Partager la publication "Un site paléontologique qui dérange : Les rives de la Paluxy au Texas"
Par le Dr Pierre-Florent Hauvilliers & le Dr Michaël Winter
Les dessous de la préhistoire
Dr Pierre-Florent Hauvilliers & le Dr Michaël Winter1
Résumé : Depuis 1939, on trouve sur les rives d’une rivière du Texas, la Paluxy, des empreintes de dinosaures voisinant avec des empreintes humaines. Mais l’idée d’une coexistence de l’homme avec les dinosaures est incompatible avec la vision évolutionniste de la Préhistoire : l’homme (le fossile caractéristique de l’ère quaternaire) est supposé apparaître des millions d’années après la disparition du dernier grand reptile (les reptiles caractérisant l’ère secondaire). Les empreintes de Paluxy River furent donc considérées comme des faux. Mais un chercheur américain, Hugh Miller vient de reprendre les fouilles en faisant dater ses découvertes par les radios éléments. Se confirme ainsi la fragilité de ces méthodes de datation, et la nécessité où sont leurs partisans de supprimer tout débat contradictoire.
Le site fossilifère de la rivière Paluxy, au Texas (USA), pose un vrai problème aux paléontologistes évolutionnistes : des empreintes de pas humains y côtoient des empreintes de dinosaures. A leurs yeux, ceci est impossible. Selon la chronologie admise depuis longtemps, les dinosaures seraient apparus à l’Ere secondaire – aussi appelée pour cette raison Ere des Reptiles -, qui aurait duré de moins 225 à moins 70 millions d’années (M. a.). Quand à l’être humain, même si l’on admet péniblement une date d’apparition des hominidés vers 4 à 5 M. a., un gouffre d’environ 67 M. a. les sépare des derniers dinosaures. Il est donc absolument impossible qu’ils aient pu vivre côte à côte, et laisser ensemble leurs empreintes dans la même couche géologique.
Cependant…
Tout commença en 1939 sur les rives de la rivière Paluxy. On y découvrit, dans le lit calcaire de la rivière, des traces de pattes de dinosaures à côté de celles de pieds humains (fig. 1). Cette découverte faite par des « créationnistes » américains était surprenante et extraordinaire.
Fig. 1 Empreintes de dinosaure et de pied humain trouvées dans le même banc de calcaire :
Aussi fit-elle grand bruit à l’époque car elle scandalisa les scientifiques, paléontologues et géologues.
La raison en était la suivante : les traces de dinosaures étaient imprimées dans un lit calcaire du Crétacé3 et estimées à quelques 110 M. a.. Leur présence étant cohérente avec l’âge fixé par l’échelle géologique, les empreintes de dinosaures furent reconnues pour authentiques par les scientifiques concernés
Les pieds humains, en revanche, furent déclarés faux : ils ne pouvaient être contemporains des traces de dinosaures. Logiques avec eux-mêmes, les scientifiques affirmèrent que ces pieds étaient des artéfacts sculptés dans le calcaire et accusèrent les créationnistes américains qui avaient participé aux fouilles, de s’être livrés à des fraudes honteuses afin de confirmer leur vision de la création dans un sens biblique.
Fig. 2 Empreintes de pied humain géant :
Cette découverte, bien réelle cependant, mettait en effet en question la science paléontologique dans son interprétation évolutionniste habituelle.
Les traces humaines posaient même une question d’autant plus délicate qu’il s’agissait d’un géant – le pied mesure 15 pouces (38 cm) de long (fig2) – , ce qui allait encore dans le sens des créationnistes, puisqu’on en signale à diverses reprises dans la Bible, notamment en Gen.6.4, où il est dit, peu avant le Déluge, qu’«il y avait des géants en ce temps là ». Pour les créationnistes, l’authenticité de ces traces ne faisait aucun doute. Elles s’interprétaient aisément dans le cadre du Déluge et témoignaient de la véracité du vieux récit biblique.
