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Par Cruzador
Bible et OGM1
Résumé : Avec les OGM, il semble bien que les sociétés de biotechnologie touchent directement à l’un des fondements de la Création divine. La Création fut déclarée « bonne », précisément parce que chaque être y fut créé « selon son espèce ». Et l’on trouve dans la Bible des interdits concernant le mélange des espèces cultivées ou même le simple mélange des fibres textiles.
Selon le Livre du Juste, livre non canonique mais mentionné dans l’Ancien Testament, le Déluge fut une réponse de Dieu pour protéger la Création contre des manipulations analogues à nos OGM : « La chair avait perverti ses voies sur la terre » (Gen 6,12). Si l’on considère la dissémination irréversible des OGM dans la nature, il se pourrait bien que l’humanité actuelle force Dieu à intervenir une fois encore comme aux temps de Noé.
Qu’on le veuille ou non, la position de la Bible est peut-être la plus importante de toutes, d’autant que ces textes reconnus comme canoniques s’opposent formellement à ce que l’homme détruise l’œuvre du Créateur.
Dans la Genèse, on lit que Dieu créa le monde, les animaux et les plantes et chacune selon son espèce et on peut supposer que l’homme, simple créature, n’a pas qualité pour transporter les gènes d’une espèce à une autre. Comment imaginer que l’homme pourrait un jour créer de meilleures espèces, et comment le tenterait-il sans mériter derechef la colère de Dieu ?
On lit dans la Genèse :
Et Dieu dit : « Que la Terre produise de l’herbe verdoyante en faisant de la semence selon son espèce et des arbres faisant des fruits selon leur espèce dont la semence soit en eux-mêmes sur la Terre Et la Terre produisit de la semence verdoyante faisant de la semence selon son espèce et des arbres faisant des fruits et chacun de la semence selon son espèce (Gen 6,12).
Malheureusement, l’industrie des OGM a bousculé l’ordre divin de la Création, en tentant de modifier les éléments vitaux par des artifices magiques. Le code génétique est la création de Dieu. Les gènes n’ont pas été créés par Dieu pour évoluer, comme certains fantaisistes nous l’assurent. Ce que veulent faire ces « scientifiques », c’est prendre la place de Dieu et prétendre que l’œuvre naturelle de Dieu n’est plus adaptée à la vie et qu’on peut faire mieux que Dieu, que l’on peut améliorer l’œuvre de Dieu. Quelles que soient les affirmations ou prétentions lénifiantes des géants de l’industrie alimentaire, ils ne peuvent pas cacher qu’en fait ils violent la volonté de Dieu. Ces gens jouent avec la Création de Dieu et, en plus, exigent que l’on consomme leurs productions. Dans le Lévitique et le Deutéronome on peut lire comment Dieu avait fixé la vie des Israélites, comment ils devaient cultiver leurs terres et ce qu’ils devaient manger. En principe, Israël vivait selon la loi de Dieu et devait l’enseigner aux nations. Nul doute que la loi de Dieu s’oppose par principe à la modification par les OGM actuels :
« Vous garderez Mes statuts, vous ne croiserez pas les espèces animales, vous n’ensemencerez pas vos champs avec des semences hybrides pas plus que ne porterez de vêtements de laine et de lin mélangés » (Lev 19,19)
Et encore :
« Tu ne sèmeras point dans ta vigne d’autres semences de peur que la semence que tu auras semée et ce qui naît de la vigne ne soient pas pareillement sanctifiés. Tu ne laboureras pas avec un âne et un bœuf attelés ensemble. » (Deut 22, 9-10)
Dans ces deux textes, Dieu condamne d’une manière définitive le mélange des grains, celui des bêtes et des natures de vêtements, et tout cela porte sur le labourage, les semailles et l’élevage des animaux domestiques. De la même manière, on peut être sûr que le transport des gènes d’une espèce à une autre est tout à la fois un défi à l’enseignement de Dieu et une violation de Sa loi.
