre, il y eut donc moins de victimes. Ajoutons que la solidarité en 1917 au Québec catholique était légendaire (à cette époque on n’avait pas besoin de compagnies d’assurances ), ce qui a permis de minimiser tous les impacts.

Comme nous le savons, les médias du pays n’étaient pas sous le coup d’une convergence forcée, devenue maintenant imparable suite à ces fusions médiatiques mondiales de l’an 2000, aussi étranges que massives.

Encore plus éloquent, souvenons-nous de l’ouragan Katrina qui fut prestementassocié au réchauffement par les guildes des artistes et par les médias. Mais, qui donc eut vent de l’enquête juridique subséquente « qui attribua l’intégralité du cataclysme à l’incompétence des ingénieurs de l’armée de terre américaine en ce qui concerne la construction puis la gestion des digues de retenue13» ?

Idem au Québec lors de la rupture de la digue de Sainte-Marthe sur le Lac (2019), qui a enthousiasmé au plus haut point maints réchauffistes téléguidés14. Or ceux-ci durent finalement se taire devant les faits : à savoir l’incompétence des autorités à gérer cette importante digue de retenue15. Bien sûr, leur déconfiture devant la conclusion que la catastrophe n’était pas causée par le réchauffement ne fut pas relayée par les médias de masse.

On peut, de la même manière, se remémorer le bombardement d’images de cet ours polaire tout maigre du Nord canadien (sur l‘Île de Baffin) qui, selon les réchauffistes, était une autre victime de notre CO2. Or, l’ours en question était simplement trop malade pour bien se nourrir… et des ours, soit malades ou trop âgés pour se nourrir, il y en a des tonnes chaque année dans le Nord du globe. Encore une fausse nouvelle (fake news),parmi les milliers que les médias écervelés nous vomissent chaque semaine, mais sans jamais faire de mea culpa pour leurs « erreurs ». Et lorsque quelques rarissimes le font, ce n’est que bien timidement en comparaison de leurs manchettes surexcitées. Comment pourrait-il en être autrement dans un monde gavé d’idéologies, de sophismes, et où des élites non élues dirigent les grandes lignes médiatiques et économiques.

Devons-nous considérer comme un événement fortuit, la législation européenne de 2009, à l’égard de cet étrange agenda 20/20/20, soit que les émissions de CO2 devaient impérativement avoir diminué de 20 % en 2020 ? Dois-je rappeler qu’une législation n’est pas qu’un souhait… En tous les cas, l’objectif semble avoir été atteint puisqu’on nous dit que les émissions de CO2 ont baissé de 25 à 30% durant le confinement!16 !

Le bombardement évolutionniste-matérialiste des derniers 150 ans, qui donne au hasard et à la chimie des facultés qu’ils n’ont absolument pas, n’aurait-il pas eu comme impact de nous confiner dans une sorte de matrice mentale qui nous pousse à mettre aussi de terrifiantes décisions politiques sur le dos d’un hasard omniscient ? F. D. Roosevelt ne disait-il pas cependant : « En politique rien n’arrive par hasard. Chaque fois qu’un événement survient, on peut être certain qu’il avait été prévu pour se dérouler ainsi. »

La gâchette Greta…

Éloquemment, la très émotive Greta avait déjà sonné le tocsin, non seulement pour que les populations se soumettent aux diktats verts de peur, mais surtout aux incendiaires qui veulent lui donner raison17 ! Nous voilà ainsi confrontés à un système prophétique qui fabrique littéralement les malheurs annoncés. Quel gouvernement n’utilise-t-il pas des provocateurs infiltrés pour déclencher la répression ? On n’incendie pas Rome sans un empereur… Une conjonction idéologique planétaire est bien présente depuis de nombreuses années, dont le parachèvement conséquent est que nous venons, ce 18 mars, d’entrer dans une série de résonances catastrophiques qui, de toute évidence, vont s’additionner.

