D’où vient l’anti-créationnisme ?

Par Dominique Tassot

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Editorial

Résumé : Il se mène aujourd’hui, en Europe comme aux États-Unis, une lutte coordonnée contre les « créationnistes », dont témoigne notamment l’ouvrage récent Les créationnismes. Une menace pour la société française? Une conférence donnée à Reims par l’un des coauteurs, Olivier Brosseau, fut l’occasion de décrypter la nature et les motivations de cet étrange « anti-créationnismes. » Le plus étonnant, au premier abord, est de constater que, sous ce même vocable de « créationnismes » (au pluriel), d’authentiques défenseurs du concept biblique de création, donc anti-évolutionnistes, se retrouvent amalgamés avec des évolutionnistes invétérés comme le sont les teilhardiens. Cette réunion artificielle de positions contradictoires peut s’expliquer en termes de tactique militaire : la déception, art de tromper l’ennemi, comporte en effet deux branches, le camouflage et la simulation. De fait, le « créationnisme au sens élargi » est un leurre, une baudruche qu’on agite afin de focaliser l’attention sur les motivations religieuses de ceux qui récusent Darwin. Ce faisant, on vise à camoufler le point faible vital : l’absence de preuves scientifiques de la prétendue macro-évolution.

C’est donc sur le terrain de la science que le combat sera gagné, et tous les efforts des darwiniens pour empêcher un véritable débat scientifique sur l’évolution ne font que nous confirmer que là réside bien le point faible de l’adversaire.

N’en déplaise aux mânes du Grand Timonier de la Révolution chinoise, la pensée collective n’existe pas !

Toute pensée nouvelle naît dans une tête[1] identifiable, celle qui met le concept en formule et choisit les mots pour bien l’exprimer. Alors seulement cette pensée pourra intéresser d’autres esprits qui l’accueilleront et s’en persuaderont.

L’endoctrinement collectif cher à Mao Tse  Toung, l’apprentissage « par cœur »[2] d’une formule et sa répétition, peuvent bien susciter des réflexes conditionnés, mais n’ont que l’apparence d’une véritable pensée.

On peut donc se demander qui a inventé de mettre au pluriel le mot « créationnisme » afin de donner une apparence d’existence et d’unité à un ensemble, taillé sur mesure, de courants intellectuels disparates. On peut surtout s’interroger utilement sur l’intention qui guide cette opération diffusée dans le grand public français grâce au petit ouvrage, rédigé par Cyrille Baudouin et Olivier Brosseau, intitulé : Les Créationnismes. Une menace pour la société française? [3].

Il se trouve qu’O. Brosseau vint donner une conférence privée au siège des Services académiques de Reims, le 9 avril dernier, conférence à laquelle un ami nous permit d’assister. Se présentant comme docteur en biologie, mais « pas chercheur professionnel » puisque « travaillant dans la communication », l’orateur introduisit son exposé en appelant à une « vigilance citoyenne » contre un nouvel ennemi, ou plus exactement de nouveaux ennemis, puisque son titre emploie le pluriel pour les désigner: Les créationnismes. Ce procédé est d’autant plus intriguant que tout substantif abstrait a déjà pour fonction de regrouper sous un seul terme un collectif, parfois très vaste, d’êtres ou de pensées : le libéralisme, l’arianisme, le platonisme, etc.

Certes, nous pourrions évoquer les libéralismes afin d’y distinguer, par exemple, le libéralisme économique, le libéralisme moral, etc. Mais du moins tous ceux qui sont ici visés revendiquent la même idée de liberté, fût-ce pour l’appliquer à des domaines bien distincts.

Pour Brosseau, comme pour le dominicain Jacques Arnould[4], ce pluriel remplit une fonction bien particulière : amalgamer, sous la même étiquette jugée infâmante, ceux qui la revendiquent avec d’autres qui la dénigrent ou la récusent.

