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Par Tassot Dominique
Ces sciences qui nous égarent
Dominique Tassot
Résumé : La BBC vient de nous apprendre que les pinsons des Galapagos sont demeurés interféconds jusqu’à ce jour, si bien que le point de départ de la théorie de Darwin est faux. Ce cas est loin d’être unique. La linguistique moderne, depuis Ferdinand de Saussure, est fondée sur un postulat faux (et absurde) : celui de l’arbitraire du signe, comme si la forme des mots n’avait aucune importance ! Que doivent en penser les poètes ? De même, en géologie, le principe de superposition relève d’une interprétation : il consiste à considérer les strates comme des couches successives, ce que l’expérimentation a récemment invalidé. L’argument du changement de couleur chez la Phalène du bouleau en Angleterre, l’exemple de « sélection naturelle » donné dans les manuels, n’a de force probante qu’en faisant l’impasse sur toutes les objections méthodologiques qu’il soulève. Anna O. – cas fondateur de la psychanalyse –, outre qu’elle n’a pas été guérie par Freud, démontre plutôt la supériorité thérapeutique du don de soi sur l’introspection. Bref, il est grand temps de ne plus accepter sans inventaire bien des sciences fondées sur des interprétations discutables et dont les diverses motivations ont comme trait commun de s’attaquer à la vision chrétienne du monde.
Dans un récent communiqué – sans d’ailleurs en tirer les conclusions qui s’imposent –, la BBC1 vient de diffuser une « nouvelle » destinée à faire le moins de bruit possible : il s’agit, pour cet organe semi-officiel dont les émissions sur les êtres vivants sont souvent de bonne facture et très suivies, d’avoir passé l’information, donc de ne pouvoir être accusé de la taire, mais d’une manière qui ne permet guère au public de comprendre toute la portée du travail mentionné. Lequel ? Une étude génétique approfondie sur les différents pinsons des îles Galapagos. Ces pinsons présentent des variations étonnantes dans la forme du bec, variantes si marquées que Darwin en fit le point de départ de sa théorie. Pourquoi, en effet, ces pinsons, tous arrivés jadis du continent américain, et donc logiquement identiques au début de leur colonisation, étaient-ils devenus si différents d’une île à l’autre ?
« L’idée me frappa, écrit le biologiste anglais, que (dans la lutte pour l’existence, qui se rencontre partout), des variations favorables tendraient à être préservées et que d’autres, moins privilégiées, seraient détruites. Le résultat serait la formation de nouvelles espèces2. »
Signalons ici que le mot « évolution » ne figure pas chez Darwin, qui parlait de « descendance avec modifications », lesdites modifications, par accumulation, devant frayer le chemin à des espèces nouvelles. Il importe aussi de rappeler qu’à l’époque la génétique n’existait pas. Quant à tester l’interfécondité entre les différents pinsons, ç’aurait été un travail considérable que Darwin n’envisagea même pas : comme souvent, « c’est l’idée générale qui compte3 ! »
Aujourd’hui, la génétique est devenue une discipline scientifique majeure et des chercheurs sont prêts à travailler.
On dispose du matériel, puisque les pinsons rapportés des Galapagos par Darwin en 1836 sont toujours conservés en Angleterre. De là une étude quasi exhaustive réalisée par le Pr Leif Andersson, généticien à Uppsala, en collaboration avec Rosemary et Peter Grant, de Princeton, qui ont passé 40 ans à étudier ces pinsons4.

La comparaison détaillée de 120 génomes individuels a montré que le gène ALX1 possède deux variantes associées, l’une aux becs pointus, l’autre aux becs épais. Mais l’étude générale des génomes de ces pinsons montre qu’ils ont continué à se croiser entre eux. Bref, la question de savoir s’il s’agissait de sous-espèces bien distinctes, ou de variantes au sein d’une espèce, est désormais tranchée. En clair, ceci veut dire que Darwin s’est trompé et que le cas emblématique sur lequel il avait appuyé sa théorie sur l’origine d’espèces distinctes aboutit à la conclusion inverse : aucune évolution trans-spécifique (macro-évolution) ; tout au plus des variations internes au sein de l’espèce (micro-évolution), fait attesté depuis l’Antiquité et qu’aucun naturaliste, qu’aucun éleveur n’ont jamais contesté.
