Accueil » Est-il indifférent de partager une fausse vision du monde ?

Par Dominique Tassot

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Résumé : Notre intelligence est faite pour connaître la vérité et nous n’avons qu’un seul intellect, si bien que les idées erronées que nous adoptons dans un domaine, fût-il subalterne, peuvent rejaillir sur toutes nos pensées, même à propos de Dieu. Cette thèse, où se rejoignent saint Thomas et saint Augustin, s’applique aussi bien aux propres écrits de ces deux docteurs de l’Église. Ainsi la « génération spontanée », à laquelle croyait saint Augustin, conduisit l’évêque d’Hippone à adhérer à la théorie plotinienne des « raisons séminales » qui affecte jusqu’à sa vision de l’acte créateur. Ainsi l’animation tardive de l’embryon, que saint Thomas reprit d’Aristote, conduisit l’Aquinate à douter du privilège de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie. Aujourd’hui, nous voyons clairement comment l’évolutionnisme fait peu à peu disparaître la croyance au dogme du Péché originel. Il existe donc bien une cohérence unissant toutes les vérités entre elles, fussent-elles d’ordres différents, et ce fait devrait être un profond motif d’humilité pour tous les vrais savants.

Pour quiconque veut connaître la vérité objective sur un sujet ou un autre, le réflexe est aujourd’hui d’interroger la science. On va chercher un spécialiste et sa réponse est recueillie avec déférence, tant par les journalistes, ou le grand public, que par les scientifiques d’une autre discipline. Aussi, lorsqu’un article du CEP émet des doutes sur telle ou telle interprétation, voire telle ou telle théorie, le premier réflexe est souvent le refus : « Comment peut-on remettre en cause un  »acquis » de la science ? » Il est alors facile de faire remarquer, en parcourant l’histoire des sciences, que ce qui avait été cru à une époque peut ne plus l’être à une autre, ouvrant ainsi la porte au doute méthodologique : la science, selon la formule de Popper, se caractérise précisément par la « réfutabilité » de ses énoncés.

Mais une seconde ligne de défense surgit aussitôt : « Au fond, la vérité en science est secondaire ; ce qui compte, c’est la vérité religieuse, sur laquelle repose ma foi en Dieu. Cette dernière est d’une tout autre nature et demeure donc hors d’atteinte ! »

Est alors asséné, au choix, l’un ou l’autre de ces deux arguments considérés comme sans appel :

-1. La science répond au « comment ? » ; la foi au « pourquoi ? » ;

-2. La Bible n’est pas là pour nous dire comment va le ciel, mais comment on va au ciel.

En bref, science et foi seraient deux domaines séparés par une cloison bien étanche. Il est intéressant de noter que le débat ne date pas d’hier. Nous lisons en effet dans la Somme contre les Gentils de saint Thomas d’Aquin : « On voit clairement l’erreur de ceux dont parle saint Augustin dans son livre (De l’origine de l’âme, cap. 4 & 5) et qui disaient que ce que l’on peut bien penser au sujet des créatures n’importe en rien à la vérité de la foi, pourvu qu’on ait sur Dieu des idées exactes.En effet, l’erreur relative aux créatures rejaillit sur l’idée qu’on se fait de Dieu lui-même et, soumettant l’esprit de l’homme à certaines causes autres que Dieu, elle le détourne de ce Dieu vers lequel la foi s’efforce de le conduire1 » (SG, Lib. II, cap. 3).

Non content de donner à réfléchir par cette remarque, saint Thomas continue en allant jusqu’à la menace pour bien montrer le sérieux de son affirmation : «  C’est pour cela que l’Écriture menace de certaines peines, comme elle le fait pour les infidèles, ceux qui se trompent au sujet des créatures : “ Parce qu’ils n’ont pas compris les œuvres du Seigneur, les œuvres de ses mains, vous les détruirez et ne les bâtirez pas ” (Ps 27, 5). »

Deux exemples historiques viennent aussitôt à la pensée : les rationes seminales chez saint Augustin et l’Immaculée Conception chez saint Thomas d’Aquin.

