Rien ne prédisposait Guy Berthault, polytechnicien travaillant dans la grande distribution, à devenir géologue ou, plus précisément sédimentologue. C’est en examinant les fondements scientifiques de l’évolutionnisme, donc la datation des roches, qu’il fut conduit à invalider par des expériences l’idée que les strates se superposent une par une, ce qui par addition, vu l’épaisseur de certaines couches, a conduit par extrapolation à des âges en millions d’années. Une découverte publiée par l’Académie des sciences dont il relate ici les différentes étapes et dont les conséquences viennent remettre en cause jusqu’à notre vision du monde, toutes les méthodes de datations, depuis un siècle, ayant été étalonnées sur la géologie.
sedimentologie
Les éléments radiogéniques dans les roches n’obéissent pas seulement à la loi de décomposition radioactive, liée au temps. Ils peuvent aussi s’introduire dans les structures minérales en raison des facteurs géométriques et électriques qui conditionnent leur formation. Or dans certaines conditions « hydrothermales », des minéraux peuvent cristalliser en quelques heures. Ainsi s’expliquent les datations en millions d’années sur des coulées de laves contemporaines. Ainsi l’eau est-elle un facteur à prendre en compte pour la formation des roches cristallines.
Pourquoi l’Evolution n’a-t-elle jamais été démontrée ? Dominique Tassot 2 Vers une sédimentologie fondée sur…