Accueil » Apologie pour un retour à la véritable méthode scientifique en science et dans les écoles, ou comment faire paniquer les séides autocouronnés du matérialisme.

Par Duchesne Christian

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Résumé : En avril 2006, la revue Québec Science, avec un dossier de sept articles, sonnait le tocsin au secours d’une science qui serait attaquée par le Dessein Intelligent mais aussi par l’initiative prise par deux enseignants dans un lycée public rural. Ces derniers en effet, simplement pour avoir exposé les difficultés épistémologiques de la thèse évolutionniste, avaient fait progresser brusquement les inscriptions au cours de religion et presque condamné à disparaître le cours de morale (laïque). Après avoir narré cette affaire, l’auteur en tire toutes les conséquences, tant pédagogiques que religieuses, le tout à la lumière de son propre parcours spirituel.

Prologue

Couverture de la revue Québec science, numéro spécial d'avril 2006

Fig. 1. Couverture de la plus populaire revue de vulgarisation scientifique au Québec, Québec Science (numéro spécial d’avril 2006).1

« Au secours, Darwin !

Ils sont devenus fous. » Branle-bas de combat : il faut absolument repousser cette « odieuse2 » sédition. Nous sommes confrontés à une « offensive obscurantiste »A sans précédent.

En effet, « des fondamentalistes religieux (…) veulent injecter du surnaturel dans les cours de sciences ». « Ils se targuent même de convertir les jeunes »B.

Si nous les laissons faire « les dommages collatéraux que leur croisade pourrait provoquer risquent d’être durables. »C En corollaire, « le piège est que le dessein intelligent, malgré ses prétentions scientifiques, menace de compromettre la raison d’être de la science. »D

Avez-vous contacté nos élites scientifiques? Oui, ils ne suivront évidemment pas cemouvement. Parfait, nonobstant ce début de victoire, il faut organiser une riposte musclée contre cette « cabale »E en intitulant ce numéro spécial, « Une prière pour Darwin »F.

Une prière pour Darwin

Fig. 2. Sommaire de Québec Science d’avril 2006, page 13.

Tout à fait… il faut contre-attaquer contre ces maudits créationnistes. Pour ce travail, avez-vous de fidèles noms à nous proposer ? Facile : Lemieux, Saint-Hilaire, Mercier, Giroux (lui, il sera notre envoyé spécial aux USA pour le procès), Leblanc, Bouchard et Arcand. Donc sept textes ! Exactement, Leblanc en fera deux et Bouchard et Arcand en feront un, conjointement. OK, ce devrait-être suffisant. On publie quand ?

En raison des événements inattendus et catastrophiques de Saint-Raymond, que nous avons appris tardivement, plus vite ce sera mieux ça vaudra.

Avril 2006, on ne peut pas faire mieux. À l’avenir, il faudra être plus vigilants dans les écoles… « Amen et vive les fossiles3 ! »

La peu scientifique présentation de Québec Science d’avril 2006, p. 14 et 15

Fig. 3. La peu scientifique présentation de Québec Scienced’avril 2006, p. 14 et 154 .

Retour au passé…

Dans une banale école d’une bourgade rurale au nord-ouest de la ville de Québec, Saint-Raymond, à la fin d’une année scolaire du début du nouveau siècle. Dans un bureau fluoéclairé de cette école « polyvalente »5 de briques et de béton armé, un professeur athée d’histoire se plaint que les étudiants lui posent soudainement des questions pointues. Un professeur de« morale » (non confessionnelle), lui aussi, se plaint « légitimement », de sa mise en disponibilité future par manque d’étudiants pour l’année scolaire suivante (sept. 2000). Inutile de vous dire qu’ils reçurent une oreille fort attentive des multiples lieutenants du Titanic scolaire québécois6.

En effet, les taux d’inscription pour ces cours dans cette école étaient, depuis 1990, d’un rapport constant d’environ 3 sur 4 (Fig. 4)permettant ainsi de rentabiliser un enseignant en « morale ».

Nombre d’inscriptionsAnnée scolaire de sept.1999Année scolaire de sept. 2000Année scolaire de sept. 20017
Enseignement religieux confessionnel76 % (officiel)96 % (officiel)97% (approx.)
Enseignement « moral »24 %4 %83%

Fig. 4. Taux des inscriptions en enseignement religieux et en enseignement « moral » au lycée Saint-Raymond (Québec).

Mais comment un tel changement de climat social avait-t-il pu se produire si rapidement ? Par le seul hasard ? S’il avait été provoqué par une baisse de la natalité, par exemple, personne n’aurait dit mot. De même, si l’événement avait été, à l’inverse, soit une hausse à 100% des inscriptions vers l’enseignement moral, il ne se serait rien passé d’autre que des applaudissements ainsi que de forcer le prof d’enseignement religieux catholique à enseigner la morale laïciste ; comme cela s’est fait subrepticement et expérimentalement en 2003 à l’endroit où j’enseignais, puis massivement en 2008 lorsque les empereurs (non élus et nommés à vie) de la haute fonction publique ont imposé leur idéologie assimilatrice à l’ensemble des québécois9.

