Accueil » Les deux grands Livres (à la manière de Baudelaire)

Par Mathieu Jean-Marie

, , ,

L’Écriture est un temple où de vivants piliers
Laissent souvent sortir de divines paroles :
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’enseignent avec des signes familiers.

Comme de longs appels qui de loin se confondent,
Dans une surprenante et profonde unité
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les noms s’y répondent.

Il est des versets clairs comme un regard d’Enfant,
Doux comme des hautbois, verts comme des prairies,
D’autres, mystérieux, riches et triomphants,

Ayant l’expansion de mille féeries,
Comme la paille et l’or et la myrrhe et l’encens,
Qui chantent les transports de l’esprit vers le Sens.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Retour en haut