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Par: Sylvie Simon
Société
Rebondissement dans l’affaire Wakefield[1]
Résumé: Dans Le Cep n°20 (août 2002), Sylvie Simon avait déjà signalé le lien entre l’autisme, de plus en plus répandu (près d’un enfant sur cent dix), et le vaccin mixte contre rougeole, oreillons et rubéole (ROR). De scientifique et médicale, l’affaire devient maintenant juridique avec la mise en accusation du Dr Wakefield, un chercheur et chirurgien anglais qui était intervenu sur la BBC et la chaîne Canal 4 pour dénoncer l’incidence du vaccin, avec pour conséquence une baisse de cette vaccination de 91% à 79% (et même 50% dans certains quartiers de Londres).
Forcé à démissionner du Royal Free Hospital (où il avait conduit une étude de gastro-entérologie publiée, avec douze cosignataires, dans le Lancet en 1998), le Dr Wakefield fut condamné en 2009 par le General Medical Council (Conseil de l’Ordre des médecins, en Angleterre) puis rayé de l’Ordre en mai 2010. Des pressions furent aussi exercées sur les familles des enfants autistes, afin de les dissuader de poursuivre le gouvernement (qui incite à la vaccination). Mais la collusion d’intérêts personnels entre les laboratoires, la presse et le gouvernement est si évidente ici qu’il est difficile de ne pas comprendre la vraie raison de cette lutte administrative contre un médecin dont le désintéressement personnel n’a pu être mis en doute.
La guillotine n’existe plus, mais on sait encore très bien couper les têtes qui émergent de la masse, comme celles des médecins conscients des dérives actuelles de la médecine.
C’est ce qui vient d’arriver au Dr Andrew Wakefield, dont nous avons souvent parlé dans nos articles, car il a osé défier la mafia médicale britannique, aidé en cela par des centaines de parents d’autistes.
En effet, en 1998, ce médecin et son groupe de recherche au Royal Free Hospital de Londres ont publié, dans le Lancet du 27 février, une étude sur huit enfants qui furent atteints de graves affections intestinales, puis devinrent autistes, aussitôt après la vaccination ROR. Après cette publication, l’équipe du Royal Free Hospital a pu étudier des centaines d’autres cas de cette nouvelle forme de maladie des intestins qui conduit à l’autisme, ainsi que d’autres formes de maladies neurologiques qui ne s’étaient pas manifestées avant la vaccination ROR.
Depuis 1991, donc bien avant cette annonce, environ deux mille familles avaient déjà porté plainte contre les laboratoires et le gouvernement au sujet de ce vaccin et, pour mille d’entre elles, les avocats du cabinet Alexander Harris estimaient avoir réussi à prouver le lien entre le ROR et les dommages cérébraux dont souffraient leurs enfants, en particulier l’autisme. Sur les conseils de leurs pédiatres, certains de ces parents contactèrent le Dr Wakefield pour les symptômes gastro-intestinaux des enfants, alors que des publications abondaient dans le même sens, venant des États-Unis, d’Italie et du Venezuela, mais sans aucun impact officiel.
La médiatisation de cette affaire provoqua la baisse de la triple vaccination et, en décembre 2001, sous l’impulsion du gouvernement britannique, le Dr Wakefield fut prié de donner sa démission à cause de ses travaux sur l’autisme et le ROR. En 2003, le pourcentage de vaccinations avec le ROR était passé de 91 % à 79 %, et n’atteignait même que 50 % dans certains quartiers de Londres.
En février 2004, six ans après la parution de l’étude dans le Lancet, Richard Horton, l’éditeur du journal, déclara que le Dr Wakefield et son équipe n’avaient pas respecté l’éthique à l’occasion de cette étude, car le Royal Free Hospital, dans lequel travaillait le gastro-entérologue, avait reçu des fonds pour cette recherche. Il ajouta tout de même que son journal ne retirerait pas l’étude car la fraude “n’était pas évidente”. Or, les fonds donnés par le Legal Aid Board n’ont jamais été utilisés pour l’étude parue en 1998, et les 55 000 livres incriminées n’ont profité qu’au Royal Free Hospital.