Saint Augustin, comme bien d’autres grands esprits – dont saint Thomas après lui, d’ailleurs2 –, croyait à la « génération spontanée » des petits insectes ou autres animalcules. Or Dieu seul peut créer (cf. son De Trinitate, Lib. I, cap. VI, 12, confirmé par S. Thomas en SG, Lib. II, cap. 21), et Dieu a créé in Principio « au Commencement ».

La solution proposée par l’évêque d’Hippone consiste à poser que Dieu n’a créé au Début qu’en puissance, sous mode de « raisons séminales » (notion d’origine plotinienne) qui s’actualisent au cours du temps, mais donc sans remettre en cause la complétude de la Création initiale3.

Il y a bien sûr ici une erreur sur les créatures : celle de la génération « spontanée » (à l’encontre d’une « re-production » continue depuis l’origine), erreur qui rejaillit sur l’idée que l’on se fait de Dieu : en l’occurrence un mode incomplet (donc imparfait) de l’action créatrice divine.

Or, il est acquis depuis le XVIIe siècle, avec les travaux de Francisco Redi, que tout vivant vient d’un vivant, omne vivum ex vivo ou encore omne vivum ex ovo : les vers ne naissent sur la viande avariée que si quelque mouche y a pondu ses œufs. Notons au passage que cette « découverte » du XVIIe siècle est une redécouverte, mais confortée par l’expérimentation, comme Pasteur saura la reproduire deux siècles plus tard avec ses vases à col de cygne interdisant le dépôt des particules atmosphériques. Nous pouvons déjà lire, en effet, dans l’Iliade [VIIIe s. av. J.-C.]: « J’ai terriblement peur que, pendant ce temps-là, les mouches n’entrent dans le corps du vaillant fils de Ménœtios, à travers les blessures ouvertes par le bronze, et n’y fassent naître des vers4»

Si donc la chaîne ininterrompue des êtres vivants nous fait remonter jusqu’aux prototypes créés ex nihilo par Dieu au Commencement, êtres vivants dont la nature est de « re-produire » la forme dont ils ont hérité, alors la thèse des « raisons séminales », même si elle était vraie en soi, n’ouvre nulle part la porte à l’apparition d’organes nouveaux, ce qui est l’essence du transformisme. La thèse de saint Augustin n’implique donc pas ce que les évolutionnistes théistes voudraient y lire. Il n’en reste pas moins que l’erreur à l’en- droit de la génération spontanée a rejailli sur la théologie augustinienne de la Création.

Les réserves de saint Thomas sur le dogme de l’Immaculée Conception sont bien connues. Or cette position théologique fut influencée par ses notions sur l’animation de l’embryon.

Selon Aristote, en effet, l’âme n’est infusée qu’au 40e jour pour les garçons (au 80e pour les filles)5, lorsque l’embryon, régi depuis sa conception par une âme végétative puis sensitive, devient enfin assez différencié pour recevoir son âme intellective6. La question porte à conséquences pour la vie de la Cité : « Pour distinguer les enfants qu’il faut abandonner et ceux qu’il faut élever, il conviendra de défendre par une loi de prendre jamais soin de ceux qui naîtront difformes ; quant au nombre des enfants, si les mœurs répugnent à l’abandon complet, et qu’au-delà du terme formellement imposé à la population quelques mariages deviennent féconds7, il faudra provoquer l’avortementavantque l’embryon ait reçu le sentiment et la vie. Le crime ou l’innocence de cet acte ne dépend absolument que de cette circonstance de sensibilité et de vie8.»

Pour saint Thomas, ici influencé par Aristote, l’âme végétative puis l’âme sensitive, qui assurent les premiers moments de la vie embryonnaire, sont toutes deux l’effet de la génération, comme chez les animaux9. En revanche, « comme l’âme intellective est une substance immatérielle et subsistante, à laquelle il appartient, par conséquent, de recevoir et de posséder son être propre, l’âme ne peut être produite que par création10».

La conception du corps et l’infusion de l’âme spirituelle sont alors, dans l’esprit de saint Thomas, des événements bien distincts, qui interviennent à des moments différents dans l’histoire de l’embryon. La conception résulte exclusivement de la fécondation, acte matériel produisant un être voué à la corruption. L’âme rationnelle, substance immatérielle vouée à la vie éternelle, apparaît plus tard, créée directement par Dieu pour être infusée dans un corps dont elle restera ultérieurement séparable.

