La science asservie

Par Dominique Tassot

, , , , , ,

Résumé : Toute société, pour fonctionner, a besoin d’une autorité. Dans nos pays, comme l’avait pressenti Auguste Comte, ce rôle est dévolu à la science. On fait confiance aux scientifiques pour dire le vrai, pour énoncer la vérité foncière des choses. Or cette confiance publique vient d’être mise en défaut sur deux opérations internationales de grande envergure: la vaccination contre la grippe H1N1, et le réchauffement climatique. Y fut mise en œuvre une science « officielle », agissant de concert avec les plus hauts pouvoirs politiques et cependant démentie par un grand nombre des professionnels connaissant le sujet. Ainsi ces thèses avancées au nom de la science ne sont-elles pas vraiment scientifiques. Cette science officielle n’est pas la vraie science, mais une science asservie. Comment sortir de cette situation indésirable, sinon en acceptant le joug de la Vérité? Ce sera beaucoup moins simple qu’il peut le paraître de prime abord, car cela demande une profonde remise en cause  du fonctionnement actuel de la science (99% des chercheurs sont des salariés) et peut-être une conversion intellectuelle – voire spirituelle –  des scientifiques ; en effet, que vaut une science qui a renoncé à connaître les causes, et même le Principe ?

Deux échecs récents subis par la gouvernance mondiale vont se répercuter sur l’image de la science. Cette dernière avait été « la dernière vache sacrée du vingtième siècle »: autorité suprême, référence absolue et témoin impeccable. Autorité suprême qui, depuis les remous de l’affaire Galilée, avait remisé au placard de la subjectivité toutes les croyances et tous les dogmes religieux. Référence absolue qui fait du scientifique le partenaire obligé de tous les comités d’éthique et tous les « Conseils » d’orientation. Témoin impeccable, dont le désintéressement et la droiture semblaient comme le résultat automatique d’études ardues et de diplômes respectés. Comment d’ailleurs soupçonner le mensonge dans un univers mathématisé ou mathématisable dans lequel tous les raisonnements deviennent autant de théorèmes !

Or deux récentes opérations stratégiques sur fond de science viennent de brouiller cette belle image, et ce de manière durable puisqu’elle atteint le grand public. Ces deux grandes manœuvres sont la vaccination contre la grippe dite « A » et le réchauffement climatique.

D’abord déclarée « mexicaine », puis « porcine », cette « pandémie » (c’est le mot technique qui fait peur !) a fait long feu. En juin 2009, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) avait déclaré une alerte pandémique de niveau 6 pour le virus H1N1. Or depuis le début de la pandémie le nombre de décès annoncés pour 2009 sur l’ensemble des pays européens était de 1045 cas, alors que la grippe saisonnière en cause 40.000 en année ordinaire et jusqu’à 220.000 en année forte.

Pourtant, en septembre 2009, la Commission européenne, qui admettait déjà que cette grippe A (H1N1) ne provoquait que des « symptômes modérés », déterminait comme cible potentielle de la vaccination des groupes représentant la moitié de la population totale!

Elle faisait aussi pression sur un pays réfractaire à la vaccination, en l’occurrence la Pologne, en y demandant la démission du ministre de la Santé! Michèle Rivasi, députée européenne, a donc interpellé la Commission en notant: « La France déplore 220 décès et 3.000 effets indésirables différents, alors que la Pologne, qui a refusé de mettre en place une campagne de vaccination, compte au total 120 morts et aucun effet secondaire. J’aimerais donc des explications précises sur les choix ayant conduit à la mise en place de telles opérations, compte tenu du faible rapport bénéfice/risque. »1

Or, un mois avant de lancer l’alerte, l’OMS avait modifié la définition de la notion de « pandémie » de façon que la gravité de la maladie n’entrât plus en ligne de compte, mais seulement son extension géographique. Nous ne parlerons pas ici des malversations vraisemblables qui ont ouvert, devant les laboratoires, des marchés publics et privés représentant des centaines de millions d’euros ; les commissions d’enquêtes diligentées par diverses institutions (dont le Parlement européen) pourront sans doute facilement l’établir et quelques démissions en ont déjà résulté. Ce qui retiendra notre attention fut ce disfonctionnement de la science, ou plus exactement des scientifiques.

