Partager la publication "La Girafe : l’animal qui domine la foule"
Par Claude Eon
Regard sur la création :
« Car, depuis la création du monde, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu quand on Le considère dans ses ouvrages. » (Romains, 1 : 20)
Résumé : La girafe est connue pour son long cou, et les évolutionnistes ont considéré qu’un ruminant commun aurait un jour vu son cou s’allonger, lui permettant ainsi de mieux atteindre les feuilles d’arbres dans la savane (jusqu’à 6 mètres de haut !).
Or c’est tout l’organisme de la girafe qui est préordonné à sa hauteur. Pour que la pression sanguine au cerveau soit suffisante, donc à 2m 50 au-dessus des épaules, il faut un cœur très musclé développant une pression triple de la nôtre. Mais quand la girafe se penche pour boire ou brouter, l’inverse doit se produire. La girafe dispose pour cela de toute une série de capteurs et de valves de régulation le long des artères du cou. Par ailleurs, pour la respiration, la trachée longue de 3 m 60 oblige à une respiration lente et incomplète. Enfin, l’expulsion et la chute du girafeau lui seraient mortelles si la tête n’allait pas s’insérer sur les hanches pour le passage lors duquel les pattes arrière se présentent les premières pour amortir la chute. Comment nier que tout cet agencement a dû être intelligemment conçu ?
La girafe est vraiment au-dessus de la foule des autres animaux, que ce soit dans un zoo ou dans son habitat naturel de l’Afrique centrale. Elle est, après l’éléphant d’Afrique, le plus haut animal vivant actuellement. La longueur de son cou a toujours intrigué les observateurs et embarrassé les évolutionnistes. Darwin lui-même écrivit : »…il me semble presque certain qu’un quadrupède à sabot ordinaire pourrait être converti en girafe. » Il imaginait que des quadrupèdes avec des cous de plus en plus longs seraient capables d’atteindre les feuilles de plus en plus hautes. Ainsi, pendant les périodes de sécheresse ils auraient plus de chances de survivre et de transmettre cet avantage à leurs descendants que les animaux à cous plus courts.
Avec le temps, une créature qui n’était pas une girafe évoluerait en une girafe avec un cou extraordinairement long.
Les faits scientifiques ne confirment nullement cette hypothèse séduisante. Les évidences fossiles, génétiques et physiologiques, logiques enfin, penchent nettement en faveur de la création, pas de l’évolution.
Les fossiles de girafe montrent qu’elles ont toujours eu un long cou. En outre, des empreintes de pattes de girafe ont été trouvées en Tanzanie à côté de traces de pieds humains, datées, selon la chronologie évolutionniste, de 3,5 millions d’années. La forme et la profondeur de ces empreintes conduisent à penser que ces girafes avaient les mêmes hauteur, poids et enjambée que les girafes contemporaines.
Du point de vue de la simple logique, il faut admettre qu’en période de sécheresse l’eau est beaucoup plus importante que la nourriture. Les animaux peuvent survivre pendant de longues périodes sans nourriture mais pas sans eau. Et une plus grande girafe aurait besoin de plus d’eau qu’une plus petite, augmentant ses chances de mort par déshydratation.
Dotée de très longues pattes, la girafe a besoin d’un long cou pour brouter l’herbe et pour boire, car les feuilles des arbres ne sont pas son unique nourriture. Avec une longueur de cou atteignant environ 2,50 mètres lorsque la girafe se dresse, la pression sanguine dans les artères est la plus élevée à la base du cou et la plus faible dans la tête. Pour pouvoir alimenter la tête, la pression fournie par le cœur doit être extrêmement élevée. « Pour pousser le sang sur 2,50 mètres jusqu’à la tête, le cœur est exceptionnellement gros et musclé, et la pression sanguine – de 2 à 3 fois celle de l’homme – est sans doute la plus élevée de tous les animaux. » (Bristol Foster: National Geographic, 1977, p. 409). Mais lorsque la girafe se penche pour boire, cette forte pression et le poids du sang dans le cou devraient faire éclater les vaisseaux sanguins! Il n’en est rien parce que la girafe est dotée d’un merveilleux système de régulation. Des détecteurs le long des artères du cou surveillent la pression sanguine et peuvent alerter d’autres mécanismes de défense.
La fibre musculaire renforcée des parois des artères dans la tête permet une plus forte contraction de l’artère et des valves contrôlent dans les artères et les veines le flux sanguin.