Cette découverte n’alla donc pas sans soulever des polémiques violentes et une opposition passionnée dans le camp des partisans d’une vision évolutive de l’apparition de la vie.
Ce type des traces est fragile et s’efface facilement. Celles du lit de la Paluxy s’étaient exceptionnellement conservées parce qu’elles avaient été ensevelies sous des sédiments accumulés et solidifiés brusquement lors d’événements catastrophiques gigantesques. De plus, fait surprenant, on observait en ces mêmes lieux des empreintes solidifiées de gouttes d’eau, témoignant que l’ensevelissement des lieux s’était réalisé par temps pluvieux…
Ce qui évoquait encore un scénario semblable à celui décrit dans la Bible pour le Déluge.
Devant cette provocation sédimentaire, les scientifiques, paléontologues et préhistoriens crièrent tous ensemble au scandale. Ils décrétèrent que ces traces n’étaient «pas scientifiques» et ne méritaient pas qu’on en parle.
Ils n’en parlèrent donc pas.
Il n’y eut pas de débat scientifique contradictoire pour cerner la réalité des faits.
Suivirent des années de polémiques, chacun prétendant avoir raison.
Des découvertes et des datations bien gênantes…
En 1982, un physicien américain, correspondant du CEP, Hugh Miller, reprit l’étude du site de Paluxy River. Il s’agissait de savoir quel crédit accorder aux découvertes de 1939.
Les résultats obtenus par ses fouilles sont étonnants : ils confirment les trouvailles précédentes qui avaient pourtant été rejetées par la science officielle.
Laissant alors volontairement de côté le problème discuté des traces humaines, Hugh Miller et son équipe voulurent déterminer l’âge du dinosaure, dont les traces étaient tenues pour authentiques par les paléontologues, à l’aide des techniques de mesure directe aux isotopes radioactifs qui avaient été mises au point depuis les premières fouilles.
Il s’agissait de vérifier si elles étaient bien vieilles d’une centaine de millions d’années, selon l’échelle géologique, ou si elles étaient assez jeunes pour pouvoir être contemporaines de l’homme, comme semblaient l’indiquer la présence de traces humaines.
Pour cela, Miller fit dater par le C14 des ossements de dinosaures fossilisés, ainsi que des restes de bois calcinés provenant de la même couche géologique (laquelle était estimée entre 110 et 70 millions d’années). Il faut préciser que le C14 ne permet pas de dater un objet vieux de plus de 30 à 40.000 ans. La datation de ces objets devait donc s’avérer impossible.
A la surprise générale, les objets purent être datés et donnèrent respectivement des âges de 36.500 et 32.500 années B.P.4, ce qui bien sûr était étonnamment jeune pour du Crétacé estimé par les géologues à 110 millions d’années ! Une contre analyse, toujours par le C14, mais cette fois avec la nouvelle technique A.M.S,5 les rajeunissait encore un peu plus : à 23.760 et 25.750 années B.P. sans pour autant susciter d’émoi apparent.
Remarquons au passage que la méthode de datation AMS, devenue très à la mode6, a toujours été présentée comme absolument fiable, comme une méthode de datation « absolue ». Hugh Miller aurait donc dû obtenir les mêmes dates pour les deux échantillons qui étaient du même âge ; d’autre part, il aurait dû obtenir des dates voisines, quelle que soit la technique du radiocarbone. Dans le cas présent, l’ancienne technique, vieillissait les mêmes échantillons de 26,21% et de 53,61% respectivement.
Miller voulut vérifier ses résultats en datant les os de différents dinosaures conservés au Carnegie Museum of Natural History de Pittsburgh (Pennsylvanie). Il obtint des âges du même ordre et d’autres plus jeunes encore, jusqu’à 9.890 B.P. ! Il estima alors, en toute logique, que les dinosaures ne pouvaient pas avoir une centaine de millions d’années, et que la datation obtenue les rendait contemporains des hommes préhistoriques – ce qui était confirmé par la présence des traces de pieds humains – même si la valeur de la datation par le radiocarbone apparaissait douteuse.
