Partager la publication "Les comètes défient la théorie des astronomes"
Par Claude Eon
Science et technique
« Les rationalistes fuient le mystère pour se précipiter dans l’incohérence. » (Bossuet)
Résumé : Il existe une « théorie des comètes », largement vulgarisée, inventée par l’astronome Fred Whipple. Selon cette théorie de la « boule de neige sale » (dirty snowball), une comète comporte un noyau composé surtout de glace, une « chevelure » de gaz et de poussières et une « queue » longue de millions de kilomètres, facilement visible à l’œil nu, et provoquée par la pression de radiations solaires. Ces comètes de glace ne peuvent durer longtemps, mais leur disparition serait compensée par un réservoir de milliards de comètes, le « nuage de Oort », situé aux confins du système solaire. Cette théorie des années 1950 met de côté toutes les publications savantes qui, depuis 1871, ont montré que la luminosité des comètes évoquait une décharge électrique, ainsi que les travaux du Suédois Hannes Alfven (1908-1955), pourtant Prix Nobel en 1970, sur les plasmas. Or 5 sondes spatiales lancées depuis 2001 ont toutes infirmé la théorie de Whipple (fondée sur la gravité) et confirmé la composante électrique des phénomènes. On trouvera ici les principaux arguments en faveur de comètes « électriques », modèle que les revues de vulgarisation refusent car il faudrait alors admettre un soleil lui-même électrique, remise en cause qui dépasse ce qu’une astrophysique encore largement newtonienne est capable d’accepter.
« Les comètes sont des petits corps de quelques kilomètres de diamètre, composés pour les trois quarts de glace, principalement de la glace d’eau, et pour le reste de poussières riches en carbone. Du fait de leur orbite, ces objets passent le plus clair de leur temps dans des régions éloignées du Soleil, au-delà de Neptune et de Pluton. Ils sont donc très froids et sous forme solide.
C’est lors du passage périodique près du Soleil que se produisent les phénomènes qui les font resplendir.
En effet, à quelques unités astronomiques[1] de notre étoile, sous l’effet du rayonnement solaire, les glaces à la surface du noyau cométaire s’échauffent et se vaporisent, entraînant avec elles les particules de poussières. Apparaît alors autour du noyau, une enveloppe diffuse de gaz et de poussière, appelée la chevelure de la comète, dont la taille peut atteindre jusqu’à 100 000 kilomètres et qui continue à grandir à l’approche du Soleil. Cette enveloppe est très lumineuse du fait de la fluorescence de ses gaz ainsi que de la réflexion de la lumière solaire par les poussières.
Composition d’une comète, selon:
www.astronomes.com/le-système-solaire)
Lorsque la comète se rapproche du Soleil, un phénomène encore plus impressionnant se produit. Le vent solaire et la pression de radiation de notre étoile étirent encore cette chevelure et lui donnent une forme très allongée et une longueur prodigieuse, des millions de kilomètres, voire parfois une unité astronomique. Ainsi apparaît ce que l’on appelle la queue de la comète, peut-être le phénomène astronomique le plus impressionnant à l’œil nu. Autour de cette queue se trouve une énorme enveloppe invisible d’hydrogène qui provient de réactions chimiques entre photons solaires et molécules d’eau ayant échappé au noyau. » [2]
Tous les manuels, revues, magazines spécialisés et sites racontent la même histoire. Celle-ci fut inventée par l’astronome américain Fred Whipple en 1950 et elle devint rapidement célèbre sous le vocable de théorie de la « boule de neige sale » (dirty snowball).
Les comètes ont toujours fasciné et souvent inquiété les hommes, prompts à y voir des signes néfastes du ciel. Pour l’astronomie officielle, les comètes sont censées nous donner des lumières sur l’origine du système solaire. La question de l’origine des comètes est donc très importante. Là encore il existe une Vulgate (malheureusement pas aussi fiable que la vraie) :
« La vie d’une comète peut atteindre plusieurs dizaines de milliers d’années, cet âge peut paraître important mais n’est rien face à l’âge de notre système solaire qui a dépassé les quatre milliards d’années. Ceci introduit tout naturellement la question de savoir d’où viennent les comètes que nous voyons maintenant. Si elles se détruisent aussi rapidement, elles doivent provenir d’une source permanente qui compense leur disparition et en maintient un certain nombre en activité; sinon, il y a longtemps qu’il n’y en aurait plus. Ce n’est que depuis 1950 que l’on a une explication a ce phénomène grâce à Jan Oort, (1900-1992).