Dans une telle vision de l’embryon, l’idée d’une conception immaculée n’est guère compréhensible, puisque l’embryon, conçu à partir de deux chairs marquées l’une et l’autre par le péché, est déjà un être animé en acte lorsqu’il reçoit son âme spirituelle par simple substitution de l’âme sensitive qu’il possédait auparavant. Le dogme de l’Assomption de la Vierge fait également difficulté.

Dans les deux cas que nous venons d’examiner, les instruments d’observation et les données de la science actuelle permettent dorénavant de trancher : tout être vivant, même un insecte ou un animalcule, provient du vivant, selon une chaîne ininterrompue de re-production depuis l’origine ; l’embryon humain est bien défini dans tous ses traits dès la fécondation, même si des facteurs « épigénétiques » ou environnementaux peuvent agir sur lui tout au long de la grossesse.

Il est bien d’autres exemples de telles « dialectiques de l’erreur » qui remontent vers les vérités religieuses et les affectent. Ainsi, en prenant les peuples sauvages pour des « primitifs » (alors qu’il s’agit de décadents11), en ayant donc une idée fausse sur les premiers hommes – outre que l’on comprend mal alors les hautes réalisations, tant conceptuelles que techniques, de l’Antiquité –, on en vient nécessairement à une erreur sur Dieu, modèle à l’image duquel fut conformé – et non déformé – le premier homme.

Le Péché originel, notion théologique majeure, s’en trouve obscurci : quelle pourrait être la responsabilité d’un premier couple inculte et animalisé dans la dégradation de notre nature ? Où seraient la sagesse et l’amour du Créateur à laisser tant de générations dans cet état de brutes épaisses vouées à une précarité permanente ?

Tandis que la grandeur de l’homme, depuis l’origine, s’est exercée dans le refus aussi bien que dans l’acquiescement, et le choix conscient du mal demeure un élément permanent dans les convulsions de l’Histoire des peuples. Lorsque Staline fit stopper l’Armée rouge de l’autre côté de la Vistule alors que, pour l’aider, Varsovie, à l’instigation du gouvernement polonais en exil, s’était soulevée contre l’occupant allemand12, il y avait bien chez lui un calcul maléfique : laisser détruire l’élite morale d’une nation qu’il voulait asservir13.

L’erreur sur les origines de l’homme entraîne encore une erreur naturaliste sur l’histoire des sociétés. On y voit s’agiter des forces démographiques, économiques, militaires, etc., mais la lutte métaphysique de l’Adversaire n’est plus le grand facteur explicatif. Sans cet Opposant surhumain, menteur et homicide dès le Commencement, Dieu en est réduit au rôle d’un arbitre qui secourt à l’occasion les individus, mais auquel échappe la conduite générale des affaires. Que devient alors sa Providence ?

Quel verset de l’Écriture trouvera-t-on pour justifier ce Dieu impotent et gentil qui hante encore, parfois, la conscience de nos contemporains ? Certes, lorsque Dieu voulut se révéler au prophète Élie sur la montagne, Il n’était ni dans le grand vent, ni dans le tremblement de terre, ni dans le feu, mais dans le murmure d’un silence [en héb. הממד demamah] léger (1 Rois 19, 12). Cependant, il s’agit là d’un mode de manifestation ponctuel et non de l’Être divin en soi. Le Créateur du globe, le Maître du ciel et des saisons, reçoit comme premier qualificatif dans le Credo celui de « Tout-Puissant ». Or, si Dieu est Tout-Puissant, il y a cependant certaines choses qu’Il ne peut pas faire, choses qui impliqueraient contradiction avec son Être, comme de se suicider, de vouloir le mal ou de faire que l’Écriture ne s’accomplisse point.

Notre seule donnée intellectuelle sûre pour parler de Dieu est donc la Révélation : la Tradition, les Saintes Écritures et les indications certaines que le Magistère de l’Église, mû par l’Esprit, a su en tirer. Il serait donc aventureux, concernant l’Inconnaissable, de prétendre en parler sans s’appuyer sur ce que Lui-même nous a fait savoir par le canal des auteurs inspirés.

