Partager la publication "L’Occident est-il chrétien ?"
Dominique Tassot
Résumé : On a beaucoup parlé des « racines chrétiennes de l’Europe », pour savoir s’il était convenable de faire une allusion à la religion dans un texte constitutionnel. C’est le laïcisme pur et dur qui l’a emporté. Pourtant le mot « laïc » désigne initialement celui qui, à l’intérieur de l’église, reste à sa place dans la nef. L’équilibre des pouvoirs entre laïcs et clercs fut défini en 494 par le pape saint Gélase Ier sous le nom de doctrine des deux glaives, chacun ayant compétence dans son domaine propre, temporel ou spirituel. Cette doctrine n’a trouvé sa pleine réalisation que dans le partie occidentale de l’Empire romain, mais elle y permit la construction d’une entité européenne, la distinguant de tous les autres régimes politiques ayant existé jusqu’alors et lui conférant un sceau d’unité qui s’est conservé dans son aire géographique et dans ses extensions outre-Atlantique. Or cette même Europe, substantiellement chrétienne, s’avère aujourd’hui antichrétienne dans ses lois, dans ses choix diplomatiques, dans ses règles économiques, etc. Qu’en conclure, sinon que l’Occident (Europe et Amérique) est provisoirement dominé par l’Adversaire du Christ.
La question des « racines chrétiennes de l’Europe » a donné lieu à de multiples débats au Parlement européen, avec pour résultat qu’il n’en sera pas question dans le traité faisant office de « constitution » européenne. Mais en gommant cet aspect de l’Histoire, les politiques scient la branche sur laquelle ils sont perchés, puisque l’Europe, comme tout ce qui est, n’existe que dans la mesure où elle comporte une certaine unité : l’agir suit le principe. Or l’unité de l’Europe résulte de sa commune civilisation occidentale, ce qui amène à reposer la question sous cette autre forme : l’Occident est-il chrétien ?
À cette question l’Histoire permet de répondre sans ambiguïté : s’est appelée “Occident”, à la fin du IVè siècle, la partie latine de l’Empire romain, par opposition à un Empire d’Orient rendu indépendant de Rome, avec Byzance pour capitale et le grec comme langue administrative. Le christianisme devenait la religion impériale et un facteur d’unité entre les différentes villes de l’Empire, presque au moment où la cohésion politique disparaissait.
Les actes extérieurs des cultes païens furent interdits sous Théodose, en 380, mais les invasions des Germains (poussés par les Huns) vont se succéder, avec pour effet le découpage du territoire européen entre les peuples barbares encore païens. Certes, comme l’a souligné Henri Pirenne[1], les chefs barbares aspiraient à se romaniser, mais la survie et le développement ultérieur d’une entité « occidentale » repose entièrement sur l’unification religieuse sous une double forme : conversion des chefs barbares, en haut ; évangélisation des paysans païens[2] en bas. Dans le même temps, la pérennité d’une administration romaine était assumée par les évêques, d’origine celte pour la plupart, héritiers involontaires des préfets impériaux. Il ressort de ces faits que l’image des « racines chrétiennes » de l’Europe, souvent présentée comme un hommage rétrospectif, ne rend qu’imparfaitement compte de la réalité. Loin d’un accident dans son parcours historique, le christianisme a formé la substance de l’Europe et porté sa longue gestation. L’Occident est chrétien. Il l’est et il l’est resté durablement dans ses traits politiques, dans ses arts et dans ses sciences.
Dans ses traits politiques d’abord : la légitimité du gouvernement y repose sur sa reconnaissance par l’Église, facteur décisif tant pour confirmer ou épauler le « glaive» temporel (pensons à l’appui donné à Clovis, parce qu’il était catholique, et alors presque seul chef politique à l’être), que pour l’infirmer et le débiliter (ce que l’empereur Henri IV finira par comprendre, à Canossa). Le fait de se nommer non pas simplement « chrétiens » mais « très chrétiens » établissait les rois de France au-dessus des autres souverains. Longtemps la justice sera rendue par les tribunaux ecclésiastiques, auxquels les parties se soumettaient d’elles-mêmes pour être jugées en droit, plutôt que de recourir à l’arbitraire de la justice seigneuriale (en France, il faudra attendre saint Louis pour que la possibilité d’en appeler à la justice royale cantonne la justice d’Église aux procès impliquant des clercs).