Or, cette histoire de pinsons est loin de représenter un cas unique. Nombre de disciplines reposent sur un fait mal interprété duquel on croit pouvoir extrapoler une loi universelle.
La linguistique moderne en donne un autre exemple. Elle repose sur un « principe », celui de « l’arbitraire du signe ». Semblable manie de vouloir tout fonder sur un ou plusieurs principes est une réminiscence des Principia de Newton, eux-mêmes inspirés par les Eléments d’Euclide. Mais une méthode, excellente en mathématique, peut devenir contestable en physique – science d’êtres certes inertes mais soumis à de multiples influences – et s’avérer tout à fait inappropriée chez les êtres vivants et plus encore chez les êtres conscients. C’est un Helvète, Ferdinand de Saussure, qui crut pouvoir poser ce principe : il n’y a pas de lien naturel et nécessaire entre la forme et le sens, entre le signifiant et le signifié.
Or, il n’est aucun domaine où le sens soit aussi omniprésent que le langage. L’idée qu’il puisse exister, dans les langues naturelles, un trait quelconque dénué de tout sens ou de toute nuance, aurait dû inspirer la suspicion. Certes, les mots artificiels, les sigles en particulier, sont conçus par des gens qui ignorent la valeur sémantique des consonnes. De là des échecs ou des réussites involontaires. Échec : le mot « laser », qui évoque plutôt loisir ou lassitude, pour désigner un faisceau dense et dur de lumière cohérente. Réussite : le sigle « TGV » (train à grande vitesse), dont la force résulte précisément dans la pertinence des initiales employées, chacun des mots repris étant en étroite harmonie avec l’objet désigné. Ce n’est pas ici le lieu de développer la « pertinence du signe », ce caractère objectif de la mimique buccale, qui fait jouer l’intuition divinatrice par laquelle nous comprenons ce qui est dit. Il suffira d’observer que si le signe était vraiment arbitraire, si un mot n’avait nul rapport matériel avec le sens qu’il veut évoquer, alors toute poésie serait impossible5.
On objectera que le langage est un domaine subtil, quasi immatériel, sur lequel il était peut-être hardi de vouloir légiférer, alors que les sciences portant sur des objets corporels ne peuvent donner lieu à ce genre de méprise. Il n’en est rien, on va le voir sur deux exemples concernant, l’un le monde inerte, l’autre le vivant.
Nombre de nos lecteurs savent que la stratigraphie recèle un cadavre dans le placard : le « principe de superposition », stipulant que toute couche est plus récente que celle qu’elle recouvre et plus ancienne que celle qui la recouvre. Ce principe paraît si évident dès l’énoncé que, depuis trois siècles, nul ne s’était proposé de le valider. C’est un exemple de ces idées « claires et distinctes » chères à Descartes, dont la vérité s’imposerait à l’esprit dès leur formulation, si bien qu’il est inutile de chercher à les vérifier. L’idée est claire, parfaitement compréhensible ; elle est distincte, impossible à confondre avec une autre. La vérité du « principe de superposition » a donc paru si certaine que le mot « strate » véhiculant ce sens chronologique est repris, dans bien des images de la vie courante : strates dans la mémoire, strates de papiers qui s’empilent sur un bureau, etc. Il est vrai que l’archéologie semble confirmer ce « principe », puisque sur un site les couches les plus profondes recèlent les objets les plus anciens : les matériaux apportés font que les nouvelles bâtisses sont érigées sur les ruines ou les déblais des précédentes. La tombe de saint Pierre est bien sous l’autel majeur de la basilique construite par Jules II, et non au-dessus. Toutefois, dans le cas des dépôts sédimentaires, on aurait dû noter que les matériaux ne sont pas amenés par l’homme ni ne tombent du ciel, verticalement. Il aurait donc fallu s’interroger sur les courants à l’œuvre lors du dépôt et sur les raisons mécaniques qui font qu’un matériau n’est pas créé sur place mais érodé, transporté puis déposé.