Cependant les datations et conclusions de Miller embarrassèrent fortement le monde des paléontologues qui jugèrent plus simple de les considérer comme « non scientifiques ».
Plutôt que d’examiner le résultat de ces recherches pour vérifier la validité des découvertes, ils préférèrent éviter d’y faire allusion, paralysant ainsi le débat qui se trouva de nouveau clos.
Depuis le début, les scientifiques avaient compris le danger. Accepter la possibilité d’un débat contradictoire avec un argumentaire étayé sur une expertise sérieuse du site et des faits, c’était déjà envisager que l’échelle géologique mise sur pied pouvait être sujette à caution. Cette seule pensée leur paraissant intolérable, ils s’y refusèrent fermement.
D’autre part, confronter les datations paléontologiques avec une des techniques de datation isotopique actuelles (K/Ar, U/Th et même le C14), c’était aussi entrer dans un débat qui pouvait mettre à terre le système. Cette confrontation entre la datation d’un élément paléontologique et toutes les mesures isotopiques existantes, engageait le milieu de la radiodatation dans une épreuve de vérité à laquelle, il s’était toujours refusé, connaissant les erreurs et les incohérences des mesures délivrées par les différentes méthodes, ce que les résultats de H. Miller ne faisaient que commencer à révéler6.
De cette dérobade, ni les paléontologistes évolutionnistes, ni la science paléontologique, ni le milieu de la radiodatation ne sortirent grandis.
Les dinosaures ont-ils pu coexister avec les hommes ?
Pour aborder la controverse sur la coexistence possible dinosaures-humains posée par ces découvertes paléontologiques – ce qui, selon la chronologie admise, est scientifiquement incorrect et impossible – il convient d’abord d’examiner la fiabilité de la datation des dinosaures et des ères géologiques.
1- La détermination de l’âge des dinosaures :
Pour établir un calendrier d’apparition des différentes espèces, il fut nécessaire d’admettre, malgré l’absence de confirmations scientifiques, un certain nombre de postulats:
1-1- L’estimation de l’âge des fossiles suppose démontrée l’évolution progressive des espèces.
1-2- Cette évolution progressive se produit sur une très grande échelle de temps : en centaines de millions, voire en milliards d’années pour la première apparition de la vie7.
1-3- Cette évolution progressive s’effectue selon un rythme fixé par l’« horloge de l’Evolution », une sorte de chrono-biologie de l’évolution qui va permettre d’établir un calendrier de l’Evolution.
1-4- La hiérarchisation des espèces, classées en fonction de leur complexité, en allant du simple au complexe, est transposée sur une « échelle temps–calendrier » selon une place approximative évaluée en fonction de tous les éléments précédents.
1-5- Les dinosaures, selon leur classification interne, ont été estimés à un âge se situant entre 225 et 70 millions d’années.
Cette estimation d’un âge pour les dinosaures ne correspond en fait à aucune mesure scientifique directe (radiodatation au K/Ar par exemple), mais résulte d’un ensemble d’hypothèses fondées sur la théorie actualiste.
Il est le produit d’une suite de déductions dont les références de datations demeurent obscures et qui reposent in finem sur la foi dans l’Evolution progressive des espèces.
Il en ressort qu’il n’existe aucun élément permettant d’affirmer que ces âges paléontologiques ont été déterminés d’une manière objective et scientifique.
2- La détermination des âges géologiques :
2-1- La détermination de l’âge de la couche géologique ne s’effectue pas à partir d’une datation de la couche elle-même, comme on pourrait le penser8.