Il semblerait que le droit à l’objection de conscience s’applique de manière très partiale ici… D’ailleurs, ils ne s’en sont même pas cachés. En effet, l’une des éminences grises, pour l’imposition du controversé cours (christianophobe) d’Éthique et Culture religieuse (ECR), le théologien Fernand Ouellet10 avait alors pompeusement claironné, « Il est nécessaire d’ébranler la suffisance identitaire des Québécois 11 », entendez l’identité catholique. Mais, puisque l’événement de Saint-Raymond fut un engouement inexplicable, et surtout inacceptable, en faveur de l’enseignement religieux catholique, un affreux retour en arrière, alors là, il leur fallut impérativement appuyer sur le bouton « panique » !

Une panique qui fut aussi une fureur clairement exprimée dans la revue Québec Science (et maints autres médias), lorsqu’ils ont constaté que deux profs indépendants avaient provoqué une dissonance… Voici donc l’histoire hirsute d’un affolement de l’élite qui a permis de révéler la logique biaisée de ces hommes de l’ombre qui, censés servir le peuple de par leur poste, l’entraînent plutôt vers les abysses du matérialisme et du libéralisme moral, et donc vers le chaos.

Ces libéraux « progressistes », qui se sont solidement incrustés au Québec, il faut le dire, ont réussi leur coup non par la science, mais par le mensonge et la trahison ; en fait par les grandes trahisons de Jean Lesage dans les années 60 ; le tout avalisé par le nouveau premier ministre Daniel Johnson (sr) lors de son discours inaugural, par un fort étrange et contraignant retournement à trois fois 60o, au fatidique matin du 6/6/66. (Il avait formellement promis, pendant toute la campagne électorale de mai 66, d’abolir le ministère de l’Éducation nouvellement formé. Un ministère qui, en moins de deux ans, n’avait apporté que le chaos moral dans les écoles secondaires du Québec.)

Connaissant bien notre Histoire, un collègue12 et moi avions monté entre 1999-2001, une série de petits cours dans le cadre de l’enseignement religieux confessionnel (à l’époque permis par la Constitution canadienne13) dont le thème était, en ces courtes étapes de deux années expérimentales, les paradigmes humains. Nous n’avions que l’embarras du choix ! Nous optâmes pour le respect de la méthode scientifique, en appliquant ce thèmeà une branche fort subjective des « sciences » : l’évolutionnisme. En effet, il faudrait être aveugle pour ne pas voir le lien entre l’évolutionnisme biologique et l’évolutionnisme social imposé, entre autres, par les sicaires de la « théorie » du genre, dont le grand ponte fut le très perfide Alfred Kinsey14. Mes enquêtes furent effectuées sur une période de plus de 3 ans dans deux écoles. Pour respecter une certaine méthodologie, nous avions choisi ce thème en raison de son acceptation quasi universelle. De plus, si j’ai insisté sur ce choix, c’est parce que je n’avais aucune statistique de groupe sur le terrain.

Objectifs de la première expérience (fin 1999 à avril 2002)

D’abord, sonder les connaissances scientifiques des étudiants afin d’établir l’origine, la solidité et la pertinence de celles-ci15. Ensuite, vérifier s’il y avait un lien entre le monopole des enseignements évolutionnistes et l’actuelle épidémie de matérialisme; et parallèlement, expliquer la perte de la foi. Et, dans la même veine, pourquoi ne pas aussi expliquer la présence massive d’athées prosélytes (individus et États), voire de nihilistes.

Méthode…

Aucun enseignement religieux ou idéologique n’a été donné pendant l’étape  « les paradigmes humains ». Évidemment, aucune référence liée au créationnisme et aucune pression psychologique sur les étudiants. De simples sondages de connaissances suivis d’une présentation de la méthode scientifique féconde sous la forme d’un schéma simplifié, tout en ajoutant quelques-unes des innombrables failles de l’idéologie évolutionniste.

Donc, une démonstration (par la comparaison et l’équité) du non-respect de la méthode scientifique par ceux-là mêmes qui fanfaronnent sur son utilisation. Les thèmes abordés furent : le cœlacanthe et autres fossiles problématiques (fossiles vivants et anachroniques) et la complexité irréductible (improbabilité). En aucun temps nous n’avons amené les élèves à ne pas respecter les évolutionnistes. Bien au contraire, j’ai même cité les pages 119-120 de mon livre qui était à paraître (2001), dans lesquelles je critiquais le créationnisme dit scientifique. Cependant, je crois en la méthode scientifique déductive multidisciplinaire (sciences humaines et pures) pour prouver la Création.