L’action unificatrice de la papauté a résulté du statut particulier que lui valait la doctrine des deux glaives, exposée magistralement pour la première fois en 494 par un Berbère, le saint pape Gélase 1er (492-496).
Cette doctrine caractérise la civilisation chrétienne. Or la distinction des deux pouvoirs n’a pu se réaliser (tant bien que mal) qu’en Occident, grâce à la féodalité. L’empereur ayant disparu, la papauté, face à des pouvoirs temporels émiettés, devint la seule autorité qui put assumer le souci de l’ensemble. C’est donc en Occident, et là seulement jusqu’à preuve du contraire, qu’a pu s’incarner l’ordre donné par le Christ : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mt 22, 21). Compte tenu de l’importance de cette notion, nous avons cru utile de citer largement la lettre fameuse que saint Gélase adressa à l’empereur d’Orient, Anastase 1er, favorable au monophysisme et qui voulait profiter de la prise du pouvoir en Italie par Théodoric – Ostrogoth et arien – pour mettre en tutelle le Pape de Rome comme il le faisait avec les Patriarches d’Orient.
« Je prie Votre Piété de ne pas juger arrogance ce qui est devoir envers la vérité divine. J’espère qu’il ne sera pas dit d’un empereur romain qu’il n’a pas souffert qu’on lui rappelât la vérité. (…) Avant le Christ, par une sorte de préfiguration du Sauveur, il s’est trouvé, pour présider aux destinées charnelles, des rois qui furent en même temps des prêtres, tel Melchisédech dont l’histoire sacrée nous a transmis la figure. Le démon, de son côté, a imité cet exemple, dans son souci perpétuel de tourner au profit de sa domination tyrannique le culte que l’humanité rend à son Dieu ; et les empereurs païens ont réuni sur leur tête la couronne des Césars et le bandeau des Pontifes. Mais, depuis l’avènement de Celui qui, seul, aurait pu se dire à la fois vrai roi et vrai prêtre, il n’appartient plus à aucun empereur de prendre le titre de Pontife, et à aucun Pontife de revendiquer la pourpre royale. (…) Le Christ, en effet, conscient de la fragilité humaine, a voulu que les autorités chargées de pourvoir au salut des fidèles, fussent équilibrées dans une prudente ordonnance. Il a donc distingué les devoirs de chaque puissance. Il leur a assigné à chacune leur rôle propre et leur dignité spéciale. Il a opposé ainsi le remède salutaire de l’humilité à tout retour de l’humain orgueil.
Pour satisfaire à son vœu, les empereurs chrétiens s’adressent aux Pontifes lorsque la vie éternelle est en jeu, et les Pontifes useront de la protection des empereurs dans le cours de la vie temporelle. (…) Qu’aucun ne passe les bornes de son domaine, que chacun se tienne avec modestie à son propre rôle. Et de la sorte nul ne songera à étouffer l’autre. Dans chaque sphère ce sera le plus compétent qui exercera son action dans l’ordre. (…) Duo quippe sunt, quibus principaliter mundus hic regitur : auctoritas sacrata Pontificum, et regalis potestas[3]. »[4]
Ajoutons la formule encore plus explicite proposée par un canoniste du XIIème siècle, Étienne de Tournai, que l’historien Georges de Lagarde considère comme la meilleure définition du principe de distinction des deux glaives :
« Dans la même cité, sous le même roi, il y a deux peuples et pour l’un et l’autre peuples, deux vies distinctes, pour l’une et l’autre vies deux gouvernements, pour l’un et l’autre gouvernements une double juridiction. La Cité est l’Église, le roi en est le Christ. Les deux peuples sont les deux ordres des clercs et des laïques, les deux vies sont la spirituelle et la charnelle, les deux gouvernements le Sacerdoce et l’Empire, la double juridiction les droits divin et humain : Rendez à chacun ce qui lui revient et l’ensemble sera équilibré. »[5]
Cette distinction (sans séparation) entre le pouvoir temporel et l’autorité spirituelle demeure un trait propre à l’Occident, signant sa force comme sa faiblesse, presque toujours malmené tant il s’oppose aux tendances de l’homme charnel, mais dressé comme un phare pour rappeler à la société le chemin du port : la règle sublime d’un équilibre social dont la nature humaine a toujours eu et aura toujours besoin.
