L’innocence du carbone ou comment implanter une idée (1ère partie)

Par Christian Duchesne

, , , , ,

SCIENCE ET TECHNIQUE

« Les rationalistes fuient le mystère pour se précipiter dans l’incohérence. » (Bossuet)

L’innocence du carbone[1] ou comment implanter une idée[2] (1ère partie)

La “carbonophobie” : un rejet de notre humanité

Le Soleil est responsable à plus de 95 % du climat terrestre[3]

Résumé : Un acteur célèbre, Leonardo DiCaprio, s’est fait le propagandiste de la lutte contre le gaz carbonique, considéré comme responsable des risques que le réchauffement climatique ferait courir à l’humanité. Or les scientifiques sont pour le moins partagés sur cette question. Tout se passe donc comme s’il y avait des enjeux politiques et financiers considérables, au profit desquels on embrigade acteurs et chercheurs pour exercer des pressions étonnantes sur les esprits, chaque catastrophe ou incident climatique devenant prétexte à un lavage de cerveau éhonté. Une ancienne ministre de l’écologie est allée jusqu’à déclarer : « Il faut ficher les climatosceptiques ! » Or les ouragans, les sécheresses, les tsunamis, etc. n’ont pas attendu l’ère industrielle pour ravager notre globe. Il importe donc de bien discerner l’actuelle manœuvre « d’inception » (c’est le mot retenu par C. Duchesne en référence à un film)  servant à inculquer dans nos esprits un réflexe de répulsion pour le 6e élément de la classification de Mendeleïev, élément pourtant vital puisque le cycle du carbone est l’assise de toute vie végétale et, par-là, de tous les vivants.

 « Le système d’évaluation par les pairs est le plus grand désastre rencontré par la communauté scientifique en ce siècle. »          

 (Luis W. Alvarez, physicien et Prix Nobel)

« Ni la contradiction n’est marque de fausseté, ni l’incontradiction n’est marque de vérité. »      (Blaise Pascal)

« La science est la croyance en l’ignorance des experts. »

  (Richard Feynman, Prix Nobel de physique)

Lors du tournage dans l’Ouest canadien du film Le Revenant, l’acteur carbonophobe et très politisé Leonardo DiCaprio avait remarqué les grandes quantités de neige accumulées durant le rude hiver 2014-2015. Or, il se produisit un fait très surprenant qui frappa l’imaginaire de notre acteur : en quelques heures seulement, cette impressionnante quantité de neige disparut, comme par enchantement ! Il n’en fallait pas plus pour que l’acteur établît un lien de cause à effet entre cet événement « catastrophique » auquel il avait assisté et le réchauffement supposé : « J’ai vu, de mes yeux vus, les effets dramatiques du changement climatique » a-t-il dit. « Il y avait 8 pieds [2,44 mètres] de neige et, tout d’un coup, un vent d’air chaud est arrivé, faisant disparaître la neige. C’est terrifiant[4]. »

            Ce que l’acteur ne savait pas et que son obnubilation a travesti, c’est qu’il se produit tous les ans, dans cette splendide région de l’Ouest canadien, un phénomène connu chez les autochtones sous le nom de Chinook, le « mangeur de neige ». Le Chinook est un vent très chaud, qui a la particularité de faire disparaître rapidement la neige d’une manière frappante… que l’on pourrait qualifier de catastrophique. Cette anecdote montre bien comment, à partir d’un fait réel observé mais mal interprété, il est facile de greffer une croyance bien ancrée, sans le moindre rapport avec ce fait. Il est dommage que l’acteur charismatique prenne ses lubies pour la réalité !

            Qu’on n’aille pas croire, pourtant, que ce genre de dérives n’arrive qu’aux profanes ou aux amateurs, car il semble, au contraire, bien plus fréquent chez les scientifiques ! En science, on fait des observations, des hypothèses, des théories, puis on établit des lois. Mais dans les arcanes de la secte carbonophobe, comme dans bien d’autres sphères autrefois respectables, on n’hésite pas à conférer à de vagues hypothèses toute la solidité de faits éprouvés, testés et reconnus !