Comment pourrait-il en être autrement, du moment où les gens commencent à croire qu’ils seront incendiés de toutes les manières possibles et imaginables18 (après le « feu dans les poumons », un ado de 14 ans américain vient d’ajouter, à la liste déjà impressionnante des symptômes covidiens, celui du feu dans les veines). Où vont nous mener ces torrents de manchettes à propos des feux de forêt (à venir au Canada et ailleurs) qui seraient plus destructeurs à mesure que la proportion de CO2 dans l’air monte… de deux millionième de molécule par an (cf. Le Cep n°90 p. 8) ? Comment la volonté des peuples à s’opposer aux dérives autoritaires pourrait-elle ne pas s’évaporer devant ce pyramidion de peurs (cf. Le Cep n°77, p. 18) ?

caricature koala kangourou feu Greta

Caricature d’YGreck du 12 janvier 2020 (Journal de Québec).

D’ailleurs, parce qu’il était plutôt facile de prédire les sorties médiatiques des « verts » en lien avec les incendies, j’avais réalisé un autre article carbonophile en 2018 dans lequel était rappelé cet immense incendie autour de l’année 1200 (compté par les autochtones en Lunes), qui ravagea plus d’un million de kilomètres carrés (estimé entre 1 et 3,5 millions de km2) de l’Amérique du Nord. L’Histoire de ces sinistres fut racontée par les peuples autochtones aux Pères jésuites qui consignèrent par écrit toute l’Histoire amérindienne d’avant la colonisation. Ces écrits multiples des Archives jésuites ont aussi tous été transmis au roi de France ainsi qu’aux archives subséquentes du Québec sous le nom : « Les Pages des Relations des Jésuites, 1637 – 1672 ».

Par ces récits historiques à propos de ce feu légendaire, transmis subséquemment aux chaires de recherches (anthropologie, archéologie, ethnologie des États-Unis, du Québec et du Canada anglais), ces dernières ont alors démarré un vaste projet de recherche conjoint, incluant des milliers de carottages sur un immense territoire comprenant la Nouvelle-Angleterre, l’Ontario, le Québec et les provinces maritimes du Canada. Soit un territoire se comptant en millions de kilomètres carrés. En voici un extrait :

« Pourtant, vers les années 1200 de notre ère [temps où le CO2 était à un niveau « normal »], une grande partie de l’Ontario, le sud des Grands Lacs, le tiers du Québec, les Provinces maritimes canadiennes et de la Nouvelle-Angleterre ont subi l’un des plus immenses, sinon le pire feu de forêt de l’histoire. Ce feu a été enregistré dans la mémoire collective des autochtones comme un événement eschatologique majeur (qui a probablement décimé des dizaines de milliers d’individus), ce qui a marqué l’imaginaire de ces peuples. Cet événement catastrophique a été rapporté de génération en génération jusqu’à l’arrivée des Pères jésuites il y a près de 400 ans.

Il va sans dire que les jésuites, après avoir appris les langages autochtones, ont consigné par écrit toutes ces histoires qui furent transmises au roi de France. Au milieu des années 90, des chercheurs de l’université Laval (et de plusieurs autres dont en Nouvelle-Angleterre) se sont intéressés à ces textes religieux historiques. Des budgets ont ainsi été alloués aux chaires afin de vérifier l’authenticité de cette « légende » autochtone. Les recherches ont confirmé et révélé, par des milliers de carottages sur un territoire immense au nord-est de l’Amérique du Nord, la réalité de cet incendie, avec la découverte d’une couche de cendre d’origine végétale anormalement épaisse datant de cette époque sur tout le territoire. La confirmation de cet incendie extrême autour de l’an 1193 a même fait l’objet d’un documentaire spécial à l’émission scientifique « Découverte », diffusée depuis des décennies au Québec. Nous savons aujourd’hui, que les feux de forêt sont non seulement utiles19 mais nécessaires.20 En effet, ces feux apportent des éléments nutritifs et chimiques essentiels pour les sols et les végétaux et même que certaines espèces végétales ne peuvent se reproduire sans feux de forêt. [On a même découvert que certains oiseaux sont de véritables pyromanes, propageant le feu sur des kilomètres21 ].