C’est aujourd’hui chose faite, grâce aux travaux menés avec persévérance depuis 40 ans par Guy Berthault6 dont il résulte l’exact contraire du « principe » supposé : la régularité frappante, au millimètre près, dans l’épaisseur des strates superposées d’un banc sédimentaires signale la simultanéité de leur dépôt. Un unique phénomène, le granoclassement, fait que grosses et fines particules subissent une ségrégation lors du dépôt dû au ralentissement du courant et s’amassent en alternant particules fines et particules grossières, ce qui donne l’illusion de strates successives, alors que l’ensemble du banc stratifié grossit horizontalement, à la manière d’un delta fluvial : c’est la « progradation ».
Certes, peuvent se succéder plusieurs épisodes de dépôts, amenant différents bancs de sédiments à se superposer, mais il ne s’agit plus de strates proprement dites (plus exactement de laminæ). Il en résulte que les estimations chronologiques, fondées sur la multiplication du nombre des strates par un temps supposé de dépôt, sont erronées.
Un autre contre-exemple significatif est celui illustrant la « sélection naturelle » dans les manuels scolaires : la phalène du bouleau (Biston betularia). Ce papillon de nuit possède une variante claire (typica) et une variante sombre (carbonaria). La variante claire était dominante dans la région de Manchester avant la révolution industrielle, puis la variante sombre parut l’emporter. On explique ce fait en affirmant que les bouleaux étant noircis par les fumées du charbon, les papillons clairs devenaient une proie facile pour les oiseaux prédateurs. Des expériences furent réalisées par Kettlewell entre 1953 et 1955, avec des papillons collés sur des troncs de bouleaux. Ces expériences n’ont jamais été répétées et méritent plusieurs remarques méthodologiques : d’une part les phalènes qui se posent d’elles-mêmes dans un arbre replient leurs ailes et se dissimulent, d’autre part les oiseaux attrapent les papillons en vol, et non au repos ; enfin, s’agissant d’un papillon de nuit, sa couleur n’est peut-être pas l’élément décisif pour le prédateur7.
Surtout, la variété claire n’a pas disparu ; elle est même redevenue dominante. On ne constate donc aucun effet évolutif, mais des variations réversibles dans la fréquence relative de Biston betularia typica et de Biston betularia carbonaria.
L’exemple de sélection naturelle donné dans les manuels ne prouve donc rien. Même si le fait historique était avéré, on doit constater ici un fossé entre le fait brut et l’interprétation donnée au nom de la science.
Comme l’écrivait Maurice Allais : « Pour qu’une interprétation soit vraie, il ne suffit pas qu’elle explique les faits ; il faut encore qu’on puisse montrer qu’elle seule peut le faire. » Pareille démonstration est généralement impossible, ce qui manifeste bien l’incertitude où demeurent bien des cantons de la science.
Le cas d’Anna O. nous introduit à une autre manière de poser un fondement faux. Il s’agit de l’exemple inaugural qui devait montrer l’efficacité de la psychanalyse : une jeune névrosée guérie grâce à l’élucidation de son inconscient. On le trouve décrit par Freud et Breuer dans leurs Études sur l’Hystérie (1895). Le cas est réel, si bien que des chercheurs se sont demandé qui était et ce qu’était devenue Anna O. « Or, le destin singulier d’Anna O. est intéressant à plusieurs titres. Car non seulement il questionne les fondements de la psychanalyse, mais il offre une véritable perspective de recherche sous l’angle du don. Contrairement aux affirmations de J. Breuer et de Freud, Anna O. ne guérit pas de son syndrome hystérique par la cure psychanalytique. Le traitement, suggéré par la patiente elle-même, fut un échec. Plusieurs séjours en sanatorium succéderont à la prise en charge par Breuer (de 1880 à 1882). En fait, seule une longue pratique du soin et du don de soi permettra à cette patiente d’échapper à sa maladie mentale. L’exercice du don se révèle ainsi salvateur.