Lors de sa formation, le Système solaire aurait[3] été entouré d’une nébuleuse de gaz et de poussières duquel se formèrent de nombreux « planétésimaux » (corps solides dont la taille varie du mètre au kilomètre). Par accrétion de planétésimaux, les planètes actuelles se formèrent mais l’attraction gravitationnelle de certaines planètes naissantes, déjà assez massives, aurait fortement modifié l’orbite de certains de ces planétésimaux, Dans la nébuleuse proto-solaire où, au début du système solaire, les éléments situés à une distance de plus de 3UA par rapport au soleil sont relativement froids (-250° Celsius ou 25° Kelvin) et composés presque exclusivement d’eau sous forme solide.
Tous ces éléments vont s’agglomérer en noyaux cométaires et tourner sur des orbites concentriques. Tous ces noyaux formés, vont très vite être absorbés par les planètes massives Jupiter et Saturne quand ces dernières se seront formées, ou être expulsés aux confins du système solaire par la gravitation de ces deux dernières. Par contre à une distance d’environ 30 UA du Soleil, entre les deux planètes Uranus et Neptune (planètes moins massives), les noyaux formés subirent des perturbations qui les amenèrent à se concentrer aux confins du système solaire. Ceux-ci forment le nuage de Oort qui sera composé des résidus de la nébuleuse solaire primitive…
Selon Oort, cette zone lointaine du système solaire constituerait un vaste réservoir de comètes, susceptible de contenir 100 milliards d’astres chevelus (dont la masse totale n’excèderait pas, cependant, le 1/10 de celle de la Terre !). Sous l’effet des perturbations créées par les étoiles proches, les comètes sortiraient peu à peu de ce réservoir. Certaines seraient expulsées définitivement du système solaire et demeureraient à jamais invisibles pour nous; d’autres, au contraire, seraient envoyées vers le Soleil et constitueraient les comètes « nouvelles » que nous observons.
Sa théorie nous explique donc qu’il existe un nuage sphérique, centré sur le soleil, de noyaux cométaires.
Le diamètre de ce nuage de comètes est considérable, de l’ordre de 100 000 U.A. Il contient une centaine de milliards de noyaux cométaires et sa masse totale serait égale au dixième de la masse totale de la Terre. Lorsque par la suite d’une perturbation, due à l’influence gravitationnelle des étoiles proches, l’orbite de l’un de ces noyaux est déviée en direction du Soleil, une nouvelle comète va apparaître. Cette sphère cométaire date d’une époque où le système solaire primitif n’avait pas encore formé les planètes. »[4]
On remarquera que, dans toute cette littérature datant des années 1950, reposant en outre sur de nombreuses hypothèses et beaucoup de conditionnels, il n’est fait mention que d’une seule force : la gravitation. Ceci est d’autant plus curieux que vers la fin du 19ème siècle plusieurs savants avaient été frappés par l’analogie entre les comètes et les phénomènes électriques. Ainsi, dans le numéro de Nature du 28 décembre 1871, le Pr Stanley Jevons écrivait: « Il est affirmé par M. R.A. Proctor, par le Pr Osborne Reynolds et peut-être par d’autres, que les comètes doivent beaucoup de leurs phénomènes particuliers à l’action de l’électricité. » En Juillet 1872, le Scientific American informait ses lecteurs que « Le Professeur Zollner de Leipsic [sic] attribue la “luminosité propre” (self-luminosity) des comètes à “une excitation électrique” ». Dans le numéro d’août 1882 de l’English Mechanic and World of Science on pouvait lire ceci: « Il semble qu’il existe chez les physiciens le sentiment rapidement croissant que tant la lumière propre des comètes que les phénomènes de leurs queues relèvent de l’ordre des phénomènes électriques ». Dans Nature du 30 janvier 1896, on lit « On imagine depuis longtemps que le phénomène de la queue des comètes est d’une certaine façon dû à une répulsion électrique solaire… » En 1924, Hugo Benioff publia The Present State of the Electrical Theory of Comet Forms dans lequel il notait que la répulsion électrostatique des queues ionisées des comètes demandait « une valeur de la charge solaire qui est de plus de cent fois supérieure à tout ce qui peut être expliqué par aucun moyen connu pour produire une telle charge. »
Il faut surtout mentionner les travaux de Kristian Birkeland (1867-1917), grand savant norvégien, qui fut le premier à reproduire en laboratoire les phénomènes électriques observés dans l’espace. Il présenta sa théorie des comètes, dérivée de ses expériences de décharges électriques dans un tube à vide, dans un livre publié en 1913 : The Norwegian Aurora Polaris Expedition 1902-1903. Toutes les expériences et découvertes ultérieures n’ont fait que confirmer les conclusions géniales de Birkeland…que les astronomes officiels continuent d’ignorer superbement !