Elle s’effectue à partir de l’âge du « fossile caractéristique ». C’est le fossile qui date la state dans lequel il se trouve, et non l’inverse. Ainsi, de tâtonnement en tâtonnement, au fur et à mesure des découvertes de fossiles, s’est mise au point l’échelle stratigraphique. C’est ainsi que les Reptiles sont situés au Secondaire, nommé précisément Ere des Reptiles. Le dinosaure étant un reptile géant, il date donc du Secondaire. Si on retrouve dans une couche un fossile ou une trace de pas de dinosaures, par exemple, on en conclut que la couche date du Secondaire.
2-2- Ce raisonnement présuppose que les composants de la strate dans lequel se situe le fossile se sont formés à l’époque où vivait le dinosaure, pour que tous puissent avoir le même âge. Ainsi, si le sol contient des empreintes de dinosaures, ce sol sera estimé à quelques 200 millions d’années, l’âge du dinosaure9.
Il en ressort que l’âge d’un fossile est estimé selon l’échelle stratigraphique, elle-même construite en supposant démontrée l’évolution des espèces.
La seule présence d’un dinosaure dans une formation géologique suffira à dater cette formation sans référence géologique. C’est le propre du raisonnement circulaire qui conclut par l’hypothèse dont il était parti.
3- A la recherche des confirmations :
3-1- D’autres pieds humains, se trouvent dans le Crétacé. Whitcomb et Morris signalent dans leur ouvrage10 de nombreuses traces de pieds humains, certaines découvertes même dans des formations du Carbonifère, datées officiellement de 350 à 270 M.a. La revue américaine « Scientific American » signale aussi des découvertes du même genre en Virginie, au Kentucky, en Illinois.
D’autres traces de pieds, de géants cette fois, ont aussi été découvertes aux Etats-Unis, notamment en Arizona, près du Mont Whitney, en Californie, ainsi que près de White Sands dans le Nouveau Mexique.
3-2- Un scientifique américain, Scott Woodward, de la Brigham Young University (Utah), a retrouvé dans une formation de charbon bitumeux de cet Etat, deux os de grande taille provenant d’un dinosaure daté du Crétacé supérieur, soit vieux de 80 à 85 millions d’années11. Leur aspect cireux incita les chercheurs a effectuer une coupe histologique après fixation aux colorants habituels (hématoxyline – éosine).
A l’examen microscopique, on trouva des noyaux de cellules encore identifiables provenant du collagène d’un tissu conjonctif. On avait donc un matériel de choix, non détruit et non contaminé, pour tenter d’effectuer une recherche génétique sur l’ADN présent. Woodward pensait obtenir ainsi une information sur la filiation évolutive des dinosaures, que les paléontologues considèrent plus proche des Oiseaux que des Reptiles et des Mammifères.
Les résultats montrèrent que les dinosaures étaient bien une classe à part entière, aussi éloignée génétiquement des Oiseaux que des Reptiles et des Mammifères.
Cependant, le grand problème soulevé par cette analyse (en dehors de celle de la classification Reptiles – dinosaures), et que les paléontologues se gardèrent bien de relever, se trouvait dans le fait suivant : le matériel génétique se dégrade très rapidement après la mort. Cependant, celui qui est contenu dans les os peut perdurer un certain nombre d’années, voire plusieurs siècles et parfois plusieurs millénaires si les conditions de conservation sont exceptionnellement favorables. C’est ainsi que l’on a pu réussir des analyses génétiques sur quelques momies égyptiennes et, encore plus rarement, sur des restes osseux préhistoriques datés de 10.000 ans B.P. par le C14. Ce problème de dégradation rapide de l’ADN est un phénomène bien connu dans la police criminelle.
Fig. 3 Empreintes d’homme et de dinosaure côte-à-côte (Site Mc Fall I) :
Le fait que l’on ait pu effectuer une analyse génétique sur un os de dinosaure conservé dans un environnement favorable, indique qu’il date tout au plus de quelques milliers d’années, et certainement pas d’une centaine de millions d’années. Ce serait une impossibilité scientifique12! Il en ressort que les dinosaures sont bien plus jeunes qu’on ne le pense.