Quelques limites à ces deux premières enquêtes

Échantillonnage faible ; étudiants issus d’un milieu rural assez homogène ; différence dans le dynamisme et la personnalité des autres profs de l’école selon leur allégeance matérialiste ou spiritualiste ; ainsi que certaines hétérogénéités habituelles : résilience, traumatisme, affectivité, honnêteté, etc.

Déroulement et résultats

Mon collègue m’a donc invité pendant environ deux années à donner plusieurs conférences de 75 minutes dans tous ses groupes en enseignements religieux de secondaire V (terminale) (pendant tout ce temps, j’étais enseignant dans une autre école publique de Québec). Lors de ces expériences, nous avons pu nous entretenir avec près de 200 étudiants de 16-17 ans de secondaire V, dont la croyance préalable en la suprématie évolutionniste était pratiquement générale. À la fin des présentations, et cela jusqu’à la fin de ses années scolaires, mon collègue a constaté une nette amélioration dans les attitudes, dans le savoir, dans le discernement ainsi que la tolérance des élèves :

– abandon du négativisme face à la religion, ouverture d’esprit et tolérance accrues… ;

– augmentation spectaculaire du nombre d’inscrits en enseignement religieux, du jamais vu au Québec (voir Fig. 4) ;

– connaissance des failles de l’idéologie matérialiste par la méthode scientifique. Puis, aucune adhésion au matérialisme strict et ses dérivés, épicurisme, nihilisme, etc. ;

– début de « reconversion » pour certains étudiants et redécouverte d’une certaine paix intérieure par la résolution d’un conflit situé aux frontières du subconscient ;

– perte du sentiment d’infériorité (ou honte) face aux matérialismes ;

– renforcement général du discernement et de l’éthique.

Ces seuls résultats constituaient une totale réussite éducative, avant même leur confirmation par les taux massifs d’inscription qui nous ont bien sûr agréablement surpris (d’où la panique générale des sectateurs de Darwin). L’enrichissement du discernement chez les jeunes avait été notre grand but. Après seulement vinrent ces ultérieurs confirmations (taux d’inscriptions et panique de Québec Science), ce qui a objectivé nos découvertes.

Maintenant, regardons certaines expériences subséquentes menées en 2003 à Québec. Primo, je n’étais pas au courant des questionnaires ni des enseignements donnés par ces autres profs. J’ai connu les faits après coup, parce qu’un beau matin de cette mi-juin 2003, je fus choisi pour remplacer un prof souffrant pour un examen d’enseignement religieux de fin d’année. J’ai alors découvert sur place, en scrutant l’examen d’un étudiant manquant, que ces enseignants avaient la possibilité de cumuler des données essentielles plus détaillées (sur la forme) que les nôtres (centrées sur le fond). Tout comme nous, ces profs ont parlé des paradigmes humains à leurs 140 étudiants. Bien que les questionnaires comportassent quelques variantes, j’ai pu comparer les groupes. Les différences étaient remarquables. Voici une courte synthèse des réponses de Québec : respectivement 77% et 78% des deux groupes de juin 2003 ont répondu ce qui suit : « On n’a pas besoin de religion dans la vie ! »; « Je ne crois en rien ! »; « Il n’y a que le Big Bang, il n’y a pas de Dieu! »; « Je ne crois pas en Dieu, je ne crois qu’en la théorie de l’évolution ! »; « Je ne crois pas sans voir ! »; « Il n’y a pas de Dieu, seul le Big-bang existe ! »; « La vie sur Terre s’explique par la physique ! »; « Sans la science nous ne serions pas là! »; « Rien ne vaut la peine d’être vécu ! » Les autres étudiants (23% et 22%) ont centré leurs réponses sur l’écologisme, ce que j’ai classé comme « altruiste16 »  et dont une petite proportion était sans doute spiritualiste.

Ces réponses proviennent de groupes dont l’âge moyen était de 14 ans (soit environ 2 ans de moins que ceux de Saint-Raymond). D’ailleurs, les professeurs catholiques impliqués dans cette dernière enquête furent très étonnés et déçus des résultats car « cela ne représente pas ce que nous avons transmis aux étudiants tout au long de l’année », m’ont-ils affirmé catégoriquement. Que manquait-il à ces enseignants pour subir un tel échec pédagogique et religieux ? Et comment, de notre côté, avons-nous pu obtenir une si claire réussite ? J’y reviendrai en conclusion.

De la nécessité d’une telle enquête

Depuis ma conversion en octobre 1986, cette question des origines me tracassait. Car moi aussi je sentais l’irrésistible attrait des philosophies matérialistes, par scientisme et par pression sociale. À ce moment, je me suis demandé pourquoi les gens ne se ralliaient pas à la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ Créateur et Sauveur, pourtant si logique et si merveilleuse. De plus, mes études en auditeur libre en science des religions à l’université et ailleurs, entre 1987 et 1989, avaient été instructives, car elles me permirent de constater une grave lacune dans nos formes sans âme de catéchèse moderne. J’ai découvert qu’il manquait l’apologétique du miracle. Il manquait cet authentique mysticisme chrétien dans les enseignements universitaires catholiques, qui aurait permis aux futurs consacrés d’apprendre que le plus grand des miracles est en premier lieu l’apparition de la Vie.