Paradoxalement, la science de la fin du 19ème siècle était ainsi plus proche que la « science » actuelle de la vérité sur les comètes. L’astronomie a de tout temps été influencée par des croyances sur l’univers qui ont dicté l’interprétation des faits. L’astronomie moderne est mutilée par la conviction que, bien qu’il y ait de l’électricité dans l’espace, elle n’y joue aucun rôle.A la fin du 19ème siècle l’intérêt pour l’électricité et les phénomènes de décharges dans les tubes sous vide était considérable. Les savants de l’époque voyaient bien les nombreux parallèles entre le comportement lumineux des comètes et les décharges en laboratoire. Mais au cours des décennies suivantes ils abandonnèrent cette vision. Les comètes électriques impliquaient un soleil électrique. Or, on n’enseigna jamais aux astronomes du 20ème siècle la physique de décharge des gaz dans le plasma, et l’idée d’électricité dans l’espace était pour eux anathème. Détournant leurs regards des signes d’activité électrique, ils se cramponnèrent aux vieilles théories mécaniques et à la seule gravitation pour expliquer tous les phénomènes des corps célestes. Le modèle de décharge dans les gaz fut abandonné et remplacé par la théorie de la boule de neige sale de Fred Whipple, toujours en vigueur.
Il faut cependant, à leur décharge, reconnaître que les modèles suggérant une activité électrique dans les comètes étaient limités par les concepts traditionnels de l’électrostatique, concepts qui sont encore source de malentendus au 21ème siècle. Les choses changèrent vraiment avec l’arrivée de la cosmologie du plasma.
En 1927, le savant américain Irving Langmuir (1881-1957) étudiant les phénomènes de décharge électrique, utilisa le mot « plasma » pour décrire la réponse, évoquant le plasma sanguin, des gaz ionisés aux stimulations électriques. Mais c’est au physicien suédois Hannes Alfven (1908-1995) que l’on doit pratiquement toute la physique moderne du plasma. Il montra définitivement que les simples formules de l’électrostatique étaient totalement inadaptées pour expliquer le comportement du plasma. Malheureusement, chez les astronomes, la spécialisation croissante des savants et leur manque complet de formation dans ces domaines de l’électricité et du comportement des gaz ionisés dans le plasma, eurent pour résultat une ignorance désolante du rôle de l’électricité dans un univers constitué à 99 % de plasma. Ainsi, tandis que les astronomes ne connaissaient que leurs modèles gravitationnels du ciel, les pionniers de la science du plasma exploraient le rôle de la force électromagnétique, laquelle est 1039 fois plus puissante que la gravité[5]. Leurs explorations les conduisirent bien au-delà de l’électrostatique pour démontrer la puissance dynamique des courants électriques et des décharges à haute énergie dans le plasma.
Les découvertes de la cosmologie du plasma et du rôle de l’électricité dans les cieux furent confirmées par les missions spatiales qui se succédèrent depuis 1985. Plus de 2 000 comètes sont actuellement répertoriées, mais les leçons tirées de l’examen de quelques unes d’entre elles permettent de tirer des conclusions générales valables pour l’ensemble des comètes. Depuis 2001, les américains ont lancé quatre missions:
- La sonde Deep Space 1 qui a étudié la comète Borrelly (2001) ;
- La sonde Deep Impact chargée de lancer un projectile sur la comète Tempel 1 (2005) ;
- Rebaptisée Epoxy, elle a survolé la comète Hartley en novembre 2010 ;
- La sonde Stardust, lancée en 2004 devait ramener sur Terre de la poussière cométaire provenant de la comète Wild 2 (prononcez Vilt 2). En février 2011 elle fut réutilisée pour survoler la comète Tempel 1.
- La sonde européenne Rosetta lancée en 2005 en direction de la comète Tchourioumov-Guerassimenko atteindra celle-ci en novembre 2014.
