Un coléoptère explosif

Par Duane T. Gish

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Regard sur la création

“Car, depuis la création du monde, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu quand on Le considère dans ses ouvrages.” (Romains, 1 : 20)

Résumé : Le scarabée-bombardier met en fuite ses agresseurs au moyen d’un dispositif étonnant et détonant. Il secrète en effet deux composés chimiques (le peroxyde d’hydrogène et l’hydroquinone) dont le mélange est explosif. Mais il y ajoute un inhibiteur (qui empêche l’explosion), les stocke dans une poche spéciale, et, le moment venu, les fait passer dans une chambre de combustion où il ajoute un anti-inhibiteur, puis dirige le jet de l’explosion grâce à 2 tubes flexibles. L’auteur montre avec humour comment un procédé aussi complexe ne peut résulter d’une quelconque évolution progressive. Il faut nécessairement qu’il ait été créé avec tous les organes au complet. Ainsi ce petit coléoptère rend-il gloire à Dieu.

En 1961, un chimiste allemand, le Pr. Schildknecht, se mit à étudier le scarabée-bombardier (Brachinus). Il découvrit que le scarabée-bombardier possédait deux glandes produisant un composé liquide, deux poches pour leur stockage, deux chambres de combustion, et deux conduits externes orientables, comme des canons à l’arrière d’un bombardier.

A l’analyse, le liquide contenait 10 % d’hydroquinone et 23 % de peroxyde d’hydrogène un véritable mélange détonant ! Si nous allions vous ou moi dans un laboratoire et préparions cette formule, le mélange nous sauterait aussitôt à la figure… Mais le scarabée- bombardier ajoute un inhibiteur qui empêche l’explosion. Quand un ennemi s’approche, il dirige le mélange vers les tubes par la chambre de combustion et -juste au bon moment- injecte un anti- inhibiteur et -boom ! – le jet explose à la face de l’ennemi.

Maintenant, essayons d’imaginer comment le scarabée- bombardier aurait élaboré ce procédé en le perfectionnant par les mécanismes de l’Evolution. Réfléchissons donc un peu.

Supposons qu’il y a des millions d’années, naquit un petit scarabée, et baptisons le Bailey. Un beau jour Papa et Maman scarabée lui offrent une panoplie de chimiste pour son anniversaire.

Et le petit Bailey fait des expériences dans son laboratoire. Il mélange une solution d’hydroquinone et de peroxyde d’hydrogène et.. . Boom !

Petit Bailey saute et ses restes s’éparpillent de tous côtés ainsi s’achève l’histoire de Bailey.

Donc, durant des centaines de générations, des millions de générations, plusieurs dizaines de millions de générations, nos petits scarabées mélangent le peroxyde d’hydrogène avec l’hydroquinone et explosent. Boom ! Boom ! Boom ! Pour des milliers de générations.

Puis, mystérieusement, l’un d’eux invente l’inhibiteur. Comprenons bien il ne ressentait nul besoin de l’inhibiteur avant de réaliser le mélange explosif, et le jour où il y parvient, il explose. Donc il ne peut pas transmettre l’information à sa descendance puisqu’il n’a pas de descendance. Toute transmission est impossible. Mais supposons, envers et contre toute vraisemblance, qu’il obtient l’inhibiteur.

Serait-ce alors un fantastique bond évolutif un triomphe inventif? Non ! Même pas.

Car alors le voici en présence de 2 substances avec l’inhibiteur, et il doit les stocker. Il lui faut une poche spéciale pour cela et je me demande bien comment il fait pour la trouver… Mais supposons encore qu’il y parvient. Il a donc sa poche, il y met son mélange…et que se passe-t-il ? Rien ! Rien ne se passe. Le mélange demeure tranquille en lui brûlant simplement les muqueuses sur la paroi de la poche. Et durant des milliers et des milliers de générations les scarabées font leur petit mélange, ajoutent l’inhibiteur, stockent le tout et se font traverser la panse par l’attaque chimique du composé. Et tout ceci se poursuit pour des milliers de générations…

Maintenant, réfléchissons encore un peu ! Tant qu’il avait l’inhibiteur, il n’avait nul besoin d’un anti-inhibiteur.