Ainsi, ma compréhension de ce blocage presque général se précisait année après année. Puis, la confirmation à mes questionnements est venue, spontanément, de mon ami et voisin d’étage, Stéphane V., jeune homme dans le début de la vingtaine. Il me dit un jour de 1992 : « Dieu n’existe pas parce que nous descendons du singe ! » Phrase pleine d’honnêteté venant d’un jeune formé et détourné, à contrecœur, dans le moule rigoriste d’un Ministère rempli de technocrates et de zélotes de la religion républicaine athée. Certes, je connaissais déjà certains méfaits de la théorie de l’évolution matérialiste. Je savais que le darwinisme pouvait être un obstacle à la foi, mais pas à ce point-là !

Je n’avais pas fait le lien complet puisqu’au temps où j’étais non-pratiquant (78-86) j’avais été évolutionniste-théiste sans éprouver, croyais-je, de contradiction. Mais effectivement, dans ma candeur et ma tiédeur de l’époque, je ne me rendais pas compte que c’était le mirage scientiste-matérialiste qui paralysait ma vie spirituelle : bref, que c’était une sorte de curare de l’esprit ! Ce que j’ai donc découvert, tel le traumatisme Galilée – ce venin qui paralyse encore l’Église ! –, c’est l’autre imposture : le teilhardisme. En même temps, j’ai découvert qu’une grande partie des gens était inconsciemment transformée, voire téléguidée par l’enseignement évolutionniste. Je me suis alors exclamé : il faut informer au plus vite les jeunesses, victimes si vulnérables et prêtes à suivre n’importe quel modèle qui leur sera présenté avec le sceau de l’infaillibilité médiatico-étatique ; d’où mes écrits de 2001.

Mais l’énormité de la fraude évolutionniste va plus loin que ce que vous venez de lire. En effet, comme nous l’avons encore constaté chez les étudiants cités, j’étais resté enlisé durant plus de 20 ans dans la confusion, entretenue artificiellement, qui consiste à créer un lien entre le darwinisme et l’hypothèse même de l’apparition de la Vie17… En effet, qui sait que l’interprétation matérialiste de l’expérience de « soupe primitive » de Stanley Miller (1953) est une fraude qui n’a rien à voir avec le monde réel, mais tout à voir avec la magie contemporaine18?!

Hormis nos faiblesses humaines (le péché), qui existaient bien avant Darwin, il me fallait aussi expliquer la présence d’athées prosélytes et même d’États officiellement athées (Chine, URSS, Albanie, etc.). Confronté aux faits, j’ai dû me rendre à l’évidence : il y avait une cause profonde à l’omniprésence et à la force des athées dogmatiques, surtout depuis la fondation du communisme, et principalement sa complémentarité avec le capitalisme manifestée par la restitution de Hong-Kong, le 1er juillet 1997.

Bref, quelle force peut amener des hommes à combattre aussi intensément ce qu’ils affirment ne pas exister ? Pourquoi donc les sectes athées combattent-elles l’Église, mais pas les pages d’astrologie quotidiennes dans pratiquement tous les médias modernes (en effet, quel gaspillage de papier !) ? Pourquoi le pape Pie XII fait-il l’objet de calomnies alors que Marx, Hitler19 et Mao sont de plus en plus glorifiés20 ? Pourquoi Brejnev a-t-il déclaré, lors du 60e anniversaire de la Révolution, en octobre 1977 : « Il aura fallu des millions d’années d’évolution pour voir apparaître l’Homo erectus, il n’aura fallu que soixante ans pour le rendre parfait, et le résultat de cette perfection est l’Homosoviéticus ! », phrase clone de l’aryanisme de leur ancien ennemi Hitler ? Pourquoi les associations « humanistes » ont-elles provoqué le monde chrétien par un scandaleux affichage mondial (Fig. 5) en pleine période du carême 2009 ? Auraient-elles osé faire de même lors de la période du ramadan en août suivant ?

Campagne mondiale de propagande athée dans des dizaines de grandes villes à travers le monde

Fig. 5. Campagne mondiale de propagande athée dans des dizaines de grandes villes à travers le monde (ici Montréal), en mars 2009, en plein Carême… Visiblement, les chrétiens étaient visés.

En somme, est-il acceptable que les jeunes et les peuples ignorent les dissonances suivantes ? 

