Lucy, l’australopithèque Mythe ou réalité ?

Par le Dr P.-F. Hauvilliers

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Les dessous de la préhistoire


Résumé : Une médiatisation intelligemment orchestrée a fait connaître universellement Lucy, un australopithèque qui serait passé à la position bipédique. On a probablement plus écrit sur ce « personnage » que sur tout autre fossile. Quantité d’ouvrages lui sont consacrés. Même des bandes dessinées racontant sa vie ont été réalisées pour les jeunes.
Qu’en est-il de Lucy,  découverte par un anthropologue américain, Donald Johanson1 en 1974 ? Que sait-on de cet « Australopithecus afarensis » mesurant environ 1,05 m et pesant 30 kg ? Peut-on affirmer avec certitude qu’elle est un hominidé vieux d’environ 3,5 millions d’années et qu’elle serait un membre collatéral éteint des ancêtres de la famille humaine ? C’est à sa découverte pleine de surprises que le lecteur est convié.

Première partie : A la découverte de Lucy

Les préliminaires

La découverte de cet australopithèque avait pu être réalisée grâce à plusieurs campagnes préliminaires sur le site de l’Hadar, dans la dépression de l’Afar, en Ethiopie. L’âge des zones qui seront explorées était déjà estimé à quelques 2 à 3 millions d’années grâce aux découvertes des Leakey2.

En 1968, le géologue Maurice Taieb avait ramené un échantillon de basalte voisin du site de l’Hadar pour le faire dater. L’échantillon était déjà estimé à 3 millions d’années grâce à l’âge attribué à une dent d’éléphant fossile située sur cette couche, et qui servait de référence chronologique3. Un laboratoire américain va la dater à 8 millions d’années, mais la datation ne sera pas acceptée à cause de cette dent d’éléphant dont l’âge estimé ne correspondait pas. Une nouvelle datation sera donc faite par les italiens de l’équipe de Tazieff : elle confirmera l’estimation de 3 millions d’années. Cette dernière datation allait servir de référence pour tous les fossiles qui seront par la suite trouvés sous cette couche.

En 1972, une nouvelle expédition se rend dans l’Hadar. Le géologue Maurice Taieb est accompagné de l’anthropologue américain Donald Johanson, et d’Yves Coppens. Le but du géologue était de déterminer si la lave située dans la zone de recherche avait 1, 2, 3 ou 4 millions d’années. Dans son récit sur l’Adar, Maurice Taieb, qui ne connaît pas le milieu de la préhistoire, livre ses impressions avec une certaine naïveté4 : « Donald fait immédiatement une collecte de fossiles avec l’idée très ferme qu’il doit y avoir là de l’hominidé. Bien entendu, il pense dès ce moment à la gloire qu’il en tirera au retour. Il pense aussi au budget important que diverses fondations américaines lui alloueront sans délai.»5.

Le site de l’Hadar regorge de fossiles6 d’une manière incroyable : il suffit de se baisser ou de creuser un peu pour trouver des ossements.

La campagne de 1973, en l’absence d’Y. Coppens, s’effectuera dans le même état esprit chez D. Johanson7. Le but avoué de l’expédition est de prouver l’évolution8 avec un résultat de fouille immédiat pour justifier les fonds mis à disposition.

Découverte d’un hominidé (Australopithecus afarensis) vieux de plus de 3 millions d’années :

Johanson vient de collecter des morceaux d’os longs d’austalopithèque sur le lieu 129. Il montre deux morceaux de fémur qu’il avait recollés et les place au bout d’un tibia qui proviendrait de la même collecte. Ces morceaux semblent former un angle comme chez les humains. Chez les singes, tibia et fémur sont dans leur prolongement. Cette angulation forme un genou, il s’agirait donc d’un hominidé ! Bien qu’il soit anthropologue, Johanson n’est pas du tout sûr de ce qu’il avance : il ne connaît pas l’anatomie du genou d’humain. Il lui faut en trouver un pour le comparer avec sa trouvaille recollée. Qu’à cela ne tienne, deux jours plus tard, aidé d’un compagnon, il profanera une sépulture musulmane pour en extraire les tibias et les fémurs dont il avait besoin pour la comparaison !.. «Science sans conscience…D. Johanson sera donc célèbre et il aura de nouvelles subventions. Il aura les honneurs de la télé, de la Faculté et de la presse écrite. Pour son plein succès, il avait même tenté de nous cacher sa découverte »9.