Car à chaque étape du processus, il a bien fallu que des gens de métier, comprenant ce qu’on leur  demandait de faire, aient été impliqués. Un homme politique pourrait bien décider de la guerre de Troie ou d’une taxe sur les fenêtres, il ne pourra faire un pas en matière de santé sans s’accompagner d’experts qualifiés seuls capables d’énoncer avec précision les mesures à prendre.

Or, apparurent ici nombre de faits en contradiction flagrante avec les règles communes de la science. Nous avons déjà signalé la redéfinition du mot « pandémie » par l’OMS. Il était facile de voir à qui allait profiter ce changement. Il s’est donc trouvé une commission scientifique de haut niveau pour avaliser la chose; et la minorité agissante de cette commission ne pouvait méconnaître l’enjeu ni en ignorer les suites probables. Mais il est un fait beaucoup plus significatif, montrant à la fois que la science n’est pas serve par nature et qu’il faut toujours une complicité active de la part de certains scientifiques.

La vaccination est un acte médical. Pour la moindre piqûre intramusculaire, on réclame aujourd’hui l’intervention d’une infirmière diplômée! L’ordonnance médicale, avec les médicaments correspondants, est interdite au naturopathe non-médecin. Tout médicament est soumis à une longue, complexe et très coûteuse procédure d’AMM (Autorisation de mise sur le marché), ayant pour but d’établir l’efficacité et l’innocuité du remède. Or ces règles bien connues des professionnels de la santé, ont été piétinées. Vu la résistance des syndicats d’infirmières et de médecins devant un produit dont la dangerosité était signalée sur internet (avec le squalène présent comme « adjuvant »), il fut décidé de faire vacciner les Français par des bénévoles et dans des salles communales !2

L’acte médical suppose le consentement éclairé du patient. Or l’information objective sur le vaccin ne pouvait être donnée, car elle n’existait pas: le vaccin n’était pas encore fabriqué que la vaccination commençait avec des formules prototypes.

La composition même du produit était susceptible de varier d’un laboratoire à l’autre et l’on a évoqué, notamment en Allemagne, une version sans adjuvants réservée à la minorité dirigeante (donc un peu plus consciente des dangers).

Afin de renforcer l’impact des campagnes médiatiques (avec, comme toujours, des cas particuliers montés en épingle), chaque Français, majeur ou mineur, fut convoqué par un courrier personnel à une double vaccination: signe, normalement, que l’efficacité suppose un rappel. Puis on apprit soudain qu’une seule injection « suffirait » (à quoi ?). Or 90 millions de doses avaient été commandées pour la France, ce qui montre bien que la procédure établie (par qui ?) supposait une double injection. Toutes ces anomalies, toutes ces contradictions, toute cette gabegie, sont désormais des faits publics et avérés, livrés à la méditation des professionnels de santé mais aussi à la réflexion de tout un chacun.

 Même si le flux perpétuel de l’actualité chasse tout devant lui, il en restera néanmoins une suspicion justifiée envers les institutions scientifiques auxquelles la santé collective est confiée. La comparaison avec la Pologne est instructive. Le ministre polonais de la santé, Eva Kopacz, est pédiatre. Elle réclama en vain des preuves d’innocuité, ne voulant pas utiliser à tort les fonds publics. Or l’opinion polonaise la soutint contre la Commission et ses experts ; et les faits lui donnent aujourd’hui raison.

Ainsi les commissions d’experts peuvent-elles se tromper grossièrement ou, plus exactement, nous tromper. Voilà de quoi alimenter bien des suspicions et bien des réserves. Si, en effet, on nous a menti sur un danger que les circonstances ont rendu vérifiable, ne nous trompe-t-on pas beaucoup plus souvent, mais alors sur des préconisations invérifiables, mettant les experts à l’abri de tout démenti?

