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De Madame M.-P. R (Jura)

L’article de Jean-Marie Berthoud, paru à Lausanne sur la défense de la famille, réaffirme des principes moraux et chrétiens qui sont communs aux catholiques et protestants.

L’auteur lui-même recherche un certain consensus. Toutefois, je suis étonnée de la publication de cet essai dans votre revue catholique. Le texte émaillé de « tanak », de « torah » et de « témoignage apostolique » agace quelque peu. L’auteur a la nostalgie d’une « chrétienté autrefois florissante ». Bien ! Nous aussi, mais veut-il dire : avant le schisme protestant ? Non, sans doute, mais pour nous, il en est ainsi.

Il estime que c’est depuis la fin du XVIIème siècle que le caractère sacré de la famille a été perdu. En Suisse protestante : oui. Quel est donc cet événement de la fin du XVIIème et pourquoi ne le précise-t-il pas ? Parce qu’il s’agit du calvinisme qui s’est imposé, a chassé de Genève son évêque, tenté la conquête armée de la Franche-Comté par les raids bernois sur Pontarlier, Besançon et Saint-Claude et supprimé les sacrements de l’eucharistie, de l’ordination, de la confession et du mariage.

               Nous ne pouvons pas soutenir que « la famille a la priorité temporelle et pratique (sinon spirituelle) sur l’Église », parce que le chef de famille exerce dans la religion dite réformée un sacerdoce complet (réduit à peu de chose : tout homme marié peut être pasteur ; tout pasteur peut être marié).

L’hérésie calviniste est elle-même responsable de la sécularisation de la famille en Suisse.

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