« Dans le procès du néo-darwinisme mené par Johnson, c’est la question de confiance qui est posée aux scientifiques. Comment accorder un crédit sur des questions aussi fondamentales, si les ténors de la recherche scientifique prennent leurs désirs pour des réalités, sans avoir seulement démontré une once de leur intime conviction, et s’ils inoculent leurs propres mythes dans l’enseignement universitaire et dans la littérature de vulgarisation ? Cela ne peut qu’être dénoncé comme un abus de confiance. En tant que scientifique et découvreur d’un processus qui nous touche et concerne notre devenir, je me fais responsable de ce qui est à dire, conformément à la déontologie de la recherche. D’autres usent de l’étiquette scientifique d’une façon illégitime, pour régler des questions métaphysiques. C’est tout le mérite de Johnson de l’exposer au grand jour (…) Phillip Johnson démontre donc que le néo-darwinisme n’est pas une théorie scientifique, mais une métaphysique d’une pauvreté conceptuelle qui se passe de commentaires. C’est une théorie de la causalité dont le but implicite, comme en témoigne Richard Dawkins, est de prouver l’inexistence de Dieu21. »
(Anne Dambricourt-Malassé, paléoanthropologiste)

« Pour un scientifique qui a vécu selon sa foi dans le pouvoir de la raison, l’histoire s’achève comme un mauvais rêve. On a escaladé les montagnes de l’ignorance, on s’apprête à conquérir la plus haute cime ; et alors qu’on se hisse sur le dernier rocher, on est accueilli par une bande de théologiens qui campent là-haut depuis des siècles22. »
(Robert Jastrow, astrophysicien)

« L’évolution moléculaire ne se base pas sur l’autorité scientifique. Il n’existe aucune publication scientifique, dans les journaux prestigieux, les revues spécialisées ou les livres, qui décrive l’évolution moléculaire d’un système réel, complexe et biochimique. »
(Michael Behe, Université de Pennsylvanie, 1996).

« L’hypothèse selon laquelle la vie se serait développée à partir de la matière inerte est toujours un article de foi 23. »
(J. Sullivan, mathématicien)

« Après avoir reproché aux théologiens de s’appuyer sur le mythe et le miracle, la science se voyait dans la triste obligation de créer une mythologie nouvelle, à savoir la présomption que ce qui aujourd’hui ne peut pas être prouvé, a bien eu lieu dans un lointain passé24. »
(Loren Eiseley, anthropologue)

Conclusion

Notre objectif était de sonder des groupes de jeunes, préalablement éduqués par l’establishment scientifico-politico-médiatique, et de les amener spontanément à comprendre l’état malheureux de captivité et de conflit dans lequel ils se trouvaient avant nos conférences. Il fallait établir un différentiel net pour mesurer l’ampleur du lien entre propagande-étatique et évolutionnisme-athéisme. Pour ma part, ce qui était important à mettre en évidence n’était pas le détournement des jeunes (on le savait déjà), mais de montrer, simplement en leur apprenant qu’on leur avait masqué des données essentielles, qu’ils vivraient une sorte de réveil, pour ne pas dire une mini-Pentecôte (ce que j’ai vécu moi-même en automne 1986). Le comparatif entre les groupes des 2 écoles fut frappant. Manifestement, les groupes de l’école de Québec n’ont pas eu la « chance » de ceux de Saint-Raymond.

En effet, ce qui fut fondamentalement différent entre nos enseignements et ceux des autres professeurs de Québec fut notre utilisation de la méthode scientifique pour discréditer la frauduleuse thèse adverse : l’évolutionnisme, ce terrible sable mouvant pour l’esprit. Dit autrement, notre méthode fut une apologétique de la Création sans parler de Création, par la simple mise en évidence des absurdités mathématiques de la thèse opposée. C’est ce qui avait manqué aux enseignants de Québec : un simple contre-poids équitable.

En effet, comment aurait-il été possible, pour les groupes d’étudiants de Québec, de faire un choix éclairé puisque des données cruciales leur avaient été volées par le système ? D’où leurs réponses pro-évolutionnistes massives. Mais ce qui a sidéré les instances, ce fut le libre prosélytisme des étudiants de Saint-Raymond.

Car, comme vous avez pu le constater, les connaissances des étudiants de secondaire V (qui étaient à leur dernière année dans cette école) se sont transmises, par le bouche à oreille, aux étudiants plus jeunes de la même école, d’où les inscriptions massives subséquentes. Et c’est bien cette contagion « intergénération » qui a inquiété la hiérarchie à propos de Saint-Raymond, car non seulement ces menteurs aiment que les Occidentaux soient mal à l’aise en entendant parler de Jésus publiquement, mais ils veulent même, ces maîtres-à-penser, qu’une honte y soit rattachée, voire un opprobre. Bref, ils ne se contentent pas de faire la promotion de leur idéologie, mais ils veulent museler tout ce qui ne pense pas comme eux, par le meurtre de notre liberté d’expression ! Et quoi de mieux, pour une telle volonté de conquête, que de faire passer ses ennemis pour des débiles, voire des attardés, comme le sont tous les détracteurs de Darwin aux yeux des évolutionnistes ? Mais, horreur ! à travers notre expérience, ils ont découvert des jeunes qui avaient volontairement choisi de nager à contre-courant du fleuve matérialiste imposé…

Fig. 7. La condescendante, amalgamiste, sophiste et calomniatrice revue Québec Science, d’avril 2006 (page 26 et suiv.). Il n’y eut aucune tourmente : les jeunes que nous avons instruits, et non endoctrinés, ont augmenté leurs connaissances, leur discernement et leur niveau éthique 25.. Ce qui ne fut pas le cas général des étudiants de Québec.

