Partager la publication "La technologie moderne est-elle notre talon d’achille"
Par Duchesne Christian
Christian Duchesne1
Résumé : La « fée électricité » a tellement facilité notre vie pratique qu’il n’est plus une bâtisse, un véhicule ou une machine sans quelque dispositif électronique. Or, mis à part dans certaines bases militaires qu’on a tenu à protéger, tous nos appareils sont exposés aux émissions électromagnétiques produites par les « tempêtes » solaires. On l’a constaté le 13 mars 1989, quand une déformation du champ magnétique terrestre a paralysé nombre de systèmes électroniques dans le monde entier et plongé le Québec dans le noir. Or, cet événement d’origine solaire devrait se reproduire, et avec bien plus d’ampleur, nous condamnant à revenir aux techniques du XVIIIe siècle ! L’auteur nous expose ici la nature de tels risques et l’ensemble des conséquences possibles à l’échelle mondiale, notamment la perte des stocks de nourriture réfrigérée et les mois, voire les années, de paralysie avant la remise en route des systèmes électroniques. Mieux vaut le savoir !

Fig. 1. Éruption solaire. Le petit disque blanc, en bas, montre la taille relative de la Terre
Introduction
« Dans la nuit du 13 mars 1989, le système de surveillance du département américain de la défense, qui garde un œil sur 19 000 satellites et débris spatiaux, perdit la trace de 11 000 d’entre eux. Lorsque ces objets réapparurent sur les écrans de contrôle, 1 500 avaient ralenti et leur orbite avait perdu plusieurs kilomètres d’altitude2. » Cette « tempête » solaire fut associée à la plus puissante émission de rayons X jamais enregistrée jusqu’alors.
La même nuit, la presque totalité du Québec3 fut plongée dans le noir pendant 9 heures en raison de la violence de cette tempête de particules et d’énergie en provenance du Soleil4 ; particules qui voyagent à une vitesse médiane de 2,6 millions de kilomètre-heure.
Ce « vent » solaire déforma le champ magnétique terrestre, induisant de forts courants électriques dans nos lignes aériennes à haute tension et provoquant une surtension qui détruisit d’énormes transformateurs. Des incendies se déclarèrent en maints endroits causant en moins de quelques minutes, à Hydro-Québec, des dégâts de 725 millions de dollars.
Pendant une partie de cette nuit, extraordinaire par ses aurores boréales, mais infernale pour les réseaux électriques et de communications, bien des systèmes électroniques civils, météorologiques et militaires furent paralysés dans le monde entier5.

Fig. 2. Cette magnifique image illustre bien la forme du bouclier magnétique terrestre (bleu et violet) protégeant la Terre des rayonnements et particules solaires et cosmiques. Vous pouvez observer qu’il y a deux « trous » dans l’axe Pôle Nord-Pôle Sud, où les particules et rayonnements sont déviés et s’engouffrent. (Réf. image : La Terre cette inconnue, édition SRD, 1975, p. 243)
Même si des centaines de satellites ont vu leur durée de vie considérablement amoindrie et que des réseaux électriques furent soumis à rude épreuve pendant cette instructive nuit du 13 mars 1989, il semblerait que nos élus et multinationales n’aient pas compris le message pourtant limpide de l’astre du jour.
La présente recherche s’adresse à tous et principalement aux autorités scientifiques, médiatiques et politiques. Elle a pour but de vous informer de la réalité hélio-géomagnétique6 de la Terre. Je suis désolé d’avance pour ceux et celles qui seront ébranlés par les conclusions de cette recherche, mais une prise de conscience est nécessaire.
L’effondrement total du réseau électrique
Il ne s’agit ici ni d’une hypothèse ni d’une théorie, mais d’un fait scientifiquement irréfutable. La seule question encore sans réponse est : « quand cela arrivera-t-il ? » Par exemple, dans le cas d’un astéroïde ou d’une comète de type E.L.E.7, les scientifiques parlent d’une fréquence d’occurrence calculée en millions d’années. Donc, rien de trop inquiétant, surtout que nous ne pourrions pratiquement rien faire si la menace se présentait. Mais, dans le cas d’une super éruption solaire, l’occurrence se mesure en décennies. De plus, comparativement à l’arrivée d’un super-météore ou d’une comète, nous pouvons dès maintenant prendre des mesures pour que cette inévitable éruption solaire n’ait pratiquement aucun impact. Cependant, il faut agir et vite !