Pour y parvenir, l’auteur distingue un « créationnisme au sens étroit » (attaché au sens littéral de la Bible) et un « créationnisme au sens large » (acceptant l’évolution, mais la voulant « guidée par une transcendance »)[5]. En clair, il s’agit de donner au terme créationnisme une acception tellement large, car plurielle!, que l’Intelligent Design[6] et les divers courants teilhardiens tels que l’IUP puissent tous s’y trouver  indistinctement inclus[7].

Certes ces courants, et Brosseau ne manque pas de le leur reprocher, s’opposent à l’avortement et à l’homosexualité (en tant que « péchés » non voulus par le Créateur). Certes, les évolutionnismes « guidés par une transcendance », en récusant quand même l’élimination des plus faibles et l’ahurissante prétention que des formes puissent naître et se perfectionner  »par hasard »,  retiennent quelques bribes de cette vision chrétienne du cosmos qui effraye tant Brosseau et consorts.

Mais là n’est pas la cause efficiente de cet « anti-créationnisme » qui depuis une vingtaine d’année fait publier des livres comme celui de Baudouin & Brosseau, finit par obtenir un vote du Conseil de l’Europe contre Les dangers de Créationnisme dans l’éducation (4 octobre 2007), obtient la démission du ministre de la Culture en Serbie, Ljiljana Čolić (2004), ou monte à Dover (Pennsylvanie) un procès artificiel afin que l’Intelligent Design, parce qu’il contreviendrait à la séparation entre l’Église et l’État, soit exclu des manuels scolaires.

En méditant sur les effets, on peut remonter vers les causes. S’agissant d’un combat pour instiller des idées, pour occuper le terrain, envahir le mental, il est tout naturel de s’inspirer pour cela de la pensée militaire. La technique du camouflage est utilisée par tous, même par le Caméléon[8] ! On sait moins qu’il s’agit seulement de l’une des branches d’une approche plus générale : la déception. Pour induire l’ennemi en erreur, deux manœuvres complémentaires se proposent: le camouflage et la simulation.      

D’une part se cacher aux regards de l’adversaire, lui dissimuler points forts et points faibles; d’autre part le divertir par de fausses alertes et mettre sous ses yeux des simulacres. Des hélicoptères en baudruche et quelques tentes vides dans une clairière donneront l’illusion d’un poste de commandement, etc.

Le conglomérat des « créationnismes » à la mode Brosseau est si manifestement artificiel et hétéroclite qu’il entre à coup sûr dans la catégorie de la simulation : c’est un leurre, un épouvantail qu’on agite pour produire un effet, mais composé de courants trop contraires (et parfois mêmes contradictoires) pour se retrouver jamais unis dans un même combat mené sous une unique bannière. C’est la fausse menace, mais mise en relief, à dessein, pour  accaparer l’attention générale.

À cette belle opération internationale de simulation, doit sans doute correspondre quelque part une manœuvre de camouflage, afin de cacher méthodiquement un non-dit, un point-faible, de sorte qu’il échappe aux yeux de tous.

Comment le découvrir? Par la méthode des contraires, par une sorte de raisonnement a contrario, en comprenant que le chiffon rouge agité en l’air est là pour attirer l’attention sur un combat sans portée véritable, contribuant ainsi à masquer le point stratégique, l’enjeu critique dont la découverte ferait perdre la bataille.

L’idée directrice de Brosseau et consorts, la voici : tous ceux qui s’opposent à Darwin, qu’il s’agisse de « littéralistes » anti-scientifiques intellectuellement limités (créationnistes stricto sensu) ou encore d’évolutionnistes, donc plus éclairés mais encore prisonniers de leur préjugés métaphysiques (créationnistes « au sens large » acceptant les acquis de la science, tout en en faussant l’interprétation par leur croyance spiritualiste), tous le font sous l’emprise de la religion : explicitement pour ceux qui se disent « créationnistes » (ICR, Haroun Yahia, CSM, etc.), subrepticement pour les tenants de l’Intelligent Design qui, avec leur finalisme, introduisent dans la science l’idée d’un grand Architecte et imposent ainsi des bornes factices à la liberté humaine, notamment dans le domaine moral. Le spiritualisme, voilà donc l’ennemi désigné!

