Partager la publication "Quel destin pour la Hongrie ? (2ème partie : la face obscure de la libéralisation)"
Par Irène Döményi
« Si l’homme est libre de choisir ses idées, il n’est pas libre d’échapper aux conséquences des idées qu’il a choisies. » (Marcel François)
Résumé : Avec le retrait de l’occupant russe, on aurait pu penser que le peuple hongrois redeviendrait maître de son destin. Mais, lors d’une rencontre secrète préalable réunissant les Soviétiques, les Américains, les Israéliens, l’Église catholique et cinq hommes politiques appelés à jouer un rôle important, d’étroites limites furent fixées à cette « libération » : ce fut le « Pacte de Ròzsadompb », sombre tractation qui n’explique que trop bien les difficultés du pays à l’heure présente.
14. La persistance d’un régime communiste repeint. En 1989, les « Grands » de ce monde décidèrent de casser le communisme. Le mur de Berlin s’écroula, les Allemands de l’Est retrouvèrent leurs familles et – trois ans plus tard! – les soldats russes quittèrent enfin la Hongrie. Mais il n’y eut pas de changement de régime. En « Magyarie » on ne fit pas de « chasse aux sorcières ». Les anciens communistes n’ont pas été molestés, encore moins punis pour leurs crimes. Tous les nouveaux dirigeants sont issus de leurs rangs. Ainsi furent élus le Franc-maçon Jòzsef Antall, des collaborateurs communistes comme Àrpàd Göncz ou le tortionnaire sadique notoire Gàbor Péter (ce dernier, âgé maintenant de 80 ans, se promène tranquillement dans les rues élégantes de Buda…).
Dans le « Pacte de Ròzsadomb »1 aucune revendication, demande de réparation ou de restitution des biens spoliés du peuple hongrois n’était recevable. La moindre critique du régime passé, de ses dirigeants ou même des dirigeants actuels était et reste toujours interdite. La Franc-maçonnerie a repris en mains les affaires. (Il est significatif que le Congrès International de la Franc-maçonnerie se tint à Budapest en 1992. Et le 22 avril 2007 une conférence des Grands Orients français, belge et d’Europe Centrale a été organisée à nouveau à la Maison du G. O. de Budapest, VI. Podmaniczky-utca 45).
15. En même temps, la « culture américaine« , dans ce qu’elle a de plus exécrable, a envahi la société hongroise. L’esprit de jouissance, l’amour effréné de l’argent, la dislocation de la famille par le divorce, devenu à la mode, la prostitution féminine et masculine, la pornographie, l’homosexualité, l’usage des drogues, l’avortement et un athéisme affiché sont devenus monnaie courante, spécialement parmi les jeunes.
Entre temps la police s’est corrompue. La maffia russe et d’autres se sont installées en Hongrie, et avec elles le crime organisé.
16. L’ancienne économie socialiste s’est transformée en « terrain de chasse gardée ». Les « anciens-nouveaux » dirigeants achetèrent à vil prix des bâtiments et des terrains autrefois occupés par des coopératives peu productives ou par les soldats russes. Ils les revendaient ensuite à des investisseurs étrangers (allemands; russes, israéliens, américains, etc.) et empochaient sans pudeur la différence. Depuis, ô miracle! les mêmes usines, casernes, coopératives génèrent des bénéfices! puis des résidences somptueuses, de véritables palais, ont été construits à Budapest et ailleurs. C’est ainsi que le dictateur actuel, M. Gyurcsàny (israélite comme son épouse), s’est enrichi, avec ses collaborateurs et complices, pendant que le prix des produits de première nécessité et les impôts augmentaient et que la pauvreté générale devenait misère pour les « petites gens », c’est-à-dire pour la majorité du peuple hongrois. Il n’y a plus de communauté d’esprit entre le peuple et le gouvernement.
