La plume : merveille de la Création

Par W.E.Filmer

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REGARD SUR LA CREATION
« Car, depuis la création du monde, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu quand on Le considère dans ses ouvrages. » (Romains, 1 : 20)

La plume : merveille de la Création1
Résumé : Tous connaissent la légèreté des plumes d’oiseaux. Mais il faut le microscope pour comprendre comment cette légèreté s’allie à la solidité et à la souplesse nécessaires pour résister au vent produit à chaque battement d’aile. Les barbes visibles de chaque côté du penne abritent un grand nombre de barbules : de 750.000 à 1,5 million. Et ces barbules à leur tour sont reliées entre elles par de minuscule crochets que l’oiseau remet en place en se lissant la plume avec le bec, si les efforts du vol les ont dégrafés. Comment croire qu’une structure aussi complexe et ingénieuse a pu se former par une simple évolution au hasard à partir des écailles des reptiles ?

Si on ôtait toutes les plumes sur l’aile d’un oiseau, sa surface ne ferait plus qu’une infime partie de l’aire initiale. Puisque le poids qu’une aile peut supporter dépend largement de sa surface, il est clair qu’un oiseau serait bien incapable de quitter le sol sans ses plumes. L’importance vitale des plumes pour le vol des oiseaux est manifeste puisqu’il suffit d’en couper quelques unes pour clouer l’oiseau au sol.

Même si tout le monde connaît les plumes, peu de gens en connaissent la merveilleuse structure. On sait qu’une plume se compose d’un tuyau central ou « penne » et d’un certain nombre de branches latérales, les « barbes »(Fig.1). Ces barbes collent ensemble d’une étrange façon, si bien que l’aile toute entière forme une surface élastique. Mais si les barbes sont séparées, elles restent séparées et ne collent plus ensemble à moins d’être remaniées d’une certaine façon.

Fig. 1 : Penne et barbes d’une plume

L’examen d’une barbe sous une loupe, ou même à l’oeil nu, montre une bordure velue de chaque côté (Fig.2).

Fig. 2 : Barbule

Il s’agit d’un grand nombre de barbules dont le rôle est d’amarrer chaque barbe à la suivante. Des chercheurs ont estimé le nombre de barbules sur une plume : entre 750.000 et 1,5 million.

Fig. 3. Vue agrandie d’une petite surface entre deux barbes

La figure 3 montre une vue très grossie d’une petite partie de la barbe d’une plume. Les deux traits épais en diagonale représentent deux barbes mitoyennes entre lesquelles les barbules se croisent, celles de la barbe de droite recouvrant celles de la barbe de gauche. Le bout de la plume est vers le haut du dessin et toutes les barbules pointant vers ce bout sont d’une sorte alors que toutes les autres sur le côté opposé de la barbe sont d’une autre sorte. 

Fig. 4. La barbule A de la figure 3, vue de profil avec ses crochets.

Ceci est clair sur la figure 4 montrant à quoi ressembleraient ces barbules si elle étaient vues à partir du côté gauche de la figure 3. En haut du dessin il y a une vue latérale de la barbule marquée A et au-dessous se trouve la coupe transversale de 6 barbules, marquées de 1 à 6, de la barbe voisine. On voit que les barbules 1 à 6 se terminent par une sorte de crosse alors que la barbule A comporte un certain nombre de crochets pour accrocher les crosses  des barbules sous-jacentes (elles sont séparées dans le dessin pour plus de clarté).

On remarquera que ces crochets sont longs et flexibles, si bien qu’il ne sera pas facile de les déloger et qu’ils pourront maintenir leur prise même si les barbules inférieures ne sont pas toutes sur le même plan.

Les crochets sont si petits qu’on ne peut les voir sans l’aide d’un microscope, mais une expérience simple peut démontrer leur existence. Si deux barbes d’une plume ont été séparées, elles peuvent être réunies à condition que les barbules de la barbe la plus proche de l’emplanture soient soigneusement posées sur celles de la barbe la plus proche du bout de la plume. Ceci positionnera les barbules dans la situation de la figure 4 et elles s’accrocheront facilement.

Un frottement maladroit des barbes ne permettra normalement pas leur accrochage, ni non plus si la barbe  proche du bout de la plume est posée sur la barbe proche de l’emplanture.

Il serait difficile d’imaginer une meilleure solution que la plume pour combiner la légèreté de construction et le maximum d’élasticité et de force.

En outre, tout surmenage entraîne simplement la séparation des crochets, sans fracture; dans ce cas l’oiseau peut ré-assembler les crochets en lissant ses plumes avec le bec, aussi facilement que le remontage d’une fermeture-éclair.

Il est évident que l’élasticité de la plume dépend de la liberté de mouvement des crochets dans les crosses des barbules en vis-à-vis. Tout esprit ayant le sens de la mécanique comprendra que les crochets s’useront s’ils ne sont pas convenablement lubrifiés.

Aussi la plupart des oiseaux possèdent une glande à huile sur leur dos juste à la racine de leur queue, et lorsqu’ils se lissent les plumes, ils plongent fréquemment leur bec à cet endroit pour se procurer l’huile nécessaire.

Fig. 5. Plume « dégrafée » devenue impropre au vol.

En outre cette manœuvre rend les plumes imperméables, et c’est ce qui permet à l’eau de glisser sur le dos d’un canard. Certains oiseaux, tels les pigeons, n’ont pas de glande à huile, mais produisent  une poudre blanche lubrifiante semblable à du talc.

Pour celui qui croit en un Créateur plein de Sagesse, l’architecture de la plume n’est qu’un nouvel exemple de son oeuvre splendide. Pour l’évolutionniste, cependant, l’origine de la plume est un problème difficile, d’autant que les oiseaux fossiles les plus anciens ont des plumes parfaites. Les oiseaux, dit-il, ont évolué à partir des reptiles et les plumes ont évolué à partir des écailles du reptile qui se sont « effilochées ». S’il y a une chose qui plus que tout rendrait une plume inutilisable, ce serait bien d’être effilochée: l’air pourrait seulement y siffler.

Si une écaille de reptile pouvait atteindre la taille d’une plume, ce ne serait qu’une surface dure et rigide qui se casserait rapidement.

Même si elle s’effilochait en une quantité de barbes flexibles, celles-ci ne serviraient à rien, car elles éclateraient dans le vent. Même si chaque barbe s’effilochait  créant des milliers de barbules velues de chaque côté, celles-ci ne s’emboîteraient pas davantage que ne le font les barbules actuelles lorsqu’elles sont maladroitement juxtaposées.

Avant qu’une plume puisse offrir une résistance quelconque à l’air elle doit former une surface continue.

Toutes les barbules d’un côté de la barbe doivent avoir des crochets, tandis que les barbules en vis-à-vis n’ont pas besoin de crochets, mais doivent avoir leur bord supérieur recourbé pour recevoir les crochets. Qu’une telle situation puisse se produire graduellement par accident est incroyable, car ce dernier détail de la structure de la plume doit être complet avant que les barbes puissent se lier entre elles pour former une plume. Ainsi toutes les étapes concevables  entre l’écaille et la plume sont toutes également inutiles: une plume doit être complète dans tous ses détails avant d’avoir une utilité quelconque pour voler. Et si elle n’a pas pu évoluer graduellement, elle doit avoir été créée.

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1 Repris du Creation Science Movement (Pamphlet n°255) 50, Beacon Av., Cosham, Portsmouth, P06 2AW (GB)

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