On ne se prive pas non plus, en sens inverse, de faire planer les plus grands doutes, voire de les ridiculiser, sur des faits établis, avérés et dûment vérifiés…  

            Suite à cette déclaration publique, le beau Leo fut copieusement ridiculisé par les médias canadiens[5]. Mais l’Hollywoodien n’en resta pas là (tant qu’à se mettre un pied dans la bouche, pourquoi pas deux ?) : en effet, le « comédien », pour faire un clin d’œil à l’autre incontournable livre La comédie du climat  d’Olivier Postel-Vinay[6], en a malheureusement rajouté lors de la soirée des Oscars, sa statuette dorée à la main : « Le réchauffement climatique est la plus lourde menace qui pèse sur toutes les espèces vivantes […]. Il faut vraiment tout faire pour lutter contre ce danger pressant ! »

            « Tout faire », Leonardo ? Il semblerait bien que de nombreux adeptes de la carbonophobie, comme tant de défenseurs des grandes causes hypocrites à la pointe de la mode « politiquement correcte », appliquent le vieux principe immoral et tordu : la fin justifie les moyens. Nous reviendrons plus loin sur l’énorme portée de ces deux petits mots, « tout faire ».

            Si encore il s’était agi de quelques « incidents », spontanés, ponctuels, il eût été facile de passer l’éponge. Mais il y a pire, bien pire : Leonardo DiCaprio a été qualifié de bel hypocrite[7] par maints internautes, qui ont appris, sous le sceau de la confidence, qu’en 2014 le présomptueux acteur avait exigé d’un studio américain qu’il lui fournît le transport en jet privé à six reprises, en l’espace d’un mois et demi.[8] Drôle de prêche par l’exemple !

            Pour expliquer comment les arts de la fraude ont fait de tels progrès, avec des leurres aussi déconcertants de malhonnêteté intellectuelle, doublés d’une manie d’encenser des pirates[10], on peut légitiment invoquer « le déclin de l’honnêteté scientifique » depuis le succès du célèbre De l’Origine des espèces de Darwin, en 1859, comme l’affirmait le Pr William. R. Thompson, membre de la Royal Society, dans sa Préface à la réédition pour le centenaire du livre[11].

            Cette grandiloquence et cette logique fumeuse ne font pas exception chez les carbonophobes. D’un côté, les anthropo-réchauffistes prédisent une alarmante montée du niveau des mers à brève échéance, tandis que de l’autre, le kid kodak Al Gore, gourou confirmé de l’anthropophobie carbonique, après avoir brandi dans le film de Guggenheim l’une de ces noires « prophéties » (5 m d’élévation hydrique à court terme), s’est offert récemment une 4e résidence somptueuse[9] de 10 millions de dollars à Montecito, tout au bord de la mer et donc à un endroit qui devrait être bientôt submergé. « Ne croirait-il plus lui-même aux prédictions alarmistes de ses propres conférences et se moquerait-il de sa propre « empreinte carbone » ? se demande à juste titre le physicien François Gervais.

            Comment la vérité pourrait-elle respirer dans une telle ambiance, lorsque des acteurs-rois si bien téléguidés se croient et se comportent comme des dieux vivants toujours acclamés au plus haut du pavé médiatique ? Comment peut-elle survivre dans l’esprit d’un public aussi bassement trompé, lorsque des empereurs non-élus triturent les faits en toute impunité, s’appuyant de surcroît sur les grandes déficiences, qui font de l’enseignement des masses trompées une chose plus désolante que l’aspect d’une grande ville au lendemain d’un séisme de 9,5 sur l’échelle de Richter ? Jusqu’à quand l’humanité nagera-t-elle dans ce grand bain d’ordures pseudo-scientifiques ?

            En attendant de le savoir, passons à un plus haut niveau de réflexion. Penchons-nous un moment sur l’observation locale et limitée émise en Alberta par Leonardo DiCaprio, et rapprochons-la d’un événement beaucoup plus vaste et rare.

Quelque part… sur la planète Terre

« Un ouragan puissant, surgi dans l’Atlantique, s’est dirigé rapidement vers l’Ouest pour atteindre la côte Est américaine[12]. À son paroxysme, le 20 septembre X, soit à l’Est des Bahamas, il s’était transformé en un gros ouragan de catégorie 5 avant de se diriger vers le Nord. Il évita ainsi les Bahamas, la Floride et les États du sud-est des États-Unis. Des vents de 260 km/h ont été enregistrés. L’ouragan a ravagé la région sud de la Nouvelle-Angleterre ainsi que Long Island et le Nord des Treize Colonies. La tempête a frappé fort les 19 et 20 septembre avec des pointes de 320 km/h sur un diamètre de plus de 1 000 km.