Malgré tout, il semblerait que le monde entier fût touché par les cendres de cet immense incendie nord-américain, dont le Groenland qui, grâce à ses neiges, a pu conserver intactes les traces22 .Incendie qui, à l’instar des explosions volcaniques, aura certainement contribué à refroidir le climat terrestre pendant plusieurs années. »

J’annonçais aussi dans mon article de 2018 que les pyromanes, les néo-Nérons qui grouillent d’impatience de voir la réalisation de la grande révolution mondiale rouge, avec l’aide de cette nouvelle magie carbonique tout enrobée d’un épais vernis scientifique, avaient trouvé là une parade facile au manque d’ouragan. Et quoi de mieux pour faire mousser l’agenda carbonophobe que de laisser aller (voire déclencher) des incendies de grande ampleur ? Qui plus est, en provoquer là où il n’y en a pratiquement jamais, soit dans les grandes forêts tropicales.

En effet, en Amazonie et en Afrique23, ces forêts denses sont protégées par une pluviométrie et une humidité exceptionnelles rendant quasiment impossibles les feux de grande envergure. Mais, ce qu’on vous a jeté au visage durant des décennies est que l’Amazonie brûlait pour Mac Donald, alors qu’en réalité, elle brûle plus que jamais pour produire la canne à sucre qui permet de fabriquer à « haut rendement », des « biocarburants », responsables du printemps arabe ainsi que d’une érosion galopante (génératrice de méthane). En effet, comme l’affirmait Christian Gerondeau, au sujet du Printemps arabe qui a enflammé le nord de l’Afrique et une partie du Proche-Orient, la peur du CO2 a déclenché une course folle aux biocarburants, entraînant une pression indue sur l’agriculture mondiale et engendrant une hausse spectaculaire des prix des céréales et du soja24. Il n’en fallait pas plus (avec l’aide des réseaux sociaux), pour un pays disposant de peu de ressources agricoles, en l’occurrence la Tunisie, pour sombrer dans ce funeste Printemps chaotique contrôlé.

Comme je le disais dans les Cep 76 et 77, tout cela était prévisible, et il faut vous remémorer particulièrement Le Cep 76 à partir de la page 14, où l’on constate la fébrilité des médias de masse, attendant, tels des vautours, des catastrophes faisant mousser l’agenda verdâtre. Leur attente d’événements clefs est empreinte d’un sadisme qui rappelle une époque médiatique sombre vécue au début du XXe siècle où chaque camp démonisait l’autre, amenant la grande boucherie de nos courageuses et patriotiques jeunesses de 14-18…

Gouverner, c’est prévoir…

En addition à un réflexe carbonophobe devenu pavlovien par la puissance hypnotique d‘un « quatrième pouvoir » qui a inondé les gens durant deux mois d‘images de carbonisation de kangourous ou de mignons koalas [plus d’un milliard d’animaux carbonisés, disent-ils, chiffre carrément exagéré], comment n’est-il pas possible maintenant que les élites n’appliquent pas cette connaissance des superpositions de courbes (de résonances naturelles) au niveau socioéconomique ?

Avec la surenchère de la peur du moindre microbe, qui fait de nous des clones d’Howard Hughes, comment ces autres courbes de peurs émotionnelles qui s’empilent depuis deux décennies, ne pourraient-elles pas provoquer un effet domino ? Comment, d’une part, ne pas pressentir qu’une troisième oscillation (artificielle) de la crise économique et des effondrements monétaires (krach) s’ajoutera aux autres écueils subséquents, dont une famine imminente25?

Et d’autre part, comment ne pas entrevoir une explosion sociale voire une guerre civile issue de cette conjonction de chaos voulus et contrôlés, sans précédent dans l’histoire humaine ?

Conclusion

Nous savions déjà par le Ciel que les diktats catastrophistes surviendraient… que les temps de Néron étaient à nos portes. Tant que nous ne leur remettrons pas l’universelle clef carbone, autrement dit l’eau et toute vie ( « ils » ont déjà la clef de l‘argent) et par le fait même nos libertés, ils continueront à fabriquer les conditions catastrophiques gagnantes pour mettre le grappin sur ce sixième élément et sur notre liberté ! Plus le temps passe, et mieux la solution m’apparaît : imiter le roi et les habitants de Ninive alertés par Jonas.