Sur la base de cette « découverte », l’on affirme qu’il y avait des Homo erectus, ancêtres de l’homme, vivant en même temps que Lucy, que cette dernière était une « cousine » dont la branche s’est éteinte.

Cependant M. Taieb émettait quelques doutes sur la valeur ou la qualité de cette découverte10 : il lui était nécessaire de dater ces ossements, donc de retrouver la couche géologique. Mais les ossements n’avaient été montrés qu’une fois recollés… et de plus ils avaient été trouvés à même le sol !. On ne pouvait donc dire de quelle couche ils provenaient car ils étaient démunis de gangue (élément sédimentaire qui colle naturellement aux os fossilisés). «Avaient-ils été grattés par les anthropologues ? Il n’y avait sur ces pièces qu’une trace de calcaire sans signification.»11 Qu’à cela ne tienne ! La date retenue sera celle, plus générale, du site : 3 millions d’années. «Ce sera le premier hominidé d’Hadar, très incomplet certes, puisque sans crâne ni dents. Découverte quand même fondamentale puisque qu’elle apporte la preuve de la bipèdie stricte à trois millions d’années »12.

Cependant, cette datation approximative « ne fait pas très sérieux », car le basalte qui sert de référence se situe à 5 km du site…Pendant ce temps la découverte est annoncée médiatiquement tambour battant ! Fin 1973, la datation précise n’était toujours pas résolue, alors que le monde scientifique commençait à vouloir une réponse précise. Les ossements provenaient-ils du dessus ou du dessous de la couche datée à 3 millions d’années ? Les communications nécessitaient la description des ossements mais aussi de la stratigraphie de la localité 129, lieu de la découverte. Il fut décidé que ce serait au dessous. Ceci avait l’avantage de rester en conformité avec tout ce que la presse écrivait depuis quelques mois et d’avoir en quelque sorte rempli le but des recherches pour lesquelles les crédits avaient été alloués. « La convention signée en 1972 fut respectée13». Le monde scientifique était enthousiaste !

En 1974 le basalte sera enfin daté de 3 millions d’années par l’américain Aronson par la méthode potassium – argon, à l’aide d’un spectromètre de masse.

Tout allait donc pour le mieux en vue de préparer une nouvelle expédition dans l’Hadar.

Expédition de 1974 : la découverte de Lucy

Maurice Taieb, qui détenait la clé de la datation de l’hominidé par la géologie, est devenu directeur de l’expédition internationale. Yves Coppens ne passera qu’une semaine en Ethiopie, dans la phase préparatoire de l’expédition.

Dès le départ, l’expédition sera placée sous le signe de la compétition et de « l’obligation de résultat ».

– Compétition internationale : un géologue américain, attaché au ministère des mines éthiopien et qui avait participé à l’expédition précédente, avait réussi à obtenir en concession de fouille la moitié du territoire prévu par cette nouvelle expédition ; son équipe était entièrement américaine et l’ambassade U.S. avait pesé de tout son poids pour obtenir ce permis de fouille.

Compétition interne : pour l’ordre des auteurs dans la publication des trouvailles de la campagne, et pour la hiérarchie interne dans l’équipe14.

Dans cette quête aux ossements d’australopithèques (considérés comme des hominidés), tout morceau de fémur, tout morceau de mâchoire dont l’origine simiesque n’est pas certaine serait automatiquement attribué à un australopithèque. Cela ne se fera pas sans soulever quelques problèmes, en particulier dans les différences de taille des sujets retrouvés, car on était alors forcé d’admettre qu’il s’agissait d’hominidés de différentes espèces… mais peu importe15.

