Sur les eaux…

Par Yves Germain

Résumé : Qui de nos jours n’a entendu se plaindre de l’absence d’une morale ou d’un code commun, enseignés à tous dès l’école… Facile !… Non ! Car la démocratie tend de plus en plus à être prise comme un absolu qui pousse les gouvernements à trancher de tout, donc aussi du bien et du mal… par exemple dans tout ce qui touche à l’éducation de l’enfant, la sexualité, l’avortement, etc… Mais ne faudrait-il pas d’abord savoir où commence la morale et où elle finit ? Surtout, comment prendre au sérieux un enseignement moral sans cesse fait et défait par de nouvelles majorités, qui ont à chaque fois des conceptions différentes de ce qu’il faut faire et ne pas faire ? Si l’on refuse la « vérité sacrée », « éternelle », il faut enseigner la morale à venir, ou rien ; car à quoi bon l’apprendre à dix ans si elle est inutilisable à vingt-cinq ! Il y a une trentaine d’années perdurait une certaine morale… Est-ce toujours la même ? Et demain ? En prolongeant un peu la tendance actuelle, n’allons-nous pas vers ce que l’on pourrait appeler :

Les 10 commandements de la démocratie laïque :

– La Majorité tu suivras,
dans ses lois variablement.

– A Dieu jamais ne penseras,
pour « bien vivre » laïquement.

– Le dimanche tu serviras
tes idoles premièrement.

– Tes père et mère tu placeras,
à l’asile oublieusement.

– Tes homicides tu feras,
en suivant la loi seulement.

– Et luxurieux tu deviendras,
évitant tout refoulement.

– Le bien d’autrui tu retiendras :
« Raison d’Etat », tout simplement.

– Faux témoignages tu diras,
pour ton « Parti », exclusivement.

– Œuvre de chair tu « essaieras »,
comme l’outil, soigneusement.

– Bien d’autrui ne convoiteras :
« Tous égaux miséreusement ».

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« Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux« .

« Et il m’a dit : les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations et des langues« .

Saint Jean – Apocalypse 17, versets 1 et 15.