Renan ne disait-il pas, pour barrer aux « cléricaux » les allées de la science : « Le croyant a un préjugé : c’est son dogme! »[9]

Dans l’intimité de sa conscience, le savant pourra penser ce qu’il veut (liberté de pensées oblige !), mais il ne sera pas libre de penser sa science ou de la pratiquer dans le cadre d’une vision chrétienne du monde. Il devra faire une profession de foi matérialiste, naturaliste, comme l’y invite d’ailleurs le n°7 des Documents Épiscopat (publiés sous l’égide des évêques de France) où l’on peut lire: « La science est nécessairement matérialiste »[10]!

À l’école, on pourra parler du créationnisme dans les cours de religion, comme d’une singularité dans l’histoire religieuse, mais les arguments « créationnistes » (car finalistes) n’ont pas leur place dans les cours de science.

Telle fut du moins la conclusion du Rapport  Brasseur voté par le Conseil de l’Europe, ainsi que celle du procès de Dover.

En réalité cette position est incohérente. Le Dr Hans-Joachim Zillmer, un des trois experts entendu, en octobre 2006, par le Parlement européen sur l’enseignement de l’Évolution, est un juif athée, comme le fut Arthur Koestler ou Emmanuel Vélikovsky. Quel préjugé religieux va-t-on lui reprocher ? Son livre Darwins Irrtum (l’Erreur de Darwin, 1998), traduit en dix langues, ne comporte qu’une accumulation de faits et de raisonnements scientifiques.

À l’inverse, le député européen qui prit l’initiative de l’audition, le Pr Maciej Giertych, membre de l’Académie des Sciences de Pologne, est un catholique convaincu (dont le frère est aujourd’hui le théologien de la Maison pontificale) : il était déjà croyant lorsque, comme tout le monde ou presque en Europe, il pensait vraie l’évolution. Il le reste aujourd’hui ne varietur malgré qu’il apprît un jour que les  prétendues « preuves » de l’évolution n’étaient pas dans les fossiles (comme il le pensait depuis le lycée), mais dans sa propre spécialité, la génétique des populations. Or ces preuves s’avèrent inconsistantes.

On voit sur ces deux exemples extrêmes comment le débat scientifique sur l’évolution représente bien un enjeu intellectuel majeur, puisque nombre de savants venant d’horizons divers, mais ayant à titre personnel mené l’enquête jusqu’à son terme, ont fini par rejeter carrément cette évolution aveugle[11].

Le débat, s’il avait lieu actuellement au sein de l’Université, en respectant les règles d’ouverture et d’objectivité propres à la démarche scientifique, serait perdu d’avance par les darwiniens. Il leur faut donc impérativement l’éviter. Tel est le point névralgique à dissimuler.

En 1953, lorsque le Pr William R. Thomson rédigea une introduction à la réédition de L’origine des espèces, en vue du centenaire de l’ouvrage, il exposa calmement comment la théorie darwinienne lui semblait sans preuves et nuisible pour la science[12].

 Un demi-siècle plus tard, un nombre considérable d’arguments, non seulement anti-darwiniens mais anti-évolutionnistes, ont été formulés et restent toujours sans réponse.

Toute la stratégie d’évitement suivie par les anti-créationnistes vise à camoufler cette faiblesse cruciale. Elle nous incite à penser que la question de l’anti-évolutionnisme relève d’un réflexe purement religieux. En incluant, à leur corps défendant, les évolutionnistes théistes ou les tenants de l’Intelligent Design dans ce grand fourre-tout nommé « créationnismes », les évolutionnistes veulent donner l’impression que l’aspect scientifique de la question n’est plus en cause, que le débat proprement scientifique aurait déjà été définitivement réglé par ailleurs.

Ainsi croient-ils faire d’une pierre (biface!) deux coups. Avec leur tactique de simulation « anti-créationnismes », ils ont pu marginaliser l’Intelligent Design par amalgame avec le créationnisme stricto sensu, à motivations religieuses. Par leur tactique de camouflage, ils ont pu dissimuler la vraie faiblesse de l’évolutionnisme : l’absence radicale de preuves scientifiques de la prétendue macro-évolution. Et cette double manœuvre de « déception » semble réussir à merveille en Europe.