Le Dr Wakefield n’en a pas touché un centime et, de surcroît, ces fonds étaient destinés à une étude entièrement indépendante de celle qui avait été publiée par le Lancet. Néanmoins, 10 des 13 signataires de l’étude se sont alors rétractés, sous le prétexte qu’ils ne voulaient pas “ajouter d’huile sur le feu”. Il est manifeste qu’ils ont été menacés, sinon comment expliquer que des médecins, qui participent à une étude et la publient, changent d’avis des années plus tard, tous au même moment, quand des pressions s’exercent de toutes parts pour occulter une vérité gênante pour bien des pouvoirs, politiques et scientifiques!
D’autant qu’à l’époque le Premier ministre, Tony Blair – qui a toujours refusé de dire si son fils avait été vacciné avec le ROR – faisait une honteuse promotion du vaccin et déclarait qu’il n’existait aucune preuve d’un lien quelconque entre l’autisme et ce vaccin.
Un tel événement ne s’était encore jamais produit, mais l’explication est arrivée peu après. Le Lancet, fondé en 1823, appartient maintenant au groupe médical Reed Elsevier, ayant quasi le monopole des publications scientifiques. Or, en juillet 2003, Crispin Davis, grand patron du groupe propriétaire du Lancet, devint directeur non exécutif de GlaxoSmithKline, le fabricant du vaccin. Un an plus tard, il était anobli par le gouvernement de Tony Blair.
Des collusions de toutes parts:
À la même époque, et après bien des péripéties rocambolesques, la date du procès des victimes fut d’abord fixée au mois d’octobre 2003 devant la Haute Cour de justice de Londres, puis reportée au début de 2004. Mais, après quatre ans et demi d’enquête et quelques mois avant le procès, le 27 février 2004, sous la présidence du juge Nigel Anthony Lamert Davis, la commission d’attribution d’assistance judiciaire aux familles des victimes du vaccin annonce sa décision de supprimer sa contribution aux 2 000 victimes, sous le prétexte que la recherche médicale n’avait pas encore prouvé un lien effectif et que ce n’était pas son rôle de financer la recherche. D’aucuns ont pensé qu’il ne s’agissait que d’une malheureuse “coïncidence”.
Cependant, au cours des différentes auditions publiques, Marion Wickens, parent d’une victime, témoigna qu’un officiel avait admis que l’aide avait été retirée sous pression du gouvernement. Cette déclaration fut confirmée en 2007, lorsque nous avons appris que le juge Davis s’était bien gardé de signaler qu’il était le frère de sir Crispin Davis, propriétaire du Lancet et directeur non exécutif de la firme qui fabriquait le vaccin impliqué dans le procès.
Commentaire du journal Evening Standard, le 9 mai 2007:
« Vous pourriez penser que le juge chargé de juger s’il existe un lien entre le vaccin ROR et l’autisme allait déclarer que son frère était un des directeurs de GSK, le fabricant du vaccin. Mais vous vous seriez trompé. »
En 2007, les parents furieux ont déposé une plainte contre le juge Davis. « La possibilité d’un quelconque conflit d’intérêt causé par la position de son frère ne l’a pas effleuré », a déclaré Peter Farr, porte-parole du juge. Comment pourrait-on le croire lorsqu’on analyse minutieusement le déroulement des faits ?
Pour en revenir à mai 2004, une lettre du cabinet d’avocats Lovells, défenseur du laboratoire Merck, avait averti les familles plaignantes que, si elles persistaient à poursuivre le laboratoire, elles seraient redevables de tous les coûts de ces procès qui seraient “considérables”. Était joint à cette lettre un formulaire de “renoncement”, rédigé en termes juridiques. Les avocats leur donnaient deux semaines pour remplir la formule.
Évidemment, les familles se sont toutes rétractées, sauf dix d’entre elles qui ont constitué une association appelée les “MMR 10” (en anglais le triple vaccin ROR s’appelle MMR) et qui persistent désespérément à se battre pour leurs enfants autistes.