3-3- Une technique de pointe par fractionnements isotopiques a été utilisée sur des restes organiques de dinosaures. Les mesures obtenues sont identiques à celles que l’on obtient sur les animaux actuels !… alors qu’elles auraient dû être totalement différentes si ces dinosaures avaient vécu voici cent millions d’années13.
Fig.4 Empreintes d’homme et de dinosaure espacées de 45 cm (site Mc Fall I, fouilles du Dr Carl E. Baugh) :
3-4- Tous les peuples possèdent dans leurs traditions et leurs mythes culturels de multiples réminiscences sur les dinosaures (dragons), signes que les peuples anciens avaient certainement eu contact avec quelques spécimens survivants. Si ces dinosaures avaient vécu 100 ou 200 millions d’années plus tôt, ils ne pourraient pas faire partie de l’imaginaire culturel, puisque les hommes auraient alors totalement ignoré leur existence14.
3-5- A Acambaro, au Mexique, on a retrouvé, à partir de 1944, environ 33.500 figurines, en grande majorité faites en céramique, les autres en pierre, en jade ou en obsidienne, représentant des êtres humains, des objets de la vie courante (pipe, instruments de musique, etc.), des divinités, des reptiles, de grands singes, des animaux inconnus et surtout des dinosaures. Chaque spécimen est une pièce unique. Celles en céramique ont été cuites par la méthode du feu ouvert, aujourd’hui encore utilisée en Afrique, par exemple, pour cuire les jarres et autres poteries.
Il a donc fallu une très grande quantité de bois de cuisson dans une région aujourd’hui presque désertique où le bois est rare et cher. L’étude des différents styles a montré qu’elles provenaient de différents groupes culturels. Des datations ont été effectuées, en 1968 par le laboratoire Isotopes Inc. du New Jersey, situant leur période de fabrication entre 4.530 et 1.110 années avant JC.15, et En 1972, l’Université de Pennsylvanie a obtenu 2.500 ans avant J. C., par thermoluminescence. Comme cette découverte dérangeait beaucoup, le milieu de l’archéologie l’avait alors classée comme non scientifique, donc non recevable.
Mais, ce qui gêne le plus, dans cette quantité invraisemblable de figurines de dinosaures, c’est que certains spécimens n’étaient pas encore connus du public à l’époque de la découverte ou n’étaient connus que des spécialistes et à l’état de reconstitutions squelettiques plus ou moins complètes.
Nombre d’espèces sont représentées, des plus connues comme des plus rares, y compris des espèces encore inconnues16.
Il est certain, que ces 33.500 statuettes, mesurant de quelques centimètres à un mètre, sont anciennes et la précision de la sculpture est telle que l’on identifie sans risque de confusion l’espèce représentée ; ce qui implique que les modèles avaient bien été observés par les artistes qui les ont sculptés ou modelés. Ces figurines sont exposées au musée d’Acambaro17.
6- En Vendée (France), de nombreux pas de dinosaures ont été retrouvés sur la côte atlantique, en particulier sur une plage de Talmont (Fig. 5), dans un dépôt de sédiments marins sableux attribués au crétacé de l’Hettangien (estimé à 230 millions d’années).
Fig. 5 Empreinte de dinosaure sur la plage de Talmont (Vendée) :
A peu de distance, sur la même côte, à Longeville, et sur un site géologique analogue, ce sont des empreintes de bovins, d’ovins et de caprins que l’on a retrouvées. Comme ces traces provenaient d’un troupeau, et que ce petit bétail n’était pas encore apparu sur terre selon l’échelle chronologique d’apparition des espèces, on a gommé discrètement la référence géologique qui devait dater ce bétail à l’époque du crétacé de l’Hettangien, selon la méthode habituelle, pour dater les traces à 5.300 ans avant J-C, l’âge archéologique estimé des vestiges d’un village néolithique situé à quelques kilomètres de là (fig. 6)18.