D’une part le grand public reste dans l’ignorance complète du sujet, n’imaginant pas un seul instant qu’une théorie enseignée dans les manuels scolaires [13] puisse être fausse. D’autre part les milieux scientifiques eux-mêmes peuvent vérifier qu’aucune publication savante ne vient contester le dogme darwinien : ils n’ont donc aucune raison d’approfondir une question jamais soulevée.

Ce qui a le plus frappé Maciej Giertych lorsqu’il assista en novembre 2008 à la session de l’Académie Pontificale des Sciences, ce fut l’ignorance des quarante académiciens présents quant aux arguments scientifiques contre l’évolution. Ces honorables savants n’en soupçonnaient strictement rien. Tout le débat entre eux se résuma à décider si Dieu pouvait avoir encore quelque rôle dans la question, et les athées, largement majoritaires au sein de l’Académie, l’emportaient haut la main.[14]

Est-ce à dire que les anti-créationnistes ont gagné la partie ? Rien n’est moins sûr. La roche Tarpéienne, on s’en souvient, est proche du Capitole! Surtout, notons-le au passage, tout est faux dans cette histoire. Parler des « créationnismes » au pluriel est faux, puisque cela fait mine d’amalgamer des courants sans points communs, notamment évolutionnistes avec anti-évolutionnistes (et c’est ainsi que la manœuvre simulatrice se trahit).

Prétendre que le débat est de nature religieuse est faux. Il y a certes un enjeu religieux (il y en a un dans toutes les dimensions intellectuelles, morales et sociales de la vie!), mais il est ici inessentiel: la question de l’évolution est une question de nature scientifique : une lignée peut-elle ou non acquérir au cours du temps des organes dont elle était dépourvue à l’origine?

Mais si le débat se tranchera bien un jour sur le terrain de la science, les motivations des anti-créationnistes, elles, quoiqu’en disent ces derniers, sont de nature idéologique et religieuse.

C’est bien pour cela que l’évolution trouve toujours des défenseurs, même après deux siècles d’affirmations sans preuve : l’évolutionnisme est une croyance justifiant l’athéisme et, pour la défendre, toutes les anomalies de pensée sont jugées acceptables.[15]

L’aveu en échappe parfois, dans un accès de franchise (ou d’orgueil ?) aux chefs successifs du courant évolutionniste.

Après Gould, Provine ou Dawkins, Michael Ruse, philosophe des sciences et ardent athée darwinien, nous le redit encore : « l’Évolution est promue par ses fidèles (practitioners) comme bien plus qu’une simple science.

L’Évolution est promulguée comme une idéologie, une religion laïque (secular religion) – une alternative pleine et entière au christianisme, comportant sens et morale…

L’Évolution est une religion. Cela était vrai de l’évolution à ses débuts ; ça l’est encore  aujourd’hui. » [16]

Pour les grands-prêtres de cette religion naturaliste et panthéiste, la science n’est qu’un outil : la caution dont leur croyance se prévaut pour s’emparer des esprits.

C’est pourquoi le respect des règles scientifiques en matière de preuves, de raisonnement ou de méthode leur importe peu. Mais c’est aussi pourquoi ce non-respect doit rester caché : la croyance serait pulvérisée du jour au lendemain si l’on découvrait que la théorie censée la fonder ne tient pas. De là cette gesticulation calculée contre un ennemi inventé de toutes pièces dans le même temps où, fait qui serait anormal s’il était ici question de rechercher la vérité, il n’est jamais donné à l’adversaire véritable l’occasion d’exposer ses idées ou même, tout simplement, d’en débattre.