L’ouragan a tué 682 personnes. On dénombre plus de 10 500 blessés. Il a fortement endommagé ou détruit 147 060 maisons et 353 000 véhicules, rendu impraticable des centaines de routes et autant de bâtiments publics. Presque tous les ponts, petits et moyens, ont été emportés par la force des eaux. Le réseau électrique aérien est au tapis à 85 %. Des millions d’arbres ont été cassés ou déracinés et plus d’un milliard d’autres gravement endommagés. On évalue sommairement les dégâts à 150 milliards de dollars et la reconstruction complète s’étendra jusqu’en 2021. »

Vous venez de le comprendre, ce scénario est fictif. Il se déroule dans un futur hypothétique proche… peut-être en 2017, qui sait ? !

            Retournement de situation : bien que j’aie situé ce scénario imaginaire dans un futur proche, il n’en est rien. Cet événement terrible n’est pas fictif, il s’est produit réellement. L’ouragan en question a bien eu lieu, mais en septembre 1938… Il porte le nom de « Cyclone de la Nouvelle-Angleterre ».

Tous les chiffres donnés sont exacts, sauf pour les destructions et pertes de vies, dont les nombres ont été simplement augmentés en utilisant un facteur multiplicatif, afin de prendre en compte l’augmentation de la population depuis 1938[13].

Essayons maintenant, en gardant à l’esprit l’émotivité de Leonardo, d’imaginer comment un tel événement pourrait être exploité, s’il survenait vraiment dans l’actuel contexte du lavage de cerveau carbonophobe. Point n’est besoin d’être supérieurement imaginatif pour deviner qu’un tel scénario d’ouragan en Nouvelle-Angleterre serait une aubaine inespérée, un outil de propagande rêvé pour notre génération climato-anthropo-catastrophiste. On conçoit facilement, en effet, qu’une catastrophe comme celle de 1938[14] survenant dans nos temps ferait, pendant des mois, voire des années, les manchettes de tous les médias de la planète.

            Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre, dans l’ambiance actuelle de promotion de « l’effet de serre anthropique », que la couverture médiatique d’un pareil événement atteindrait rapidement les sommets du délire ! L’amalgame entre un tel ouragan dévastateur et le « réchauffement climatique » se ferait tout seul, simplement, presque naturellement, et deviendrait la norme suivant laquelle tout serait examiné sous la loupe d’une émotivité exponentielle. Il n’y aurait pas de fin aux harangues agressives ni aux tirades haineuses contre les gens qui s’obstinent à penser que le CO2 est le gaz essentiel à toute vie végétale.

            On imaginera sans peine que les carbonophobes sombreraient avec joie dans une hostilité fanatique avec des slogans du type : « Aucune intelligence aujourd’hui ne remettrait en cause le réchauffement », ou encore « Les climato-sceptiques ont sciemment menti », voire même « Sans les climato-sceptiques, les pertes humaines et matérielles auraient été moins grandes »…

Nous pouvons conjecturer les résultats possibles d’un pareil scénario, puisque les carbonophobes, qui – rappelons-le – tiennent le haut du pavé dans tous les médias, n’ont pas hésité à désigner les climato-sceptiques sous le vocable haineux de « négationnistes », pour mieux les déconsidérer aux yeux du grand public.

            Si le mot « négationniste » ne suffit pas à convaincre qu’il se prépare, dans des coulisses actives, des choses monumentales, immenses et fort peu rassurantes, que l’esprit scrutateur stimule ses cellules grises pour bien examiner les mesures proposées par plusieurs anthropo-réchauffistes (après le licenciement de Philippe Verdier qui n’était qu’un hors d’œuvre…). Ces mesures, on le constatera vite, sont dignes de celles du parti national-socialiste de 1933 (loi de réintégration du corps des fonctionnaires du 7 avril 1933) contre les juifs et les fonctionnaires allemands qui ne pensaient pas comme le régime. Plus près de nous, elles réveilleront l’écho de certains commentaires passés à la Radio des Milles Collines, en avril 1994, au Rwanda… Soulignons, dans ce qui suit, l’énorme progression :

« Faut-il débattre avec les climato-sceptiques ? » Thierry Libaert et Dominique Bourg, 2013[15].

« Les négateurs du réchauffement doivent-ils être poursuivis[16] ? »

« Il faut ficher les climatosceptiques. »   Corinne Lepage[17].