L’image de la science est ici atteinte sur les trois points : de l’autorité qu’il faut croire, de la référence qu’il est raisonnable de suivre en confiance, et du témoin sûr et intègre.

La science médicale (c’est-à-dire une élite de scientifiques) s’est objectivement trompée, a voulu ce qui n’était pas notre bien, et s’est sans doute laissé acheter.

Le cas du « réchauffement global » nous touche moins directement mais montre mieux encore les limites de la science.

La vaccination concerne en effet la science médicale, dont  l’objet – être vivant – est reconnu comme éminemment complexe et sujet à des réactions individuelles, tandis que la climatologie concerne les sciences physiques, celles qui servent encore de modèle pour les autres, celles dont les théories et les applications ont édifié l’autorité sociale des savants. La météo, qui passait naguère pour peu sûre, objet de prédictions plutôt que de prévisions, s’est peu à peu améliorée et donne aujourd’hui des indications acceptables à l’échelle de la semaine. C’est là un net progrès qui a débouché sur une « science du climat ».

Mais il restait paradoxal, comme le remarque justement Claude Allègre, de prétendre savoir ce qui se passera dans cinquante ans alors qu’on ne sait pas encore prévoir à dix jours ! La simple idée qu’on puisse mesurer la température du globe terrestre est déjà, à la réflexion, surprenante : la terre n’est pas un objet ponctuel, ni un lieu précis. Mesurer sa température, même moyenne, soulève des difficultés insurmontables, multipliées encore par la prétention à la connaître sur de longues durées.

De ce fait, le recours à l’interpolation est systématique, d’autant qu’il permet de réduire le nombre des stations météorologiques.

De plus, un très grand nombre de stations anciennes (les seules utilisables pour une rétrospective séculaire), qui avaient été installées jadis à l’extérieur des villes, se trouvent aujourd’hui insérées dans les banlieues, ce qui provoque automatiquement une élévation des températures (effet d’îlot de chaleur urbain). Surtout le nombre des stations officielles a été considérablement réduit, y compris dans les territoires faiblement peuplés.

Au Canada, on est passé de 600 stations à 35 en 2009. D’après le climatologue Joseph D’Aleo, les stations les plus septentrionales et les plus élevées ont été retirées. Le réchauffement devient alors automatique, sans même avoir à biaiser habilement les statistiques.

Quant au sérieux des interpolations utilisées par la Nasa, il suffira d’évoquer le « réchauffement » en Colombie. Ce pays comporte de très hauts plateaux, de la jungle et même de profondes vallées enchâssées au milieu de pics culminant à plus de 5000 mètres! La température varie donc considérablement d’un point à l’autre des terres.  Or depuis 1990, on ne trouve plus aucune vraie station météo en Colombie : les données sont interpolées en faisant une moyenne entre une station péruvienne et une station amazonienne, distantes de 1200 kilomètres de part et d’autre !

Que vaudrait une température à Dijon, ville continentale aux hivers rigoureux, obtenue par une moyenne entre Venise et Rouen!

D’où cette conclusion de Joseph D’Aleo : « Le traitement des données (météorologiques) est une parodie de science qui a été commise par des scientifiques activistes pour faire avancer un agenda politique pro-réchauffement. »3

La question n’est pas de nier les variations climatiques à long terme: on sait que la Mer de glace, au pied du Mont Blanc, a fortement reculé et que les neiges du Kilimandjaro ont fondu. Mais la Sibérie et l’Antarctique se refroidissent. En Russie, 2010 aura été l’hiver le plus froid depuis 1943, celui qui avait vaincu les blindés allemands. En Mongolie, deux millions de têtes de bétail ont péri, incapables de supporter une température de moins cinquante degrés, et les éleveurs seraient morts de famine sans la solidarité internationale! Avant donc d’évoquer un refroidissement ou un réchauffement global de la terre, il conviendrait de définir avec précision et rigueur ce qu’il est question de mesurer. On est loin du compte! Se comprend alors pourquoi les modèles climatologiques ne peuvent donner que des résultats largement hypothétiques. Quant à relier le réchauffement supposé à l’action humaine, la tâche devient herculéenne.

