SAMEDI 18 JANVIER 2025

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La dictature du relativisme

Roberto de Mattei

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SOCIÉTÉ« Il a plu à Dieu qu’on ne pût faire aucun bien aux homme qu’en les aimant. » (P. Le Prévost)

La dictature du relativisme[1]

Roberto de Mattei[2]

Résumé : Un des paradoxes de notre époque d’incohérence est de prétendre respecter toutes les doctrines et toutes les opinions, au moment même où fleurissent des lois prétendant régir les comportements, interdire l’examen de certains points d’histoire et réprimer les réactions légitimes de ceux qui sont heurtés dans leurs convictions. Comment expliquer cette « dictature du relativisme », selon l’expression heureuse proposée par Benoît XVI ? Pour répondre, s’impose un détour historique par l’Empire romain, qui demeura persécuteur jusqu’à Constantin parce que la civilisation chrétienne fut et reste la seule civilisation à reconnaître la distinction du temporel et du spirituel, donc la seule au sein de laquelle le pouvoir civil reconnaisse une autorité qui le dépasse dans les domaines moral et spirituel. La simple affirmation évangélique qu’il existe des vérités absolues est aussi répugnante pour les sociétés permissives, ou pour un Parlement moderne, que pour un Dioclétien.

Le grand débat de notre temps, j’en suis convaincu, n’est pas de nature politique ou économique, mais culturelle, morale et, en dernière analyse, religieuse. Il a pour objet le conflit entre deux visions du monde : celle de celui qui croit à l’existence de principes et de valeurs immuables, inscrits par Dieu dans la nature de l’homme, et celle de celui qui estime que rien n’existe de stable ni de permanent, mais que tout est relatif aux temps, aux lieux et aux circonstances.

S’il n’existe pas de valeurs absolues ni de droits objectifs, la vie humaine se réduit à une recherche spasmodique du plaisir et à la satisfaction égoïste des instincts et des « besoins » subjectifs, frauduleusement présentés comme de nouveaux « droits ». La volonté de puissance de l’individu et des groupes devient l’unique loi de la société et s’érige, comme l’affirme Benoît XVI, en « une dictature du relativisme qui ne connaît rien de définitif et qui ne laisse comme ultime mesure que son moi et ses vouloirs. » [3]

La revendication de la liberté absolue de l’homme se retourne ainsi en une dictature de fer, pire que toutes les autres de l’histoire. C’était déjà ce qu’affirmait au siècle dernier Donoso Cortès, lorsqu’il prévoyait, comme conséquence de la perte des principes religieux, « la constitution d’un despotisme le plus gigantesque et le plus absolu qui n’ait jamais existé de mémoire d’homme. » [4]

            L’opposition à la dictature du relativisme doit passer nécessairement par la redécouverte de la loi naturelle et divine qui constitua le fondement de la civilisation chrétienne, formée au Moyen Âge en Europe et, de là, diffusée dans le monde entier. Les racines chrétiennes de la société, sous cet aspect, ne sont pas seulement historiques, mais avant tout constitutives, comme est constitutive pour l’âme humaine la vie surnaturelle de la grâce, qui a sa source en Jésus-Christ, « pierre angulaire» de la société et de l’histoire (Actes 4, 11).

Ces simples idées, qui constituent le fil conducteur d’interventions développées en des lieux et moments divers durant ces deux dernières années, peuvent offrir une clé utile d’interprétation pour la crise profonde de notre temps. La pensée dont ces pages se veulent l’écho est celle de la philosophia perennis, que s’est appropriée le Magistère traditionnel de l’Église, mais elle témoigne également de l’enseignement des grands auteurs contre-révolutionnaires des XIXème et XXème siècles à la mémoire desquels je désire dédier ces réflexions.

Les considérations que je développerai, en historien qui réfléchit sur notre temps, partent du concept de « dictature du relativisme » formulé par celui qui était alors le cardinal Ratzinger, dans son homélie prononcée durant la messe Pro eligendo Romano Pontifice du 18 avril 2005.