Super éruption dans le Soleil
Poursuivons avec la « tempête » du 13 mars 1989. Des satellites furent perdus, des systèmes de communication devinrent aveugles, des réseaux électriques furent soumis à rude épreuve, des avions furent détournés pour passer le plus loin possible du cercle polaire, là où les dangereuses micro-ondes et autres particules furent déviées par le champ magnétique.
Il faut comprendre que, sans ce bouclier magnétique naturel autour de la Terre, la vie serait impossible sur notre globe. En effet, les lignes de force du puissant champ magnétique terrestre partent du Pôle Sud et se dirigent vers le Pôle Nord, piégeant les particules à hautes énergies et la plupart des micro-ondes mortelles émises par le Soleil, mais aussi une partie de celles émises par l’homme8.
Note importante : il faut distinguer entre le sens conventionnel du courant (en électricité) et celui, inverse, des électrons (en physique électrique) et de leurs effets. Ces conventions contradictoires ne sont pas intuitives.
La récente découverte d’une asymétrie géomagnétique entre le Pôle Nord et le Pôle sud est un mystère pour la science ; comme l’est le fait que les glaces au Pôle Sud s’épaississent et s’agrandissent alors que c’est le contraire qui se passe au Nord. Cette asymétrie Nord-Sud pourrait relever de l’impact de toutes les micro-ondes qui ont été négligées dans les calculs.

Fig. 3. Champ magnétique terrestre (flèches blanches)
En effet, les données de l’irradiance solaire couvraient, à la fin du XIXe siècle, le spectre visible et infrarouge. Puis, vers le milieu du XXe siècle, on a commencé à étendre cette plage de fréquence dans l’infrarouge lointain. Aujourd’hui, le spectre est étudié entre 300 et 2 400 nanomètres (nm). Pour le futur satellite S.O.R.C.E., il couvrira le spectre de 1 nm à 2 000 nm, avec un canal spécial pour la région des ultraviolets. Or, cette couverture est nettement insuffisante parce qu’elle exclut d’emblée certaines micro-ondes9. Mais surtout, les phénomènes de résonance électromagnétisme-matière et les phénomènes hétérodynes sont exclus de la donne.
Or, on sait que la résonance et ses harmoniques provoquent des augmentations spectaculaires des niveaux d’énergie. On peut le constater par les vidéos suivantes10 :
youtube.com/watch?v=8xE_nT3QySo.
Par conséquent, est-il raisonnable de ne pas tenir compte des phénomènes liés aux résonances de certaines fréquences électromagnétiques, dont les micro-ondes solaires et humaines11, en relation avec l’étude des éruptions solaires, et de leur interaction avec l’atmosphère terrestre et la matière ?
Éjection de masse coronale
D’autres éjections de masse coronale (EMC, et CME en anglais) en provenance du Soleil ont affecté nos systèmes électriques par le passé. Par exemple, la formidable explosion solaire de 1859 que l’on nomme « Événement Carrington », où la tache solaire géante à l’origine de l’explosion, visible à l’œil nu, était si puissante qu’elle déclencha des incendies et électrocuta des membres du personnel des télégraphes aux États-Unis.
L’induction12 électromagnétique fut suffisamment longue et puissante pour que les lignes fonctionnassent sans les batteries qui alimentaient les réseaux.
Autrement dit, des télégraphes pouvaient toujours transmettre le code Morse en raison de l’apparition spontanée d’électricité dans les lignes de télégraphie non reliées aux batteries pour les alimenter. Mais à l’époque, les réseaux électriques et de communication étaient, bien que rudimentaires, peu nombreux et robustes. Maintenant, demandons-nous ce qui arriverait si l’événement Carrington de 1859 se produisait à nouveau en 2015.
Pour bien comprendre la physique de ces événements, vous pouvez apprécier le diamètre de la Terre en rapport avec l’une de ces « explosions » solaires sur la photo en tête de la présente recherche (Fig. 1). Il faut savoir aussi que la vitesse de ces particules varie entre 1,5 et 8 millions de kilomètre heure. En sachant que le Soleil est à environ 150 millions de km de la Terre, on peut déduire le temps que met l’énergie d’une éruption à atteindre notre planète, soit de 18 heures à environ 4 jours. Ici, il ne faut pas confondre avec la vitesse de la lumière qui met 8 minutes et 19 secondes à atteindre la Terre à partir du Soleil. C’est justement grâce à cette vitesse de la lumière, beaucoup plus rapide, que nous pouvons prédire l’arrivée d’une tempête hélio-géomagnétique. Mais, avant d’aller plus loin, il faut connaître la classification des éruptions solaires quant à leur puissance.
