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Par Plus Rémi2
Existe-t-il des contradictions dans la Bible ?1
Résumé : Montrer qu’il y des erreurs dans la Bible est une approche classique de l’incroyance : si l’on ne peut faire confiance aux Écritures Saintes sur des points vérifiables, comment croire à des affirmations invérifiables comme la survie de l’âme ? Les sarcasmes de Voltaire contre le Déluge eurent de nombreux imitateurs. L’auteur montre ici sur quelques exemples – la lumière, la rumination du lièvre, le nombre des étoiles – comment la science prétentieuse, qui se prête à ce jeu, démontre bien plutôt son insuffisance.
Nous nous adressons ici aux croyants, car, pour les non-croyants, les Écritures ne sont qu’une suite de fables destinées à un peuple inculte.
Scrutant attentivement les Écritures, certains, même parmi les croyants, ont constaté, ou du moins ont cru constater, des contradictions dans la Bible. En effet, il ne manque pas d’esprits pour aller disséquer les Écritures à seule fin de dénicher quelques erreurs. Ce n’est pas nouveau et ce n’est pas terminé.
Ces tentatives sont destinées à faire douter de la crédibilité qu’il faut accorder à la Bible, étant bien entendu que si l’on relève une seule impossibilité dans les Écritures, tout le reste peut être mis en doute. C’est ici une vérité générale : un principe ne souffre pas d’exception, ou alors ce n’est plus un principe, tout au plus une règle.
« En signalant quelques erreurs éparses dans la Bible, on démontre que Dieu ne peut en être l’Inspirateur, et c’est assez pour abattre tant le concept de Révélation que la divinité de l’Église3. »
Voici maintenant quelques exemples de questions propres à semer le doute dans l’esprit de certains lecteurs.
Fait-il sombre lorsque le soleil se lève ?
Voici un premier exemple de « contradiction » digne de mettre en émoi nos biblistes :
D’après l’Évangile de saint Marc, les saintes femmes sont allées au sépulcre « comme le soleil se levait » ; mais d’après l’Évangile de saint Jean, Marie de Magdala s’y rend « alors qu’il faisait encore sombre » … Quelle affaire ! Voilà bien de quoi alimenter des discussions sans fin… Faisait-il encore sombre ou bien est-ce que le soleil se levait ? On pourra discuter sans fin de ce qui, en fait, n’a guère d’importance ; malheureusement cela risque d’égarer bien des gens.
La lumière
Plus sérieusement, voici une objection maintes fois répétée par les anticléricaux, et aussi par certains catholiques toujours prêts à faire preuve de ce qu’ils pensent être de la largeur d’esprit.
Voici l’affaire : le Livre de la Genèse nous parle de la création de la lumière et cela nos savants le comprennent, mais voilà que le soleil n’est créé que le quatrième jour et cela nos érudits ne peuvent l’admettre :
Jour Un : « Et Dieu dit : “Que la lumière soit !“, et la lumière fut… »
Quatrième Jour : « Dieu fit les deux grands luminaires dans le firmament du ciel pour éclairer la terre… »
Pauvres hommes savants… qui s’imaginent tout savoir sur la lumière alors qu’en vérité nous ne savons même pas s’il s’agit d’ondes ou de corpuscules !
Il nous semble utile de donner quelques rappels sur ces notions d’ondes et de corpuscules, le lecteur peu familiarisé pourra aller plus avant :
- Une onde est la propagation d’une perturbation qui modifie localement les propriétés physiques du milieu dans lequel elle se propage. Les ondes ne peuvent se propager que dans un milieu capable d’onduler, et ces ondes nous permettent d’observer un phénomène que l’on appelle « interférence » lorsque deux ondes se croisent
- Les interférences traduisent les propriétés dites « ondulatoires » de la lumière. Le problème est que, dans le cas de la lumière, on ne sait pas dans quel milieu elle se propage dans les espaces interstellaires, puisque Albert Einstein nous a dit que l’éther n’existe pas. En effet, jusqu’à Einstein, les savants pensaient que l’univers baignait dans un milieu capable de transporter des ondes : ce milieu s’appelait l’éther. Alors, la lumière est-elle un phénomène ondulatoire ?