Les premières trouvailles de morceaux de mâchoire d’australopithèque amènent l’euphorie : « les uns pensent à la gloire, les autres au travail bien fait, d’autres encore à la justification de leurs salaires ou du mécénat qui leur a permis d’être là »16. Le comportement psychologique de D. Johanson se modifie : « Les découvertes l’agitent beaucoup. Il n’est plus le même, il se contrôle mal, son mode de réflexion scientifique disparaît soudain »17. Johanson devient impatient de déclarer ces découvertes à la presse. Mais comme il n’a pas assez de documents sur place, et afin de comparer l’australopithèque découvert avec l’homme, il mesure les dents des membres de l’expédition pour savoir laquelle de ces mâchoires, par la taille des dents, est plus près de l’homme, donc la plus jeune ! Méthode empirique basée sur l’hypothétique réduction de la taille des dents et qui servira de référence. En effet Taieb a beaucoup de mal à dater les couches géologiques qui n’avaient pas été très bien identifiées (toujours en référence avec celle mesurée à 3 millions par l’américain Aronson). Mais il doit se prononcer vite, car autrement toute communication à la presse s’en trouverait retardée. Il retiendra à défaut la datation américaine : « j’avais une angoisse profonde : devais-je me prononcer à la légère sur la date pour satisfaire dans un délai le plus bref possible à la soif de gloire des américains ?… Je choisis mon camp et muni des données fournies par Aronson, je mets les hominidés au-dessus de la couche de basalte, donc plus jeunes que 3 millions d’années et d’autres en dessous, soit plus vieux que 3 millions d’années.18».

Quand à Johanson, en fait, il ne sait pas très bien « qui » il a trouvé : les molaires sont du genre « homo ».mais les grosses canines sont plutôt du genre « singe ».

Il est pressé par la conférence de presse et doit remettre aux journalistes un texte écrit ; il devra trancher : « il faut plonger si on est pressé. Le 19 (novembre) au soir, le texte sera tapé à la machine sous la tente et « qui » sera qualifié d’Homo… le choix est fait en partant vers Addis. Donald a choisi la gloire grand public, la science suivra bien !… 19».

L’affaire est lancée médiatiquement.

Le couple d’anthropologues britanniques bien connu, les Leakey, amis de Johanson, se rendent au camp à l’aide de leur avion personnel sur l’invitation de ce dernier. Mais la rencontre se passera très mal, elle sera même houleuse. En effet, Johanson va contester par « nécessité » la datation du crâne 1470 du Turkana d’un australopithèque trouvé par Richard Leakey estimé à 2,6 millions d’années, pour le rajeunir selon son avis à 1,8 millions d’années. Cela s’avérait nécessaire pour Johanson : ses morceaux d’australopithèques les plus jeunes étaient datés à moins de 3 millions d’années, ils étaient donc d’âge voisin du 1470… ce qui détruisait leur nouveauté.

D’autre part, les Leakey, dont l’autorité paléontologique est importante, estimaient que l’australopithèque se situait à 2 millions d’années et certainement pas à 3 millions. On comprend pour Johanson l’enjeu de placer ses trouvailles sur l’orbite des 3 millions d’années.« La conversation est très vive, puis devient très violente 20». Dès lors, la compétition de prestige, ou plutôt la rivalité face à la presse va naître entre eux. Leurs ambitions personnelles respectives vont vite dégénérer en conflit.

Dans le cadre de l’évolution des espèces, du passage du singe à l’homme, les Leakey considéraient l’hypothèse de l’augmentation du volume de la boite crânienne comme primordiale, ce qui privilégiait le crâne 1470 dont la capacité est de 700 centimètres cube, contre 450 cc pour l’australopithèque (dont Lucy qui sera découverte après).

