Le nombre sept dans la structure de la matière

Par Jean Boucher

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Résumé : Jean Boucher s’est depuis longtemps intéressé à la structure de la matière, notamment aux relations harmonieuses entretenues par les éléments biotiques, ceux qui sont engagés dans les processus vivants. Il suffit de méditer avec lui sur les tables atomiques pour se convaincre que Dieu « a tout réglé avec nombre, poids et mesure » (Sagesse 11:20).

Dans deux cahiers d’études de physique (1999) destinés aux biologistes, médecins et agronomes, j’ai été amené à réfléchir aux données que nous possédons sur la structure intime de la matière dans ses relations avec la vie.

Cela m’a conduit à observer la présence du nombre sept à quatre reprises. Tout d’abord il intervient deux fois dans la configuration électronique des éléments, d’après la table de classification de Mendéléiev ; ceci est sans doute assez classique, et n’a peut-être attiré l’attention de personne.

Mais il est étonnant de constater que, dans la structure du noyau de l’atome, le nombre 7 intervient à nouveau, et ici encore il intervient deux fois.

Expliquons-nous :

* Configuration électronique. Il y a 7 couches : K, L, M, N, O, P, Q ; chaque couche se subdivise, et nous voyons apparaître les sous-couches s, p, d, f , se saturant ainsi:

s : 2 électrons 1×2

p : 6 électrons 3×2

d : 10 électrons 5×2

f : 14 électrons 7×2

* Noyau de l’atome. Le nuclide de base, l’hydrogène 1 (99,985 % de l’hydrogène naturel) est constitué d’un proton+, et d’un électron gravitant autour du proton. Ainsi constituée, la matière n’est pas complète : il lui manque le neutron1.

Celui-ci n’apparaît qu’en proportion infime (0,015% d’21H dans l’hydrogène naturel). Nous définirons donc l’hydrogène 2 par sa structure impaire équinumérique 1 – 1 : un proton, un neutron.

Il y a une suite. Le lithium, 3ème élément, renferme lui aussi un impair équinumérique 63Li : 3 protons, 3 neutrons, présent à 7% environ dans le lithium naturel.

L’impair équinumérique suivant est le bore 105B : 5 protons, 5 neutrons, présent à 20% dans le bore naturel.

Et le suivant et dernier impair équinumérique est l’azote 147N : 7 protons, 7 neutrons, présent à 99,6% dans l’azote natuel.

Il n’y a pas de 9-9 ni d’autre impair équinumérique : la progression 1-3-5-7 s’achève avec l’azote 147N.

Parvenus à ce point de la genèse de la matière, « l’hylogenèse », nous assistons (au moins en théorie et sur le papier…) à un doublement N2ðC+O (soit [2×14=28 ð[12+16=28]), que Kervran a mis en évidence pour expliquer l’intoxication oxycarbonée des oxycoupeurs travaillant en atmosphère confinée, au chalumeau oxyacétylénique.

Le complexe 126C, 168O est suivie d’une série qui reste équinumérique, mais paire maintenant : donc 6C, 8O, 10Ne, 12Mg, 14Si, 16S, et 20Ca. En effet, on ne trouve pas l’équinumérique 18. L’élément 18 est l’argon, et il n’est pas équinumérique sauf le nuclide petit 3618Ar, rarissime, à 0,3%.

Il y a donc 7 éléments équinumériques pairs et non 8 comme la série pourrait l’annoncer. Et il se trouve que cette particularité correspond à la présence du potassium, le 19ème élément, cet élément à part, trinuclide alors que tous les autres impairs sont mono ou dinuclides, jamais trinuclides ; et le 2ème nuclide du potassium, le surnuméraire, à impair-impair inéquinumérique est le nuclide radioactif lié à l’activité cardiaque, donc à la vie animale.

Conclusion : pour nous résumer dans la configuration électronique (table de Mendéléiev) le nombre 7 intervient 2 fois dans la structure du noyau de l’atome (table de Karlsruhe) le nombre 7 intervient 2 fois…

L’explosion de la matière précède, préfigure, prépare l’éclosion de la vie

J’aurais pu rappeler, en préambule, quelques propriétés arithmétiques de ce nombre 7 : Le quotient de l’unité par 7 donne un nombre étonnant… la « perfection »… presque parfaite !

1/7 = 0,142857  142857…

En l’appliquant à ce quotient irrationnel qui se reproduit indéfiniment, la série des 6 multiplicateurs 2, 3, 4, 5, 6, 7 nous réserve une surprise que je vous laisse découvrir2.

Je fais remarquer que ce quotient est proche d’un nombre parfait, à une unité près : 144 divisé par 1000. Mais notre quotient n’est que l’approche de la perfection ; égal à :

(144-1) x (1000-1) = 142 857

Souvenons-nous : dans l’Ecriture (Ap. Jean, VII/ 4), l’auteur sacré dénombre le nombre des élus :

« Ils étaient 144000… :

de la tribu de Juda, 12000

de la tribu de Ruben, 12000, etc… »

Est-ce à dire que la perfection est presque présente dans la matière… à une unité près ?… Il lui manquera toujours quelque chose, jusqu’à la fin des temps : dans notre univers matériel, elle ne sera jamais qu’approchée.

Nous n’atteindrons la perfection qu’après notre séparation d’avec la matière…

Voici matière à méditation !…


1 Neutron : particule de masse sensiblement égale à celle du proton, sans charge ; on le considère comme résultant de la juxtaposition d’un électron avec un proton+. Le neutron a donc quelque chose de plus que le proton. Nous considérons ce « plus » comme un apport énergétique.

2 Pour éviter l’effort mental, observez bien ce qui suit :

0,142857 x 2=0,285714;

0,142857 x 3=0,428571 ;

0,142857 x 4=0,571428;

0,142857 x 5=0,714285;

0,142857 x 6=0,857142;

0,142857 x 7=0,999999 ; les mêmes chiffres, dans le même ordre, en partant chaque fois d’un rang différent… Acceptez, il n’y a peut-être rien à comprendre, mais à CONTEMPLER .

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