Quand bien même aurait-on isolé le rôle spécifique du gaz carbonique parmi les gaz à « effet de serre », dont la vapeur d’eau, il reste que l’activité volcanique produit en moyenne cinq fois plus de CO2 que toute l’humanité.

Surtout, les courbes montrant l’élévation de la température et celle de la concentration en CO2 sont décalées dans le temps: la courbe de température précède la courbe du CO2, ce qui laisse entendre que le réchauffement serait la cause de l’augmentation du CO2, et non l’inverse. Et en effet, une élévation de température des océans libère dans l’atmosphère une partie des énormes quantités de CO2 dissoutes dans l’eau.

Ces quelques considérations montrent assez que le réchauffement global est loin d’un résultat apodictique de la « science » du climat, et que la chasse à la production de gaz carbonique par l’humanité repose moins encore sur des données solides4. Or, sous la houlette de scientifiques patentés, la lutte contre « l’effet de serre » donne lieu à de grandes réunions internationales (Rio, Kyoto, Copenhague), à des mécanismes de transfert d’argent (les « crédits-carbone »), à des pénalités contre les États (fixées à Kyoto) et bientôt peut-être à l’imposition des entreprises et des particuliers (la « taxe carbone »).

Les hommes politiques qui ont en vue ces objectifs savent se servir de l’autorité de la science pour faire accepter leurs décisions.

Leur démarche se comprend bien. Et quand le « pot aux roses » sera découvert, ils pourront toujours dire : « On ne savait pas ! »

Il n’était pourtant guère difficile de savoir! Un nombre considérable de scientifiques reconnus se sont exprimés, localement et sur internet. Ainsi le 13 décembre 2007 déjà, quatre-vingt-dix-neuf universitaires qualifiés en climatologie, géophysique, sciences de la terre, etc., avaient cosigné une lettre ouverte au Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, protestant contre les conclusions péremptoires publiées par le comité intergouvernemental (des Nations Unies) sur le changement Climatique (IPCC)5. On y relève deux points hautement significatifs :

1. La grande majorité des experts qui travaillent pour l’IPCC n’est  pas associée à la préparation des rapports condensés, les seuls lus par les décideurs politiques et le grand public.

2. Les groupes de travail de l’IPCC ont reçu la consigne de ne prendre en compte que les études publiées avant mai 2005 [c’est-à-dire avant que le consensus apparent sur le réchauffement climatique ait été critiqué en détail]. 

On a donc affaire à un petit nombre de rédacteurs qui enfreignent sciemment les règles de la déontologie scientifique pour promouvoir une politique.

Mais eux seuls ont accès aux grands médias et, par là, aux décideurs et au public.

Comme pour le virus H1N1, seuls des experts peuvent rédiger les rapports biaisés6 dont les gouvernements ont besoin. Ce sont des scientifiques compétents, comme l’était Lyssenko, biologiste « officiel » de Staline7. Mais ils ont suivi la voie large du succès apparent, des honneurs immérités et de l’argent.

Or cette science asservie devient pour un temps la science officielle, preuve qu’il existe bien une science « officielle »8. On notera d’ailleurs que, si de nombreuses personnalités ont dénoncé les deux scandales signalés ici, les corps constitués, les Académies en particulier, font silence. Il y a là une anomalie grave pour la science. Elle dénote une subordination de l’ordre des esprits à l’ordre des corps, pour reprendre la féconde distinction de Pascal. Or « les élites intellectuelles doivent se distinguer très nettement des élites sociales » remarque Laurent Lafforgue9, car la confusion des deux « ordres » est une régression suicidaire de l’un comme de l’autre, ôtant à l’un l’éclairage de la vérité, et à l’autre son droit de remontrance.

Faut-il se consoler en se disant que la vérité finira un jour par triompher ? Ce serait, à tort, renoncer. Car la recherche de la vérité – « à temps et à contretemps » est-on tenté de dire – apparaît constitutive de la science: l’aiguillon même de la découverte. Or elle requiert la liberté d’esprit, seule à même de permettre la fidélité aux faits.

