Accueil » Histoire de la Sainte Face de Jésus-Christ

Par Laurent Rebeillard

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On connaît 4 représentations de la Sainte Face : le Mandylion, peint par un envoyé du roi d’Édesse, Abgar (et considéré par les orientaux comme la première « icône »); la Véronique (imprimée miraculeusement sur le voile d’une sainte femme lors de la Via dolorosa ; le Linceul mortuaire (de Turin) et le Soudarion (Suaire de Manopello). Aujourd’hui le Mandylion et la Véronique passent pour légendaire ; le Linceul pour une fabrication humaine et le voile de Manopello est presque inconnu.

Le Dr Rebeillard, après une minutieuse enquête, nous montre que le Mandylion est conservé à Gênes depuis le 14ème siècle sous le nom de “Sainte face de Gênes” dans l’église Saint-Barthélémy-des-Arméniens ; la Véronique est à Rome depuis 20 siècles, discrètement conservée dans la Basilique Saint-Pierre. S’appuyant notamment sur les visions de Catherine Emmerich, le livre reconstitue l’histoire de ces différentes reliques. Ainsi le miracle du 6 janvier 1849 à Rome (la Véronique devint lumineuse durant 3 heures)  en atteste l’authenticité (même si l’image est devenue invisible depuis 1854, comme pour s’effacer devant la “révélation” photographique à venir du Linceul.

On sait d’ailleurs comment, par Mr Dupont (le saint homme de Tours) et sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte-Face, la Véronique dont l’image était vénérée à Tours se trouve à l’origine de la “révélation” du Linceul en 1898 : l’idée de photographier le Linceul vint par sainte Thérèse à l’Abbé Noguier de Malijay qui enseignait à Turin. Mais l’autorisation lui fut refusée et c’est lui qui incita l’avocat Secundo Pia à refaire la demande.

Outre son intérêt documentaire sur deux reliques trop peu connues (la Véronique et le Voile de Manopello), l’ouvrage nous montre à quel point la Sainte face a été vénérée tout au cours de l’histoire, tant par les grands que par les humbles. Vers 1845, une carmélite de Tours, sœur Marie de Saint-Pierre, avait reçu ce message de Jésus-Christ: « Cette face adorable est comme le cachet de la divinité, qui a la vertu de réimprimer dans les âmes qui s’appliquent à elle, l’image de Dieu ».

(Editions du Castellas, 539 chemin des corbeilles d’argent, 83136 Rocbaron, 100 p. A4 illustrées en couleurs, 12 € franco de port).

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