Il est vrai que la civilisation chrétienne s’est étendue au-delà des frontières de l’Occident : le premier royaume chrétien fut l’Arménie[6] et un Orient chrétien a survécu à la chute de Constantinople. Mais, du fait du schisme de 1054, l’autorité spirituelle – on le voit encore en Russie – s’y est rendue trop dépendante du pouvoir temporel local.
Quant aux nations extérieures à la chrétienté, on peut dire qu’elles en restent toujours au monisme du pouvoir antique : c’est particulièrement clair dans les pays dominés par l’islam, l’hindouisme ou le communisme, et c’est pourquoi les religions ou les idéologies minoritaires y sont perçues comme un péril politique. Comment, en effet, pourrait-on faire confiance aux fidèles d’une autre divinité, d’un autre maître ? Ce problème, lancinant pour le pouvoir des idéologues modernes comme des empereurs païens, n’a jamais reçu qu’une seule vraie solution : savoir distinguer un ordre temporel régi par ses règles propres ! C’est aussi pourquoi le concept de « droits de la personne humaine » (en tant que telle) est presque vide de sens à l’extérieur des terres de culture chrétienne : il est absurde en terre d’Islam et ne peut que rester purement formel sous le communisme ou dans les pays à castes comme le sont la plupart des autres États (Inde, Japon, etc.).
Les équilibres supérieurs, on le sait, sont instables et le fréquent déséquilibre entre les deux pouvoirs a presque toujours versé dans le sens du césaropapisme : la « tentation orientale ». Elle a joué lors de la paix d’Augsbourg (1555), apaisant les guerres intestines en Allemagne sur le principe « cujus regio, ejus religio » (tel prince, telle religion), qui permettait aux princes luthériens d’imposer leur religion[7]. Elle avait joué lors du schisme anglican (1530) : aujourd’hui encore, si le célèbre premier amendement de la Constitution américaine garantit que l’État ne favorisera aucune religion, c’est en réaction à l’intolérance d’une religion officielle qui considérait comme ennemis, outre le « papisme », tous les christianismes incontrôlés.
Revient toujours la question d’une nécessaire confiance entre le souverain et ses sujets : les catholiques anglais ne pourront redevenir fonctionnaires qu’en 1925 ! Problème aujourd’hui encore des « Églises patriotiques » en Chine.
La politique n’est pas le seul domaine où l’Occident s’est montré chrétien : ses arts et ses sciences en portent la marque. La plupart des villages n’ont jamais eu que leur église, leurs lieux de culte, pour œuvres d’art significatives (architecture, sculpture, peinture, tapisserie, musique, poésie, art du vitrail, art floral, etc.) !
Quant à la science, il suffira pour l’heure de noter que les trois quarts des « universités » ont été fondées par des bulles pontificales, leur évitant ainsi la sujétion au pouvoir temporel, toujours local[8]. Ainsi la règle d’un équilibre entre les deux glaives a guidé les esprits durant plus d’un millénaire et cette règle, constitutive de l’Occident, est spécifiquement chrétienne : dès lors on saisit bien que l’image d’une « racine » (souterraine) ne rend guère compte de la réalité.
Ce point est important, car il introduit à la crise actuelle. Laïcs et clercs constituaient certes deux peuples, mais associés au sein de l’unique église : les uns à leur place dans la nef, les autres dans le chœur. Puis, à partir du XVIè siècle, avec le retour en force des idées païennes (surtout chez les juristes) et l’admiration non-critique de l’Antiquité[9], les mots allaient changer de sens : le « laïcisme » moderne prend ses consignes hors de l’Église ; il n’a nul souci de l’harmonie interne au sein d’une société à laquelle il ne s’identifie plus. Si donc cette volonté chrétienne d’équilibre entre deux glaives bien distincts fut constitutive de l’Occident, son refus moderne (par séparation des deux pouvoirs), avec l’empiètement croissant de l’État sur les mœurs et la pensée, devient constitutif d’un Occident antichrétien.