« Il faut réduire au silence les négationnistes du climat[18]. »

« Les négationnistes du climat doivent être arrêtés pour crime contre l’humanité [19]. »

      

Corinne Lepage

             (Photo Internet[20])

« Ces négationnistes doivent faire face à la prison. Ils doivent faire face à des amendes. Ils doivent faire face à des poursuites […]. Ces négationnistes doivent être punis et arrêtés. »  Adam Weinstein[21] .

« Tuer les négationnistes du climat[22]. »

Reconnaissons, avec quelques frissons, que le « nous devons tout faire… » de Leonardo DiCaprio prend ici d’étranges résonances…

Voilà donc où nous entraîne inexorablement la peur irrationnelle du CO2. Il ne s’agit plus maintenant de simples doléances, mais d’un avertissement carré et bien frappé. Les déclarations sanguinaires précitées sont à rapprocher du ton d’un blogue athée dont les membres souhaitaient, lors des JMJ de Rio, qu’un « immense tsunami tue tous ces fachos de catholiques avec leur Pape ! » On aimerait croire que ce genre de vœux génocidaires, chaque jour alimentés, gonflés, exacerbés jusqu’au point d’éclatement, n’aboutiront jamais aux massacres tragiques du Rwanda en 1994, avec des médias ennemis de la vérité matraquant sans relâche des esprits survoltés et déjà habités par la peur (et, dans ce cas, par des haines séculaires).

Ces manipulations sont devenues aujourd’hui du grand art, et bien candide qui croit pouvoir y échapper sans une lutte acharnée.

Confronté à une telle menace évidente, devant les moyens colossaux déployés par la junte banco-médiatique, je me demande à propos de Laudato si’, si elle n’est pas une soumission à cette menace ?! Le pape François aurait-il charitablement « succombé » – comme Jésus l’a fait en attribuant à Judas la gestion des dons qu’il recevait, donc de la bourse – à l’argument de la redistribution des richesses invoqué par les parrains carbonophobes depuis plusieurs années, par ce moyen peu orthodoxe d’une bourse du carbone !?

Ainsi, selon les carbonophobes du GIEC, le 6e élément deviendrait la source du tant attendu salut social-économique ! Ou alors, le Pape est-il simplement victime d’une implantation d’idée par le biais de ceux qui contrôlent l’Académie pontificale des sciences ?

            Dans la secte carbonophobe, tout est interprété à la « lumière » éteinte de ces dérives anti-scientifiques, y compris les derniers attentats terroristes, masquant par le fait même la crise alimentaire provoquée par la peur du CO2. Imaginez ! Même le désastre en Syrie aurait pour cause l’effet de serre dû au CO2 [23]. C’est en vain qu’on leur dit qu’il n’y avait pas de voitures productrices de CO2 pour expliquer le soudain réchauffement qui a suivi la congélation instantanée de 6 millions de mammouths en Sibérie, il y a des millénaires ; ou qu’on leur parle du Groenland (en danois, Terre verte) de l’an mil cent, où l’orge et le blé y poussaient, où le bétail paissait et où le réchauffement solaire permit l’éclosion de colonies prospères pendant l’optimum médiéval ; ou encore de toutes les planètes du système solaire qui se sont réchauffées entre les années 1980 et 1998. On a même entendu l’un des chantres carbonophobes, porte-parole du GIEC il y a quelques années, affirmer que si la planète Jupiter s’était réchauffée trois fois plus que la Terre, c’était que la planète jovienne était plus près du Soleil… Évidemment, la couverture médiatique de cette fantastique inculture scientifique a été minimisée, voire occultée. Si une telle inculture s’était produite dans le camp adverse, un déluge de vociférations se serait abattu sur pro-carbone libre.

            En vain leur montrons-nous les rapports sur Katrina, l’horrible catastrophe principalement causée par une série d’erreurs humaines.« Comme tout le monde le sait ou est censé le savoir aujourd’hui – lit-on dans La Comédie du Climat –, le gros des dégâts provoqués par Katrina est essentiellement dû à l’accumulation d’erreurs humaines. Un fait sanctionné en 2009 par le juge fédéral Stanwood Duval, qui incrimina la “négligence monumentale” des ingénieurs de l’armée de terre américaine[24] . » À la Nouvelle-Orléans, les ouragans Betsy en 1965, George en 1947 ainsi que les ouragans de 1776 et 1781 furent bien plus puissants que Katrina.