Fig.6 Empreintes fossiles de bétail à Longeville (Vendée) :
Les récidives de Hugh Miller :
1- L’équipe de Hugh Miller découvrait récemment d’autres traces de pieds humains, mais dans l’Etat de Pennsylvanie, sur la terrasse d’une petite crique, non loin d’un des sommets du mont Pennsylvanie, à quelques 500 mètres d’altitude.
Ces traces dites «de Jacob »19 s’observent dans un grès (le grès est un sable solidifié) d’âge Mississippien daté officiellement à 300 millions d’années. « Ces traces ont bien les dimensions et les caractéristiques habituelles des pieds humains et présentent tous les caractères de l’authenticité », conclut Miller après une étude exhaustive. On devine, tout contre le talon, l’empreinte d’un tout petit pied, ce qui les a fait attribuer à une femme et à un petit enfant et les a fait désigner sous le nom de « la Mère et l’Enfant ». Tout ce que l’on peut affirmer, c’est que ces empreintes démentent là encore l’âge de 300 millions d’années.
2- Au cours de l’été 2003, H. Miller, aidé d’une équipe de 60 personnes, explore à nouveau le lit de la Paluxy et récidive dans les découvertes « dérangeantes ».
Fig.7 Les rives de la Paluxy. On distingue les bancs de calcaire superposés :
Du 30 juin au 4 juillet, il fait une découverte trèsimportante en mettant au jour dans la même couche géologique huit dinosaures et une empreinte de pied humain de taille normale de 9 3/4 pouces (23,3 cm). Du bois provenant du même endroit a été daté par le C14 à 10.800 ans.
Fig.8 Un tracto-pelle soulève le banc supérieur qui protège les empreintes (Cliché Hugh Miller) :
En guise d’épilogue :
Il serait certainement illusoire de penser que le monde de la paléontologie, comme celui de la préhistoire, imprégnés tous deux par la théorie de l’évolutionnisme qui demeure le filtre majeur et l’unique clef de toute interprétation des découvertes paléontologiques et préhistoriques, puissent remettre en cause les bases sur lesquelles ils ont édifié leurs sciences depuis si longtemps. Il est plus simple, soit de nier la réalité des faits, soit de les éliminer, mais la science n’y gagnera rien.
De nombreux exemples illustrent malheureusement cette vision d’une science20 partiale.
Les paléontologues sont libres d’avoir des convictions, mais il est de leur devoir de scientifique d’accepter de les modifier lorsqu’elles rentrent en contradiction avec des faits scientifiquement vérifiés, et de rechercher de nouvelles bases d’interprétation. C’est là que se situe la véritable grandeur de la science.
Mais la réalité est tout autre, masquant les luttes intestines dans la course à la notoriété, les conflits d’intérêts et les idéologies.
Les découvertes récentes de Hugh Miller dérangent et ébranlent la quiétude dans laquelle somnolait la paléontologie. Elles dérangent « l’establishment » paléontologique qui compte bien préserver ses intérêts. Aussi, sous son influence, l’Etat du Texas veut racheter les terres environnant ce site. L’Etat devenu ainsi propriétaire des lieux, les fouilles pourraient être totalement contrôlées : elles feraient l’objet de taxes et d’autorisations sélectives avec des droits et peut-être aussi un regard sur les publications et sur les fouilles. Avec cette mainmise, ce serait la fin des recherches indépendantes. On pourra continuer d’affirmer tranquillement que 100 millions d’années séparent les hommes des dinosaures.
Nous devons aider Hugh Miller :
Hugh Miller lance un appel urgent. Il doit réunir des fonds afin de poursuivre ses recherches sur le site fossilifère exceptionnel de la rivière Paluxy (Texas), avant que l’accès ne lui soit interdit par la réalisation des projets de l’Etat du Texas. L’enjeu est d’importance.