Un dénominateur commun à toutes ces expériences spatiales est qu’elles ont infirmé la théorie officielle de la « boule de neige sale ». On pourrait faire une anthologie des expressions de surprise des astronomes et astrophysiciens lorsqu’ils analysent les résultats de ces missions spatiales. Comme l’a dit Marcia Neugebauer (née en 1932), Présidente de l’American Geophysical Union et grande spécialiste des comètes: « Les comètes sont peut-être à la fois les éléments les plus spectaculaires et les moins bien compris du système solaire. » Le Professeur R.A. Lyttleton (1911-1995) est tout aussi optimiste: « Les propriétés remarquables des comètes ne sont explicables, même lointainement, par aucune des nombreuses hypothèses ad hoc de la théorie “moderne” des comètes. »
Le modèle électrique des comètes.
Le modèle électrique des comètes est inséparable de la conception électrique du soleil[6]. Les comètes sont des débris produits au cours de violents phénomènes électriques frappant des planètes ou des lunes dans une phase antérieure (pas nécessairement primitive) de l’histoire du système solaire. Les comètes sont semblables aux astéroïdes et leur composition varie selon le corps céleste d’où elles proviennent. La plupart des comètes sont homogènes, leur intérieur ayant la même composition que leur surface. Ce sont simplement des astéroïdes ayant une orbite. Les comètes suivent leur parcours allongé dans un faible champ électrique centré sur le soleil. Tous les corps du système solaire, comètes comprises, ont une charge négative par rapport au soleil qui, lui, est positif.
Les comètes passent la plupart de leur temps loin du soleil et elles adoptent un potentiel électrique conforme à leur environnement. Lorsqu’elles s’approchent du soleil elles rencontrent une densité de plasma et un potentiel en augmentation croissante. Langmuir a montré comment le plasma réagissait aux objets électriquement chargés : en produisant des formations semblables aux membranes des cellules vivantes, les « gaines » de Langmuir (Langmuir sheaths), autour de l’objet. En fait, il y une double gaine avec deux charges opposées. Entre ces deux gaines existe un fort champ électrique, alors que de part et d’autre des gaines le champ électrique est beaucoup plus faible. La présence des doubles gaines dans le plasma tend à isoler l’objet chargé du plasma environnant. H. Alfvén estimait que ces doubles gaines constituent sans doute le caractère le plus important du comportement du plasma.
Comète West en Mars 1976
En approchant du soleil, la comète rencontre une densité et un potentiel croissants du plasma.
La force du champ électrique à l’intérieur de la gaine de la comète augmente ainsi régulièrement jusqu’à ce que la décharge passe soudainement du mode invisible au mode brillant.[7] C’est cette décharge lumineuse qui donne la “chevelure” entourant le noyau. Parfois, l’augmentation du stress sur le noyau fait soudainement passer la décharge en mode d’arc. Les arcs cathodiques commencent à danser autour du noyau, et la comète, vue au télescope, fait penser au scintillement d’une étoile.
Le « crépitement » de l’arc électrique pulvérise la roche du noyau, particule par particule, et accélère dans l’espace ces poussières sous forme de jets bien concentrés, comparables à ce que l’on peut voir en laboratoire avec un canon à plasma. La matière ionisée éjectée est guidée électro-magnétiquement pour former la queue de la comète. Les queues d’ions constituent les filaments classiques des courants de Birkeland, s’étalant sur des dizaines de millions de kilomètres sans se disperser dans l’espace (en violation apparente du comportement d’un gaz chauffé dans le vide, qui, normalement, se disperse dans toutes les directions. Mais les queues des comètes ne sont pas des gaz).
Les décharges des arcs cathodiques sur le noyau produisent les cicatrices noires caractéristiques de ce genre de décharge (comme dans l’électrophorèse utilisée par l’industrie), produisant des cratères, mesas, terrasses. C’est pourquoi les noyaux des comètes sont les corps les plus sombres de tout le système solaire. Le diamètre de la chevelure visible atteint souvent plusieurs millions de kilomètres et c’est la force électrique, non la gravité, qui permet au noyau de la maintenir en place pendant qu’il tourne autour du soleil. La chevelure est elle-même entourée par une enveloppe « improbable » encore plus vaste faite d’hydrogène fluorescent visible en ultra-violet. La grande différence entre la surface des comètes et celle des astéroïdes est que les arcs électriques et le « nettoyage électrostatique » ne laissent aucun débris ni poussière sur le noyau de la comète.