Le christianisme est une doctrine fondée sur une Vérité absolue. Notre Seigneur a dit aux Apôtres : « Allez à travers le monde, prêchez l’Évangile à toute créature. Qui croira et sera baptisé sera sauvé ; qui, au contraire, ne croira pas sera condamné » (Mt 16, 16). La mission que Jésus confia aux Apôtres et à leurs successeurs est celle d’annoncer un message intégral de vérité et de salut: « Qui croira sera sauvé, qui ne croira pas sera condamné. »

Ce message se répandit de manière pacifique d’homme à homme, parce que le christianisme est une religion intérieure qui fait appel aux consciences, et ne peut être imposée par la force : «Ad fidem nullus est cogendus invitus»[5]. Personne ne peut être contraint à croire, affirme saint Augustin, parce que la foi est un acte libre de la volonté. Cela fut et demeure l’enseignement de l’Eglise[6].

Aux premiers siècles de l’ère chrétienne, les disciples de Jésus-Christ ne propagèrent pas l’Évangile avec l’appui des légions romaines, mais le répandirent, malgré l’opposition des autorités impériales, par la parole, l’exemple et le martyre. Les idoles païennes tombèrent, la philosophie de l’Évangile conquit la société et cette société s’affirma comme « chrétienne ». Elle fut la première société de l’histoire fondée sur la distinction des deux pouvoirs : le religieux et le politique.

Le christianisme imprégna les mœurs et les relations sociales, transforma les mentalités, se traduisit dans les lois et dans les institutions du Moyen Âge chrétien.

L’évangélisation est une action intérieure qui, réalisée au fond du cœur de tout homme, a cependant une répercussion sur toute la société humaine. Le commandement « Aime ton prochain comme toi-même » (Mt 22, 39) souligne cette dimension relationnelle de l’homme. L’homme est en fait un être social appelé à aimer celui qui est près de lui, c’est-à-dire à lui transmettre les biens, avant tout spirituels, mais aussi idéals et affectifs, dont il est riche. C’est, en outre, le commandement du Seigneur de porter l’Évangile à tous les peuples (Mt 22, 39), c’est-à-dire non seulement à chaque âme mais aussi aux nations de la Terre pour les christianiser.

Le monde, la société humaine peuvent se laisser vivifier par le christianisme, mais aussi en refuser l’esprit et le message. Face à la vérité de l’Évangile, qui commençait à se répandre dans le monde, l’Empire romain, qui accueillait dans le Panthéon, en une perspective d’absolu relativisme, tous les cultes de la Terre, persécuta l’Église naissante comme jamais il ne l’avait fait pour aucune des nombreuses sectes qui proliféraient en ce temps.

Nous ne parlons pas seulement des persécutions violentes, du sang versé dans l’arène, des supplices et des tourments. Nous parlons aussi des épurations dans l’armée et dans la magistrature, des interdictions aux maîtres chrétiens d’enseigner, de la privation de leur dignité aux nobles convertis au christianisme.

Nous ne parlons pas de l’ère de Néron ou de Dioclétien, mais des époques  considérées bienveillantes envers le christianisme, comme la période syncrétiste des Sévères[7].

L’historien Franz Cumont nous dépeint cet impressionnant tableau du relativisme religieux à Rome au temps des Sévères :

« Toutes les formes du paganisme, écrit-il, étaient simultanément accueillies et conservées, tandis que le monothéisme des juifs gardait ses adhérents et que le christianisme fortifiait ses églises et conservait son orthodoxie tout en engendrant en même temps les fantaisies déconcertantes du gnosticisme. Cent courants divers entraînaient les esprits, désorientés et indécis, cent prédications contraires sollicitaient les consciences. Supposons que l’Europe moderne eût vu les fidèles déserter les églises chrétiennes pour adorer Allah ou Brahmâ, pour suivre les préceptes de Confucius ou de Bouddha, ou pour adopter les maximes de Shinto. Nous pouvons alors nous imaginer une grande confusion de toutes les races du monde, dans laquelle mollahs arabes, littérateurs chinois, bonzes japonais, lamas tibétains, pandits hindous prêcheraient pêle-mêle le fatalisme et la prédestination, le culte des ancêtres et la dévotion au souverain divinisé, le pessimisme et la libération par l’anéantissement. Et dans cette confusion, tous ces prêtres élèveraient dans nos cités des temples d’une architecture exotique où ils célébreraient leurs rites disparates. Ce rêve, que peut-être l’avenir rendra réel, nous offrirait alors une image assez exacte de l’incohérence religieuse dans laquelle se débattait le monde antique avant Constantin[8]. »