L’état de panique dont ils ont fait preuve montre que nous avions touché la corde sensible… Ces élites savent très bien que l’éclipse systématique des innombrables lézardes de la citerne évolutionniste26est un verrou qui, s’il était retiré, mettrait fin à l’entreprise révolutionnaire des matérialistes.

Ils savent de manière certaine que ce verrou maintient dans l’ignorance des centaines de millions de jeunes quant à la primauté d’une autre hypothèse sur nos origines. Il est manifeste que les « pères Noël » (car ils donnent du pain et des jeux) scientistes-matérialistes27 logés aux plus hauts postes du char étatique, se sont illégitimement approprié la science dans un but idéologique et politique. Ils ont littéralement cadenassé la jeunesse dans la caverne matérialiste.

Nous n’étions pas les seuls, au Québec. J’avais en effet déjà lu, dans une revue catholique, un vaste sondage réalisé en Allemagne et révélant que 48 % des catholiques qui ont abandonné la pratique religieuse attribuaient leur rejet à la théorie de l’évolution. Le témoignage du célèbre savant John Tyndall, ami de Thomas Huxley et antireligieux militant, montre bien que l’entreprise ne date pas d’hier et qu’il y a une ferme volonté des élites à intensifier, par la spoliation de la réalité et de la vérité, leur millénarisme politique :

« La base de la doctrine de l’évolution ne réside pas dans une démonstration expérimentale (car le sujet se prête difficilement à ce mode de preuve), mais plutôt dans son harmonie générale avec la pensée scientifique.

[…] Nous réclamons à la théologie le domaine entier de la théorie cosmologique et nous réussirons à le lui arracher28. »

Épilogue

Par le prologue, vous avez ressenti, dans les phrases de la revue Québec Science, le manque de confiance des rédacteurs en leur théorie. Si l’évolutionnisme était si solidement appuyé par des faits, jamais ils n’auraient eu besoin d’une telle sortie publique, qui plus est, remplie de faussetés et de calomnies. Par conséquent,il nous faut sans plus tarder faire nôtres et crier à tous les sages paroles du cardinal Ratzinger, publiées dans l’Osservatore Romano du 11 juillet 1989 : « La crise de la foi a pour cause première la disparition presque totale, dans la théologie, de la doctrine de la création. » Nous sommes ici en présence d’une extraordinaire opportunité, l’exemple d’une saine apologétique qui provient d’une haute autorité. Un des premiers Pères de l’Église, saint Irénée, écrivait déjà : « Car celui qui, sans orgueil ni prétention, garde la vérité quant aux choses créées, et quant au Créateur, Dieu, le maître de toutes les choses auxquelles Il donne d’être, celui-là qui demeure dans son Amour, dans la soumission et l’action de grâce, il recevra de Dieu une gloire plus grande et de devenir progressivement semblable à celui qui est mort pour nous » (Contre les hérésies). 

De la même manière, il faut diffuser, ad nauseam si nécessaire, la célèbre préface de William R. Thompson qui lève tout doute au sujet de l’imposture matérialiste : « Comme nous le savons, les biologistes ont des points de vue très divergents non seulement sur les causes de l’évolution, mais aussi sur le processus évolutif lui-même. Ces divergences existent parce que les preuves ne sont pas vraiment convaincantes et ne permettent d’arriver à aucune conclusion.

Il est donc normal et juste d’attirer l’attention des lecteurs n’ayant pas une formation scientifique sur les désaccords au sujet de l’évolution. »

Et il concluait ainsi : « Les faits et les interprétations sur lesquels Darwin se fondait ne convainquent plus aujourd’hui. Le succès de L’origine des espèces a eu pour conséquence durable et regrettable, le penchant très marqué des biologistes pour des conjectures invérifiables. […]Le succès du darwinisme a été suivi parle déclin de l’intégrité scientifique.  […] On voit des scientifiques s’unir pour défendre une doctrine qu’ils sont incapables de définir scientifiquement et encore moins de prouver avec une rigueur scientifique ; ils s’efforcent de préserver son crédit auprès du public par l’élimination de la critique et la mise à l’écart des problèmes. Cette situation est anormale et peu souhaitable pour la science29. » (souligné par nous)

On aura bien compris le machiavélisme dès le début : « Le piège est que le Dessein intelligent, malgré ses prétentions scientifiques, menace de compromettre la raison d’être de la science30.» La raison d’être d’une telle « science » n’est donc pas de présenter au monde les faits réels, mais bien de chercher à prouver l’inexistence de Dieu par une magie scientifique, point final !