De plus, quand on consomme des OGM, cela constitue une violation de l’ordre interne du corps, qu’on en ressente les effets ou non. Qui d’autre que Satan voudrait ainsi défier et contredire la nature et l’enseignement de Dieu et, en plus, nos personnes ? Ce sont seulement ceux qui analysent la crise actuelle d’une manière spirituelle qui pourront comprendre complètement cette crise et notamment le fait que la modification des semences n’a pas fondamentalement pour but d’améliorer le sort de l’humanité ni de donner à manger à ceux qui ont faim.
Elle a pour but de déformer, déjouer et polluer la création de Dieu. Dieu n’approuvera jamais les OGM malgré tous les efforts de l’industrie agro-alimentaire tentant de nous convaincre que son but est d’améliorer le sort de la race humaine. Il se pourrait même que ce soient finalement ces OGM dont on nous annonce les merveilles à venir qui, finalement, vont entraîner une fois encore la colère de Dieu. Il faut se convaincre que cette affaire des OGM est certainement le point le plus critique de l’histoire de l’humanité et qu’elle nous entraîne vers une sorte d’apocalypse diététique.
Retour sur Noé
Dans la Bible, on nous raconte comment le monde fut détruit par un déluge d’eaux. Il existe également un texte ancien non canonique, dit le Livre du Juste (le Sefer hayashar), qui donne des détails qu’on ne trouve nulle part ailleurs et qui traite étonnamment d’une espèce d’ingénierie génétique ayant entraîné la colère de Dieu. Si les scientifiques s’amusent encore un peu à détruire la Création divine, un cataclysme semblable pourrait bien nous tomber dessus. Le Livre du Juste est peu connu, bien qu’il ait été redécouvert au XVIIIème siècle, mais on en parle dans Josué 10, 13 et dans II Samuel 1, 18. Le fait qu’il soit cité deux fois dans l’Ancien Testament valide, semble-t-il, le fait que ce rouleau avait existé au temps des premiers Israélites.
Il reflète les informations du Pentateuque et donne des détails intéressants particulièrement concernant Noé, le Déluge et le mode de vie des Israélites de cette époque, avant que Dieu ne décide de détruire « le monde ».
« En ce temps-là, les enfants des hommes prélevaient sur les troupeaux des champs, les bêtes de somme et les oiseaux du ciel et créaient des hybrides de ces trois espèces afin de provoquer le Seigneur ; et Dieu vit que les habitants de la Terre étaient corrompus car toute chair, tous les animaux et tous les hommes étaient corrompus. » (Livre du Juste 4, 18).
Parallèlement, on peut remarquer que le Nouveau Testament cite la réponse de Jésus qui décrit également la fin des temps : « Ce sera comme au temps de Noé » avait-il répondu. Cette déclaration rejoint celle du livre du Juste. Se pourrait-il que la génétique moderne ne soit qu’une réplique de la corruption du monde citée dans les textes sacrés et dans ce livre ?
Il y a là suffisamment d’indices pour y réfléchir sérieusement. Il est donc nécessaire de bien relire la manière dont Dieu assura la destruction du « monde » au temps de Noé :
« Mais Dieu vit que la malice des hommes était grande sur la Terre et que toutes les pensées de leur cœur étaient tournées au mal en tout temps. Il se repentit d’avoir fait l’homme sur la Terre et, touché de douleur jusqu’au fond du cœur, dit : J’exterminerai l’homme que j’ai créé de la face de la Terre, depuis l’homme jusqu’aux animaux, depuis le reptile jusqu’aux oiseaux du ciel car je me repens de les avoir faits. Mais Noé trouva grâce devant le Seigneur. » (Gen 1, 5-8)
Il est certain que Dieu put être déçu de la conduite de l’homme, mais le péché impardonnable pour Lui est certainement celui qui tente de contrefaire Sa Création.
Ceci est évident dans les textes de la Genèse et dans le Livre du Juste, et on y remarque la place qu’avait pris sur la Terre cette manie de faire des hybrides afin de « faire comme Dieu » :
« La Terre était également corrompue aux yeux du Seigneur Dieu et le monde était rempli de violence. Et Dieu regarda la Terre et il vit qu’elle était corrompue car la chair avait corrompu ses voies 2 sur la Terre.» (Gen 6, 11-12)
Si on se place du point de vue religieux on est en présence d’une bataille finale entre les forces du Mal et celles qui tentent de sauvegarder le Bien. Les sociétés de biotechnologie ont décidé d’imposer les OGM malgré les protestations des Européens et la colère des « consommateurs » américains. Actuellement, la recherche et la production des espèces OGM semblent tout simplement inattaquables et, par conséquent, le temps est proche où Dieu va mettre fin à cette ignominie et les sociétés de biotechnologie vont peut-être se retrouver dans une situation qu’elles n’avaient pas prévue (et nous autres avec ! ).