Jennifer Horne-Roberts fait partie de ces dix mères. En juillet 2006, elle a averti la Cour que l’affaire était depuis lors entre les mains de la Cour européenne des droits de l’homme (ECHR). « L’action qui est entre les mains de la Cour européenne est dirigée contre le Royaume-Uni. Nous estimons que le rôle du gouvernement britannique dans l’affaire du ROR est parfaitement inacceptable. C’est l’un des plus grands, sinon le plus grand scandale de l’histoire médicale; il affecte des dizaines de milliers d’enfants dans ce pays.
D’après la dernière estimation, plus d’un enfant sur cent est à présent autiste. Il doit y en avoir des millions à travers le monde. »
Durant toutes ces années, Andrew Wakefield a été traîné dans la boue par la BBC et le Sunday Times, tandis que le 22 février 2004, le Daily Mail titrait: “Assassins!“ et précisait: « La “diabolisation” du Dr Wakefield, qui a commencé bien avant ces récentes péripéties, doit nous rappeler d’autres accidents infligés par les escadrons de la mort du gouvernement. » Après avoir cité quelques autres cas semblables, le journaliste, Stephen Glover, conseillait : « Surveillez le Dr Wakefield.
Je soupçonne que sa longue déstructuration, orchestrée par le ministère de la Santé, ne fait que commencer. Le gouvernement va demander l’aide de ses amis de la presse. Ce gouvernement ne peut supporter celui qui désapprouve ouvertement ses décisions. Lorsqu’il rencontre un homme comme le Dr Wakefield, il cherche bien trop souvent à le détruire. » La suite lui a donné raison.
Il est évident que ce médecin, défenseur des malades et qui n’a pas su courber l’échine devant la dictature médicale, était depuis fort longtemps une épine dans le pied du gouvernement travailliste.
On ne peut être surpris par l’acharnement du Sunday Times à décrier le Dr Wakefield lorsqu’on considère que James Murdoch, fils du multimilliardaire Rupert Murdoch qui possède un véritable empire médiatique d’ampleur mondiale dont le Sunday Times, a été engagé par sir Crispin Davis pour rejoindre le groupe GlaxoSmithKline, comme l’a annoncé le Financial Times du 2 février 2009. Décidément, les Anglais ont l’esprit de famille ! Cet exemple est très typique de l’enchaînement des faits graves constatés dans la controverse sur l’autisme et les vaccins.
Toutes ces turpitudes prouvent bien la crainte des pouvoirs publics et des associations qui soutiennent les mensonges et les exactions des lobbies pharmaceutiques. Nous espérions que toutes ces collusions seraient prises en compte par un tribunal qui permettrait enfin à ces nombreuses familles de faire valoir leurs droits et de mettre sur la place publique un scandale rigoureusement occulté jusqu’à présent.
Le Conseil de l’ordre des médecins britanniques:
Les trois seuls médecins qui ont apporté un peu d’espoir aux familles des victimes et n’ont pas renié leur travail, le Dr Andrew Wakefield, le Pr John Walker-Smith et le Pr Simon Murch, dont il faut saluer le courage, ont dû comparaître devant le GMC (General Medical Council), l’équivalent de notre Conseil de l’Ordre des médecins, qui réglemente la pratique médicale au Royaume-Uni et a le pouvoir d’interdire à un médecin d’exercer.
L’audition de ces trois médecins, tous coauteurs de la parution dans le Lancet, programmée pour le 9 juillet 2007 et qui devait durer quatre mois environ, vient d’aboutir à leur condamnation, deux ans et demi plus tard.
Le principal prétexte retenu fut d’avoir pris ces enfants comme cobayes en leur faisant subir des examens inutiles et sans en avoir averti les parents, alors que l’accusation n’a pu fournir la moindre plainte des familles, bien au contraire. Il est certain que le gouvernement britannique qui a tellement prôné cette vaccination, l’industrie pharmaceutique et le Sunday Times « ne pouvaient pas » perdre leur procès devant le GMC, d’autant que cette affaire, qui a pris une importance internationale, a été utilisée par les défenseurs du vaccin pour en prouver l’innocuité.
Néanmoins, ces complices doivent savoir qu’après cette décision les parents ne resteront pas silencieux, que leurs voix se feront entendre davantage et que le scandale concernant environ deux mille victimes au Royaume-Uni et des dizaines de milliers d’autres à travers le monde sera révélé tôt ou tard.