Car, nous le savons maintenant, Anna O. est en réalité la première assistante sociale allemande, une pionnière du mouvement féministe et une fondatrice d’orphelinat. En bref, Anna O. se nomme Bertha Pappenheim, une bienfaitrice militante à qui l’Allemagne rendra hommage à travers l’émission d’un timbre-poste en 19548. »
Mais elle ne s’est rétablie qu’en 1890, huit ans après une « cure » qui en réalité avait consisté en séances d’hypnose et en doses de morphine si puissantes que l’internement en sanatorium avait pour but de surmonter sa dépendance à la morphine. Selon Michel Onfray, « la psychanalyse n’a jamais guéri Anna O. au contraire des affirmations constamment répétées par Freud pendant toute sa vie9 ».
Le cas de l’actualisme, en géologie, donne un autre exemple de fondement faux sous apparence de science. L’idée remonte à Playfair, mais c’est Hutton (1730-1780) qui lui a donné sa forme en énonçant le principe suivant : « le présent est la clé du passé. » Anticipant sur la loi des trois états d’Auguste Comte10, l’idée (juste) est que la science se fonde sur les faits observés. La géologie doit donc quitter son « âge théologique » – celui des diluvianistes qui introduisent le mythe dans le discours scientifique et recourent au Déluge biblique pour expliquer les roches sédimentaires – pour se limiter aux causes « actuelles »11, celles qui opèrent aujourd’hui et dont l’effet constaté relève bien de la science ; bref, entrer dans l’âge « positif ».
On veillera donc à tout interpréter à la lumière des facteurs agissant aujourd’hui : érosion, gel, vent, marées, saisons, etc. Or, l’effet visible de ces facteurs sur les paysages est infime. Il s’en déduit que la formation des roches, des vallées et des montagnes s’est poursuivie sur de longues durées : il faut multiplier zéro par l’infini pour obtenir quelque chose.
Cependant, une telle grille d’analyse projetée sur les faits – cette « géologie tranquille » développée par Lyell à partir de 1830 – ne devient pas vraie du seul fait d’être appelée « scientifique » par son auteur. Il faudrait encore pouvoir montrer qu’elle est la seule interprétation possible.
Notons qu’avant l’apparition des Principes de géologie de Lyell (qui était juriste de formation), un géologue genevois qualifié, lui, et reconnu tel, devenu membre de la Royal Society dès son arrivée en Angleterre, avait donné dans son Traité élémentaire de géologie (1809) une interprétation autrement convaincante et autrement complète. Jean André Deluc, en effet, se proposait de distinguer deux choses : la formation rapide des paysages sous l’action d’événements gigantesques, et leur transformation lente sous l’action des forces actuelles. On disposait ainsi d’un schéma interprétatif plus puissant, plus général, que celui de l’actualisme, puisque ce dernier y devenait un cas subalterne.
Les raisons pour lesquelles Lyell l’a provisoirement emporté sur Deluc, Darwin sur Agassiz et Saussure sur Platon, ne tiennent donc pas à leur supériorité scientifique, mais aux circonstances faites d’idéologie, de préjugés ou de politique qui ont répandu l’interprétation des cas particuliers sur lesquels s’était exercée leur intuition. Il est donc permis d’espérer que toutes ces disciplines (et il en est bien d’autres) seront un jour refondées. Il est à noter, surtout, qu’à chaque fois, c’est la vision chrétienne du monde qui, coup après coup, se délite dans une approche naturaliste niant la finalité, l’intelligence créatrice et l’action de Dieu dans l’histoire.
La vie sur terre est un combat, et les enjeux intellectuels ne sont pas moindres que les autres. L’Adversaire a vu tout le parti qu’il pouvait tirer de la science et a su la plier à son usage. Mais il est rassurant de constater, à chaque fois, que la vérité finit par percer. C’est bien l’insensé qui «a dit en son cœur : Non, plus de Dieu ! » (Ps 14, 1)
1 WEBB Jonathan, “Genomes reveal Darwin finches’ messy family tree”, in BBC News, 11 février 2015.
2 La vie et la correspondance de Charles Darwin, avec un chapitre autobiographique publié par son fils, M. Francis Darwin (1887), trad. fr. par Henri de Varigny, Paris, Reinwald, 1988, vol. I, p. 358.
