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Par Sylvie Simon
Autisme et vaccination ROR : la polémique continue !1
« Il a plu à Dieu qu’on ne pût faire aucun bien aux hommes qu’en les aimant. » (P. Le Prévost)
Résumé : Les risques inhérents à la vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) continuent à susciter une vive polémique, notamment dans la presse britannique. Au-delà des querelles, il apparaît que cette vaccination imposée constitue un problème grave de santé publique, compte tenu de ses implications apparentes dans le développement de l’autisme.
Le journal anglais The Observer publiait, le 10 février 2002, le témoignage de son sous-directeur Martin Love :
« J’ai trois enfants. Les deux aînés ont reçu le vaccin ROR. Tous deux ont dû être hospitalisés car ils se sont évanouis tout de suite après l’injection et ont manifesté une forte température. Pour l’aîné, on nous a dit qu’il devait s’agir d’une méningite. Le personnel hospitalier a certifié que cela n’avait rien à voir avec le vaccin. Le second enfant ayant plus tard la même réaction au même vaccin, le personnel a continué à affirmer son innocuité. Notre médecin généraliste nous a ultérieurement avoué qu’il pensait que le vaccin était responsable. Il a refusé de pratiquer le ROR sur notre troisième enfant, disant que le seul moyen de le faire vacciner était de pratiquer cette vaccination dans le cadre hospitalier.
En trois ans, la profession médicale est passée de la dénégation totale à l’affirmation que ce vaccin était dangereux pour notre troisième enfant. Effrayant ! »
Il est simplement dommage que le généraliste ait préconisé de faire administrer le vaccin à l’hôpital, connaissant les dangers qu’il représente, au lieu de conseiller aux parents de s’abstenir de vacciner contre des maladies bénignes, qui ne tuent pas les enfants bien nourris et en bonne santé !
Un illogisme total :
Le même jour, la journaliste Lorraine Fraser, du Telegraph, posait la bonne question : « Comment pourrions-nous encore leur faire confiance ? »
« Il y a quinze ans, le gouvernement nous a affirmé que la première version du ROR était parfaitement sûre. Elle ne l’était pas : elle était impliquée dans des cas de méningites et fut retirée. Aussi, pourquoi les parents devraient-ils croire que le triple vaccin actuel l’est davantage ? »
En effet, le gouvernement britannique a été obligé de retirer le vaccin lorsque les spécialistes de la Santé publique de Notingham ont rapporté que les méningites reliées au vaccin pouvaient atteindre un enfant sur 3 800 vaccinés.
Andrew Rawnsley faisait écho à la remarque de Lorraine Fraser dans The Observer : « Qui peut-on croire de nos jours ? Notre foi systématique dans l’autorité médicale a disparu, laissant les parents dans un doute crucial sur ce qui est bon pour leurs enfants. »
La grande peur des parents :
Sous le titre « Une épidémie de peur », les journalistes de l’Observer ont relaté un service religieux qui a réuni pour prier, à la cathédrale Saint-Paul, en janvier, 200 familles d’autistes. Ils constatent également que la polémique autour du vaccin ROR a amplifié le manque de confiance du public dans la science et le gouvernement. Le 3 février 2002, sur la chaîne BBC-1, au cours d’une importante émission sur le vaccin ROR, le Dr Wakerfield a été interrogé, ainsi que de nombreux parents d’enfants devenus autistes tout de suite après l’injection du ROR.
Wakerfield a signalé qu’aux Etats-Unis, dans certains Etats, le pourcentage d’autisme chez les jeunes de 6 à 18 ans pouvait atteindre 1 enfant sur 32 et qu’il ne souhaitait pas que ce chiffre se généralise au cours des prochaines années, ni dans ce pays ni au Royaume-Uni. (texte complet de l’émission sur <www.bbc.co.uk/panorama>)
« Nous n’avons pas constaté de changement dans la proportion d’enfants autistes avec des problèmes intestinaux ou des régressions du développement sur une période de vingt ans, depuis 1979 », a alors déclaré le Pr Brent Taylor du Royal Free Hospital, sur le site Web du British Medical Journal. Il en a déduit la non-implication du vaccin dans l’autisme. Les médias français ont évidemment repris ces informations.
Etats-Unis : Progression impressionnante de l’autisme :
Voici les chiffres relevés entre 1992 et 2001, d’après l’US Department of Education figures, prenant comme base les années 1992-93.