Si le modèle électrique est le vrai, on peut comprendre l’ébahissement chronique des astronomes fidèles à la théorie de la “boule de neige sale”. Le plus surprenant est tout de même que les résultats obtenus, depuis plus de dix ans, par les sondes spatiales, causes de cet ébahissement permanent, n’incitent pas les savants à se poser des questions sur le bien-fondé de leur théorie. Eh bien non ! Pour « expliquer » chaque phénomène inattendu, ils inventent une solution ad hoc, cadrant tant bien que mal avec leurs hypothèses de départ. Cependant ils ne parviennent pas à trouver d’explication satisfaisante
- à l’absence d’eau,
- aux éruptions de jets jaillissant du noyau et se prolongeant dans les queues,
- à la température extrême source de rayons X et nécessaire à la formation de cristaux ne pouvant se former qu’à très haute température,
- à la surface ravinée et très sombre des noyaux,
- à l’explosion et disparition de certaines comètes, et ce à des distances énormes du soleil,
- à l’origine même des comètes, pour ne citer que les mystères les plus fréquents.
- Autre problème: les astronomes calculent la masse et la densité des comètes à partir des effets qu’elles ont sur la trajectoire des vaisseaux spatiaux. Avec ce raisonnement, le noyau de la comète Halley aurait une densité de 0,1 à 0,25 de celle de l’eau (bien différente, donc, de celle de la glace !). Une telle conclusion est immédiatement invalidée si les comètes sont des corps électriquement chargés se déplaçant dans le champ électrique du soleil. Lorsque des corps chargés ont des interactions dans le plasma, toutes les idées classiques sur la gravitation deviennent suspectes.[8]
« Une théorie scientifique est par essence un modèle qui prend en compte des données concrètes et qui tente de les organiser de façon cohérente pour en dégager des éléments prédictifs qui seront soumis à l’expérience. »[9] Alors que la théorie officielle des comètes est constamment surprise par les observations faites par les sondes spatiales, la théorie électrique n’hésite pas à faire des prédictions que l’expérience a confirmées. En juillet 2005, la mission « Deep Impact » comportait le lancement par l’engin spatial d’un projectile en cuivre de 363 kilos sur la comète Tempel 1. Les caméras sur le projectile devaient enregistrer son approche et les instruments du vaisseau enregistrer l’évènement dans son ensemble. Des douzaines de télescopes terrestres étaient braqués sur la comète. La NASA attendait évidemment beaucoup de cette expérience. La veille du jour de l’impact, Wallace Thornhill et ses collaborateurs publièrent leurs prédictions sur ce qu’il allait se passer.
Le lecteur intéressé trouvera ce texte sur le site www.thunderbolts.info/tpod/2005/arch05/050704predictions.htm (10 pages). La longueur du texte ne permet pas de le reproduire ici, mais tout ce que W. Thornhill avait prévu s’est réellement produit, y compris un phénomène que la NASA n’avait même pas imaginé. Thornhill avait prédit un double flash, dont un premier avant l’impact du projectile, dû à la décharge entre celui-ci et la surface de la comète Tempel 1. Le projectile arrivant à la vitesse de 37 000 km/h (somme des vitesses de la comète et du projectile) n’aura pas le temps d’équilibrer son potentiel électrique avec celui, plus négatif, du plasma entourant le noyau de la comète, d’où une violente décharge à attendre avant le second flash dû à l’impact lui-même. Peter Schultz, de la NASA, commente: «Ce que vous voyez est quelque chose de vraiment surprenant. D’abord il y a un petit flash, puis un délai, et alors il y a le grand flash et tout se déchaîne. » Inutile de préciser que la NASA a trouvé une « explication » à ce premier flash, auquel elle n’a absolument rien compris puisqu’elle ne veut pas voir d’électricité dans l’espace !
La réticence opiniâtre de l’astronomie officielle, au fond, se comprend: si la comète est électriquement active, alors le soleil doit faire partie de son circuit. Et si le soleil est électriquement actif, alors toutes les étoiles le sont dans toutes les galaxies. Et alors les galaxies elles-mêmes…C’est ainsi toute l’astronomie qui s’écroule!
Le nouveau paradigme constituera certes un pas difficile à franchir, mais il le sera inévitablement, tôt ou tard, si la science du ciel veut sortir de l’impasse dans laquelle elle s’enfonce avec chaque sortie des vaisseaux spatiaux. La meilleure preuve de la pertinence du modèle électrique d’un univers de plasma est qu’il donne une réponse satisfaisante aux mystères (pour l’astronomie officielle) des comètes. C’est ce que nous allons voir maintenant.