- Un corpuscule est une sorte de particule. C’est Einstein qui a introduit la notion de photon pour désigner une sorte de particule, un constituant de la lumière. Il pouvait ainsi donner une explication à l’effet photoélectrique (découvert par Hertzl, phénomène au cours duquel la lumière peut provoquer l’émission d’électrons par un matériau soumis à son action. Bon ! admettons l’existence du photon4, mais se pose alors la question suivante : cette particule a-t-elle une masse5 ? Nous sommes incapables de répondre à cette question, il y a les pour et il y a les contre.
- Alors, la lumière est-elle formée de corpuscules ?
- Ne pouvant trancher entre la lumière-onde et la lumière-corpuscule, on dit que la lumière possède les deux aspects6 ; les physiciens parlent de la dualité onde-corpuscule. Ce concept, et d’autres encore, a conduit à construire les théories dites Mécanique Ondulatoire et Mécanique Quantique.
Ne nous affolons pas si tout cela n’est pas clair car, comme le faisait remarquer le grand savant Louis de Broglie, « La dualité ondes-corpuscules demeure très mystérieuse7. »
Voilà une manière polie et distinguée pour dire que nous n’y comprenons pas grand’chose.
Autre problème que nous mentionnons également, sans le développer, celui de la vitesse limite de la lumière (vitesse supposée indépassable), postulat de base de la théorie d’Einstein, pur postulat que personne ne comprend vraiment8. Pareillement, signalons simplement la question du vieillissement du photon, thèse soutenue par Louis de Broglie de l’Académie des Sciences (Communication à l’Académie des Sciences, le 19 août 1966), qui explique le décalage vers le rouge des émissions nous venant de différentes galaxies et qui remet en question la théorie de l’expansion de l’univers…
Bref, rabaissons notre superbe et voyons plutôt ce que disent les Écritures à propos de la lumière, et nous constaterons que la notion de lumière n’est pas aussi simple que nous le pensions.
- Je suis le Seigneur, Je façonne la lumière et je crée les ténèbres.
- Moi, le Seigneur, Je crée tout cela (Is 45, 7).
- Des ténèbres resplendit la lumière (2 Co 4, 6).
- C’est le Seigneur qui agença la lumière et le soleil (Ps 73, 16).
- Dans votre lumière nous voyons la lumière (Ps 35, 10).
- Les ténèbres elles-mêmes ne seront pas obscures pour vous, Seigneur,
et la nuit brillera comme le jour,
les ténèbres sont pour vous comme la lumière. - La nuit m’environnera comme la lumière (Ps 138, 11-12).
Dans ce que nous apprennent les Écritures, plusieurs notions surprenantes sont à souligner:
- les notions de ténèbres et de lumière, telles que nous venons de le lire, nous sont totalement étrangères.
- Que sont donc ces ténèbres desquelles resplendit la lumière ?
- Et ces ténèbres qui sont, pour Dieu, comme la lumière ?
- Lumière et soleil sont manifestement deux réalités indépendantes qui nous dépassent. L’une et l’autre sont agencées par Dieu.
- Et comment expliquer que dans la lumière de Dieu nous voyons la lumière ? Bien sûr, on peut dire que c’est la lumière de Jésus-Christ que nous voyons dans la lumière de Dieu le Père, mais cela ne nous avance guère sur la compréhension de la notion physique de lumière…
Il est clair que, savant ou pas, nous ne comprenons rien ! Reconnaissons-le et tant pis pour notre orgueil. Mais n’accusons pas la Bible de nous abuser !
Donnons quelques autres exemples de la complexité de la lumière, complexité qui nous échappe totalement.
- Rappelons-nous la Transfiguration de Jésus-Christ, lorsqu’Il dévoila sa divinité aux disciples choisis: « Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, son frère ; et Il les mena à l’écart, sur une haute montagne ; et Il fut transfiguré devant eux. Son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. Et ils virent paraître Moïse et Élie, qui parurent en gloire et qui s’entretenaient avec Lui » (Mt 17, 2 ; Lc 9, 30-31).