On peut encore penser à l’injonction divine faite à Adam de ne pas consommer le fruit de l’arbre de Vie, qui conduisit à la chute de l’homme. Eve pécha contre le premier commandement de Dieu et mangea le fruit de la connaissance du Bien et du Mal. Tout le monde sait cela, mais peu de gens ont pensé que ce que Satan avait si bien réussi à faire au jardin d’Eden, rien ne l’empêche de tenter de le faire une nouvelle fois. Se pourrait-il qu’il ait entrepris de tenter tous les hommes de manger de l’arbre de Vie et de la science du Bien et du Mal avec les OGM ? Ceci lui est d’autant plus facile que rien n’exige que les hommes aient la connaissance du fait qu’ils consomment des fruits de l’arbre du Bien et du Mal. Ce que désire Satan, c’est se dresser devant le trône de Dieu et que l’homme soit accusé d’avoir trahi la volonté divine, afin de frapper Dieu dans Ses œuvres. Et c’est bien ce que dit le Nouveau Testament :
« Et j’entendis une voix forte dans le ciel disant : C’est maintenant qu’est accompli le salut de notre Dieu et Sa puissance et Son règne et la puissance de Son Christ, parce qu’a été précipité l’accusateur de nos frères qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. »( Ap 12,10)
La loi de Dieu a été violée et une preuve en a été donnée dans la Bible, qui semble intéresser justement le principe même des manipulations génétiques. Cette condamnation se trouve dans le passage suivant tiré de Matthieu 13, 24-30, que l’on peut résumer en quelques phrases : l’homme qui sème du blé dans son champ, l’ennemi qui vient dans la nuit et qui sème l’ivraie dans le blé semé, les pousses qui sortent de terre ensemble, les serviteurs qui ne savent pas quoi faire, la décision du maître d’attendre la moisson et de brûler l’ivraie.
L’ivraie c’est la contrefaçon du blé, à ce point que pendant la maturation les deux pousses sont très semblables jusqu’à la maturité ; alors celles de l’ivraie deviennent noires, pulvérulentes et toxiques. Cette parabole décrit très exactement la situation actuelle : pas besoin d’épiloguer. Dieu a créé le monde et a semé la bonne graine avec ses bons gènes et, pendant que les Américains dorment, les ennemis –qui, entre parenthèses, sont tous satanistes – ont semé les OGM et nous en sommes là à supporter la coexistence impossible entre la tradition et les innovations des diables des industries de l’agro-alimentaire. Ce sont les ennemis de Dieu qui ont semé les grains OGM. On lit encore dans la Bible :
« Celui qui a semé le bon grain est le fils de l’Homme, le champ c’est le monde, les bons grains sont les enfants du royaume, les grains d’ivraie sont les enfants du diable. L’ennemi c’est le Démon, le Mauvais ; la moisson c’est l’époque de la fin des temps et les moissonneurs ce sont les anges. Les mauvaises herbes seront mises en botte et jetées au feu et ce sera fait à la fin des temps. Le Fils de l’Homme viendra avec ses anges et ils brûleront ceux qui ont offensé Dieu et ceux qui établirent l’iniquité sur Terre seront jetés dans l’abîme, là où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le Soleil dans le royaume de leurs pères. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende. » (Matt 13, 37-43)
Dans le monde actuel, les « scientifiques » qui créent les OGM sont inspirés et conduits par des satanistes. Les sociétés internationales de biotechnologie jouent avec le feu et vont certainement s’y brûler. Avec leurs recherches sur l’ADN, elles ont dépassé les limites du supportable et du naturel.