La somme nécessaire – quelques 25 à 26.000 $ – doit lui parvenir au plus tôt.
Cet argent est destiné à couvrir les droits d’excavation (4.200 $, déjà acquittés), les forages, la collecte et l’analyse des os et bois fossilisés très nombreux dans ce site. Ceux qui l’aideront recevront le rapport final.
Il a l’intention de publier le résultat de ces recherches dans des journaux scientifiques de haut niveau et d’en faire des documentaires vidéo.
Pour ceux qui ne peuvent pas soutenir financièrement Hugh Miller, il y a toujours la possibilité de faire connaître ses travaux par le biais de cet article ou tout autre moyen et en diffusant son appel. Ceux qui veulent soutenir financièrement H. Miller doivent indiquer leur nom et adresse, téléphone, adresse email, et envoyer leur chèque à : Kolbe Center for the Study of Creation 301 S.Main Str., Woodstock, VA 22664 (U.S.A.) avec la mention: « Paluxy excavation ».
Hugh Miller demande encore aux donateurs qu’ils lui communiquent leur adresse personnelle complète à son adresse email : hugoc14@aol.com et le contactent s’ils désirent obtenir un justificatif fiscal.
Pour en savoir plus : www.worldbydesign.org/research
→ /C14dating/datingdinosaurs.html
→ CRSF (Creation Research Science Foundation)
www.visionforum.com/aboutvf/outlet/
(forum ouvert tous les vendredis)
- Pseudonyme de Marie-Claire van Oosterwyck. Agrégée de l’enseignement supérieur, Professeur des universités. Trois articles sous ce pseudonyme ont été publiés dans les « Nouvelles du Ceshe » : La préhistoire (1982) ; Le Déluge prouvé par la Géologie et la paléontologie (1983), A propos de la fiabilité des datations C14 (1984) – repris dans le livre de J.-M. Clercq et D. Tassot, Le Linceul de Turin face au C14, éd. ŒIL, 1988 ; soulignons que des faits analogues aux faits observés par H. Miller en Amérique ont été déjà décrits en Afrique par le Dr. van Oosterwyck. ↩︎
2 Les créationnistes considèrent que le texte de la Bible contient des éléments scientifiques intéressants à retenir, notamment en ce qui concerne les événements catastrophiques liés au Déluge. Ils rejettent la théorie de l’évolution des espèces.
3 Le crétacé est une subdivision du secondaire ayant duré de moins 135-140 M.a. à moins 65-70 M.a.
4 B.P. : Before present, c’est-à-dire avant 1950, époque de la mise au point de la méthode par Libby.
5 La technique AMS est celle qui a été utilisée pour dater le tissu du Linceul de Turin. Trois laboratoires avaient participé à cette analyse, Oxford, Zurich et Tucson, lesquels ont trouvé des dates discordantes pour un même échantillon de la taille de trois timbres poste, ce qui rend la déduction de l’âge médiéval impossible. Cet âge est donc faux (pour plus de détails, voir l’ouvrage de M.-Cl. van Oosterwyck-Gastuche : Le radiocarbone face au Linceul de Turin, F. X. de Guibert, 1999).
6 Surtout depuis qu’elle a donné pour le Linceul de Turin le fameux âge médiéval.
6 Pour plus de détails, voir les articles écrits par M.-Cl. van Oosterwyck-Gastuche parus dans le CEP n° 1, n° 2 et n° 3 et, dans le n° 20 (2002), K. Scripko : Erreur de la datation K/Ar due à l’enrichissement des roches volcaniques en composant volatils, et E. Kolesnikov : Les limites d’application de la méthode K/Ar pour la datation des roches volcaniques jeunes.