Liste des images présentes dans l’article.

  • image1: 149
  • image2: Courbes oscilloscope
  • image3: Courbes
  • image4: caricature koala kangourou feu Greta

1 Voir le film animé : L’homme qui plantait des arbres.

2 La vidéo suivante, faite par des réchauffistes mais plutôt déconcertante, montre des éléments méconnus : https://www.youtube.com/watch?v=gTNLeGO53uY

3https://fr.wikipedia.org/wiki/Dip%C3%B4le_de_l%27oc%C3%A9an_Indien

4 Pour la distinguer de l’oscillation arctique (AO).

5https://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/precip/CWlink/daily_ao_index/aao/aao.shtml et https://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/precip/CWlink/daily_ao_index/aao/month_aao_index.shtml ainsi que:

https://www.researchgate.net/figure/top-The-Z500-anomaly-structures-of-the-a-SAM-and-b-PSA-in-austral-spring-SON_fig1_289545806

6 Le site suivant montre des animations « flash » complexes très intéressantes :

http://www.programmersought.com/article/47841531440/

7 Comme cela sera traité dans un article en préparation, puisque l’Univers est électrique, j’ajoute à ces paramètres les micro-ondes (dont celles aux petites longueurs d’onde, humaines et solaires). M-O dont nous ne pouvons mesurer les puissances et fréquences empiriquement, mais seulement par déductions basées sur l’absolutisation de la théorie des corps noirs de Kirchhoff, mais qui sont omniprésentes et constituent ainsi de vastes inconnues. J’ajoute, à ces puissances déduites par théorie, le fait incontestable de l’existence de pics fréquentiels de résonance qui, comme le montre la découverte de John Kansius au début des années 2000, peuvent « enclencher » (trigger) des phénomènes énergétiques déconcertants [https://www.science-et-vie.com/archives/on-peut-enflammer-de-l-eau-salee-23774]. D’ailleurs l’une des pentes dangereuses du spectre d’absorption de l’atmosphère est justement placée à la frontière de cette précise fréquence « interdite » de 13,56 MHz. Un simple décalage (shift) de l’impédance de l’atmosphère ou de l’ionosphère, par bombardement M-O ou par l’ajout de particules d’oxyde métallique nanométrique (donc flottantes) et nous pourrions vivre une condition que je n’hésite pas à nommer gâchette de MOS-controled thyristor géant, soit celle d’un gonflement extrêmement rapide des océans. Dès 1976 je lisais, grâce à mon père (dans le Science & Vie, n° 698), que de très pointus pics de résonances étaient prédits par la théorie synergétique de feu René-Louis Vallée.[https://www.popularmechanics.com/science/a2840/4271398/].

8 Parenthèse : de la même manière, les phénomènes de résonance existent en épidémiologie où l’on peut voir coïncider l’apparition de plusieurs agents pathogènes simultanés (virus+ virus+ bactérie+ champignon, ce qui fut le cas de la période des années 1920-40 avec la polio et la méningite bactérienne (révélée par une étude parue dans The Lancet ou dans the British Journal of medicine vers 2005, suite au séquençage du génome), ce qui évidemment modifie à la hausse les courbes de mortalité et provoque l’atypisme des symptômes.

9 Le Soleil étant responsable à plus de 98% du climat terrestre, il est intéressant d‘étudier les multiples cycles détectés : cycles de Schwabe, de Gleissberg, de Suess et de Halstattzeit. Ajoutons à cela les « lois » de Gnevyshev et Ohl. Tout en ayant en tête que les potentiels électriques sont toujours éludés par la magie scientifique contemporaine, pour reprendre la formule lancée par René Thom.

