Partager la publication "La brebis perdue"
Par Carl Christaki
Je n’ai jamais cessé de me trahir moi-même,
Pour capter le regard d’un monde indifférent,
Trébuchant d’un mensonge en quelque stratagème,
C’est Pierre et c’est Judas que Satan trompe et prend
Mais Jésus a pitié de la brebis qu’Il aime,
Il la sauve du loup qui s’enfuit en courant,
Il la met sur l’épaule, et sa douceur extrême
La ranime et lui fait vivre un amour plus grand.
Ah ! Le malheureux choix que nous fîmes un jour,
En nos premiers parents, au nom des droits de l’homme,
Et que ridiculise une histoire de pomme.
Il donne la souffrance et la mort sans retour.
Or par la Croix du Fils, le Père nous pardonne,
Et les clefs du Royaume, à ses enfants redonne,
Les guidant par l’Esprit et la Sainte Madone.