La classification des tempêtes solaires est la suivante13 : A, B, C, M, X et super X. Oublions d’emblée les « tempêtes » de catégorie A.
Soulignons que chaque lettre est notée selon une progression logarithmique de 1 à 9 ; toutefois, dans le cas de la classification X, dès que l’on dépasse X9, on ajoute la classification SUPER X (superflare X). Cette échelle de classification donne une idée de l’ampleur des différentes déflagrations solaires montrées dans la courte et excellente vidéo suivante produite par la NASA (en anglais ; durée de 3 minutes) :
nasa.gov/mission_pages/sunearth/news/X-class-flares.html#.U-zNIMV5Pfo.
Cette vidéo permet de constater qu’une explosion à X28 n’est pas le double en puissance d’une explosion à X14. Tout comme pour l’Échelle de Richter pour les tremblements de terre, la fonction logarithmique est ici essentielle à comprendre.
Depuis la « tempête » historique du 13 mars 1989, deux autres événements majeurs sont survenus. Le premier eut lieu le 4 novembre 2003.
Ce fut une explosion solaire extrêmement puissante, beaucoup plus que celle du 13 mars 1989. Mais les médias n’en ont pratiquement pas parlé pour la simple raison que 98 % de son énergie frappa un autre quadrant du système solaire. Cette explosion fut classée X28+14. Pourquoi le « + » ? C’est que cette explosion fut si puissante que les détecteurs terrestres et des satellites furent saturés comme on peut le constater dans la vidéo proposée15.
Certains scientifiques parlent d’une explosion à X40, d’autres à X45, mais comme elle fut captée de manière latérale16 et que les capteurs furent saturés, sa classification exacte restera toujours un mystère.
Sachant que les EMC (éjection de masse coronale) peuvent infliger de lourds dégâts aux infrastructures électriques, électroniques17 et aérospatiales (explosion à X15 du 13 mars 1989), voici ce que pensent des physiciens spécialistes du Soleil en ce qui concerne les super-explosions solaires de plus de X15 :
« Si l’éruption solaire du 4 novembre 2003 avait été dirigée vers la Terre, l’événement aurait pu paralyser l’économie du globe entier. En 1859, les stations télégraphiques furent interrompues par la tempête solaire. Aujourd’hui, une éruption solaire pourrait désactiver et même détruire tous nos satellites, nos centrales électriques et les systèmes de contrôle et de refroidissement des centrales nucléaires18 ; entraîner des émeutes et des famines aux quatre coins du monde dans la mesure où il n’existerait plus aucun système de réfrigération en état de fonctionnement […]. Or, ces événements sont totalement imprévisibles sinon quelques jours à l’avance » (Dr Michio Kaku,200619).
La tempête qui frôla la Terre le 23 juillet 2012
D’après la NASA, citée par Radio-Canada, la puissante vague de radiations solaires du 23 juillet 2012 aurait eu un tel impact sur les systèmes électriques qu’elle aurait pu « renvoyer la civilisation contemporaine au 18e siècle. »
Cf. ici.radio-canada.ca/nouvelles/science/2014/07/25/001-nasa-tempete-solaire-terre-panne-electrique.shtml ; maxisciences.com/%E9ruption-solaire/une-violente-tempete-solaire-a-failli-causer-le-chaos-sur-terre_art32212.html.
Heureusement, la tempête du 4 novembre 2003, tout comme celle du 23 juillet 2012, passa dans un autre quadrant du système solaire, évitant de peu la Terre. Or, pour mesurer l’ampleur de la catastrophe évitée, souvenons-nous que la tempête qui paralysa 95% du Québec en 1989 avait été classée X1520. Pour approfondir la signification d’un tel événement, regardons dans une perspective élargie quelles pourraient être les conséquences d’une tempête à X28 et plus. Ces éléments de réflexion sont à prendre au sérieux.
La société actuelle repose intégralement sur les systèmes électroniques, dépendant eux-mêmes de « puces » électroniques omniprésentes. En passant par la montre-bracelet, la brosse à dents électrique, le réfrigérateur moderne, les voitures, téléphones, télé, radio, avions, écrans, tous les appareils et dossiers médicaux et, bien évidemment, le traitement des chèques, les comptes bancaires, les cartes à puce, les stimulateurs cardiaques, etc.