Dans le monde païen régnait une religion civile, sans dogme et sans morale, à laquelle l’État imposait une adhésion purement extérieure. Les chrétiens, qui professaient une religion avant tout intérieure, du cœur et de la conscience, mais soumise à une vérité objective, refusèrent cette adhésion formelle, manifestée par l’encens brûlé en hommage aux idoles.

La sentence qui les condamnait visait non des délits spécifiques, mais le nomen ipsum (le nom lui-même), la simple proclamation du christianisme.[9]

Ce choix, cette cohérence extrême entre la pensée et l’action, cet amour des chrétiens pour la vérité furent considérés comme une forme d’intransigeance périlleuse et de fanatisme par ces autorités qui professaient pourtant l’équivalence syncrétiste des religions. Nous trouvons déjà in nuce[10] la formule moderne : « Aucune tolérance pour les intolérants ». Ce fut le reproche que Voltaire fit aux martyrs dans son célèbre Traité sur la tolérance (1756).

Voltaire, tout en couvrant de boue les martyrs, et sans cacher sa sympathie et son admiration pour leurs bourreaux, écrivit : « On ne peut pas croire que sous les empereurs il y eut une inquisition contre les chrétiens. On n’a jamais inquiété pour ce motif ni hébreu, ni syriaque, ni égyptien, ni barde. Les martyrs furent ceux qui se soulevèrent contre les faux dieux. Mais en revanche, eux, ils s’insurgèrent violemment contre le culte traditionnel et, si absurde que puisse être ce culte, on est contraint de reconnaître qu’eux-mêmes – les martyrs –, ils étaient intolérants. »[11]

Pour Voltaire, toutes les opinions et les cultes peuvent se tolérer, sauf l’ « intolérance ». « Il faut – ajoute-t-il dans son Traitéque les hommes, pour mériter la tolérance, commencent à ne plus être fanatiques. »[12]

Élevée au rang de dogme idéologique, la tolérance attribue la même valeur à la vérité et à l’erreur comme expressions subjectives de la conscience et équivaut au relativisme idéologique, à l’œcuménisme dissolvant, au scepticisme radical.

Quiconque croit en une vérité, quelle qu’elle soit, est stigmatisé comme fanatique, comme intégriste, comme fondamentaliste. Ce fut le mot d’ordre de Voltaire, qui aujourd’hui réapparaît dans la société sécularisée postchrétienne.

« Posséder une foi claire, selon le Credo de l’Église, affirmait le cardinal Ratzinger dans son homélie du 18 avril 2005, est souvent étiqueté comme fondamentalisme. Tandis que le relativisme, c’est-à-dire se laisser entraîner « ici et là à tout vent de doctrine », apparaît comme l’unique attitude à la hauteur de l’époque actuelle. L’on est en train de mettre sur pied une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien comme définitif et qui donne comme mesure ultime uniquement son propre ego et ses désirs. »

L’intolérance contre les chrétiens s’exprime aujourd’hui à travers la profanation des églises chrétiennes, des sites cultuels et lieux sacrés, et la dérision envers les symboles et objets religieux, comme le crucifix ; les attaques verbales et les menaces envers les représentants religieux et civils des religions chrétiennes, les offenses et railleries lancées au christianisme par des livres, des films, des chansons, par la publicité et les sites internet.