1 La quasi-totalité de cette revue d’avril 2006 était remplie de calomnies, seul moyen – semble-t-il donc– de défendre l’idéologie évolutionniste…

2 Québec Science, avril 2006, page 4 ; « Odieux ».

3… Ce prologue est un montage littéraire dans la ligne directrice de la revue, histoire de vous plonger dans le climat d’arrogance dans ce numéro : tous les textes entre guillemets proviennent de la page de couverture et des pages suivantes de la revue QS d’avril 2006, respectivement : A, page 4. B, page 26. C, page 4. D, page 17. E, page 4, F, page 13.

4 N.B. Le mythe de l’Homme qui descend du singe a été invalidé depuis 40 ans par l’ensemble de la communauté scientifique, mais ce n’est reculer que pour mieux sauter : on parle désormais d’un « ancêtre commun » (malheureusement inconnu…).

5 La polyvalente : sorte de bunker (conçus par la firme SNC-Lavalin et en surpopulation mixte, dont les taux de CO2 en classe peuvent atteindre 1 400 ppm, nommée établissement d’enseignement secondaire (lycée) au Québec, et cela depuis la fondation du ministère de l’Éducation le 13 mai 1964 par le diplômé d’Oxford Paul-Gérin Lajoie. PGL, ce père de la Révolution tranquille a même réussi le tour de force de faire entrer le Québec-cobaye à l’UNESCO, en 2006. Une UNESCO dont il faut se souvenir que son illustre premier président, Julian Huxley (un pionnier de l’eugénisme et du transhumanisme) avait affirmé lors d’une conférence télévisée vers 1950 : « Nous avons tous sauté sur L’Origine [des espèces, le livre de Darwin] parce que la notion de Dieu faisait obstacle à nos mœurs sexuelles » (citation donnée par Dr D. James KENNEDY, Magouilles et boulettes évolutionnistes (titre original : Evolution’s bloopers and blunders), p. 16 et 17.

6 « Apprenez à vous méfier du ministère qui a détruit l’Éducation ». Mathieu BOCK-CÔTÉ, « Histoire de prof. » Journal de Québec, 12 janv. 2012, page 18.

7 Selon l’estimation de mon collègue.

8 Ce 4% résiduel était dû à des témoins de Jéhovah.

9 En 1997, 95% des parents du Québec souhaitaient un enseignement religieux confessionnel dans les écoles. Puis, en 2003, suite à l’incessant lessivage média-étatique, ce fut 86%… De plus, imaginez la bassesse de la situation, les syndicats avaient une clause nationale en béton permettant aux enseignants de faire objection de conscience et de ne pas enseigner ce qui irait contre leurs convictions. Eh bien, les syndicats ont aboli en catimini cette clause démocratique au début des années 2000, sans avertissement ni consultation ni moins encore de vote ! Évidemment, les enseignants en « morale » pouvaient, avant cette abrogation finale, utiliser l’objection pour ne pas enseigner la religion, mais, lorsque des enseignants catholiques voulurent garder l’enseignement religieux, on le leur refusa. Il faut le dire, le crier, l’objection de conscience est la manifestation la plus élevée de la liberté d’expression. Pourquoi donc nos pays « démocratiques » cherche-t-on à la tuer ?!

10 Un melting pot de propagandes relativistes des profondeurs où, pour l’exemple, les leçons furent mises au conditionnel pour le christianisme et à l’indicatif ou à l’impératif pour les autres religions. Notez que F. Ouellet a vécu 20 ans en Inde. (Source : http://www.pouruneécolelibre.com/2008/08/ mahomet-et-lange-gabriel-lindicatif-la.html )

11 Autre extrait de F. OUELLET : « […] Il est de permettre l’émergence d’un questionnement, d’une inquiétude qui arrache l’enfant ou l’adolescent au confort d’un plein et serein accord avec soi-même et de l’acceptation passive de l’altérité d’autrui : « Lui, c’est lui, moi c’est moi ». Il est donc (…) d’ébranler une identité trop massive et d’y introduire la divergence et la dissonance ; […] C’est donc une pédagogie du conflit à la fois entre les individus, mais aussi en chacun. » Ce qui est étrange dans le discours de cet oligarque de la pensée, c’est que la dissonance n’est acceptable que lorsqu’elle est à sens unique, pour l’ébranlement des valeurs traditionnelles…

