Partager la publication "L’empreinte de Dieu dans un Box-fish"
Par Kyle Butt
Regard sur la création :
« Car, depuis la création du monde, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu quand on Le considère dans ses ouvrages. » (Romains, 1 : 20)
Résumé : Les ingénieurs et dessinateurs de Daimler-Chrysler viennent de concevoir un modèle de voiture étonnant : le gain sur l’aérodynamisme atteint 65% par rapport aux modèles courants (ce qui laisse entrevoir d’importantes économies d’énergie) et, à résistance égale en cas de collision, le poids est diminué d’un tiers. Or cette performance résulte directement de la décision de copier le Box-fish (ou Coffre), dont la silhouette est pourtant très différente de la forme « en goutte d’eau » habituellement recherchée par les concepteurs. Quant à la capacité à amortir les chocs, ce sont des plaques osseuses hexagonales à même la peau qui la confèrent. S’il a fallu des milliers d’heures de travail aux meilleurs ingénieurs automobiles pour aboutir aux formes actuelles, comment imaginer un instant qu’une Nature aveugle soit parvenue en tâtonnant à un résultat fantastiquement supérieur ?..
La concurrence fait rage entre les fabricants d’automobiles pour voir lequel d’entre eux peut concevoir le modèle le plus léger, le plus solide, le plus aérodynamique, le plus économe en carburant. Il semble que la société Daimler-Chrysler ait pris récemment quelque longueur d’avance dans cette course en dessinant pour Mercedes-Benz une voiture économique remarquablement performante. L’idée qui inspira cette voiture fut très simple. Les ingénieurs contemplèrent le monde de la nature pour trouver un modèle aérodynamique hautement performant associé à une structure solide pouvant résister aux collisions. Le modèle qu’ils adoptèrent finalement semblait être un candidat improbable : le boxfish1.
Au premier abord, le corps du boxfish ne semble pas très aérodynamique. Comme l’indique son nom, il ressemble plutôt à une boite et n’a certainement pas la forme « en goutte d’eau » visée par beaucoup de modèles aérodynamiques. Après examen cependant, la forme et la conception du boxfish s’avèrent remarquablement efficaces. Comme le dit un auteur : « malgré son corps en forme de boîte cubique, ce poisson tropical est en réalité extraordinairement profilé et constitue donc un idéal d’aérodynamisme. A partir d’un modèle de boxfish construit avec précision, les ingénieurs de Stuttgart purent obtenir un coefficient de traînée de seulement 0,06 en soufflerie. » Pour mieux saisir l’importance de ce chiffre, sachons qu’« il améliore le coefficient de traînée des voitures compactes d’aujourd’hui de plus de 65 pour cent. »(« Mercedes-Benz Bionic ». 2005).
Mais les qualités aérodynamiques du boxfish ne furent pas les seules caractéristiques utilisées par les ingénieurs de Daimler-Chrysler. La peau du boxfish « consiste en nombreuses plaques osseuses hexagonales assurant un maximum de résistance pour un minimum de poids »(Mercedes-Benz Bionic).
En copiant cette structure de peau, le constructeur automobile put obtenir « jusqu’à 40 pour cent de gain de rigidité…par comparaison avec les modèles traditionnels. » Le rapport poursuit en disant que si toute la carrosserie était constituée de ces structures hexagonales, le poids de la voiture serait réduit de presque un tiers, sans compromettre la sécurité en cas de collision.
Un tel copiage de la nature n’est pas unique. Récemment est apparu un nouveau domaine d’étude appelé « imitation de la vie » [« biomimicry »], où savants et technologues examinent la nature pour trouver les formes et fonctions optimales. Ironiquement, l’auteur de ce qui semble être le premier article sur cette étonnante relation boxfish / voiture, passe à côté de la conclusion logique à tirer de cette imitation du vivant par un bureau d’études (à vrai dire tout comme d’autres savants spécialisés sur cette question), à savoir que l’invention signale un Créateur Intelligent. L’auteur de cet article expliquait que « le boxfish possède des caractéristiques uniques et qu’il est un témoignage exemplaire des ingénieuses inventions de la nature au cours des millions d’années de l’évolution. Le principe de base de cette évolution est que rien n’est superflu et que chaque partie du corps a une finalité – et parfois plusieurs en même temps. » (Mercedes-Benz Bionic)
Remarquez la concession faite par l’auteur, que le boxfish, en effet, fait preuve « d’ingénieuse invention. » Une telle affirmation implique que quelque genre de « génie » ou d’intelligence soit derrière l’invention. Cependant, l’évolution est toujours présentée comme un processus entretenu par des hasards naturels, aléatoires, incapables donc de produire quoi que ce soit « d’ingénieux » ou « d’intelligent. »
Finalement, l’auteur déclare que l’évolution ne laisse aucun « superflu » et que chaque partie de l’animal évolué a « une finalité. » Cette remarque est amusante car de nombreux défenseurs de l’évolution utilisent toujours l’argument selon lequel les humains et les animaux possèdent des « organes résiduels » supposés être des vestiges inutiles de l’évolution. En fait, une théorie expliquant trop, n’explique plus rien. D’un côté l’évolution soutient le principe que rien n’est superflu, mais en même temps que l’évolution est un « fait » parce que les animaux et les humains sont prétendus conserver des vestiges devenus inutiles. Comme on le voit, le concept d’évolution est tellement « flexible » et contradictoire qu’il n’a aucune capacité à véritablement expliquer quoi que ce soit.
Bien au contraire, la seule explication valable de la conception optimale du boxfish, est le fait que, chaque fois que nous voyons une forme complexe et efficace, il doit y avoir un créateur intelligent derrière. Considérant que beaucoup des ingénieurs les plus inventifs dont peut s’enorgueillir le monde des constructeurs d’automobiles ont passé des milliers d’heures à copier le modèle du boxfish, qui s’avéra être 65 pour cent plus efficace par certains côtés que ceux mis au point par l’homme, on doit logiquement en conclure que celui qui a conçu le boxfish s’est montré plus abile que les plus brillants ingénieurs automobiles que le monde a produit.
« Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici : cela était très bon. » (Genèse 1:31).
Références :
« Mercedes-Benz Bionic Concept Vehicle » (2005)
www.germancarfans.com/news.cfm/newsid/2050607.004
Apologetics Press: www.apologeticspress.org/articles/2770
(Traduction Claude Eon)
1 Le nom scientifique du « boxfish » est ostracion cubicus. En français ils est aussi appelé « coffre ». Poisson osseux à carapace rigide faite de plaques polygonales. Les nageoires et la queue sont seules mobiles. Comme il est désigné sous ce nom de boxfish chez les marchands de poissons exotiques, nous conservons ce nom dans le texte. (NdT).