Dans une ville européenne s’est déroulé un spectacle  théâtral du comique italien Leo Bassi, lequel, endossant les habits de Benoît XVI, lança au public des préservatifs « pour expier les fautes de l’Église ». Dans le même pays européen, un chanteur compositeur, Javier Krahe, a exhibé dans une vidéo des clips où il enseigne à « cuisiner un crucifix en l’ondoyant de lard, en le laissant dans le four pendant trois jours et en attendant qu’il ressorte bien cuit[13]. » Plus récemment, le 17 mai 2007, à Bologne, un défilé contre l’homophobie s’est transformé en une manifestation d’intolérance contre l’Église catholique. Les manifestants, parmi lesquels se trouvaient certains parlementaires, ont empêché l’accès à la cathédrale d’une procession dans la ville en lançant des insultes et des slogans blasphématoires contre les fidèles, l’archevêque de Bologne et le Pape[14]. Écrits agressifs, allant jusqu’à des menaces de mort, contre Benoît XVI et contre le président de la Conférence épiscopale, ont fait leur apparition sur les murs de nombreuses églises italiennes.

Nous ne devons pas oublier que la violence alimente la haine, mais qu’à son tour la haine s’enracine dans les sentiments de mépris et de sarcasme envers les idées et les sentiments des personnes qui nous sont proches. Quand les catholiques, mais désormais aussi les non-croyants, expriment avec fermeté leurs idées religieuses ou morales, il n’est pas rare que se crée une atmosphère de raillerie, parfois d’intimidation et d’agression verbale, qui incite à la violence et vise à créer les conditions d’intervention répressive des lois et de l’État.

La formule ancienne et toujours nouvelle « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mt 22, 2 1) demeure la réponse des chrétiens au relativisme totalitaire de notre époque. Les chrétiens reconnaissent l’existence d’un pouvoir temporel, à la loi duquel il faut se soumettre, distinct de l’autorité spirituelle. Mais l’étendue du pouvoir de César est limitée par l’affirmation du « Rendre à Dieu ce qui est à Dieu », à savoir par la reconnaissance de l’existence d’une autorité et d’une loi aux droits « non négociables ».

            César pourra être l’empereur romain, le despote absolu, le Parlement démocratique moderne, mais il ne pourra jamais prétendre se libérer du lien de la religion et de la morale, en exerçant un pouvoir totalitaire.

Il faut souligner le fait que la loi divine et naturelle est une limite non seulement au pouvoir de l’État, mais aussi à celui de l’Église. Les Parlements modernes démocratiques, lorsqu’ils décrètent la reconnaissance juridique de l’avortement, définissent la famille comme une union entre deux hommes ou deux femmes, ou ôtent à la famille l’éducation des enfants, ne font que s’arroger un droit que même le Pape et les évêques n’ont pas. Les Papes et les évêques, eux, ne pourraient pas le faire, même s’ils le voulaient, parce qu’ils sont liés, comme tout chrétien, à cette loi divine et naturelle qui impose de « rendre à Dieu ce qui est à Dieu ». «  La loi établie par l’homme, par les Parlements et par toute autre instance législative humaine, rappelle Jean-Paul II en citant saint Thomas d’Aquin, ne peut être en contradiction avec la loi de nature, c’est-à-dire, en définitive, avec la loi éternelle de Dieu. »[15]

« Présente dans le cœur de chaque homme et établie par la raison, la loi naturelle est universelle en ses préceptes et son autorité s’étend à tous les hommes. » [16]

Dans son discours du 12 février 2007 à l’université pontificale du Latran, Benoît XVI rappelle que « la loi naturelle est, en définitive, le seul rempart contre l’arbitraire du pouvoir ou les tromperies de la manipulation idéologique ».

            Le même Benoît XVI, le 24 mars 2007, a parlé d’une Europe qui glisse « d’elle-même vers l’apostasie », oublie les  «valeurs universelles et absolues » dont elle était le ferment par le passé. Aucun concept sinon celui d’apostasie n’est peut-être aussi approprié pour qualifier l’Europe sécularisée de nos jours.

L’empereur romain persécutait le christianisme sans le connaître. La société contemporaine est une société qui renie le christianisme après en avoir connu tous les bienfaits spirituels et moraux, mais aussi culturels et sociaux.