Bref, notre civilisation actuelle repose presque entièrement sur l’électronique ; comme l’affirme le spécialiste du Soleil à la NASA, le Dr Richard Fisher :
« Notre société technologique a développé une sensibilité sans précédent dans l’histoire aux tempêtes solaires. »
Or, on sait que toute puce électronique – puce comportant plusieurs transistors, voire des millions – est constituée de silicium, matériau extrêmement abondant sur et sous terre. En fait, le silicium n’est ni plus ni moins que l’élément chimique du sable de plage !
Élaborons : sachant que le Soleil a la puissance de donner au champ magnétique terrestre des convulsions capables d’anéantir en quelques minutes tout ce qui fonctionne à l’électricité, il est clair que la quasi-totalité des systèmes réfrigérants qui fonctionnent à l’électricité (certains fonctionnent au propane ou au gaz naturel) serait incapable de conserver les aliments plus de quelques heures, en cas de panne généralisée avec destruction des composants électriques et électroniques.
Il suffirait d’une panne mondiale de seulement deux jours pour que des quantités énormes de nourriture soient perdues. Une panne d’une semaine serait une catastrophe. Or, un événement solaire à X28 en direction de la Terre causerait assez de dégâts pour que la panne se prolonge des mois, voire plus d’une année. Le documentaire spécial NOVA National Geographic ci-dessous parle même d’un rétablissement pouvant se prolonger durant 10 années :
youtube.com/watch?v=6ZuvzuIbfD4.
En pareil cas, les pertes de nourriture pourraient provoquer une famine mondiale. Sans compter que tous les ordinateurs et fichiers informatiques seraient irrémédiablement détruits. Des centaines de milliers de personnes hospitalisées ou ayant des implants cardiaques pourraient mourir en quelques minutes. Pour couronner le tout, les gouvernements et les banques seraient paralysés.
Dans le cas d’une tempête comme celles de novembre 2003 et de juillet 2012, la panne durerait effectivement des mois et certaines régions pourraient être privées d’électricité pour un an, voire plus, et cela, en raison des destructions en cascade des réseaux électriques. Une sorte d’effet domino comme le Québec l’a vécu en mars 1989. Le rapport suivant permet de bien comprendre que la situation est extrêmement grave et demande de la part des autorités de très sérieuses mesures préventives :
En raison de ces alertes plutôt récentes, les grandes compagnies d’assurance ont réagi rapidement. Selon une étude très fiable commandée par l’assureur britannique Lloyd’s of London, « une super tempête solaire comme celle du 4 novembre 2003 représenterait rien moins qu’un scénario apocalyptique, car elle annihilerait tous les services quotidiens sur lesquels la vie des gens est fondée ». L’étude précise que si la panne durait 5 mois « Le coût total de ce scénario en Europe et en Amérique du Nord se chiffrerait à 2,6 trillions de dollars21 ».
En effet, la destruction des puces des systèmes électroniques exigerait des mois de réparation. Et comme pour fabriquer et remplacer ces puces il faut de l’électricité (une sorte de cercle vicieux), il était donc fort pertinent, pour les scientifiques de la NASA, de parler en juillet 2014, pour les éruptions solaires de novembre 2003 et de juillet 201222, d’un retour dans le temps de 2 siècles. En pareil cas, nous ne pourrions même plus avoir d’essence puisque les pompes fonctionnent à l’électricité. Ce serait une situation de chaos sans précédent dans l’histoire de l’humanité.
En effet, « un orage magnétique de cette ampleur (23 juillet 2012) pourrait nous mettre K.O. » affirmait Lika Guhathakurta23, spécialiste en physique solaire de la NASA. « Ce qui est troublant, c’est que, depuis 2011, le Soleil a commencé un cycle plus court que la moyenne des cycles, exactement comme en 1859. Or, on a démontré depuis plus de 100 ans que les cycles courts engendrent plus de taches solaires qui sont à l’origine des explosions les plus puissantes. »
Encore, s’il ne s’agissait que de l’économie et de conserver la nourriture ! Il existe dans le monde 437 centrales nucléaires en service24. Tous les systèmes de contrôle et de refroidissement de ces centrales fonctionnent à l’électricité et bien évidemment avec des transistors et des puces électroniques. On a vu ce que Tchernobyl et Fukushima ont produit… Sinon, ces vidéos en référence vous renseigneront25.