La science asservie n’est donc plus la science; elle n’en revêt que les oripeaux et son absence de fruit se laisse voir sans tarder. Mais la solution n’est pas à attendre de la société environnante: il faudrait le courage intellectuel de mettre le souci de la vérité au premier rang. On en est loin! La tolérance des milieux scientifiques pour les erreurs diffusées dans les émissions ou les revues de vulgarisation le montre bien. Que dirait-on d’un théologien chevronné qui, découvrant des erreurs dans un livre de catéchisme, se contenterait de dire: « Qu’importe ! Il ne s’agit que du catéchisme ! » ?

Il faudrait donc que la question de la vérité soit prise au sérieux.

Dans toute carrière scientifique survient toujours un moment de conflit entre l’esprit du monde et la vérité, entre les projets personnels et les exigences de l’objectivité.

Moment crucial et révélateur, qui peut être aussi le signal d’une conversion salvatrice de l’intelligence obscurcie par le péché. Max Thürkauf, on le verra plus loin, en a donné l’exemple.

Une telle conversion mentale n’est guère plus facile qu’une conversion morale, mais elle s’avère nécessaire. Alors pourra retentir la parole du Christ : « La vérité vous libérera. » (Jn 8, 32)


1 Pierre Picard, « Les labos et la grippe H1N1 : Michèle Rivasi a demandé une enquête », Votre Santé n°125, mars 2010, p.7.

2 La même tactique avait servi lors du lancement du PACS. Devant l’opposition des maires (une petite moitié des 36.000 maires de France, ce qui n’est pas peu, avaient signé une pétition lancée par le recteur Alice Saunier-Seïté, ancien ministre, présidente du Mouvement national des élus locaux, en déclarant qu’ils refusaient de procéder en mairie à cette parodie du mariage!), il fut décidé que le PACS serait simplement enregistré en Préfecture.

  On peut se demander ce que vaut une « démocratie » dans laquelle 15.032 maires, soit un échantillon hautement représentatif de la population responsable, sont comptés pour rien !

3 Cf. http://www.objectifliberte.fr/dossier-rechauffement-climatique.html

4 Notons au passage que le CO2 n’est pas un gaz polluant : il est nécessaire à la photosynthèse par les plantes et son augmentation dans l’atmosphère favoriserait les rendements agricoles.

5 Intergovernmental Panel on Climate Change (en français : GIEC). Voir plus loin cette lettre intégrale, avec les noms des signataires et leurs qualifications.

6 Si l’on en croit les courriers électroniques dérobés dans les ordinateurs du GIEC (Groupe Intergouvernemental d’Études du Climat), à l’Université d’East Anglia, plus qu’une « petite retouche » des données, il s’agirait de fraude caractérisée. Un hacker a piraté les ordinateurs du Hadley Center, et mis sur internet des échanges  entre divers membre du GIEC, notamment le directeur du Centre, Phil Jones, qui en a reconnu l’authenticité. Le Wall Street Journal (21/11/09) commente: « Une lecture partielle des courriels démontre que, dans beaucoup de cas, les climatologues révèlent que leurs propres travaux ne sont pas concluants. Dans d’autres courriels, ils discutent de comment dissimuler des désaccords entre eux afin de présenter une position « unifiée » du changement climatique. Dans au moins un courriel, on conseille à ces climatologues de « renforcer » leurs conclusions au sujet du changement climatique et d’événements climatiques extrêmes parce que les responsables gouvernementaux d’un pays préparaient « un gros événement médiatique ».

7 Durant un quart de siècle, Lyssenko a écarté de la biologie soviétique les fructueux travaux de Mendel, jugés « réactionnaires » car ils posaient une limite aux transformations que l’on espérait introduire chez les êtres vivants.

8 Ces deux exemples de « science officielle » ne sont certainement pas les seuls. En réalité, science « asservie » et science « officielle » désignent une seule et même réalité, un adjectif s’attachant à la cause et l’autre à l’effet.

9 Laurent Lafforgue,’L’école victime de la confusion des ordres ‘, Le Cep n°42, p. 77.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Retour en haut