La responsabilité de celui qui, aujourd’hui, se demande Quid est veritas? est plus grave que celle de Pilate, qui, au début de l’ère chrétienne, tenait à Jésus ces mêmes propos, première expression du relativisme dans l’histoire. Et donc, pour le même motif, les responsabilités des chrétiens d’aujourd’hui sont plus graves que celles des chrétiens des premiers siècles. Ces derniers annonçaient une foi et construisaient un monde nouveau. Les chrétiens d’aujourd’hui ont le devoir non seulement de renouveler le message antique et éternel de l’Évangile, mais aussi de s’inspirer des fruits historiques de ce message encore survivant dans la société contemporaine, pour faire de ce reste le germe d’une nécessaire renaissance.


[1] Reproduction autorisée de La Dictature du Relativisme, Préface de Guillaume de THIEULLOY, Paris, Muller Éd., coll. « Riposte catholique », 2011, pp. 11-20.

[2] Historien, spécialiste de l’histoire de l’Église, professeur notamment à l’Université européenne de Rome, catholique engagé, R. de Mattei, fut aussi vice-président du Conseil National des Recherches jusqu’en 2011. Le 3 novembre 2008, il était venu suivre en voisin le symposium « Une critique scientifique de l’évolution » à l’université de La Sapienza, à Rome, où cinq membres du CEP intervenaient [N.B. : les Actes édités par La Sapienza (en anglais) sont disponibles auprès du CEP, 7€ franco]. Puis en février 2009, il avait organisé au CNR, avec la collaboration du CEP, un symposium international contestant l’évolutionnisme (cf. Le Cep n°47, pp.60 sq.). Il l’ouvrit par une communication remarquable, au titre significatif : L’évolutionnisme, science ou cosmogonie ? Les actes de ce symposium (en italien) ont été publiés : Evoluzionismo : il tramonto di una ipotesi, a cura di Roberto de Mattei, Sienne, Éd. Cantagalli, 2009, 260 p., 17€. 

[3] BENOÎT XVI (alors cardinal RATZINGER), homélie de la messe Pro eligendo Romano Pontifice du 18 avril 2005.

[4]    Juan DONOSO CORTÉS, discours Sulla dittatura, prononcé le 4 janvier 1849 devant le Parlement espagnol, in Il potere cristiano, Brescia, Morcelliana, 1964.

[5] Saint AUGUSTIN d’Hippone, Contra litt. Petiliani, II, 73, 184, in J. P. Migne, PL 43, col. 315.

[6] Ndlr. Cette question fut cependant débattue au concile de Constance, en raison du comportement des chevaliers teutoniques, mais c’est la position de Pawel Włodkowic, recteur de l’Université Jagellon de Cracovie, qui l’emporta définitivement et devint la doctrine de l’Église : il défendait les droits des païens (Lituaniens, Lettons et Prussiens) et la liberté du baptême (cf. M. GIERTYCH, art. « Guerre de Civilisations en Europe », in Le Cep n° 41, novembre 2007, p.61, n.3). 

[7] Cf. E. DAL COVOLO, I Severi e il cristianesimo. Ricerche sull’ambiente storico-istituzionale delle origini cristiani tra il IIe e IIIe secolo, Rome, LAS, 1989.

[8] CUMONT, Le religioni orientali nel paganesimo romano, tr. it. , Bari, Laterza, 1967, pp. 225-226.

[9] Cf. TERTULLIEN, Apologeticum, II, 18.

[10] En son noyau.

[11] VOLTAIRE, Trattato sulla tolleranza, tr. it. publiée sous la direction de Palmiro TOGLIATTI, Rome, Éditeurs réunis, 1987, p. 48.

[12]  Ibid., p. 101.

[13] Cf. L . GENINAZZI, art. « Con i santi non si scherza, a meno che non siano cattolici », in Avvenire, 1er février 2006.

[14] Cf. Corrispondenza romana, n° 993, 26 mai 2007.

[15] JEAN-PAUL II, Memoria e identità, Milano, Rizzoli, 2005, pp. 160-161.

[16] Catéchisme de l’Église catholique, Paris, Mame/Plon, 1992, n° 1956.

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