Où donc est l’eau ?
Les comètes étant supposées constituées de glace et de débris récoltés lors de la formation du système solaire, cette glace devrait fondre lors du passage de la comète près du soleil, et elle devrait être visible sur les clichés, parfois pris de très près, du noyau des comètes. Or, il n’en est rien. Pas la moindre trace de glace sur la surface des comètes ! Les traces « d’eau » observées dans la chevelure des comètes sont en réalité de l’hydroxyle (le radical OH en chimie) que les astronomes prétendent être un résidu de l’eau contenue dans la glace, résidu produit par la lumière ultra-violette du soleil (photolyse). Mais cette hypothèse demande un taux de réaction aux ultra-violets solaires dépassant tout ce qui peut être mesuré expérimentalement.
Dans le modèle électrique des comètes, l’existence du radical OH s’explique tout autrement. Entre le soleil (de charge positive) et les comètes (chargées négativement) il se produit de fortes décharges. Celles-ci arrachent des ions négatifs d’oxygène du noyau et expulsent ces particules de la comète dans des jets puissants. Ces ions négatifs se combinent alors avec les protons provenant du vent solaire pour former l’OH que l’on observe à une certaine distance du noyau. La présence d’ions négatifs dans la comète Halley surprit beaucoup les observateurs car ils sont facilement détruits par les radiations solaires.
Ils écrivirent: « un mécanisme efficace de production, jusqu’ici non identifié, est requis pour expliquer les densités observées. » Mais tout s’explique dès que l’on comprend que le soleil et les comètes comportent des phénomènes électriques.
La mission Stardust sonne le glas de la théorie officielle
La sonde Stardust fut lancée le 7 février 1999 en direction de la comète Wild 2 (prononcez Vilt 2) qu’elle rejoignit le 2 janvier 2004 en s’en approchant à 240 kilomètres! « L’objectif premier de Stardust était de collecter des échantillons de poussières et de dérivés du carbone au cours de sa rencontre la plus proche avec la comète Wild 2 », déclara la NASA. « La mission, qui fut un succès, rapporta aussi des échantillons de poussière interstellaire… On pense que ces matières représentent des grains interstellaires antérieurs au soleil et des grains de la nébuleuse solaire (solar nebular grains) comprenant des vestiges de la formation du système solaire. L’analyse de ces grains célestes fascinants devrait nous donner des aperçus sur l’évolution du soleil, de ses planètes et peut-être même sur l’origine de la vie elle-même. » (!)
Les déceptions et stupéfactions des analystes allaient être à la mesure de l’enjeu ambitieux de la mission. Tout d’abord, les particules révélèrent une abondance de minéraux qui ne peuvent se former qu’à très haute température. En particulier il y avait de l’olivine, laquelle en présence d’eau se transforme en serpentine. Comment donc est-ce possible ? « Comment des matériaux formés par le feu peuvent-ils se trouver aux extrémités du système solaire où les températures sont les plus basses ? On croyait que les comètes étaient une matière froide qui se formait là où il fait très froid. Ce fut un choc de découvrir non pas un seul, mais plusieurs de ces minéraux, impliquant qu’ils sont plutôt normaux dans les comètes. » (M. Zolensky, de la NASA).
La présence d’olivine prouvait par ailleurs l’absence de toute eau, alors que la glace aurait dû être un des constituants majeurs des comètes ! Selon la théorie, les comètes se sont formées il y a des milliards d’années dans un imaginaire « nuage de Oort » que personne n’a jamais vu, situé à la limite du domaine solaire, bien au-delà de l’orbite de Pluton.
Il fallait trouver autre chose : Aviation Week and Space Technology (19/3/2006) écrit donc : « L’analyse montre que divers minéraux trouvés dans les échantillons de Stardust ont dû être formés comme des matières extrêmement chaudes près du noyau d’une nébuleuse planétaire primordiale proche d’une étoile – soit le soleil, soit quelqu’autre étoile distante. »
Une nébuleuse planétaire primordiale ? Ceci ne renvoie à rien de connu, sinon à une vieille conjecture sur la naissance des étoiles ! Personne n’a jamais démontré l’existence du nuage de Oort, personne n’a prouvé que les comètes se sont formées il y a des milliards d’années, ni non plus qu’elles sont formées de glace et autres matières volatiles. Alors, pour sauver la face, la NASA déplaça le lieu de naissance des comètes dans la ceinture de Kuiper, un anneau d’objets situé au-delà de l’orbite de Neptune, mais plus proche du soleil que l’énigmatique nuage de Oort. M. Zolensky déclare: « Nous avons trouvé des minéraux [nés] à très haute température, ce qui s’accorde avec un modèle particulier (toujours la solution ad hoc!) dans lequel de fortes éjections bipolaires (petit emprunt à la cosmologie du plasma!) provenant du soleil primitif (??) projetèrent le matériau formé près du soleil vers des régions lointaines du système solaire. » Avec un peu d’imagination, tout devient possible.