Maintenant, imaginons que toutes les centrales nucléaires soient privées en même temps de leurs systèmes de communication, de contrôle et de refroidissement. Ce serait pire qu’une guerre nucléaire, car les niveaux de radiation seraient plus importants que si une telle guerre éclatait.
Les quantités de matériaux radioactifs des centrales dépassent ceux contenus dans les bombes nucléaires26.
Actuellement, le Québec (et bien d’autres nations) semble vouloir tout miser sur l’informatique, que ce soit les dossiers médicaux, le système bancaire, le fisc ou le domaine de l’éducation.
Cette informatisation à outrance est dangereusement irresponsable de la part des ministères. Par exemple, dans le cas de l’instruction publique, on constate que, trop souvent, nombre d’enseignants sont paralysés lorsque leur système informatique tombe en panne. Ils ont de moins en moins de solutions de rechange (surtout avec les nouveaux tableaux numériques et la disparition croissante des livres). Encore plus inquiétante est l’incapacité grandissante des étudiants à comprendre une image statique (sur l’ardoise d’un tableau, par exemple), leur cerveau étant de plus en plus programmé pour ne capter que les images animées. Et nous ne parlerons pas de la fabrication de ces milliards de gadgets électroniques qui provoquent une pollution extrême.
Ajoutons à cela la dépendance presque absolue de tant de jeunes à l’égard des « jouets » technologiques et leur angoisse dès qu’ils se voient privés de leur téléphone intelligent ou de leur tablette iPad. Cette forme de pathologie, qu’on pourrait appeler « nomophobie » [adikphonia serait meilleure], non seulement isole et engendre la perte de contacts humains de qualité, transformant bien des gens en êtres asociaux, mais elle cause également des névroses, parfois profondes27.
Conclusion
Nous avons tort de laisser reposer notre civilisation sur l’informatique et les micro-ondes (WIFI, etc.), et nous sommes comme des insensés qui bâtissent leur avenir sur le silicium, c’est-à-dire sur du sable…
Il faut dès maintenant prévoir des mesures palliatives afin de ne pas se laisser piéger par les lacunes trop évidentes des systèmes électriques et informatiques en remettant à l’honneur le bon vieux papier et les systèmes manuels. Il faut impérativement savoir que des spécialistes de la NASA, de l’Agence Spatiale européenne, des Agences spatiales russe, japonaise, indienne et chinoise ont affirmé, en 2012, qu’un événement de type « Carrington 1859 » se produira plus que probablement dans les 10 prochaines années. La menace est telle que des centaines d’astronomes, de physiciens et d’astrophysiciens du monde entier ont investi depuis 2004 des sommes importantes dans l’achat de terres et de fermes en collectif sans électricité, surtout aux États-Unis.
En ce qui concerne les centrales nucléaires, face au potentiel destructeur qu’elles représentent, le processus de fermeture et de sécurisation des matériaux radioactifs doit être enclenché de toute urgence ! C’est ce qu’affirme la physicienne Rachel Langlet dans son incontournable thèse de physique28.
Nous ne pouvons nous permettre d’attendre les bras croisés la prochaine super éruption solaire (ou attaque I.E.M. ou arme de type MASER29), car il ne s’agit pas là seulement d’une catastrophe économique annoncée, ni même de l’effondrement de la civilisation humaine, ce qui serait catastrophique, mais bien de la fin de millions d’espèces vivantes. En raison de notre irresponsabilité, nous sommes bel et bien confrontés à un événement de type E.L.E.
Par conséquent, avait tort celui qui a dit au début des années 80 : « Le monde libre sera sauvé par sa technologie30 », et a toujours raison Jésus qui a dit, il y a 2 000 ans :
« Insensé celui qui bâtit sa maison sur le sable [silicium] » (Mt 7, 26), car lorsque la tempête – solaire ou I.E.M. – surviendra, elle emportera tout !
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Références :
quanthomme.free.fr/qhsuite/2006News/imagenews06/ELECTRISATION.pdf.
* Note : Becquerel a démontré que c’était l’oxygène présent dans l’eau qui avait le plus grand pouvoir magnétique. Et Faraday a aussi démontré que l’on pouvait aimanter la lumière.