Que penser de son visage-soleil et de ses vêtements-lumière ? Et ces hommes en gloire ! Cela ne devrait-il pas interpeller les savants ?
- Et Dieu, « Père des lumières » (Jc 1,17), qui signale sa divine présence par la lumière ! Souvenons-nous de la nuée lumineuse par laquelle Dieu se manifestait lors de la traversée du désert par le peuple élu ; puis cette même nuée dans laquelle les disciples entrèrent au Mont Thabor lors de la Transfiguration et dans laquelle ils se retrouvèrent à l’ombre : « Comme Pierre parlait, une nuée lumineuse les mit (les disciples Pierre, Jacques et Jean) sous son ombre » (Mt 17, 5 ; Mc 9, 7).
- Et d’alleurs Moïse, lui aussi, nous pose un problème :
- « Quand Moïse descendit de la montagne du Sinaï, la peau de son visage rayonnait. » » (Ex 34, 29).
« Les fils d’Israël ne pouvaient fixer les yeux sur le visage de Moïse à cause de la gloire de son visage. » (2 Co 3, 7)
- Un autre exemple nous est donné par les anges eux-mêmes. Lorsqu’ils annoncent aux bergers la naissance du Sauveur : « La gloire du Seigneur les enveloppa de lumière ! » (Lc 2, 9)
Oui, il y a encore ici-bas des lumières qui ne viennent pas du soleil, ni même d’un quelconque phénomène physique que nous connaîtrions9.
Autre chose encore : après la faute d’Adam et d’Ève, Dieu leur fit une tunique de peau et les en revêtit (Gn 3, 21). La tradition juive enseigne, à partir de ce Texte, qu’avant la faute originelle, Adam et Ève avaient des habits de lumière ; à cet « habit de lumière »’ devait correspondre un corps dont la matière est difficile à imaginer, une matière lumineuse, rayonnante.
Là nous sommes dépassés. Voilà diverses sortes de lumières dont on ne sait comment elles sont créées, ni quelle est leur origine… Dans le cas de Moïse et de la Transfiguration, il semble bien que ce fût la matière elle-même qui, retrouvant son état originel, se montra capable de générer sa propre lumière. D’ailleurs, cet état lumineux a été également observé chez des saints qui « rayonnent », comme l’on dit.
Alors, soyons modestes, nous ignorons tout de ce qu’est la lumière, et soutenir qu’il n’y a de lumière que celle venant du soleil est manifestement une erreur. Oui, il y a eu de la lumière dès le début de la création, oui, la création baignait dans la lumière et ensuite Dieu a créé le soleil afin qu’il y eût la succession des jours et des nuits. C’est bien ce que dit la Genèse.
Par ailleurs, ne perdons pas de vue le fait capital suivant : le Péché originel a affecté le monde entier, pas seulement l’homme et les vivants, mais toute la création, comme le disent saint Jean et saint Paul : « Le monde entier gît au pouvoir de Satan » (1 Jn 5, 19) « Le monde entier gémit dans les douleurs de l’enfantement » (Rm 8, 22). Bien sûr, les émissions lumineuses ont été affectées par le péché, si bien que notre lumière, qu’elle provienne du soleil ou d’un autre phénomène, n’est qu’une dégradation de la lumière originelle.
Peut-être pouvons-nous dire que la lumière originelle, qui émanait sans doute de toute la Création a disparu avec le Péché originel, mais, grâce à Dieu, il nous reste la pauvre lumière du soleil.
Cette notion de lumière, qui émanait sans doute de toute la création, est bien illustrée par la description que Mélanie Calvat nous donne de la Sainte Vierge lors de son apparition à La Salette. En voici quelques extraits10 :
« La très Sainte Vierge avait un tablier jaune. Que dis-je, jaune ? Elle avait un tablier plus brillant que plusieurs soleils ensemble. Ce n’était pas une étoffe matérielle, c’était un composé de gloire, et cette gloire était scintillante et d’une beauté ravissante. Tout en la Sainte Vierge me portait fortement et me faisait comme glisser à adorer et à aimer mon Jésus dans tous les états de sa vie mortelle.