1992-1993 : 12 222
1996/1997 : 34 354
(soit 181% d’augmentation)
1997-1998 : 42 487
(soit 248% d’augmentation)
1998-1999 : 53 561
(soit 339% d’augmentation)
1999-2000 : 65 396
(soit 435% d’augmentation)
2000-2001 : 78 717
(soit 544% d’augmentation)
Des études non fiables :
Interrogé sur la publication de Taylor par le Canal 4 de la télévision britannique, le Dr Andrew Wakerfield a répondu : « J’ai consulté plusieurs centaines de dossiers de ces enfants et suis obligé d’avouer que la qualité des études est lamentable. Les symptômes ne sont pas enregistrés. Particulièrement lorsque vous être psychologue ou psychiatre, les constats gastro-intestinaux ne sont pas valables. Et l’étude ne peut en aucun cas exclure qu’il existe une maladie intestinale, un nouveau syndrome, associé à l’autisme régressif et qu’il peut avoir un rapport avec le ROR. »
Aux Etats-Unis, le député républicain Dave Weldon, médecin en Floride, a demandé d’urgence à l’Américan Academy of Pediatrics (AAP) d’enquêter sur l’épidémie d’autisme qui sévit dans le pays et sur la question du ROR, ce qui n’a jamais été fait. Pourtant, les recherches du Dr Ulmann et de ses collègues ont démontré que, sur une cohorte d’enfants atteints par ce que l’on appelle l’autisme régressif, lequel se développe très rapidement après le vaccin (vers 12 à 15 mois d’âge), 75 des 91 enfants examinés présentaient le virus de la rougeole dans leurs intestins.
L’autisme, connu depuis 1943 :
Kanner a été le premier à décrire l’autisme, en 1943. Antérieurement, il n’y avait pas assez de cas pour savoir que cette maladie existait. Peut-on parler de simple coïncidence si, avant l’introduction du vaccin contre la coqueluche, il y avait si peu de cas ? Ou bien les vaccins ont-ils joué un rôle dès le début ?
Comment se fait-il qu’on ne cherche pas à examiner à fond ces coïncidences temporelles ?
Comment se fait-il que les pouvoirs discréditent toute étude sérieuse mettant en cause la toxicité des vaccins, alors qu’ils acceptent et même plébiscitent certaines études simplistes et non rigoureuses pour les promouvoir ?
Pourquoi les accidents relèvent-ils toujours de coïncidences ?
Pourquoi le vaccin contient-il toujours du mercure, dont la réputation neurotoxique est bien connue, alors qu’on recommande aux femmes enceintes ou qui allaitent leur enfant d’éviter toute nourriture contenant du mercure, ainsi que d’utiliser les anciens thermomètres ?
Le ministère de la Santé signala des effets indésirables dans un cas sur 200 000. Quelques années plus tard, ayant « révisé » les chiffres, le même ministère annonçait un accident pour 30 000 vaccinés. Les statistiques ayant été à nouveau « révisées », il fut reconnu un accident pour 1 300 vaccinés, chiffre étrangement différent de ceux précédemment publiés !
Apparition du virus de la peste :
Une équipe de chercheurs japonais du Centre de recherches biomédicales de la Faculté de Tokyo a mis en évidence la présence de fragments d’ARN de pestivirus dans les vaccins contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (vaccins simples ou vaccins associés). Or ces chercheurs affirment que ces vaccins ne pouvaient être contaminés. Cela amène à penser que les ARN du virus de la peste seraient apparus grâce à une mutation ou à une recombinaison qui reste à expliquer (Cf. The Journal of Clinical Microbiology, juin 1994, n°6). Le ministre de la Santé japonais a répondu à Tony Blair que le retrait du vaccin n’a pas augmenté la mortalité causée par la rougeole.
Tout le monde semble aussi avoir oublié que la Suède a abandonné ce vaccin dès 1970 et l’Allemagne en 1975, le ministre allemand de la Santé ayant déclaré à l’époque : « Son efficacité médicale n’est pas prouvée, tandis que sa toxicité est démontrée. » Ces pays n’ont pas pour autant connu d’épidémie de rougeole .
Le vaccin ROR, vraiment efficace ?
Mais le vaccin protège-t-il vraiment ? la question n’est jamais posée.
Or, en novembre 1983, l’International Pharmaceutical Abstract, de Washington, signalait qu’une sévère épidémie de rougeole s’était développée à la suite d’une campagne de vaccination, touchant 33,6% des jeunes filles vaccinées et 21,6% de celles qui étaient naturellement immunisées. Tout porte à penser qu’il s’est agi d’une mutation du virus vaccinal.
De même, en 1984, une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (Jama) relatait le recrudescence des cas de rougeole, lesquels passèrent de 0,5 sur 100 000 en 1983 à 1 sur 10 000 en 1984, dont 38,1% correctement vaccinés.