Selon le modèle électrique, une comète n’a rien à voir avec la naissance imaginaire du système solaire il y a des milliards d’années (??). La plupart des comètes sont de nouvelles venues dans le système solaire. Les comètes ne sont pas des boules de neige sale, ni – appellation plus moderne – des boules de saletés glacées (icy dirtballs). Comme les astéroïdes et les météores, ce sont des morceaux de planètes ou de lunes, évoquant une intense violence énergétique dans une phase antérieure, mais plutôt récente, de l’histoire du système solaire. Il s’agit de corps électriquement chargés se déplaçant dans un plasma dense et échangeant entre eux des décharges électriques cosmiques. Les planètes furent sculptées électriquement de pôle à pôle et la seule force capable de reproduire ce phénomène est la décharge électrique.
Des lunes plus petites explosèrent ou se désintégrèrent sous l’effet du stress électrique, comme aujourd’hui des comètes explosent parfois lorsqu’elles traversent le champ électrique du soleil. La comète est un témoin de l’instabilité et de la violence planétaire.
Comète Wild 2 découverte en 1978 par l’astronome suisse Paul Wild. (Le noyau ci-dessus a un diamètre de 5 km).
On remarque l’aspect raviné de la surface ainsi que des endroits brillants, agrandis sur la photo de droite. Ce sont des marques laissées par les décharges électriques provenant du soleil. Le résultat est analogue au procédé d’usinage par électrophorèse. L’électricité « pèle » la surface de la comète et le matériau arraché est canalisé dans des jets concentrés, alors que la théorie officielle s’attend à trouver une distribution uniforme des matières évaporées dans le coma (ou chevelure) et la queue de la comète. C’est l’électricité et non la chaleur qui explique l’apparence de la surface du noyau. Par là se trouve résolu un autre mystère: les cratères que l’on voit sont creusés par les arcs électriques et non par l’impact de météores ou autres astéroïdes.
La théorie officielle veut nous faire croire que, malgré sa taille dérisoire, le noyau est bombardé par d’autres objets dans le vaste espace sidéral, causant ainsi les cratères.
Les arcs électriques sont également responsables de la couleur sombre du noyau, pour laquelle la théorie n’a aucune explication. Les arcs sont aussi à l’origine des émissions de rayons X observés par ROSAT, satellite spécialisé dans l’observation des rayons X émis par les étoiles. Or, rien dans la théorie officielle ne permet d’anticiper l’émission de rayons X par une comète supposée être un bloc de glace. Mais le 27 Mars 1996, ROSAT a observé une forte émission de rayons X provenant de la comète Hyakutake, à la grande stupéfaction des astronomes: « Cette importante découverte montre que des processus inattendus de “haute énergie” doivent s’être produits antérieurement dans la comète », ont alors déclaré les savants. Et, naturellement, ils trouvèrent une « explication » à ce phénomène qu’ils ne comprennent toujours pas.
Modèle électrique d’une comète
(coma=chevelure; nucleus=noyau; tail=queue; arcing=arcs électriques)
Lorsqu’une comète explose.