Par contre, Donald Johanson considérait que l’évolution ne s’était réalisée que par le redressement dû au passage à la bipédie, libérant ainsi les mains puis le cerveau qui va alors se développer21, ce qui favorisait ses australopithèques (et plus tard Lucy).

Cette opposition va nourrir un long conflit entre ces deux personnalités22.

Cependant, Taieb estimait que la corrélation stratigraphique des lieux de fouille restait incomplète et que trop d’énergie était mobilisée par la « boulimie » de Johanson envers les hominidés pour justifier brillamment le budget qui lui avait été confié.

Le lendemain du départ des Leakey, Johanson découvre des fragments d’un individu au lieu numéroté 162: « il s’avérera qu’il s’agit des fragments d’un seul individu déterminé immédiatement par Donald Johanson comme étant un hominidé ». Ces restes sont retrouvés à même le sol au flanc d’une colline en pente douce dans un secteur carroyé de 10 m sur 2 m, « dégagé naturellement par l’action des eaux de ruissellement »  précisera Taieb… . Les vertèbres et les côtes sont restées assez groupées, le reste est dispersé. Seuls, les os du bassin portent les restes d’une gangue gréseuse, ce qui servira à les resituer dans leur couche d’origine et à les dater.

Curieusement, le lieu de la trouvaille est renommé AL 288.

Une fois effectué le repérage des os, ceux-ci sont ramenés au camp et rangés dans une boite, sous l’unique protection de Johanson qui ne va plus les quitter : « Pendant la semaine qui suit, nous serons très inquiets pour la santé de Donald. Il couve sa boîte, ne parle presque plus, ne va plus sur le terrain. Quand l’un de nous va le voir, il marque un certain déplaisir… il nettoie et examine minutieusement chaque os dans ses moindres détails. Chaque soir, il replace le tout dans la boîte et l’emporte sous sa tente… Le dixième jour, nous sommes soulagés quand nous le voyons étaler tous les morceaux… nous le regardons reconstituer peu à peu le somptueux puzzle.23 ».

Le soir, pendant que le champagne fête cet événement, une cassette des Beatles passe la chanson : « Lucy in the sky with diamonds » et donnera son nom de baptême à cette trouvaille : « Lucy ».

Lucy in the sky with diamonds se traduit par « Lucy dans le ciel avec des diamants », allégorie prémonitoire de la carrière de Lucy ! « La faiblesse de l’homme est telle que Lucy servira de tremplin aux ambitions démesurées de groupes d’intérêts divers ou d’individus24 ».

La campagne de 1975 allait préciser deux questions :

– l’âge de Lucy, qui sera officiellement de 3,5 millions d’années (puisque provenant du dessous de la couche des 3 millions, donc arbitrairement plus vieux).

– le genre : homo ou australopithèque ? Johanson avait hésité à classer quelques morceaux de fémur plus jeune que Lucy et avait fini par les basculer dans le genre « homo ».

D’autres morceaux d’ossements retrouvés à même le sol furent immédiatement classés en « homo »25 et estimés provenir d’une couche en dessous de Lucy, donc plus vieux. Lucy fut donc définitivement classée dans le genre australopithèque  qui avait commencé à évoluer, mais dont l’évolution « n’avait pas réussi ».  Ainsi les premiers homos étaient antérieures à Lucy !

Ainsi l’histoire de l’humanité faisait un bond prodigieux dans le passé !


1 Beaucoup pensent qu’Yves Coppens est le découvreur de Lucy, tellement il a écrit et préfacé d’ouvrages à ce sujet. En fait, il a participé aux expéditions préparatoires, mais raté celle de sa découverte !

2 Les préhistoriens Louis et Mary Leakey travaillaient en Tanzanie depuis 1936. La découverte d’un australopithèque en 1959 puis celle d’un homo abilis en 1960, estimé à 1,75 millions d’années, permettaient déjà d’espérer pouvoir encore remonter dans le temps vers l’origine de l’homme.