Lorsque certains affirment que Dieu a fait des créatures incomplètes, donc perfectibles, vouées à la mort dès l’origine et dont le plein développement organique ne sera visible qu’au dernier jour, nous sommes en droit de leur demander par quel passage biblique ils entendent justifier leur suggestion.

Déclarer péremptoirement que Dieu a créé et continue de créer par le biais de l’évolution, ne se déduit pas logiquement de Sa toute-puissance. Certes, Dieu aurait pu le faire ! Certes, on voit bien l’intérêt qu’il y a pour s’assurer une carrière universitaire à encenser le Moloch aux pieds d’argile et à convenir avec tous que l’évolution progressive est un fait, même si William Thompson – parvenu, il est vrai, au faîte des honneurs scientifiques, ce qui atténue quelque peu son mérite – se permit d’écrire : « Puisque personne ne m’a expliqué de façon satisfaisante comment l’évolution pouvait se produire, je ne me sens pas contraint de dire qu’elle s’est produite14. »

Mais il serait contraire à la prévoyance et à la bonté divines d’avoir laissé – et durant tant de siècles ! – tant de savants, de sages et de mystiques se représenter Adam et Ève comme la Bible nous les montre, alors qu’il s’agirait d’un mythe. Or, la Bible nous affirme solennellement – et, en langue hébraïque, à des temps grammaticaux précis15 – que « Dieu créa le ciel et la terre », et qu’ « ainsi furent achevés les cieux et la terre et tout ce qu’ils renferment » (Gn 1, 1 & 2, 1) ; bien d’autres passages pourraient être cités.

En revanche, le seul verset qu’on puisse invoquer en faveur du transformisme serait cette formule de saint Paul : « Toute la création gémit et se trouve16 dans les douleurs de l’enfantement jusqu’à cette heure » (Rm 8, 22). Ainsi donc la nature enfante ; ainsi, aujourd’hui encore, elle donne naissance à des êtres nouveaux : C.Q.F.D. Malheureusement pour les évolutionnistes théistes, quelle que soit leur bonne volonté, le sens obvie de ce verset nous est donné par le contexte, le passage où il se trouve : il s’agit d’enfanter l’homme spirituel, de s’affranchir du corps voué à la corruption pour passer à la liberté promise aux enfants de Dieu, à notre rédemption dans un corps glorieux. Il est piquant de voir des esprits qui passent le plus clair de leur temps à expliquer qu’il ne faut pas prendre la Bible à la lettre, se précipiter ici pour donner un sens littéral matériel à un verset dont le contexte immédiat interdit cette lecture.

Nous ne mettons pas en doute les pieuses et sérieuses considérations qui poussent à vouloir éviter la mise en accusation de la foi par les hommes de science, voire « la moquerie des infidèles » envers nos croyances17. Mais l’évitement du mépris et du combat n’est pas le but ultime de la vie chrétienne. Et puis surtout, le compromis, s’il a bien sa place en politique, n’a rien à faire dans les sciences, car les vérités s’y enchaînent, avec cohérence, les unes aux autres, si bien que toute erreur les désorganise, qu’il s’agisse de penser le monde ou son Créateur.

Certes, nous pouvons connaître l’univers créé, puisque notre intellect est à l’image de l’Intelligence créatrice ; mais nos connaissances resteront imparfaites, donc incomplètes, donc erronées de quelque manière. Cette impuissance à pénétrer parfaitement les choses créées vaut plus encore concernant la connaissance de la Vérité divine incréée : l’erreur est inévitable, même chez les plus grands docteurs de l’Église, nous venons de le voir : errare humanum est ! Mais, en ce qui concerne l’Auteur des choses, que sa nature devrait nous rendre plus inconnaissable encore, une différence majeure intervient.

Ayant voulu être aimé, Dieu veut être connu pour ce qu’Il est, malgré nos infirmités : Il s’est donc révélé. Du coup, il est certaines vérités qu’il nous est donné d’appréhender, et avec un degré de certitude qui dépasse celui auquel les sciences nous conduisent, mal éclairées qu’elles sont au pâle lumignon de nos ratiocinations.