En approchant du cerveau quelques artères se ramifient en un rete mirabile, ou « merveilleux réseau » de petits vaisseaux sanguins alors que d’autres le contournent. Ce système cardiovasculaire d’adaptation aux hautes pressions sanguines est unique.
Il est également remarquable que le sang n’afflue pas dans les pattes et qu’une coupure à la jambe ne saigne pas abondamment. Le secret tient à une peau très dure et à un fascia interne qui empêche la formation d’un œdème. Cette caractéristique de la peau de girafe a fait l’objet d’études intensives par les gens de la NASA pour la conception des vêtements d’astronaute. Le fait que les artères et les veines des pattes de la girafe sont très à l’intérieur contribue également à empêcher des saignements abondants. Les capillaires qui atteignent la surface sont extrêmement petits et les cellules rouges du sang ont à peu près le tiers de la taille des globules humains, permettant le passage dans les capillaires. A leur tour ces globules rouges plus petits signifient une surface plus grande et une plus rapide et plus forte absorption d’oxygène dans le sang. Ce qui permet de maintenir une bonne oxygénation dans toutes les extrémités, y compris la tête.
Les poumons travaillent en conjonction avec le cœur pour fournir à la girafe l’oxygène nécessaire, mais cela d’une façon sans équivalent. Les poumons de la girafe sont huit fois plus gros que les poumons humains, mais leur taux de respiration est d’environ un tiers de celui des hommes. Une respiration plus lente est nécessaire pour échanger les grands volumes d’air sans causer de brûlures dans les 3,60 mètres de trachée de la girafe. Lorsque l’animal prend une inspiration, la précédente, pauvre en oxygène, n’est pas encore totalement expulsée. Le problème est rendu plus compliqué du fait que la trachée va conserver davantage d’air mort que l’homme ne peut inhaler en une seule respiration. Il faut donc que le volume des poumons soit suffisant pour que ce « mauvais air » demeure un faible pourcentage du total. C’est un problème de physique que Dieu a résolu, comme le prouve la girafe.
La naissance du girafeau nous est une autre source d’émerveillement. Le bébé girafe tombe d’une hauteur de 1,50 mètre car sa mère est incapable de s’accroupir, et si elle s’allongeait pour accoucher, elle deviendrait une proie trop facile pour les prédateurs. Comme pour tous les mammifères, la tête est disproportionnée par rapport au reste du corps et c’est un défi que de la faire passer par l’étroit passage. Le girafeau a, en outre, l’inconvénient d’avoir un cou très long et fragile attaché aux 70 kilos du reste de son corps. Si la tête sortait la première, le cou serait certainement rompu quand le reste du corps lui tomberait dessus. Si la tête sortait en dernier, le cou se romprait certainement car le poids du corps arracherait la tête hors du corps de la mère.
Cette impasse apparente est résolue par des hanches arrière beaucoup plus petites que les épaules avant ; et le cou est juste assez long pour permettre à la tête de franchir le passage de sortie reposée sur les hanches arrière. Les pattes de derrière sortent les premières pour amortir la chute du reste de l’animal, la tête est soutenue par les hanches arrière et le cou pliable entoure les épaules avant. En quelques minutes le girafeau se tient debout entre les pattes de sa mère. De sa naissance à son âge adulte, en quatre ans, le cou passe de un sixième à un tiers de la taille totale de la girafe. Cette croissance est indispensable pour s’adapter à la taille de ses pattes et lui permettre de se pencher. Pendant sa première année sa nourriture est presque entièrement constituée du lait maternel qu’il peut facilement atteindre.
D’un point de vue écologique, la girafe est parfaitement adaptée à son environnement. Il y a besoin d’un émondeur pour empêcher les arbres de faire trop d’ombre à la végétation basse dont la croissance est très nécessaire aux autres animaux de la savane. On a aussi besoin d’une sentinelle capable de voir au-dessus des hautes herbes pour observer les mouvements des félins. Après avoir averti les autres animaux par le sifflement de sa queue, elle s’éloigne à grandes enjambées du danger. Sa grande taille, sa peau dure, ses coups de sabot arrière mortels et ses enjambées rapides font de la girafe adulte une proie dissuasive pour les carnivores.
La théorie de l’évolution est totalement incapable de rendre compte de l’apparition de la girafe et de la merveilleuse coordination des mécanismes et des organes que son anatomie demande. Le cœur, les poumons, la peau, le système sanguin très particulier, sans parler de la méthode de délivrance du nouveau-né, tout cela doit exister simultanément pour être viable. Exemple parfait « d’intelligent design, » la girafe ne doit absolument rien à une prétendue évolution et tout à son Créateur.