Autres sources d’information complémentaire et médiagraphie :
science1.nasa.gov/science-news/science-at-nasa/2011/22jun_swef2011/.
youtube.com/watch?v=ZUAlSerYryE.
fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ruption_solaire.
youtube.com/watch?v=KbF-gjUaHHE
usphere.com/index.php?title=Risque_syst%C3%A9mique_solaire%2C_loi_de_puissance.
uba.be/fr/dossiers/autres-dossiers/le-comportement-du-soleil-en-octobre-novembre-2003
youtube.com/watch?v=gDZYrUPqQGY
youtube.com/watch?v=Mat4dWpszoQ
reuters.com/article/2014/03/20/us-space-solarblasts-idUSBREA2I1SV20140320
scmp.com/news/world/article/1560409/solar-storm-could-have-pulled-plug-earth
science1.nasa.gov/science-news/science-at-nasa/2003/23oct_superstorm/
youtube.com/watch?v=rrBl5f08rhw
[Site des plus intéressants à propos du Soleil (en anglais) :
youtube.com/watch?v=JhHfdOcLsik#t=11.
Regarder cette éruption à X 1,6 survenue le 10 septembre 2014 (et qui a produit d’extraordinaires aurores vertes sur toute la planète dans la nuit du 12 au 13 septembre 2014.
Remarquer aussi l’onde de choc que l’on voit se propager quelques millisecondes après l’explosion. Pour plus de détail, voir le site suivant : cieletespace.fr/node/12782.]
ANNEXE 1
Regardez bien ces deux dernières vidéos :
youtube.com/watch?v=2394LBlGYn4#t=17.
Explosion solaire extraordinaire… (durée 3’ 53’’).
youtube.com/watch?v=FP4bm1D7jDo (durée 2’ 11’’).
Une apparence de « cheval » ou de « dragon » sortant de la couronne solaire le 13 février 2011…

Protubérance géante de forme extraordinaire.
Source : www.thermalphysics.org
ANNEXE 2

Suite à l’expérience de Sommerville sur l’aimantation par la lumière blanche du Soleil, un physicien de Vienne (le Pr A. Baumgartner) a démontré en 1826 que le champ magnétique terrestre pouvait être, au moins en partie, le résultat de l’action des UV du Soleil sur la Terre. Il a observé l’apparition d’un champ magnétique autour d’une tige d’acier soumise à un rayonnement UV. En 1840, Patterson découvrit (grâce à la machine d’Armstrong) l’électrification des gouttelettes de vapeur d’eau dans un cylindre se terminant par un embout carboné. Puis, en 1875, Thomasi découvrait que l’on pouvait produire un champ magnétique en utilisant de la vapeur circulant dans un cylindre de fer. En 1997, un autre chercheur de l’université Colombus, en Ohio, a découvert que l’eau salée jouait un rôle prépondérant dans l’apparition du rayonnement micro-ondes (9 fréquences) à 3°K dans le système solaire.
1 Canadien, ancien enseignant en électronique et physique électrique, Christian Duchesne est Directeur de la recherche pour IonKinétic.
2 HILL Steele & CARLOWICZ Michael, Soleil, Paris, Éd. de La Martinière, 2006, p. 174 à 207.
3 Cf. hydroquebec.com/comprendre/notions-de-base/tempete-mars-1989.html
4 En fait, c’est le champ magnétique terrestre qui fut cause de la panne. L’explosion solaire n’a fait que « plier » notre champ magnétique qui est venu en « contact » avec les lignes à hautes tensions d’Hydro-Québec entre la Baie James et le sud de la Province. Si ce champ magnétique protège toute vie des radiations mortelles de l’espace, il peut devenir destructeur pour les appareils électriques, puces, transformateurs et autres systèmes de commande. La plus puissante explosion solaire moderne serait celle de 1859. Mais à cette époque l’électricité était encore à ses débuts, les dommages furent donc limités à quelques électrocutions et incendies : cf. youtube.com/watch?v=9cNf8xK67JA ;
fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ruption_solaire_de_1859.
5 Le satellite TDRS-1 fut perdu – des centaines de millions de dollars en pertes – et d’autres pays perdirent aussi de leurs satellites. Autre exemple : au mois de mai 2010, une petite éruption solaire détruisit plusieurs instruments de navigation et de communication, ce qui rendit le satellite géostationnaire Galaxy 15 d’Intelsat incontrôlable, donc inutilisable.
Cf. nasa.gov/topics/earth/features/sun_darkness.html#.U-94yMV5Pfo ;
solarstorms.org/SWChapter1.html.
6 « Champ magnétique de la Terre », le documentaire qui dérange : youtube.com/watch?v=jkjrv96pn1I.