S’il est inévitable que nos erreurs rejaillissent sur notre religion, il importe du moins d’avoir conscience du péril et, dans les cas inévitables de conflit, de bien hiérarchiser les vérités immuables de la foi et les données toujours provisoires de la science. Exercice rendu difficile aujourd’hui, car de nombreuses théories mathématisées bétonnent la « vision scientifique du monde » chez nos contemporains et les dissuadent d’un sain recul critique.

N’en demeure pas moins vrai le mot de Fernand Brunner : « Aucune chose du monde ne peut être saisie dans sa réalité si ce n’est par référence à l’Intelligence divine18. »

1 « Nam error circa creaturas redundat in falsam de Deo sententiam [idée], et hominum mentes a Deo abducit, in quem fides dirigere nititur, dum ipsas quibusdam aliis causis supponit. »

2 ST Ia, q. 118, a. 2.

3 Ce raisonnement persuasif est fort à la mode : les « évolutionnistes théistes » se couvrent ainsi de l’autorité du grand docteur de l’Église pour justifier que le plus semble sortir du moins à chaque « saut évolutif » supposé. Mais, à moins d’admettre péremptoirement que « tout est dans tout », la valeur discursive de cet argument est nulle, car saint Augustin imaginait un nombre fini d’espèces bien distinctes, créées en germes « dès le Commencement », tandis que le transformiste voudrait une continuité indéfinie de formes nouvelles s’engendrant les unes les autres.

4 HOMÈRE, Iliade, chant XIX, vers 23-27, texte établi et traduit par P. Mazon et al., coll. « Budé », Paris, Les Belles Lettres, 1945, p. 4. REDI cite lui-même ce passage d’Homère dans Esperienze intorno alla generazione deg l’insetti, p. 25–26 ; cf. archive.wikiwix ou Wikipédia, art. « Redi ».

5 ARISTOTE, Politique, 1 335b, 18-27

6 Cf. Philippe CASPAR, La Saisie du zygote humain par l’esprit, Paris-Namur, Lethielleux, 1987, p. 194-198.

7 La Chine n’a rien inventé avec sa politique de contrôle des naissances, si ce n’est de l’avoir conduite jusqu’à un extrême proprement suicidaire.

8 ARISTOTE, Politique, Lib. IV, cap. XIV, trad. par Jules Barthélemy-Saint-Hilaire, de l’Institut, Paris, Librairie philosophique de Ladrange, 3e édit., 1874, p. 255-256.

9 ST Ia, q. 108, a. 1, ccl.

10 ST Ia, q. 108, a. 2, ccl, trad. F. Lachat, Paris, Vivès, t. IV, 1856, p. 178.

11 Cf. « Les sauvages sont-ils des “primitifs ?”, in Le Cep n°70, p. 1-7.

12 Cf. MICHEL DE LA TRINITÉ (Frère), « La Croisade des démocraties », in Le Cep n°73, p. 29-42.

13 On ne peut reprocher à un suppôt de Satan de faire consciemment le mal. Le plus ignoble ici est peut-être la passivité des Alliés (qui laissèrent faire alors que leur aide de guerre était vitale pour Staline) et le silence des manuels d’Histoire (mais il en est bien d’autres – silences !).

14 W. R. THOMPSON (Pr), « Nouvelle Introduction provocatrice à L’Origine des espèces de Darwin » (1956), trad. fr. in Le Cep n°52, 3° trim. 2010, p. 21.

15 Cf. JOÜON Paul, sj., Grammaire de l’hébreu biblique, Rome, IBP, 1987, p. 296 : verbe « créa » au« parfait historique », et p. 323 : « furent achevés » au « futur inverti » indiquant une conclusion ou récapitulation dans le passé.

16 Au temps présent dans l’original grec : συνωδίνει  sunôdineï :« souffrir en même temps qu’une autre les douleurs de l’enfantement ».

17 Sur cette irrisio infidelorum, se reporter à « Faut-il avoir peur du ridicule ? », in Le Cep n°55, avril 2011, p.1-10.

18 F. BRUNNER, Science et Réalité, Paris, Aubier-Montaigne 1954, p. 30.

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