            À cause de la peur tous les faits, démontrant que le grand réchauffement survenu dans la tranche 1989-1997 était de moyenne amplitude comparé à celui des années 950 à 1200, ne changeront rien, hélas ! à ce que croient les gens bassement décervelés par les réformateurs… Car la peur du carbone – et donc la peur de soi, puisque notre corps est fait de carbone ! – est l’insidieux virus inoculé aux peuples et aux gouvernements du monde par des techniques modernes d‘implantation d’idées. Ces techniques simples s’appuient sur trois stratégies claires : la terreur répandue par mille et un moyens, les mesures, souvent pipées, publiées sous le sceau de l’autorité[25], et la répétition, autrement appelée matraquage (technique de marketing publicitaire).  

Comme l’affirme le rédacteur Joel Pollack : « La plupart des gens acceptent facilement n’importe qui parlant de réchauffement en y a accolant le mot “ science ”. En fait, l’utilisation de ce mot produit un effet déclencheur dans l’esprit des gens, identique à celui d’une transe hypnotique[26]. »

C’est le cas de le dire,  l’ « Inception »devient une déception !

            Il est important de comprendre que cet amalgame antiscientifique, dû au lessivage médiatique et gouvernemental qui associe de banals événements météo au pseudo réchauffement, et qui, inversement, attribue le moindre refroidissement aux variations accoutumées de température, est le résultat de l’implantation d’une idée fausse : accuser sans preuve le gaz carbonique, molécule fondamentale pour toute vie, comme étant un gaz à effet de serre meurtrier. C’est une idée reçue implantée par des organisations qui disposent de formidables moyens financiers. Il est maintenant notoire que presque tous, en entendant prononcer le mot CO2, sont persuadés que ce gaz provoque un effet de serre catastrophique, voire mortel, et, comble de l’inculture, beaucoup, dont des enseignants, confondent le CO2 (gaz carbonique) et le CO (monoxyde de carbone, toxique) ; c’est devenu un lieu commun, une sorte de mantra collectif.

            Or, le physicien François Gervais démontre dans son livre L’innocence du carbone, qu’il n’est guère scientifique d’associer CO2 et augmentation de la température. L’auteur, il faut le dire, est expert mandaté par le GIEC comme rapporteur critique des textes produits par le GIEC… Il conclut que ce que nous nommons « effet de serre » est en réalité un effet de densité de l’atmosphère et que celle-ci, indépendamment de la quantité de CO2, est pratiquement saturée. Un exemple donné par le physicien concerne les mesures des sondes russes[27] des années 80 dans l’atmosphère de Vénus. Il affirme : « Par ailleurs, pourquoi fait-il plus froid à haute altitude, comme on l’expérimente en avion ou en haute montagne ? Pour partie en raison de la loi dite “ des gaz parfaits ”. À volume constant, plus la pression est faible, plus il fait froid. Ce mécanisme est couramment exploité dans un réfrigérateur, un climatiseur ou une pompe à chaleur. À l’inverse, plus la pression est élevée, plus la température le devient. Cette loi contribue largement à expliquer la température très élevée de notre voisine la planète Vénus, de l’ordre de 460oC au sol. La pression qui y règne est en effet quatre-vingt-dix fois plus élevée que sur Terre au niveau de la mer.

En revanche, à une altitude de 50 km dans l’atmosphère vénusienne où la pression est voisine de celle de la terre au niveau de la mer, les températures sont similaires. »

Citons F. Gervais (pages 179-180) :

« Un des experts du GIEC, Richard Courtney, s’exprimait ainsi en mars 2009. Sa réfutation de l’origine anthropique du changement climatique tient en quelques points :

« II n’y a pas de corrélation entre les émissions anthropiques de gaz à effet de serre et la température de la Terre. »

« Les  changements  de  concentration  du  CO2  dans l’atmosphère suivent les changements de température à toutes les échelles de temps. »

« Le récent changement climatique n’a pas été induit par la croissance du taux de CO2. Les températures ont chuté de 1940 à 1970, augmenté de 1975 à 1998, diminué depuis. Cela représente quarante ans de refroidis­sement pour vingt-huit ans de réchauffement. La température actuelle est proche de celle de 1940. Dans la même période, le taux de CO2 s’est accru à un rythme constant. »

« La signature du réchauffement atmosphérique prédit par l’hypothèse de l’effet de serre des émissions anthropiques est absente. Elle est attendue en altitude sous les Tropiques. Les mesures des radiosondes embarquées dans les ballons-sondes détectent un échauffement trop faible. »