10 Bien que, selon la théorie, des différences de températures, et donc de pression, soient à l’origine des vents (avec les forces de Coriolis), l’histoire nous montre que ce n’est pas toujours le cas (cf. Le Cep n° 55, p. 16 et n° 76, p. 14 et la note de la p. 23). Nous savons depuis longtemps que les différences de potentiel électrique produisent un vent électrique qui entraîne à sa suite des masses d’air importantes qui peuvent même aller à contresens. Voir : https://www.youtube.com/watch?v=SGMqAo_XX5o ou aussi : (h) https://www.youtube.com/watch?v=IorDYGI1 et: https://www.youtube.com/watch?v=01F8V5IhB5k Ajoutons encore le potentiel « moteur » EmDrive qui semble donner du crédit à la théorie de l’Univers électrique : https://www.youtube.com/watch?v=qho538tBXqg

11 L’Australien Liam Sheahan avait demandé à défricher une zone de protection autour de sa maison. L’autorisation lui a été refusée. Il a passé outre et a tout de même défriché et arraché des arbres et s’est vu infliger une amende pour un montant de 100 000 dollars australiens. Mais lors du grand incendie de 2009, un terrible samedi noir, qui a fait 180 victimes, dans l’incendie qui a ravagé son secteur une seule maison a été épargnée et est restée debout, la sienne. S’il n’avait pas outrepassé la loi et défriché contre l’avis des experts verts, il aurait vu sa maison brûler comme l’ont fait celles de tous ses voisins, et peut-être même sa famille y aurait-elle laissé la vie.

12 https://www.enbeauce.com/actualites/blogues/341206/la-pire-inondation-de-lhistoire-il-y-a-100-ans

13 Le Cep n°76, p. 19.

14 http://www.fil-information.gouv.qc.ca/Pages/Article.aspx?idArticle=2705104053

15 Ndlr. Dans le même registre, on se reportera à l’article de Jean-Maurice CLERCQ sur la tempête Xynthia en Vendée, en 2010, qui ne fit pas de victimes là où les digues côtières historiques avaient été entretenues : Le Cep n°62, janvier 2013, p. 33.°

16 Cf. C. GERONDEAU, CO2 : Un Mythe planétaire, nouvelle édit., Paris, Du Toucan Éd., 2009, p. 233, ainsi que :

https://www.lesoleil.com/claude-villeneuve/la-crise-de-la-covid-19-un-repit-pour-le-climat-f69d69d39137520a11c406c2a9b43c87

17 https://www.journaldequebec.com/2020/01/11/la-caricature-dygreck

18 https://nypost.com/2020/05/19/boy-with-coronavirus-linked-syndrome-describes-fire-in-veins/ et :

https://fr.sputniknews.com/sante/202005181043800772-du-feu-dans-les-veines-un-adolescent-aux-prises-avec-le-nouveau-syndrome-lie-au-covid-19

19https://en.wikipedia.org/wiki/Native_American_use_of_fire_in_ecosystems

et https://www.pnas.org/content/113/6/E696 ou encore http://theconversation.com/what-western-states-can-learn-from-native-american-wildfire-management-strategies-120731 ainsi que http://www2.nau.edu/ScottAnderson/docs/131.pdf

20 Thomas M. BONNICKSEN, America’s Ancient Forests : From the Ice Age to the Age of Discovery, 2000.

21 https://www.youtube.com/watch?v=Rv-ESG3gTw4 et https://www.youtube.com/watch?v=YqCqzG985uM

22 J. SAVARINO & M. LEGRAND : « High northern latitude forest fires and vegetation emissions over the last millennium inferred from the chemistry of a central Greenland ice core », Journal of geophysical research, vol. 103, NO, D7, p. 8 267–8 279, 20 avril 1998. Et aussi :

https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1029/97JD03748

et : https://www.researchgate.net/publication/260407650_Fire_in_ice_Two_millennia_of_boreal_forest_fire_history_from_the_Greenland_NEEM_ice_core

23 https://www.youtube.com/watch?v=_9FFuR_u1UQ

24 C. GERONDEAU, op. cit., p. 142-150, ainsi que p. 237-255 et particulièrement la page 246.

25 Je me souviens d’un rapport de l’ONU (au début des années 80) qui affirmait que la Terre pouvait sans problème nourrir jusqu’à 40 milliards d’hommes ; rapport qui a prestement été enterré puisqu’il contredisait la théorie malthusienne de la bombe-population. Comment, avec de telles informations, pouvons-nous toujours sous-estimer le machiavélisme des élites?

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