Il le serait encore quand bien même ses dirigeants politiques se considéreraient – à titre privé – comme chrétiens, car il ne reconnaît plus la Cité céleste comme le but ultime de la cité terrestre, avec toutes les conséquences temporelles qui en découlent. Les gouvernants se verront de plus en plus comme les héritiers de César plutôt que comme des lieutenants du Christ-Roi, ayant à gouverner la Cité dans le même but que le Pontife et que ceux investis, par ce dernier, de l’autorité spirituelle. Dans cette nouvelle perspective, le sacre des rois, toujours le signe d’une subordination ontologique, va peu à peu disparaître.
Mais en se dénouant de toute allégeance au bien commun spirituel, en affirmant son indépendance absolue, le nouveau César se retrouve sans réplique face à tous ceux qui peuvent lui crier : « Qui t’a fait roi ? »[10] C’est-à-dire : n’oublie pas de qui tu dépends ! Dépendance d’autant plus terrible qu’elle s’est renforcée avec la brièveté des mandats électifs dans les systèmes républicains.
Absolutiser la raison d’État ne remplace pas la sécurité dans l’exercice du pouvoir ni la confiance tranquille naissant d’un serment d’allégeance prononcé devant Dieu autant que devant les hommes. L’Adversaire du genre humain savait bien que lui profiterait tout déséquilibre introduit entre les deux glaives. En ce sens, la Constitution civile du Clergé de 1790 manifesta le cours radicalement différent que prenait alors l’Occident. Napoléon se couronnant lui-même de ses propres mains, en 1804, en fut un symbole plus puissant encore, comme le serment de fidélité qu’il exigea des évêques et même des curés, sans oublier la célébration du 15 août par laquelle l’illustre Corse fêtait aussi et surtout l’anniversaire de sa naissance. Derrière l’Empereur, c’était bien le démon qui, selon la formule de saint Gélase, s’efforçait de « tourner au profit de sa domination tyrannique le culte que l’humanité rend à son Dieu. »
Deux siècles plus tard, il est patent que l’Occident n’est plus simplement « non-chrétien », mais qu’il est devenu antichrétien : discrimination des chrétiens dans l’accès aux fonctions dirigeantes, vote de lois nationales et européennes contraires aux fondements d’une société chrétienne (divorce, avortement, euthanasie, etc.), subventions publiques à des spectacles blasphématoires, arasement progressif du calendrier chrétien (dimanches et fêtes liturgiques)[11].
Ainsi que l’avait annoncé Auguste Comte, la science a joué un rôle décisif dans ce basculement, servant d’ersatz d’autorité spirituelle pour valider les orientations prises (comités d’éthique, interventions opportunes de prix Nobel, etc.).
Surtout, en proposant une « vision scientifique du monde » qui prétend rendre compte des origines de l’univers, de la terre et de l’homme, la science a permis de reléguer les vérités religieuses dans le domaine inessentiel des émois intimes, détruisant d’autant mieux l’influence sociale des Églises qu’elle leur préservait une case visible, mais marginale, sur l’échiquier du pouvoir. On ne détruit bien que ce que l’on remplace, mais l’on ne domine vraiment qu’en maintenant en survie artificielle l’adversaire impuissant.
Satan sait sans doute qu’il ne pourra jamais détruire l’Église. L’important pour lui est de barrer au Christ le chemin des âmes. Les pouvoirs occidentaux l’y secondent, tant dans le Nouveau Monde que dans l’Ancien : la guerre des symboles religieux à travers l’espace public y a cours aussi bien[12].
Écoliers punis. L’un : « On m’a surpris en train de parler à Joe ». L’autre : « On m’a surpris en train de parler à Dieu ».