En Septembre 1999 au Nouveau Mexique, le télescope LINEAR détecta une comète au-delà de l’orbite de Jupiter et se ruant vers le soleil. Elle fut baptisée Linear, du nom du premier instrument l’ayant détectée. Sa largeur fut estimée à 1,6 km environ. Alors que Linear approchait de son périhélie, à 114 millions de kilomètres du soleil, le 5 Juillet 2000, sa brillance augmenta de plus de 50 % en quatre heures. Elle éjectait de grandes quantités de poussières, mais très peu d’eau. Le 14 juillet on observa des émissions de rayons X. Puis, sous les yeux des astronomes qui l’observaient, Linear explosa. Comment était-ce possible ? La NASA donna l’explication le 31 juillet: « Une intense chaleur solaire a apparemment déclenché une perturbation massive du fragile noyau de glace lorsqu’il passa près du soleil. » Mais quand un morceau de glace se sublime au soleil, la chaleur ne peut même pas pénétrer de quelques centimètres à l’intérieur. Une explosion due à un échauffement entrainant des forces puissantes à l’intérieur d’un corps est impensable. À 114 millions de kilomètres du soleil ?! Alors les savants supposèrent que les comètes sont en réalité constituées de mini comètes assemblées de façon plus ou moins lâche et capables de se désintégrer en cas de perturbation…
Selon le modèle électrique, lorsque la comète progresse dans le champ électrique radial du soleil, en approchant de son périhélie le noyau subit le maximum de stress électrique. Ceci entraîne habituellement une augmentation de la brillance en raison du plus grand nombre d’arcs électriques simultanés, et un arrachement explosif de matières solides du noyau propulsées dans l’espace en formant la queue poussiéreuse de la comète. Le noyau d’une comète peut être comparé à l’isolant d’un condensateur. Tandis que la charge électrique est échangée entre la surface de la comète et le vent solaire, l’énergie électrique est stockée dans le noyau sous forme de polarisation. Il peut en résulter un stress mécanique intense dans le noyau susceptible de se relâcher de façon catastrophique, comme dans un condensateur lorsque son isolation subit un effondrement rapide. La comète va exploser !
Elle explose, non pas parce que c’est un morceau de glace chauffé au soleil, ni un conglomérat de corps plus petits, mais à cause d’une décharge électrique à l’intérieur du noyau lui-même. La plus grande et ultime surprise des astronomes fut de découvrir que Linear « avait environ 100 fois plus de roche solide et de poussières que de glace. »
Conclusion
L’étude objective des comètes depuis que les sondes spatiales nous ont apporté des images et des données indiscutables, conduit nécessairement à constater la nature électrique des comètes. Leur origine, leur mode de fonctionnement, les phénomènes auxquels elles sont associées, tout s’explique sans contorsions intellectuelles ni recours à des notions imaginaires ou à des formules mathématiques aventureuses, dès lors que l’on reconnaît la nature électrique des comètes. Tous les phénomènes observés sont conformes aux enseignements de la physique du plasma et des lois traditionnelles de l’électricité. Celle-ci, comme chacun le sait, suppose un circuit fermé. Par conséquent, si les comètes sont des phénomènes électriques, elles font nécessairement partie d’un circuit dans lequel se trouvent le soleil et toutes les autres étoiles. Mais l’introduction de l’électricité dans la cosmologie implique une révision drastique de cette science puisqu’elle ne connaît, actuellement, que la gravité comme force cosmique – et l’inertie mentale comme force intellectuelle. Tant que la formation scientifique des astronomes ne comportera pas un cursus sur le plasma et le comportement des corps, gazeux ou non, dans ce milieu, les chances de reconnaissance du rôle de l’électricité dans l’univers sont nulles. Il existe, heureusement, des chercheurs, parfois persécutés, qui osent, s’appuyant sur des observations, donner une explication rationnelle et vraiment scientifique des phénomènes célestes. Ils nous ouvrent ainsi des perspectives très riches sur la nature véritable de l’univers et sur le génie de son Auteur et Créateur.
[1] L’Unité Astronomique (UA) vaut 149 597 870 km : approximativement la distance Terre-Soleil.
[2] Astronomie et astrophysique, cf. www.astronomes.com/le-système-solaire
[3] Ndlr. Lorsque le mode conditionnel apparaît dans un énoncé « scientifique », il est conseillé de mettre en alerte son esprit critique : le réel est sans doute en train de s’éloigner à grands pas !
[4] http://ballz.ababa.net/comets/les-cometes2.htm
[5] 1039 soit 10 suivi de 38 zéro : un nombre multiplicateur gigantesque !
[6] Cf. « Le paradoxe du gradient de température du soleil », in Le Cep n° 53, octobre 2010, p. 20-25.
[7] Les décharges du plasma peuvent prendre trois formes selon l’intensité du courant: invisible (le vent solaire est de ce genre), brillant (tubes au néon, etc.), et en arc électrique (éclairs du tonnerre, machines à électrophorèse, soudure à l’arc).
[8] Ce sujet de la gravité fera l’objet d’un article spécial en raison de son importance capitale. L’univers électrique permet, en effet, d’approcher ce qu’est la gravité et son origine.
[9] Jacques Vauthier: Créationnisme, dessein intelligent, darwinisme…Et la science dans tout ça ? , p. 13.