17. Les dignitaires officiels de l’Église catholique en Hongrie (sauf quelques prêtres courageux), empoisonnés par l’esprit du temps, – au lieu de défendre la pureté de la foi catholique, d’éclairer et de soutenir les fidèles dans leurs luttes contre l’ordre social injuste et néo-païen – ne s’occupent que de leurs intérêts matériels. De plus, ils font des courbettes devant les Juifs et ils tombent en pâmoison en face du Coran.
18. Une véritable « magyarophobie » haineuse règne désormais dans le pays.Tout ce qui est hongrois : l’histoire, la culture, les traditions, les lois, la religion sont ridiculisées dans la presse, à la radio et à la télévision, ainsi que la mentalité et les traits propres au caractère hongrois : l’honnêteté, la pudeur, l’honneur, la franchise, le respect de la parole donnée, l’amour filial ou patriotique: tout est systématiquement avili.
19. Le régime actuel est très désireux d’abaisser le nombre de Hongrois. Il travaille sur un projet de loi autorisant les jeunes filles et femmes à se faire stériliser dès l’âge de 18 ans! (La fornication libre et la mort de la nation sont programmées).
20. Pour assurer le métissage du peuple magyar avec des peuples inassimilables, le gouvernement a fait venir en Hongrie une masse impressionnante de Tziganes2 de « Roumanie ». Ceux-ci ne désirent pourtant pas se fondre dans le peuple hongrois, ne pratiquent pas l’avortement: bien au contraire! Leur natalité est triple de celle des Magyars. Les Tziganes sont les enfants chéris du système et ne sont jamais punis de leur irrespect des lois, ni des crimes commis contre les Hongrois. Ils sont le cheval de Troie de M. Gyurcsàny, pour installer dans la société une agitation permanente.
(Une personne « bien intentionnée », d’origine israélite, nous a expliqué récemment que l’idée de nation « était haïssable » et qu’elle souhaitait qu’un Premier ministre de Hongrie fût un Tzigane!
Mais elle n’a pas souhaité élire un Premier ministre hongrois en « Tziganie », ni un Tzigane comme Premier Ministre en Israël! )
21. Il existe déjà des « quartiers chinois » à Budapest (des brocantes), déparant la ville par leurs bric-à-brac étalés sur la grand’rue de Köbànya, quartier industriel et ouvrier. (Pas dans les rues chics de Buda!). Nous avons appris récemment par les sites Internet et les « blogs » hongrois que le gouvernement envisage de donner des permis d’établissement définitif en Hongrie à trois millions (!) de Chinois. Mais la même administration hongroise, occupée à travailler pour le premier million, refuse de traiter la régularisation des papiers de Hongrois venant des pays voisins (anciennement hongrois).
22. Il y a un million de chômeurs et 100.000 sans abris en Hongrie.
23. Le gouvernement subtilise l’argent que l’Union Européenne octroie au pays pour le développement et – sans se soucier de l’augmentation des prix de la nourriture de première nécessité (pain, viande, etc.) qui affecte toute la population – il achète des canons à eau, destinés à réprimer les manifestations populaires de rue, pour 315 millions de forint !
24. La situation très tendue en Hongrie s’explique également par le fait que le peuple ne fut pas informé de l’utilisation de l’argent provenant d’impôts de plus en plus lourds, et qui a mystérieusement « disparu » du Trésor Public, sans laisser de trace.
25. LE MYSTÈRE ENFIN ÉLUCIDÉ :
a) Janvier 2005 : 80 millions (et ensuite 4 milliards) de forints de « crédit-aide » ont été donnés aux sinistrés du tsunami en Asie. (En même temps, pas un fillér pour les sinistrés hongrois victimes d’inondation) !
b) Juillet 2005 : Le « JAKARTA POST » informe ses lecteurs d’investissements hongrois importants par des propriétaires d’entreprises hongroises, mais non enregistrés en Hongrie. Ces investissements s’élevaient à 4 milliards de $ (880 milliards de forints) et concernaient des projets indonésiens :
- ouverture d’une nouvelle mine,
- rails de train,
- produits informatiques et
- armements au Sud de Sumatra.