Et il n’avait pas besoin de l’inhibiteur avant de secréter les composants chimiques du mélange. Alors pourquoi inventer l’anti-inhibiteur? Mais supposons qu’un petit scarabée parvienne à cette invention ! Serait-ce un progrès fantastique, un triomphe de l’Evolution ? Non !.. L’erreur fatale ! Il a obtenu sa poche ; il mélange les composants, ajoute l’inhibiteur, puis il injecte l’anti-inhibiteur.., et Boom !

Tout explose ! … Disparu ! … Donc Boom ! Boom et Reboom …! Pour des milliers de générations, voici qu’il se remet à exploser.

Donc voyez-vous, il lui faut les chambres de combustion. Or il ne ressent aucun besoin de tels organes tant qu’il ne dispose pas des deux composants explosifs, de l’inhibiteur et de l’anti-inhibiteur.

Pourquoi donc se serait-il doté de chambres de combustion, sinon par une sorte d’intuition rétrospective ?…

Mais admettons encore que les chambres de combustion se soient formées. Donc nous sommes parés? Tout y est. Nous disposons des explosifs, de la chambre, de l’inhibiteur et de l’anti- inhibiteur. Tout est prêt !

Pas tout à fait, cependant. Il faut, voyez-vous, que le scarabée-bombardier introduise chaque élément juste au bon moment. Il a besoin d’un réseau de communication.

Rendez-vous compte des situations embarrassantes où il va se trouver ! Il vient de sécréter le réactif et son ami vient le trouver et lui tape sur l’épaule en disant “Alors, Bailey comment ça va ?..”
Et… Boom ! En plein dans la figure !

Il faut donc qu’il sache exactement quand envoyer le signal. Il a besoin d’un réseau de transmission, de savoir quand il est menacé, qui est ennemi ou ami. Et tout doit être fonctionnel dès le début. Tout le dispositif, dès l’origine.

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Commentaires par le Dr A.J. Monty White :

Cette histoire fut régulièrement évoquée par Duane Gish dans les nombreuses conférences qu’il a données dans les universités anglaises.

L’impossible “évolution” du scarabée-bombardier est bien plus qu’une satire amusante : c’est une véritable preuve que ce scarabée ne peut avoir évolué progressivement au travers de myriades de générations successives, par l’effet du hasard et des processus naturels. Le temps n’y fait rien.

Il faut qu’il ait été créé avec ce remarquable système défensif: un ensemble aussi complexe, nous l’avons bien compris, ne peut pas avoir évolué. Ainsi le scarabée-bombardier fait-il sauter le mythe de l’évolution progressive.

Le scarabée-bombardier ne s’est pas fait par lui-même, par évolution, comme D. Gish l’a montré sans la moindre incertitude. Par sa simple existence, ce petit coléoptère appelle un Créateur

Le Scarabée-bombardier, avec son système défensif hautement sophistiqué, avec la parfaite synchronisation de ses actes, rend gloire à Dieu qui l’a créé.

Peut-être nous faut-il un peu d’humilité pour dire : “Gloire à Dieu pour de telles merveilles !“ Quoi de plus naturel pourtant que cette exclamation, devant les si nombreux exemples d’une création intelligente chez ces “bêtes” qui agissent comme si elles “savaient”, et qui témoignent ainsi de l’intelligence infinie de leur Créateur.
De la terre, louez le Seigneur, bêtes sauvages et troupeaux de toutes sortes, reptiles et oiseaux ailés. (…)

Qu‘ils louent le nom du Seigneur car son nom seul est grand, sa majesté est sur la terre et sur les cieux”. (Psaume 148 ; 7-13) (Texte traduit de l’anglais et reproduit avec l’aimable autorisation du Dr A.J. Monty White).

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