Tous les sophismes deviennent acceptables dès lors qu’ils nuisent au seul opposant véritable à ce »monde » : l’Église.
Exemplaire à ce titre fut l’impérissable déclaration du maire de Strasbourg, Roland Riess, le 9 mai 2011 : « Nous servons de la viande hallal par respect pour la diversité, mais pas de poisson [le vendredi] par respect pour la laïcité ». Dans un pays où le nombre de musulmans dépasse celui des chrétiens pratiquants[13], la formule inverse aurait été tout aussi vraie, mais nul ne commettrait l’imprudence de la prononcer.
Que conclure de ces deux constats : l’Occident est substantiellement chrétien ; l’Occident contemporain est défiguré par une domination antichrétienne, christianophobe, voire antichristique ? Ici encore, la leçon de l’Histoire nous laisse deviner l’issue prochaine que l’on aurait pu croire inconcevable. Commander, c’est l’art de rendre possible les choses nécessaires.
Celui qui est le Roi des deux peuples, pour reprendre l’expression d’Étienne de Tournai, pourra bien rendre possible, mais au moment choisi par Lui, la conversion des nouveaux persécuteurs et des nouveaux barbares, si incroyable qu’elle paraisse aujourd’hui. Par nécessité théologique, le plan de Satan fait partie du Plan de Dieu. Si avancée que nous semble l’occupation de l’Occident par l’Adversaire, les voies du Seigneur sont impénétrables : « Je régnerai malgré mes ennemis ! »
[1] H. PIRENNE, Mahomet et Charlemagne, Paris-Bruxelles, Alcan-NSE, 1937.
[2] Étymologiquement, « païen » vient du latin paganus signifiant « paysan ».
[3] « Oui, elles sont deux par lesquelles principalement est régi ce monde : l’autorité sacrée des Pontifes et la puissance royale. » Ce qui renvoie aux deux natures du Fils incarné : Dieu (Ciel) et homme (terre).
[4] Ep. VIII, Ad Anastasium Imperatorem, Migne, P.L. t. 59, col. 42, trad. in Georges de LAGARDE, La Naissance de l’esprit laïque au déclin du Moyen Âge, Wien et Saint-Paul-trois-Châteaux, Éd. Béatrice, 1934, t. 1, p. 53.
[5] LAGARDE, op. cit., p. 61.
[6] Conversion du roi Tiridate IV en 301, bien avant Constantin ou Clovis !
[7] De ce fait, les autres protestants ne furent tolérés que sur les terres de l’Empereur catholique.
[8] C’est l’origine du mot « université » : dépendantes du Pape (régissant l’univers) et non des villes libres ou des princes, les universités étaient ouvertes aux étudiants de toute la chrétienté ; les enseignants circulaient sans entrave de l’une à l’autre ; la langue latine, commune à tous, réalisait spontanément une Europe du savoir.
[9] On finissait par oublier le système policier et persécuteur de l’Empire romain, n’en regardant plus que les chefs-d’œuvre artistiques et intellectuels.
[10] Réponse du comte Adalbert de Périgord à Robert le Pieux, en 993. Robert avait été couronné du vivant de son père, mais avec l’accord des grands vassaux.
[11] L’épisode du calendrier diffusé par l’administration européenne en 2011 fut prémonitoire : les fêtes chrétiennes n’y figuraient plus. Devant les protestations de certains parlementaires, ces calendriers furent retirés.
[12] Y compris la guerre au sapin de Noël, un symbole religieux pourtant on ne peut plus faible ! On objectera que l’Italie gagna en appel contre l’Europe et sut préserver de ce fait le crucifix dans ses écoles (on a même vu des maires communistes racheter des crucifix pour les réinstaller dans les classes d’où ils avaient disparu !). Mais l’Adversaire sait reculer pour mieux sauter. Notons que le gouvernement italien vient d’être changé et que la Botte se trouve aujourd’hui sous la botte des banquiers…
[13] L’islam ne requiert pas d’acquiescement intime (au for interne) de la part de ses fidèles, tandis qu’on ne peut compter comme véritablement chrétiens que ceux qui pratiquent.