3 La même réaction est à noter chez Teilhard de Chardin, à propos de la loi dite de « récapitulation » de Haeckel (« l’ontogenèse reproduit la phylogenèse »). Au père Fessard qui avait su que cette « loi » était contestée, TEILHARD répond de Chine le 15 juillet 1929 : « Pour le moment, la loi est surtout critiquée et battue en brèche sous la forme tendancieuse et enfantine que lui a donnée Haeckel. Je pense que sa valeur n’est pas à chercher dans le détail de formes ancestrales directement récapitulées, mais dans le fait qu’organismes individuels et organismes collectifs obéissent aux mêmes lois générales : apparition à partir d’un très petit nombre (conditionné par un interminable passé), rapide détermination fœtale, tâtonnements morphologiques, arrêts locaux, relais…Ce sont les lois universelles de tout ce qui est dans la durée. ‘’L’ontogenèse (perçue directement, au moins pour une part, par chaque individu, en lui-même) est l’harmonique réduite de tout ce qui est dans l’Univers, à tous les degrés.’’ Voilà, à mon avis, ce qui est intéressant, surtout, dans la loi de la phylogenèse parallélisant l’ontogenèse. Cette loi, prise strictement, n’est qu’un cas particulier (comme le transformisme dans l’Évolution) : elle est susceptible d’un énoncé plus large et plus profond. » (Bulletin de Littérature ecclésiastique, Inst. catho de Toulouse, oct-déc. 1989, p. 374, souligné par nous). Mais en matière de science, le flou artistique peut-il remplacer la rigueur méthodologique ? Et la question : « est-ce vrai ? » peut-elle se voir indéfiniment écartée ?
4 LAMICHHANEY Sangeet et al.,“Evolution of Darwin’s finches and their beaks revealed by genome sequencing’’, Nature 518, 371-375, 19 fév. 2015.
5 À l’exception, peut-être, de l’hébreu où le rythme poétique ne réside pas dans une assonance matérielle comme la rime, mais dans la reprise d’un même sens sous une forme remaniée. Ainsi : « Tremble devant la face du Seigneur, ô terre ! Devant la face du Dieu de Jacob, Qui change la pierre en sources abondantes, Et le rocher en ruisseaux d’eau vive » (Ps 114, 7). Mais il s’agit, avec ce parallélisme hébraïque, d’une exception, avec une finalité évidente : permettre de traduire les livres poétiques de la Bible dans toutes les langues, alors que la poésie, par nature, est intraduisible (cf. F. VIGOUROUX, pss., « Le parallélisme dans la poésie biblique », Le Cep n°13, nov. 2000, p. 72-81).
6 On se reportera à l’article « Vers une géologie fondée sur l’expérimentation », in Le Cep n° 4, juillet 1998, p. 9-25, et au site dédié : sedimentology.fr.
7 Les ornithologues disent même que les oiseaux n’attrapent pas les phalènes, qui ne volent que la nuit, et la variante carbonaria s’est multipliée dans certaines régions rurales non polluées : cf. LE GUILLOU Christian,« LaPhalène du bouleau. Du fait construit au fait mythifié », avril 2009, in site SVT de l’Académie d’Aix-Marseille.
8 BOURGEON Dominique, « Anna O. De la cure psychanalytique au don de soi », Revue du Mauss, 2008/1 n° 31, p. 359-364.
9 ONFRAY Michel, Le crépuscule d’une idole. L’affabulation freudienne, Paris, Éd. Grasset & Fasquelle, 2010, p. 37.
10 Encore un cas de « loi » erronée, mais qu’une habile présentation rend vraisemblable !
11 Il y a ici un jeu de mots, car l’adjectif actual, en anglais, a gardé son sens scolastique de « réalité en acte » (et pas seulement en puissance).