26. Entre temps en Hongrie – faute d’argent (?) – on ferme les écoles des petites communes. Les instituteurs et professeurs perdent leurs emplois et les élèves doivent chercher des écoles éloignées.
27. Plusieurs petits hôpitaux, où auparavant les services avaient été assurés dans des bâtiments séparés, sont fermés par volonté gouvernementale. Mais l’on construit ailleurs des ensembles hospitaliers somptueux que seulement les étrangers ou les Hongrois riches peuvent utiliser. Par exemple à Györ (grande ville de Transdanubie), nonobstant du fait que ces immenses bâtiments sont plus dangereux car on y transporte les microbes d’un service à l’autre.
La santé publique est chère et désastreuse et le système scandaleux de rémunération des médecins (« hàlapénz » – « prix de gratitude » (!), de nos jours appelé: « vizitdìj » (prix de consultation), arbitraire, fait que les bons médecins ne soignent que les malades aisés. Certains hôpitaux à Budapest manquent de papier hygiénique, de couvertures, de médicaments ; le chauffage n’y fonctionne pas. Le choix de l’hôpital n’est pas libre ; ainsi un malade cardiaque ne peut aller dans un hôpital où on le connaît, au risque de mourir en cours de route !
(Suite et fin au prochain numéro)
1 Ròzsadompb (« la Colline de Roses ») est une partie haute de Buda où, pendant l’occupation turque (entre 1541 et 1700), un Pacha avait planté des roses. C’est devenu le quartier le plus chic de Budapest. Le 15 mars 1991 dans une villa de Buda eut lieu une rencontre secrète entre les personnalités suivantes:
– le Général commandant l’Armée Soviétique qui devait quitter la Hongrie;
– un Colonel de la police secrète soviétique;
– le Premier Secrétaire de l’Ambassade américaine,
– un officier de la C.I.A;
– un représentant des Services Secrets israéliens ;
– un mandataire de l’Église catholique en Hongrie ;
– un mandataire de la communauté israélienne en Hongrie ;
– cinq chefs politiques hongrois (qui encore de nos jours tiennent des positions importantes : Jòzsef Antall (Franc-maçon, Premier Ministre, décédé), Péter Boross, Àrpàd Göncz (futur Président de la République),
Gyula Horn (fameux tortionnaire sadique communiste), Làszlò Pàskai (cardinal-archevêque de Hongrie, ennemi juré du cardinal Mindszenty (il a « subtilisé » un dossier important pour le procès de canonisation engagé en faveur du Cardinal.), Ivàn Pethö, Gusztàv Zoltai.
2 Les Tziganes, victimes d’un système social injuste issu d’une fausse religion, sont à l’origine des « parias », les rebuts de la société indienne. Ils n’y ont aucun droit et de ce fait restent incultes. Ils ne possèdent rien et ils sont réduits à la mendicité ou au pillage. Ils trouvent un accueil favorable dans les sociétés chrétiennes de l’Europe. Mais, vu qu’ils n’ont aucun métier à exercer, ni l’habitude de mener une vie sédentaire et disciplinée, ils errent dans le pays en nomades, vivant de cueillettes, de pillages ou de vols. Les avantages culturels (écoles, hygiène, logements) ne les intéressent pas, car ils ne veulent pas accepter la discipline qui va avec. Ils vivent d’après leurs propres lois, souvent en conflit avec celles des pays d’accueil. Ils profitent donc des avantages d’une société organisée mais ne participent ni à sa défense ni à son entretien par leur travail, impôts ou service militaire. Ainsi deviennent-ils rapidement sources de conflits partout. Ils vivent donc dans les caravanes en marge des villes ou villages. Comme ils n’ont aucune adresse fixe, ils échappent à la police, leurs méfaits ne sont pas punis et ils attirent plus encore l’hostilité des natifs. Au fond, ils ne sont pas haïs pour ce qu’ils sont mais à cause de ce qu’ils font. Ils sont un instrument (involontaire) de déstabilisation des sociétés chrétiennes.