7 E.L.E. = Extinction Level Event. Il s’agit d’un événement cosmique d’une telle ampleur qu’il amènerait la quasi-extinction de la vie sur terre.
8 Cf. sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/20090723.OBS5244/aurores-polaires-le-nord-n-est-pas-le-miroir-du-sud.html.
9Cf. fr.wikipedia.org/wiki/Spectre_%C3%A9lectromagn%C3%A9tique ;
criirem.org/index.php?option=com_content&view=article&id=11&Itemid=64.
Note : curieusement, le site du gouvernement du Canada (ci-dessous) parle de la plage des micro-ondes entre 10 MHz et 300 GHz : parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?DocId=4834477&Mode=1&Parl=40&Ses=3&Language=F&File=48.
Le terme « micro-onde » peut prêter à confusion, car les longueurs d’onde varient entre 1 mètre et 1 millimètre. Il ne s’agit donc pas d’ondes micrométriques (μ) mais bien d’ondes millimétriques.
10Cf. youtube.com/watch?v=JDnNmLkQ3Bc ;
youtube.com/watch?v=p8xYUDiSGDk ;
youtube.com/watch?v=G_RCyDdt2rM.
11 Il est troublant de constater que tous les systèmes de téléphonie mobile, y compris les nouveaux compteurs d’électricité à micro-ondes et le WIFI, donc plus de 10 milliards d’appareils et tours de transmission émettant des centaines de milliards de watts de puissance en micro-ondes pulsées dans toutes les directions, sont curieusement ajustés sur l’une des fréquences résonantes de l’eau et de la glace, soit autour de 2,45 GHz. Et maintenant, on fait la promotion à outrance de la nouvelle technologie 5 GHz (≈2Fo), qui correspond évidemment une autre de ces fréquences de résonance (harmonique) très particulière. Par exemple, un chercheur a découvert qu’à une certaine fréquence, l’eau salée (des océans) se transformait en produit hautement combustible : cf. youtube.com/watch?v=aGg0ATfoBgo.
12 C’est-à-dire sans contact physique.
13 Dans la classification « X », il existe plusieurs niveaux. La dernière classification est le super « X ».
14 Soit des centaines de fois plus puissante que celle du 13 mars 1989.
15 Cf. youtube.com/watch?v=cXjkSZ4Wj6w .
Note : l’explosion titanesque est à la deuxième minute de la vidéo ci-dessus.
Cf. spaceweatherlive.com/en/help/the-classification-of-solar-flares.
En fait, les capteurs XRS sur les satellites GOES ont été saturés à X17.4 pendant 12 minutes par le rayonnement intense qui, ne l’oublions pas, fut latéral et non direct. Documentaire de 43 minutes ici : youtube.com/watch?v=WJDxxzaz7zs.
16 Cf. youtube.com/watch?v=cXjkSZ4Wj6w.
17 Cf. fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ruption_solaire#Classification.
18 Il existe dans le monde environ 435 réacteurs nucléaires répartis dans 31 pays et produisant environ 10 % de l’électricité mondiale. 72 réacteurs nucléaires sont en construction dans le monde (dont 38 en Chine seulement) en raison des craintes non fondées face au CO2d’origine humaine, qui selon le GIEC représente environ 4,8 % du CO2 mondial. Le pourcentage restant provient des océans (environ 95%) et des volcans.
19 Cf. fr.wikipedia.org/wiki/Michio_Kaku.
20 Cf. fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ruption_solaire_de_1989 ;
en.wikipedia.org/wiki/March_1989_geomagnetic_storm.
21Cf.lloyds.com/~/media/Lloyds/Reports/360/360%20Space%20Weather/7311_Lloyds_360_Space%20Weather_03.pdf ;
22 Note : il y a 153 ans de distance entre l’événement Carrington et la tempête de juillet 2012.
23 Lors d’une conférence extraordinaire en juillet 2014.
25Cf.youtube.com/watch?v=STSmFZeE50E youtube.com/watch?v=3l8TT1dv-PM ;
youtube.com/watch?v=cDYvsbRnVeQhttps://www.youtube.com/watch?v=uIFkVcyaqXI.