Cependant, on a déjà pu lire dans la presse internationale que le vaccin sortait blanchi de cette affaire. Or, bien d’autres chercheurs ont pu établir un lien entre le ROR et l’autisme. Ainsi, une étude qui date de mai 2006, conduite par le Dr Arthur Krigsman, gastro-entérologue de l’École de médecine de l’université de New York, et impliquant 275 enfants, a démontré de graves inflammations intestinales chez les enfants autistes, identiques à celles décrites par le Dr Wakefield et ses collègues, il y a huit ans. La biopsie du tissu intestinal de 82 de ces enfants a révélé que 70 d’entre eux (85 %) avaient le virus de la rougeole dans leurs intestins. Tous les résultats obtenus montrent qu’il s’agit d’un virus vaccinal et non du virus sauvage de la rougeole.
Et à l’heure actuelle, les travaux du Dr Wakefield ont aussi été confirmés par l’université d’Harvard. De nombreux chercheurs indépendants, au Japon, en Irlande et dans d’autres pays, ont mis en évidence les liens entre ce vaccin et les accidents qui lui ont succédé.
En 2008, le gouvernement américain a admis que ce furent les neuf vaccins reçus le même jour qui ont exacerbé un désordre mitochondrial sous-jacent chez Hannah Poling, diagnostiquée comme autiste en 2001. Ce cas a fait grand bruit aux États-Unis, tous les journaux et chaînes de télévision l’ont signalé à la “une”, mais le silence est resté total en Grande-Bretagne comme en France bien évidemment.
Toutefois, le cas de Hannah est loin d’être un cas isolé et son dysfonctionnement mitochondrial n’est pas si rare car d’autres cas ont été signalés.
En juin 2007, la Cour fédérale des États-Unis avait accordé 810.000 dollars de dommages intérêts à la famille de Bailey Banks, un enfant de dix ans, plus une somme qui pourra varier de 30 à 40.000 dollars pour ses soins. Le jugement stipule que c’est bien le ROR qui est responsable de son état.
Le 24 février 2009, l’avocat Robert E. Kennedy Jr révélait dans le Huffington Post qu’une importante enquête menée par CBS News avait mis au jour 1 322 cas d’effets neurologiques graves engendrés par ce vaccin, dont l’autisme, et qui avaient déjà été dédommagés par les tribunaux américains depuis 1988, pour des sommes dépassant parfois le million de dollars.
Nous retrouvons ici le même comportement des instances officielles qui, comme en France pour les dégâts causés par le vaccin contre l’hépatite B, indemnisent en silence des victimes, tout en persistant à nier qu’un problème existe.
Le journaliste américain David Kirby a remarqué que les tribunaux accordaient plus facilement ces compensations si les avocats appelaient l’autisme d’un autre nom, comme l’Adem (Acute Disseminated Encephalomyelitis) qui est un désordre neurologique caractérisé par l’inflammation du cerveau et qui peut mener à la PDD (Pervasive Developmental Disorders), c’est-à-dire un retard comportemental.
Cette appellation permet de répéter que le ROR n’est pas relié à l’autisme. Et David Kirby demande quelle est l’importance de savoir si le diagnostic est l’autisme ou le désordre cérébral, pour ceux dont l’enfant ne sera peut-être plus jamais normal à cause du vaccin.
Robert Kennedy Jr rappelle que, pendant soixante ans, l‘industrie du tabac a défendu un produit qui tuait un consommateur sur cinq, tout au long de milliers de procès intentés par les victimes et leurs familles. Leur défense, identique à celle des laboratoires, prétendait qu’aucun lien n’avait jamais pu être établi entre le tabac et le cancer des poumons, faisant fi de toutes les recherches scientifiques indépendantes. Il ajoute que, si l’on considère tous ces cas où l’autisme est appelé autrement, il faut réévaluer le chiffre d’un enfant sur 110, actuellement admis.