12 …qui désire maintenant, garder l’anonymat. Primum vivere

13 Avant les traîtrises parlementaires, dont l’apogée fut le 19 décembre 1997 à Ottawa, avec la sauvage abrogation de l’Art. 93 de la Constitution pour le Québec seul (les autres provinces canadiennes étant toujours protégées par cet Article (d’où la fuite de centaines de familles québécoises en Ontario, depuis ces manœuvres laïcistes). À la suite, ce fut le projet de loi 118 avalisé à la mi-juin 2000. Puis en mai 2005, annonce finale de la laïcisation extrême (étrangement nommée républicaine sur Wiki) avec reconduction pour trois ans de la Clause dérogatoire (donc jusqu’en septembre 2008) par l’imposition du très politique et corrupteur cours ECR à tous les enfants de 5 ans et plus… Notez que ce sera dès le tendre âge de 4 ans, à partir de septembre 2019. Est-il utile de vous préciser que les tentacules du cheval de Troie laïciste travaillent ouvertement à renforcer leur lavage de cerveaux obligatoire dès l’âge de trois ans, et cela pour 2021… Ce n’est pas un hasard si Khroutchtchev (décédé un 11 septembre) affirmait, lors de l’implantation de ses garderies étatiques préscolaires : « Les enfants séparés tôt de leur mère font de meilleurs soldats. »… Entendez, de meilleurs tueurs… Tout comme pour le nouveau millénarisme écolocatastrophiste en crue, nous sommes bel et bien ici en présence d’une autre réalisation de Fatima…

14 « La révolution sexuelle fut fondée sur un mensonge » (citation reprise de la National Review ; 19 mai 1997). Sur l’imposture de Kinsey et de son fameux Rapport, se reporter à Judith A. REISMAN PhD, Kinsey : crimes et conséquences, 1998, ISBN : 9666624-0-7.

15 Ainsi tous les étudiants, y compris ceux des expériences 3 et 4, croyaient que nous descendions du singe.

16 Si j’avais connu à l’avance ces professeurs, j’aurais demandé d’affiner en ajoutant le choix « spiritualiste » dans le questionnaire.

17 Dans le même ordre d’idées, citons la confusion volontaire entre les faits de micro-évolution, comme les mutations, et la fantasmagorique macroévolution.

18 Cf. La Magie contemporaine : L’Échec du savoir moderne, sous le direction d’Yvon JOHANNISSE, avec divers auteurs dont René THOM et Cornélius CASTORIADIS, Montréal, Éd. Québec/Amérique, 1994, 138 p.

19 Principalement dans les pays musulmans.

20 Justin Trudeau (grand ami d’Aga Kahn et de Soros) a candidement fait l’apologie de Mao à New York à l’automne 2015 devant le NY Times et CNN.

21 Ph. JOHNSON,  Le darwinisme en question : Science ou métaphysique ?, p. 16-17.

22 Hugh ROSS, astrophysicien, Dieu et le cosmos, p. 129.

23 SULLIVAN, The Limitation of science, p. 95.

24 Immense Journey, p. 199.

25 J’avais longuement discuté avec une des journalistes, Madame Saint-Hilaire, plume bien connue dans plusieurs journaux, avant la production de son article d’avril 2006. Les faits éthiques énoncés ici lui ont été présentés et j’avais fortement insisté sur les pages 119-120 de mon livre antiévolutionniste qu’elle avait d’ailleurs sous les yeux. Dans son article de Québec Science, elle a occulté notre parfaite neutralité et intégrité ; sans ces préalables, notre recherche aurait été inutile!

26 Ils filtrent dès l’Université leurs futurs technocrates-enseignants en fonction de leur docilité et de leur incapacité à penser par eux-mêmes… Enseignants serviles qui n’auront évidemment pas les qualités éthiques, morales, philosophiques et scientifiques souhaitables pour être ces authentiques « maîtres » en savoir et en sagesse dont les jeunes ont besoin.

27 Hubert REEVES, pris en flagrant délit de sophisme, écrit : « La simple honnêteté intellectuelle impose à toute personne exposée au discours scientifique l’obligation d’abandonner toute forme de croyance religieuse. Avec une bonne éducation, chacun cessera de croire au père Noël »… dans Malicorne, p. 168.

28 J. TYNDALL, Presidential Adress to the British Association (lors de son discours de Belfast en 1874), Melbourne, George Robertson, p. 43-44 (cité par le généticien M. DENTON, L’évolution : une théorie en crise, Paris, Londreys, 1988, p. 75). Tyndall avait succédé à Faraday à la Royal Society.

29 Note : Le prestige du Dr Thompson était tel qu’il fut choisi pour préfacer la réédition spéciale de L’Origine des espèces de Charles Darwin à l’occasion du centenaire du célèbre livre. Thompson, membre de la Royal Society, dirigeait l’Institut des études biologiques pour le Commonwealth à Ottawa. Cette Préface remarquable fut traduite intégralement en français par Claude Eon et publiée dans Le Cep n°52, juillet 2010, p. 10-33.

30 Québec Science, op. cit., p. 17.

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