7 La question de l’apparition de la vie sur la terre est une question cruciale pour nos chercheurs. En effet, bien que réunissant tous les éléments essentiels à la vie dans leurs éprouvettes, ils n’ont jamais réussi à « créer la vie ». Aussi envisagent-ils que la vie aurait peut-être été apportée « d’ailleurs », par une météorite par exemple. C’est dans le but de savoir si la vie aurait pu exister ailleurs dans le système solaire, grâce à la présence d’eau, que des sondes et des robots, de type « Mars explorer » ont été envoyés sur la planète Mars, ou dernièrement la sonde européenne « Rosetta » qui arrivera sur une comète en 2014…Le but est de vérifier si des météorites auraient pu apporter des éléments primitifs de vie en tombant sur la terre, ce qui auraient alors préludé aux premières formes de vie terrestres…
8 Les méthodes actuelles de datation sont le C14, l’U/Th et le K/Ar. Elles ne permettent pas une datation directe des couches géologiques fossilifères du Secondaire.
– le C14 peut dater tout ce qui contient du carbone : os, bois, coquillage, lave récente, à condition que leur âge ne soit pas supérieur à 30 – 40.000 ans, car au-delà, la présence de C14 est si faible que la datation ne possède plus aucune valeur. Le C14 ne peut pas dater la silice, le sable, le quartz, etc.
– U/Th : est utilisée pour dater les laves.
– K/Ar : peut lui aussi dater les laves. Il est à noter que l’on a essayé des intercomparaisons de datation des mêmes laves, par exemple, à l’aide des trois méthodes. Les résultats sont surprenants : il y a des discordances telles que les datations obtenues ne sont pas exploitables.
9 Par comparaison, imaginez que vous laissiez des traces de pas dans du sable ou de la boue qui va se durcir ou être recouvert par différentes circonstances. L’âge de vos traces que l’on pourrait retrouver quelques siècles plus tard ne sera pas pour autant celui du dépôt du sable.
10 Whitcomb J.C. and Morris H. M. (1980): The Genesis Flood, The Presbyterian and reformed Publ. Cy, 518 pp.
11 Woodward SR et al. Science 266, 1229.1994.
12 Voir aussi dans Le Cep n° 6 (1999), P.-Fl. Hautvilliers, L’analyse génétique de l’Homme de Neandertal ou la cure de jouvence.
13 van Oosterwyck-Gastuche M.-Cl. 1994 : Une découverte russe : les dinosaures ont vécu à l’époque actuelle, Science & Foi n° 31, pp 17-18.
14 van Oosterwyck-Gastuche M.-Cl. (1994) – B Cooper :, Les dinosaures dans les chroniques anglo-saxonnes. Science. & Foi n°31, pp14-16, et W. J. Gibbons, A la recherche du dinosaure du Congo, Le Cep n°22 (2003).
15 Mesures effectuées par Charles Hapgood, professeur d’histoire et d’anthropologie à l’Université du New Hampshire (USA).
16 Ont notamment été représentés le trachodon à pattes palmées, le gorgosaure, le monoclonius cornu, l’ornitholeste, le tyrannosaure, le tricératops, le stégosaure, le diplodocus, le podokosaure, le struthiominus, le plésiosaure, le léviathan, le maiasaure, le rhamphorynchus, l’iguanodon de Bernisar, le branchiosaure, le ptéranodon, le dimétrodon, l’ichtyornis, le tyrannosaure, le rhynchocéphale, etc.
17 Cf. Le Cep n°27 et n°28.
18 On évite bien sûr de faire les rapprochements entre ces différentes traces pour ne pas montrer l’évidence d’une certaine contemporanéité entre le dinosaure et le troupeau.
19 D’après le nom de leur découvreur, Jake Jacob.
20 C’est le cas des sites du Regourdou ou de Glozel déjà évoqués dans les articles de P.-Fl. Hautvilliers dans Le Cep n° 4 (1998), n° 8 (1999) et n° 13 (2000).