Partager la publication "Cires perdues"
Par Vienne Michel
Nous sommes la cire perdue du divin Orfèvre
Pour un joyau pensé de toute éternité.
Il enrobe son œuvre temporelle
Du revêtement de son pur amour
Mêlé à l’eau de sa miséricorde.
Advient le moment de la chair perdue,
Consumée par le feu de l’Esprit
Dans la nuit de la mort.
Dans le creux du revêtement d’amour
Il déverse la lumière en fusion
De la chair de gloire, éternelle.
Il brise le moule et dégage le joyau,
L’absence d’impuretés le réjouit
Il le nettoie, le retouche et polit.
Il place son œuvre en un lieu choisi
Dans la demeure de Sa Joie Éternelle.
(Le Touquet, le 22 mars 2018)