Notre monde ne sera jamais plus le même compte tenu des modifications qu’ils produisent déjà dans la nature. Les OGM sont déjà dispersés dans tout l’environnement et le retour en arrière ne sera plus possible. Même si les industries de biotechnologie cessaient de polluer le monde de leurs OGM, il serait impossible d’échapper à leurs effets immédiats et à terme.
La vérité c’est que toutes les fermes d’Amérique et de partout ailleurs dans le monde, qui ont ensemencé des terres avec des grains d’OGM, sont déjà perdues aux yeux de Dieu. Si on sème des grains non OGM sur ces terres, on obtiendra quand même des récoltes OGM. Afin de purger les terres des OGM, il faudrait les laisser en repos pendant des décennies , ce qui est économiquement impensable. Il n’existe actuellement aucune méthode facile et définitive pour sortir de la crise qui a été déclenchée par les scientifiques. On frémit quand on lit ces quelques lignes tirées d’Habacuc 3, 17-18 :
« Bien que le figuier puisse ne pas fleurir et que la vigne ne donne plus de grappes et que l’olivier n’ait pas de fruits et que les champs ne produisent plus et que le troupeau soit perdu et qu’il n’y ait plus de bêtes à l’étable, je me réjouirai devant le Seigneur et je me réjouirai de mon salut devant Dieu. »
La déclaration suivante a été faite par le docteur Mae-Wan Ho de l’Institut des Sciences dans la Société : « Pour ceux qui sont inexorablement liés à leurs variétés de semences, que peut être un OGM, à part une abomination ? Et pourquoi le reste des hommes ne pourrait-il pas retrouver en lui-même, dans une certaine mesure, cette connexion esthétique et spirituelle avec le travail de la terre qu’on avait toujours pratiqué avant lui ? Un peu partout, la surpuissance actuelle des textes sacrés a été remarquée, notamment par l’ARI qui écrivait sous le titre « Pourquoi la modification génétique de nos produits alimentaires est contraire aux principes de la plupart des religions ? » …« Ceux qui ont conservé un certain sens religieux seront bien placés pour rejeter les produits de l’ingénierie génétique, se fondant non seulement sur des raisons de sécurité personnelle mais également sur l’obligation de conserver la Création divine et l’intégrité des relations avec Dieu.
Un tel rejet possède une dimension religieuse et constitue également un droit religieux. Le refus de l’Agence Fédérale Alimentaire ( FDA) d’exiger l’étiquetage des produits OGM est effectivement contraire à la possibilité, pour les Américains, d’exercer leurs droits et oblige les gens à utiliser des denrées alimentaires qui sont contraires à leur religion. La politique suivie actuellement par la FDA viole le 1er amendement de la Constitution des Etats-Unis qui protège la liberté de religion. Plus encore, vu que certains aliments ont été modifiés avec des gènes qui leur sont étrangers, la politique de le FDA viole sa propre réglementation et notamment les termes du paragraphe de la section 403 (i) qui exigent que « les substances ajoutées aux aliments soient mentionnées sur les étiquettes », et également la section 403 (a) qui « exige la publication de précisions factuelles ».
Alors que le manque d’étiquetage pose déjà un sérieux problème à tous les Américains, il est également dommageable pour les individus qui, pour des raisons religieuses, diététiques ou de sécurité refusent certaines catégories de nutriments (personnes allergiques, musulmans, Juifs ou végétariens etc.).
Ceux qui se sentent concernés par le maintien de l’intégrité des aliments qu’ils absorbent (ceux de la Création divine) et suivre leurs principes religieux, doivent absolument s’abstenir de consommer les aliments issus de l’ingénierie génétique et travailler à la réforme de la politique gouvernementale qui, actuellement, porte atteinte à leur liberté de consommer des aliments naturels, tout en mettant des restrictions rationnelles à la possibilité d’altérer les éléments fondamentaux de la vie pour des raisons commerciales.
1 Repris du Cruzador (Déc. 2004) et publié en français par le PCC n° 245 (Petit Courrier de la Chrétienté, SCBI, BP 2707, 75325 Paris Cedex 07)
2 Ndlr. La tradition orale hébraïque signale ici l’homosexualité comme forme prise alors par cette « corruption ». Nonobstant, des manipulations génétiques correspondraient mieux encore au sens littéral de l’expression.