Partager la publication "La chimie du koala et la Création"
Par Frank Sherwin
Regard sur la création
« Car, depuis la création du monde, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu quand on Le considère dans ses ouvrages. » (Romains, 1 : 20)
Résumé : Influencés par l’évolutionnisme, nous avons cessé de nous émerveiller devant les animaux courants, considérant leur physiologie comme toute « naturelle », donc banale. Il faut donc des animaux différents comme le koala, pour nous faire toucher du doigt la fantastique ingéniosité à l’œuvre dans les créatures vivantes et l’impossibilité d’y parvenir par les tâtonnements d’une évolution aveugle. Ainsi le koala tire-t-il son eau des feuilles d’arbres (mais seulement sur un petit nombre d’espèces d’eucalyptus). Or ces feuilles sont toxiques pour les autres animaux. Comment ne pas y voir la preuve évidente d’une pré-adaptation, les eucalyptus et le koala ayant été créés ensemble par la même Intelligence !..
Nous connaissons tous le doux « ourson » koala d’une dizaine de kilos (Phascolarctos cinereus) de l’Australie orientale. Pour les darwinistes l’origine du koala « est loin d’être résolue »1. Pour l’évolutionnisme il est soi-disant apparenté au kangourou et au wombat, mais le récit de la Création dit que les koalas ont toujours été des koalas ; ils n’ont pas évolué à partir d’un autre animal. Les darwinistes décrivent les marsupiaux – tel que le koala – comme plus « primitifs » que les euthériens [mammifères associés à un placenta]. C’est ce que certains appellent le « préjugé eurocentrique » assimilant les différences biologiques à des infériorités. Les savants antiévolutionnistes affirment qu’aucune méthode de reproduction (marsupiale ou placentaire) n’est supérieure à l’autre ; elles sont simplement différentes.
Une preuve de l’évolution du koala serait sa queue « vestigiale », une structure n’ayant pas de fonction mais qui ressemble à la structure d’ancêtres supposés dans l’Evolution.
Mais comment l’évolutionniste sait-il qu’elle est « vestigiale » ? Pourquoi ne pas penser que la queue fortement rembourrée a été prévue par le Créateur pour aider les koalas à s’asseoir dans les arbres, ce qu’ils font durant toute leur vie ?
Les défis pour l’évolution sont nombreux, selon l’éditeur évolutionniste Garret Hardin (« 39 Steps to Biology », Scientific American Books). Le défi dans ce cas particulier est la chimie (physiologie) du koala. Le Créateur a conçu cet animal pour vivre presque entièrement des feuilles de 35 parmi les 600 espèces d’eucalyptus poussant en Australie. L’eau devrait être un problème pour le koala ; mais il n’en boit pas ou à peine : il tire sa boisson des feuilles. « Le système thermorégulateur du koala est habitué à [l’eau des feuilles d’eucalyptus], et ainsi… l’animal est capable de prospérer dans la plupart des forêts d’Australie ».2 Les huiles volatiles de cet arbre sont toxiques pour les autres animaux, mais l’étonnante chimie du foie du koala désintoxique ses délicieux repas d’eucalyptus.
Evidemment le koala, comme tous les animaux, est composé principalement de protéines (chair, organes, muscles), mais son alimentation n’est composée que d’huiles d’eucalyptus et de cellulose qui sont virtuellement dépourvus de protéines. Comment donc le koala obtient-il les indispensables protéines pour son fonctionnement normal (remplacement de la peau et du système gastro-intestinal, protéines du foie, et indispensables protéines du sang, etc.) ? La réponse est que les feuilles d’eucalyptus contiennent de l’azote digestible, élément essentiel de la protéine. Mais le système gastro-intestinal du koala contient aussi quantité de merveilleux micro-organismes dans son long caecum. Ces minuscules créatures monocellulaires décomposent les feuilles d’eucalyptus ingérées. Durant les mouvements intestinaux normaux un flux constant de ces micro-organismes est digéré par le koala, apportant chaque jour les autres protéines dont l’animal a besoin pour fabriquer ses muscles et autres organes basés sur les protéines. Etonnant ! L’empreinte du Créateur !
1 Stahl, Barbara, Vertebrate History, Dover Publications Inc., 1985, p.441.
2 Degabriele, Robert, « The Physiology of the Koala, Life at the Edge », Gould & Gould, W.H. Freeman & Co. 1989, p.91.