3 En paléontologie, on admet une chronologie d’évolution des lignées « éléphant » ou « cochon ». La forme de la dent fossile va situer la place de l’animal dans sa lignée évolutive et servira ainsi de repère chronologique pour les autres ossements trouvés dans la même couche géologique.

4 Il y a beaucoup d’ouvrages sur Lucy. Nous préférons sur sa découverte celui de Maurice Taieb, parce qu’il était géologue et parce qu’il ne poursuivait pas les mêmes objectifs. Ne connaissant pas le milieu des paléontologistes et de la préhistoire, il regardait avec curiosité, d’une manière détachée et assez objective, la conduite des paléontologues dans leurs recherches. Ses souvenirs pourront être lus avec intérêt dans : « Sur la terre des premiers hommes », Robert Laffont, 1985.

5 « Sur la terre des premiers hommes », p.68

6 idem, p. 70 : « Nous sommes dans l’impossibilité d’imaginer la somme de richesses renfermée dans ce site gigantesque gorgé de fossiles ».

7 Idem, p.77 : « La découverte d’hominidés est capitale pour les américains, qui aiment bien procéder par grands boums, ce qui leur permet d’avoir des subventions d’autant plus importantes que leur récolte est spectaculaire ».

8 Idem, p. 77-78.

9 Idem, p.82.

10 Idem.

11 Idem.

12 Idem.

13 Idem, p. 84

14 idem, p.105 : « Je n’ai pas eu le bonheur de connaître la fièvre de l’or dans la conquête de l’Ouest américain, mais cela devait ressembler à ce qui se passe ici. Une pépite pour l’un vaut bien un bout d’os pour l’autre ! ».

15 Si différentes espèces de singe, en taille et en forme, qu’on appelle australopithèque gracile ou robuste se redressent pour passer au stade « hominidé », que l’on peut qualifier de pré-humain, cela inclut dans la logique évolutionniste qu’ils donneront naissance à des lignées d’espèces humaines totalement différentes, ce qui n’est pas le cas car il n’y a qu’une seule race humaine. Les paléontologues se trouvent alors dans l’obligation d’affirmer que, de tous ces australopithèques, un seul aboutira au stade humain : notre ancêtre.

16 Idem, p. 109.

17 Idem, p. 110.

18 Idem, p. 114.

19 Idem.

20 idem, p. 115.

21 En fait, cette conception qui lie l’intelligence à la taille du cerveau est une notion biologique fausse reconnue depuis longtemps mais toujours énoncée comme axiome en paléontologie. L’intelligence est liée au nombre de circonvolutions du cerveau, et seulement 20% de ses possibilités sont utilisées par l’homme. C’est comme si les paléontologistes considéraient que la puissance et la mémoire d’un ordinateur étaient dues uniquement à sa taille ou à son volume et non pas à ses microprocesseurs et à son disque dur. Les archéologues dans ce genre de prospective se trouvent analogiquement dans la situation suivante : à partir d’une carcasse rouillée, sans moteur et partiellement détruite d’un véhicule de marque inconnue, comment reconstituer l’habillage de l’habitacle, les sièges, l’informatique ainsi que les performance du moteur et du véhicule ? On comprend que l’influence de l’imagination assujettie à l’idéologie évolutionniste soit prédominante.

22 Lire à ce sujet : « La fille de Lucy », de D. Johanson et James Shreeve, édition Robert Laffont,1990.

23 Idem p. 119.

24 Idem, p.135. Dans « La fille de Lucy », D. Johanson, après avoir longuement dénoncé les faussaires en paléontologie ainsi que ceux qui naïvement ont cautionné ces escroqueries, comme pour se donner un blanc seing d’honnêteté, raconte comment, en 1986 en Tanzanie, « chasse gardée » pour les fouilles de la famille Leakey, il trouve, à peine arrivé, exposé à même le sol au bord de la piste principale, un morceau de coude, puis plus loin, un éclat  de mâchoire supérieure qu’il considère comme la preuve irréfutable qu’il a découvert un hominidé.

25 idem, p.36, 180-181 .

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