« Cette liste constitue une réfutation complète de l’hypothèse du GIEC. Aucun aspect de la théorie n’est vérifié par l’expérience. C’est le contraire qui est observé, ajoute-t-il. Politiciens et avocats adhèrent à l’hypothèse. Ils ont une palette de motivations (gains financiers personnels, protection de leur carrière, opportunisme politique), mais en aucun cas des motivations scientifiques, car la science récuse cette hypothèse. Ses avocats ne sont pas des scientifiques, même s’ils prétendent l’être. »

« Richard Courtney n’est pas le seul « hérétique ». Au fil des années, plusieurs spécialistes du climat qui ont travaillé pour le GIEC comme R. S. Lindzen, C. Landsea, R. A. Pielke ou P. Rieter, de l’Institut Pasteur, spécialiste des insectes et maladies infectieuses, ont jeté l’éponge, laissant la main à des botanistes, sociologues, économistes, certes aptes à estimer les conséquences possibles d’un éventuel réchauffement, mais que leur spécialité ne prédestine pas à en établir la cause. »

Le physicien François Gervais dénonce le fait que la courbe croissante attendue dans les prédictions du protocole de Kyoto n’est pas observée. Au contraire, on ne constate pas le moindre réchauffement depuis 1997, « dans une période durant laquelle a pourtant été envoyé dans l’atmosphère presque un tiers de tout le gaz carbonique émis depuis le début de l’ère industrielle… », il y a plus de cent ans. 

F. Gervais dénonce aussi la manière partiale du GIEC d’occulter des faits pertinents, suite à la publication d’un article de N. Scadetta (2009) qui contredisait le GIEC, en les taxant de « choix sélectifs », de « picorage » (cherry picking, expression anglo-saxonne consacrée), pour montrer du doigt une corruption intellectuelle qui consiste à liquider médiatiquement les données qui ne correspondent pas à la théorie (p. 11-12).

            François Gervais affirme : « D’ailleurs, on ne peut raisonnablement parler d’effet de serre concernant Vénus puisque son atmosphère est opaque dans la partie visible du spectre électromagnétique. Sa surface ne peut donc recevoir de rayonnement direct du Soleil, invalidant le principe même de l’effet de serre » (p. 147). Autrement dit, le CO2, qu’il soit concentré à 400 ppm ou à 10 000 ppm, n’a plus la capacité de modifier de manière significative les températures du globe ou de quelque région que ce soit, car il n’y a rien dans l’atmosphère terrestre qui empêche les infrarouges (la chaleur) de retourner dans l’espace.

Étrange convergence

Depuis les grandes fusions médiatiques mondiales[28] de l’an 2000, les phobies planétaires sont en hausse vertigineuse (grippe A H1N1 par exemple). D’ailleurs, nous avons bien senti la fébrilité dans les médias lorsque, le 15 janvier 2016, l’ouragan Alex s’est manifesté dans une région où il n’y avait pas eu d’ouragan, comme par hasard, depuis 1938[29].

Et, suite à cette fébrilité bien sentie dans l’article, le dégonflement de l’ouragan aura eu le même effet sur cette fébrilité, qui comportait, il faut le dire, une dose de sadisme à peine masqué. L’article ci-dessous du Journal de Québec (15 janvier 2016, p. 33) montre bien l’idée.

Après vérification dans une vingtaine de grands quotidiens sur l’ensemble du monde occidental, on retrouvait le même texte, comme si tous les médias s’étaient abreuvés à une même source, voire comme s’ils étaient téléguidés par une main « invisible »…

Article 15 janvier 2016 du Journal du Québec

Osons un rapprochement entre ces changements de mentalité, trop rapides pour être naturels, et la déchristianisation tranquille actuelle. Certaines académies du haut savoir nous répètent ad nauseam que les aborigènes d’Australie ont conservé leurs traditions intactes depuis 50 000 ans, et on voudrait nous faire croire, par ailleurs, qu’une civilisation francophone moderne[30] s’est déchristianisée, par hasard, principalement depuis mai 68 ! C’est carrément prendre les gens pour des imbéciles.

Un tel changement n’est explicable que s’il a été voulu et organisé. Il en va de même pour la peur du carbone : elle est le résultat d’une vaste campagne de désinformation.