26 Cette recherche serait incomplète sans parler de l’effet E.M.P. (electro-magnetic pulse, en français « impulsion électromagnétique » : I.E.M.) produit par les explosions nucléaires et qui, comme les super-tempêtes solaires, peuvent détruire irrémédiablement les circuits électroniques. En effet, l’I.E.M. d’une explosion nucléaire produit une puissante induction de courants dans tout matériau conducteur (acier, aluminium, argent, or, etc.). Ces courants induits, qui se calculent en Ampères, provoquent l’apparition d’un voltage aux extrémités de tout ce qui est conducteur ; cela détruit les jonctions semi-conductrices des composants à silicium. On a montré que l’I.E.M., très brève, n’est pas dangereuse pour les êtres vivants (jusqu’à preuve du contraire). Sauf si elle juxtapose les neutrons (bombe à neutrons). En cas de conflit majeur, ce qui n’est pas à exclure, compte-tenu des tensions belliqueuses entretenues aujourd’hui, il serait étonnant qu’un tel moyen ne soit pas utilisé dans un proche avenir. D’autant plus qu’Israël, la France, les États-Unis, la Chine, la Russie et même la Corée du Nord ont développé des armes nucléaires à effet I.E.M. renforcé.
Voir : fr.wikipedia.org/wiki/Impulsion_%C3%A9lectromagn%C3%A9tique
Une attaque E.M.P. aurait des conséquences apocalyptiques. Voici ce qu’en dit le Wall Street Journal : « Le nombre de morts immédiats, suite à une l’attaque initiale I.E.M., serait limité aux seuls porteurs d’un stimulateur cardiaque ou aux personnes sousmonitoring médical et à ceux en avion de ligne. Mais c’est ce qui vient ensuite qui est potentiellement catastrophique. L’impulsion éliminerait la plupart des appareils électroniques et de télécommunications, y compris le réseau électrique. Des millions pourraient mourir faute de soins médicaux modernes. Puis, les systèmes de réfrigérations tombant en panne, une famine provoquerait un chaos sans précédent dans l’Histoire. » De plus, les méga-agriculteurs modernes ne seraient pas en mesure de récolter et les distributeurs aussi seraient paralysés. Les supermarchés se videraient en quelques jours, voire quelques heures. L’astrophysicien et Commissaire à la sécurité Lowell Wood qualifie l’I.E.M. comme une sorte de machine à voyager dans le temps, « car une telle attaque nous ferait revenir avant les années 1800 ». Le général HABIGER, ancien chef du Commandement stratégique américain, a déclaré ce qui suit au sujet de la possibilité d’une attaque I.E.M. dans le futur : « Ce n’est pas une question de si, c’est plutôt une question de quand ? » Le président du Center for security policy, Frank GAFFNEY, affirme : « Une seule attaque I.E.M. contre notre nation entraînerait la mort de neuf Américains sur 10 en moins d’un an, parce que nous ne pouvons assumer une population de la taille actuelle dans les centres urbains et autres sans électricité. » Ici, soyez conscient que l’on parle de 285 millions de morts seulement pour les USA ; voilà une donnée qui fait passer la Seconde Guerre mondiale pour une promenade.
27 Cf. atlantico.fr/pepites/nomophobie-addiction-telephone-portable-326143.html.
28 Cf. sanurezo.org/IMG/pdf/Argumentation_activite_solaire_nucleaire.pdf.
29 Armes ou bombes à micro-ondes. Ces catégories d’armes qui incluent les MASER, sont classées « secret défense » à un niveau plus élevé que les armes nucléaires. Pourquoi ? Si les armes E.M.P. sont censées être inoffensives pour le vivant, sachez que c’est tout le contraire dans le cas des armes micro-ondes (MASER) qui provoquent d’intolérables brûlures extérieures et intérieures. Curieusement, les MASER ont été inventés avant le LASER. L’acronyme est le même, sauf que l’on y remplace le « L » de lumière par le « M » de microwave, « micro-onde ». Ce qui donne : Microwave Amplication by Stimulated Emission of Radiation.
30 Edward TELLER, artisan de la bombe A et père de la bombe thermonucléaire ou bombe à hydrogène. Citation répétée pendant un entretien lors d’un séminaire sur la guerre nucléaire tenu à Erice en Sicile en août 1982 (1 an avant sa mort), pendant un temps fort de la Guerre froide (le début de la crise des Pershing II en Europe). Source : Science & Vie octobre 1983; no 793, p. 70. Cf. fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Teller.
« On peut penser avec Edward Teller que la technologie nous sauvera, mais on peut aussi penser avec Théodore Kaczynski que la société techno-industrielle a involontairement créé les instruments de sa propre destruction. »
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