Partager la publication "[remarque sur l’article de C. Eon sur l’inoculation de Boston]"
Par J.-P.
De Monsieur J. P. (Rhône-Alpes)
Je trouve la conclusion de l’article de Claude Eon dans Le Cep n°95 (sur l’épidémie de variole à Boston, en 1776) trop favorable à l’inoculation du Dr Boylston : les statistiques données ne tiennent pas compte du statut social des inoculés dans l’entourage de ce médecin, très supérieur à celui de la population générale de Boston atteinte par la maladie « naturelle ». Dans les villes anglo-saxonnes qui firent des gros progrès d’hygiène publique (égouts, logements, etc.), les épidémies disparurent comme par enchantement..
Les pays n’ayant pas vacciné qui ont amélioré les conditions de vie et la salubrité des logements ont vu la variole disparaître. Les pays qui ont massivement vacciné et qui n’ont pas pu faire cet effort n’ont pas eu d’amélioration. Il n’y a plus aucun cas de variole depuis 1977, grâce surtout à la surveillance et l’isolement des malades, et l’OMS a déclaré la vaccination inutile depuis 1980. Cet article perpétue la diabolisation des méchants adversaires du vaccin, donc du prétendu progrès sanitaire, alors qu’il s’agit de défendre le droit inaliénable de choisir ses traitements médicaux.
La France avait décrété la vaccination antivariolique obligatoire de 1902 jusqu’en 1979, et les rappels jusqu’en 1984. Les campagnes de vaccination de masse ont toujours été un dada des régimes totalitaires et des États-providence.