Et le 15 janvier 1988, Jama alertait de nouveau ses lecteurs : « Le record d’immunisation a été signalé dans les école de Browning Mount aux Etats-Unis , où le plus grand nombre de cas de rougeole fut recensé, atteignant 98,7% des étudiants très correctement vaccinés. »
En 1990, le 15 juillet, le même journal informait ses lecteurs qu’une proportion de 83% de malades victimes d’une épidémie prolongée avaient été correctement vaccinés ! Le Dr Mendelsohn, pédiatre américain, remarque : « Depuis 30 ans qu’on vaccine aux USA contre la rougeole, les épidémies n’ont pas baissé d’intensité, concernant jusqu’à 87 % des sujets vaccinés, touchant -dans 10 % des cas- des adultes de plus de vingt ans avec des formes d’autant plus graves; et la mortalité par rougeole a été multipliée par 25 depuis ces campagnes vaccinales. »
En résumé, aux Etats-Unis , la rougeole est en constante augmentation depuis les vaccinations. (Cf. Arch. Intern . Med., 1994)
La rougeole, une maladie de vaccinés !
« Les rougeoles ont été 18 fois plus nombreuses aux USA en 1990 (27 672 cas) qu’en 1983, malgré une vaccination systématique contre la maladie depuis 1978. Ainsi, 18 épidémies ont été recensées parmi les populations scolaires très immunisées (71 % à 99,8 %) et pas moins de 77 % des rougeoles déclarées sont apparues chez des élèves vaccinés.
L’échec d’une vaccination préscolaire se traduit donc par une transformation paradoxale de la rougeole en maladie des vaccinés. »
Ce constat alarmant a été publié en 1995 par les laboratoires SmithKline Beecham, pourtant fabricants de vaccins, dans Vaccin Action, n°1 (p. 995)
En 1986, au Canada, le nombre de rougeole était sept fois plus élevé qu’en 1985. Sur 5 575 cas étudiés, 60 % concernaient des sujets bien vaccinés, 28% concernaient des sujets non vaccinés, la situation vaccinale de 12% restant inconnue.
Il est donc légitime de se poser la question : Pourquoi faire courir tant de risques à des enfants alors que leur protection vaccinale est bien loin d’être évidente ?
La non-exception française :
En France, on assiste au même phénomène.
Le Dr Prazuck (Médecine et maladies infectieuses, 1994) constate que 34 rougeoles se sont déclarées chez des enfants vaccinés, sur un total de 112 cas.
Cependant, il conclut paradoxalement : « Ce phénomène ne doit pas mettre en cause la politique actuelle, qui a permis de faire passer le taux de protection vaccinale en région parisienne de 59% en 1990 à 90% en 1992. »
On ne comprend pas très bien, en l’occurrence, ce que peut signifier « protection vaccinale ».
Il semblerait plutôt que le but recherché soit essentiellement le record dans les pourcentages de sujets vaccinés. On conçoit la perplexité des parents.
Ainsi, malgré les nombreuses publications internationales qui confirment l’échec de la vaccination contre la rougeole, et
- un recul de l’âge moyen des enfants atteints et une gravité accrue des formes chez l’adulte,
- le risque d’encéphalites postvaccinales et de perturbations discrètes et intermittentes du tracé électro-encéphalographique (10% des sujets vaccinés) ou franchement pathologiques (4% des vaccinés dans une étude du Pr Fournier de la faculté de Lille),
- la suspicion officielle du Pr Saliou, directeur scientifique de Pasteur-Vaccins, remettant en question cette vaccination par rapport au sida : « Dans le contexte actuel, il faudrait peut-être envisager la suspension des vaccins BCG, polio, rougeole » (Cf. Le Monde du 23 mai 1987).
Le ministère de la Santé français, qui avait déjà encouragé, dès 1988, la vaccination de masse contre la rougeole, met à nouveau l’accent sur cette vaccination, grâce à l’appui de la presse écrite et télévisée. Sous le prétexte de protéger l’individu au nom de la société qui doit payer pour lui, l’Etat se substitue au citoyen pour prendre des décisions. Pour en savoir plus :
<www.avn.org.au>
<www.observer.co.uk/comment/story/0,6903,647834,00.html>
<www.sundayherald.com/22194>
<www.feat.org/search/new.asp>
<www.guardian.co.uk/Archive/Article/0,4273,4351264,00.html>
<www.ideadata.org/tables24th\ar_aa3.html>
1 Repris de « Votre Santé » n° 31, avril 2002.