La très Sainte Vierge avait deux chaînes, l’une un peu plus large que l’autre. À la plus étroite était suspendue une croix dont j’ai fait mention plus haut. Ces chaînes (puisqu’il faut leur donner le nom de chaînes) étaient comme des rayons de gloire d’un grand éclat, variant et scintillant. Les souliers (puisque souliers il faut dire) étaient blancs, mais d’un blanc argenté, brillant ; il y avait des roses autour. Ces roses étaient d’une beauté éblouissante, et du cœur de chaque rose sortait une flamme de lumière très belle et très agréable à voir. »
Le cas du lièvre
Venons-en maintenant à une autre objection concernant I’inerrance des Écritures : le cas du lièvre.
Là nous entrons dans un autre domaine, celui des conclusions hâtives. La Bible nous dit que le lièvre est un ruminant, or l’opinion contraire a prévalu jusqu’au XXe siècle, et bien sûr les contradicteurs en ont fait des gorges chaudes, même dans l’Église, hélas ! Ils croyaient tenir une preuve d’affirmation erronée dans les textes bibliques. Mais voilà qu’il est maintenant prouvé que, oui, le lièvre est bien un ruminant. Ce sont des scientifiques anglais qui ont démontré cette propriété des lièvres dans les années 1940.
Leurs résultats ont été publiés dans la très sérieuse revue Proceedings of the Zoological Society of London11.
Nous devons noter que cette histoire du lièvre dans la Bible n’a guère été ébruitée : elle reste connue des seuls spécialistes ; ceux qui pensaient avoir trouvé un défaut dans la Bible n’ont pas reconnu leur erreur, y compris ceux qui, parmi les catholiques, contestent l’inerrance des Écritures
La descendance d’Abraham
Dans un tout autre domaine, considérons la promesse faite à Abraham, bien que ce soit une contestation qui n’est plus de mise actuellement, nous allons voir pourquoi.
Le Livre de la Genèse nous relate la promesse que Dieu a faite à Abraham environ 1 800 ans avant Jésus-Christ :
« La parole de Dieu fut adressée à Abraham : „Lève les yeux au ciel et dénombre les étoiles si tu peux les dénombrer… Telle sera ta postérité.“ Abraham crut en Dieu » (Gn 15, 4-6).
Il faut savoir que les étoiles que nous pouvons compter à l’œil nu ne sont guère nombreuses ; on peut estimer leur nombre à 1 500 pour l’ensemble du ciel (pourl’hémisphère Nord). Le savant Kepler en comptait 1 392 dans les années 1600; Ptolémée 1 000.
Cela montre la foi d’Abraham qui, ne voyant qu’une petite portion du ciel, donc qu’un nombre restreint d’étoiles, n’a pas douté de la parole de Dieu quant à l’abondance de sa descendance.
Par contre nous imaginons les sarcasmes des contemporains d’Abraham et des savants, jusque dans les années 1600, concernant la faible postérité du Patriarche…
Depuis le XVIIe siècle, avec l’invention de la lunette astronomique, le nombre d’étoiles que l’on peut dénombrer a considérablement augmenté : on l’estime actuellement à plusieurs millions.
Non seulement la Bible ne s’est pas trompée, mais en plus l’auteur inspiré a dit vrai avant même d’avoir pu imaginer ce que nous savons de nos jours : le nombre fabuleux d’étoiles. C’est bien une nouvelle preuve du fait que c’est le Saint-Esprit qui guide l’écrivain.
Concluons :
Oui, les Écritures sont bien inspirées, c’est bien le Saint-Esprit qui nous parle par la bouche des Prophètes.
En cas de doute, commençons par reconnaître que si nous ne comprenons pas certains points, ce n’est pas parce que la Bible se trompe et veut nous tromper, c’est tout simplement parce que nous ne savons pas tout, tant s’en faut !