Une étude biaisée:
Mais le lobby vaccinal persiste à répéter que des études ont totalement innocenté le vaccin, affirmation qui s’appuie sur une « grande étude finlandaise où des millions de personnes ont été vaccinées et suivies pendant quatorze ans. »
Il est vrai qu’en 1998, après la publication des travaux du Pr Andrew Wakefield, le Pr Heikki Peltola, du service pédiatrique de l’Université d’Helsinki, prit bruyamment la défense du vaccin. En mai 1998, il publia à son tour un article dans le Lancet, affirmant que sur 1,8 million d’individus suivis pendant quatorze ans en Finlande, on n’avait trouvé que 12 cas d’autisme. Aussi, le ROR ne pouvait en être responsable. Il réitéra ces affirmations dans le Pediatric Infectious Disease Journal de décembre 2000. Il est clair qu’une étude basée sur une cohorte si nombreuse d’individus aurait pu être significative.
Mais la réalité est bien différente. En vérité, négligeant le 1,8 million de vaccinés, cette étude a été limitée à 200 personnes, suivies pendant trois semaines seulement, alors que ce genre de complication se manifeste souvent des mois et même des années après l’injection. Et le 13 janvier 2001, Peltola avouait que l’étude n’avait pas été menée pour rechercher les deux complications, en cause, c’est-à-dire l’autisme et l’IBD (Inflammatory Bowel Disease), maladie inflammatoire des intestins.
Néanmoins, depuis cette publication, toutes les instances vaccinales à travers le monde prennent cette étude comme référence et personne ne mentionne que, à la fin de l’année 2001, le Medical Research Council a dû admettre que cette étude « n’a pas examiné la relation entre le ROR et les désordres attribués à l’autisme et ne fournit donc aucune évidence à ce sujet. » Pas plus qu’on ne prend en compte l’augmentation de ces maladies en Finlande après cette campagne, ni l’incroyable recrudescence d’autres maladies. En outre, personne ne mentionne jamais que Merck, autre fabricant du triple vaccin, a financé toutes les études menées par Peltola et ses collaborateurs. La condamnation d’Andrew Wakefield représente une victoire pour GlaxoSmithKline et les laboratoires pharmaceutiques, au moment même où ils sont sur la sellette à cause du scandale de la grippe porcine et de leur pression sur l’OMS et les gouvernements mondiaux. N’oublions pas que GSK est aussi l’un des fabricants du vaccin H1N1.
Or, ce laboratoire est loin d’être un modèle d’intégrité. Il a été condamné à payer 220 millions de livres pour avoir frauduleusement obtenu un brevet afin de bloquer la sortie d’une pilule concurrente pour l’arthrite; il a payé sans trop de mal deux millions et demi de dollars pour arrêter un procès intenté par l’État de New York qui l’accusait d’avoir caché que l’antidépresseur Seroxat pouvait rendre malades les enfants, sans pour autant leur apporter un quelconque effet bénéfique. Et, surtout, en 1994, à l’époque où il s’appelait SmithKline Beecham, et au moment de la folie vaccinale contre l’hépatite B, qui lui a valu 4 milliards de francs de chiffre d’affaires pour la seule année 1994, il se vantait d’avoir « décroché le marché de la vaccination en milieu scolaire ». Ensuite, il a imposé le vaccin par la peur, n’hésitant pas à affirmer: « L’hépatite B tue plus de personnes en un jour que le sida en un an. » En outre, le président de cette firme a avoué à l’époque avoir donné au ministre italien de la Santé 600 millions de lires quelques mois avant que ce dernier rende la vaccination obligatoire dans son pays. Le ministre a été inculpé et condamné à plusieurs années de prison ferme. Évidemment, le laboratoire en est sorti indemne, mais le Giornale per la protezione della salute (n° 6, mars 1998) a qualifié ces pratiques de “mafieuses”.
Ce verdict de l’Ordre britannique des médecins a donc plébiscité un menteur effronté pour lequel tout moyen de pression est bon, même le plus malhonnête, au détriment de milliers de familles d’enfants autistes qui se battent depuis des années, avec de très faibles moyens, contre Big Pharma, cette industrie souvent criminelle qui s’en tire toujours grâce à de monstrueux moyens financiers. Il nous reste à espérer que la gifle qu’ont ainsi reçue ces familles ne les découragera pas et qu’elles trouveront encore des défenseurs, telle la Cour européenne des droits de l’homme, pour condamner ces “pratiques mafieuses”.
[1] Repris de Votre Santé n°125, mars 2010, pp. 8-10.