Que conclure de tout cela ? Cette stratégie d’évitement pour éviter une bataille sur le terrain proprement scientifique, démontre que les évolutionnistes ont d’avance perdu le combat. Ils ne pourront qu’en retarder l’issue. Sous la persécution par les ariens, saint Athanase écrivait : « Ils tiennent les églises ; nous avons la foi. » Par paraphrase on pourrait dire : « Ils tiennent l’Université, la presse, les budgets de recherche; nous avons, avec la stabilité des espèces, l’idée vraie, celle qui correspond aux faits. » Or, dans un combat d’idée, rien ne peut être durablement substitué à la vérité.


[1] Du moins aux yeux d’une certaine tradition occidentale tardive. Car les Hébreux faisaient plutôt du cœur le siège des pensées, tout comme les Chinois, qui incorporent souvent l’idéogramme du cœur lorsqu’ils composent les caractères signifiant les opérations intellectuelles.

[2] Par le cœur donc, et non par le cerveau, alors qu’il ne s’agit pas d’émotions ou d’affections, communément rattachées au « cœur ». Les encéphalogrammes, il est vrai, montrent bien comment des synapses cérébrales s’ouvrent et se ferment à chaque opération mentale, mais la course d’un messager n’explique pas l’origine de la nouvelle qu’il transmet. La somatisation de la pensée  semble nous demeurer largement terra incognita.

[3] Paris, Éd. Syllepse, 2008; se reporter à l’article du P. Raphaël Morey d’Allytis, in Le Cep n° 45, octobre 2008, p. 47, ainsi qu’à l’éditorial du n° 42, La menace créationniste, janvier 2008.

[4] J. Arnould, Dieu versus Darwin. Les créationnistes vont-ils triompher de la science ?, Paris, Albin Michel, 2007; le  1er chap. s’intitule : Petite typologie des créationnismes.

[5] Le P. Arnould va jusqu’à y inclure les raëliens, secte fondée par l’athée Claude Vorilhon (alias Raël); selon ce dernier, des extra-terrestres auraient créé les êtres vivants et l’homme, grâce à des procédés de biotechnologie. Par le simple rejet d’une origine animale de l’humanité, les raëliens deviendraient ipso facto des « créationnistes »! cf. op. cit., pp. 132-133.     

[6] Sur l’ID, se reporter aux articles de Claude Eon dans Le Cep n° 35 et n° 37.

[7] Sur le film télévisé Homo Sapiens, voir Le Cep n°35, pp. 3-4.    

[8] Comment ne pas y voir un magnifique exemple de finalité dans la nature ? Et comment croire que cette faculté adaptative ait pu surgir par hasard ?

[9] E. Renan, Vie de Jésus (1863), rééd., Paris, le Seuil, 1952, p.12. Voici la citation exacte et complète de Renan, dont on pourra goûter le charme suranné: « Il est une chose qu’un théologien ne saurait être, je veux dire historien. L’histoire est essentiellement désintéressée. L’historien n’a qu’un souci, l’art et la vérité (deux choses inséparables, l’art gardant le secret des lois les plus intimes du vrai). Le théologien a un intérêt, c’est son dogme. »

[10] Documents Épiscopat n°7, 2007, p.10; cf. Le Cep n°45, pp. 1-6.

[11] Se reporter notamment à l’itinéraire personnel de Dean H. Kenyon qui, darwinien convaincu, enseignait la biologie évolutionniste à l’université d’État de San Francisco; cf. Le Cep n° 40, pp. 25-33.

[12] On pourra lire intégralement cette préface plus loin dans ce numéro.

[13]  À l’exception de l’Italie.

[14]  Cf. Le Cep n° 46, pp. 33-44.

[15] Parmi ces anomalies, une des plus marquantes est l’emploi du même mot « évolution » pour désigner deux phénomènes rigoureusement distincts :

  a/ la variabilité à l’intérieur de l’espèce (= la « micro-évolution » bien attestée, encore qu’il vaudrait mieux éviter ici l’emploi du mot ‘évolution’, selon la sage recommandation du Pr Rabischong);

  b/ le saut trans-spécifique (= la mythique et prétendue « macro-évolution »).

[16] Michael Ruse, « Saving Darwinism from the Darwinians », National Post, 13 mai 2000, p. B-3.

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