Certes, la Bible, et en particulier la Genèse, n’est pas un livre de science.
- Mais Dieu est Vérité. La Genèse apporte Dieu à l’homme.
- Elle le fait sans erreurs scientifiques : Comment Dieu pourrait-il nous tromper en nous expliquant sa Création ?
- En donnant ses explications, Dieu ne commet aucune erreur.
- Dieu est tout-Puissant. Dieu est capable de décrire les phénomènes les plus complexes avec les mots de tous les jours, comme dans l’Évangile12.
- Dieu est Parfait. À l’évidence, Il ne crée que du parfait, de l’achevé : oui, ce qu’Il a créé, c’est le Paradis terrestre.
Concluons comme le scientifique François Bernot, professeur à l’Université de Tours, docteur ès sciences, qui a lu la Bible dans le but de compiler toutes les erreurs qu’il pourrait trouver, et qui conclut par ce témoignage13 : « Mon premier réflexe de jeune chrétien a été de lire la Bible en entier, pour y trouver une erreur, oui, pour chercher l’erreur ! Je n’en ai pas trouvé… »
« Je vais vous dire ma conviction la plus profonde. J’ai l’intime conviction que la terre a 6 000 ans, que l’univers a été créé en 6 jours… » (Extrait d’un reportage conduit par Paul Ohlott sur www.sciencc-foi.org/temQins/bernot.sht.ml. Notons que les jours de F. Bernot ne sont pas forcément des jours de 24 heures)
1 Repris de Notre Commencement… ?, Saint-Geours-de-Maremne, Éd. N.D. de Fatima, 2017, p.214-229.
2 Docteur en physique, l’auteur a étudié dans sa thèse certaines propriétés physiologiques de la lumière.
3 D. TASSOT, La Revanche du lièvre… ou De la portée scientifique de l’Écriture, Versailles, Via Romana, 2013, p. 40.
4 Ndlr. Dans sa correspondance avec Max Born, Einstein eut cette formule : « Dire qu’il y a des gens qui croient savoir ce qu’est un photon ! »
5 Parmi les partisans de donner une masse au photon, signalons Christian Marchal (X58), docteur ès Sciences, qui fut directeur de recherches à l’ONERA et professeur de Mécanique céleste à l’Observatoire Paris.
6 Ndlr. Se reporter à l’intéressante allocution de Pie XII aux membres du IVe Congrès thomiste international, le 14 septembre 1955 : « Le thomisme devant les récentes découvertes scientifiques », reproduite dans Le Cep n° 45, octobre 2008, p. 67. La distinction classiquee entre subtance et accident s’avère ici pertinente. Le physicien Francis Sanchez considère, lui, que la lumière se propage par ondes et se réceptionne par quanta.
7 L. de BROGLIE, Matière et Lumière, Paris, Éd. Albin Michel, 1961, p. 209.
8Ceux qui récusent ce postulat parlent de vitesses « tachyoniques » pour celles qui dépassent « c ».
9 Ndlr. Outre les vers luisants, de nombreux animaux, surtout marins, émettent de la lumière ; on les appelle « photophores », du grec φως, φωτός, phôs, gén. phôtos, « lumière », et φορός, phoros « qui porte » ; ou encore animaux « bioluminescents », du grecβίος, bios « vie » et du latin lumen « lumière ».
10 La vie de Mélanie et son secret, Éd. de Chiré, p. 94-95.
11Proceedings ofthe Zoological Society of London, 1940, vol. 110, p. 159-163. Voir également https://fr.soc.religion.narkive.com/VdljmxXl/le-lievre-est-considerer-comme-un-ruminant.
12 Jean BOYER (abbé), Genèse, Apocalypse, p. 44 ; ouvrage à demander à Communauté N.D. de Fatima, 486, rue Belharra – 40 230 St Geours de Maremne. Envoi gratuit.
13 François BERNOT, Bible ou Science. Ma quête de la vérité, Saint-Denis, Éd. Publibook, 2007.