(Suite et fin au prochain numéro)

__________________________________

ANNEXE : Une Histoire du climat (et de la météo) qui n’est pas de tout repos

Maintenant, sortons du présent et étudions le passé. Nier le « d’où nous venons climatique » conduira inévitablement à nous diriger dans la mauvaise direction.

Il est donc pertinent de regarder s’il n’a pas existé des événements climatiques (mais en réalité trop souvent météorologiques) qui, s’ils survenaient aujourd’hui, seraient plus que les bienvenus pour une presse résolument carbonophobe. Par le fait même, il va de soi qu’ils doivent être soigneusement dissimulés aux masses, puisque leur avènement a eu lieu dans un passé exempt de voitures. Voici donc quelques faits notables qui méritent d’être rappelés. Observons surtout combien il est facile de tromper la population, les politiciens et même des scientifiques, en utilisant des statistiques biaisées (car les chiffres du GIEC omettent toujours de telles données, tout particulièrement celles liées aux cycles solaires).

            Le paradigme actuel du réchauffement anthropogénique semble universellement reconnu comme une méta-doctrine qui cherche à dépasser toutes les autres croyances, y compris les faits scientifiques déjà reconnus (déforestation, pesticides, herbicides, contaminants œstrogéniques, nucléaire, micro-ondes, OGM, etc.). Cette doctrine occulte ainsi tous les autres polluants représentant des menaces prouvées. La portée politique des croyances de la secte carbonophobe étend ses tentacules dans toutes les sphères de la civilisation.

Quelques étrangetés « climatiques » passées :

Il y aurait environ 10 000 ans, 6 millions de mammouths ont péri gelés instantanément en Sibérie et, selon les calculs, à des températures de 150 degrés sous zéro. La congélation fut si rapide que certains de ces pachydermes ont été retrouvés avec de la nourriture fraîche dans la bouche. Dans leur estomac, on a même trouvé des plantes non encore digérées par les puissants acides digestifs[31]. Cette région de la Sibérie était l’un des plus importants gisements d’ivoire au monde. « Ces animaux ont été gelés si rapidement que des steaks de mammouth furent expédiés à la Royal Society où ils y furent dégustés. »

Pourtant, la datation au carbone 14 donna environ dix mille ans ![32] L’événement qui aurait produit cette congélation n’est jamais mentionné par la science officielle, car il met à mal bien des idéologies. D’un autre côté, si une telle glaciation a eu lieu (il y en aurait même eu 4), il est difficile d’expliquer comment un tel effet d’albédo [pouvoir réfléchissant d’une surface] aurait pu être inversé.

En effet, une couverture glaciale des deux hémisphères jusqu’à leurs moitiés respectives aurait un effet d’emballement permanent vers le froid s’il n’était pas stoppé par une augmentation spectaculaire de l’activité solaire. Innombrables sont de tels cadavres dans les placards de la science !

Explorons l’Histoire…

– L’épisode des 7 vaches grasses et des 7 vaches maigres à l’époque de Joseph (Genèse 41, 1-36) nous permet de constater que les caprices de « dame nature » existaient bien avant que l’homme ne possédât des voitures.

– L’Exode, au chapitre 9, signale une grêle mortelle, mêlée d’éclairs (7e plaie d’Égypte). De tels phénomènes atmosphériques sont catastrophiques et, à cette époque, ne peuvent guère être attribuables à l’humain.

– Des historiens tels Procope, Marcellinus et Théophane décrivent des pluies de poussière noire en l’an 472 avant Jésus-Christ. Pendant ces « pluies», ils disent que le ciel paraissait en feu.

– Sous le règne de Charlemagne (768-814) un gigantesque bloc de glace de près de 30 mètres cubes est tombé du ciel. (C. Flammarion, L’atmosphère, p. 398).

– En France, en 1794, à Lalain, un déluge s’abattit sur la région, il fut si violent que 150 militaires durent se réfugier sur des hauteurs afin de ne pas périr noyés (Monthly Weather review, mai 1917 ; et Le grand livre du mystérieux, Éd. Reader’s digest, 1992, p. 189).

– En 1814, L’Institut de France reçut le rapport suivant : en août 1814, à Frémontiers, près d’Amiens, après plusieurs jours de sécheresses, une tempête d’une violence inouïe ébranla l’église locale et déversa des torrents d’eau et de grenouilles. (Monthly Weather review, mai 1917 ; et Le grand livre du mystérieux, p. 189).

– Pendant plus de 10 jours parfaitement ensoleillés, un déluge de pluie presque incessant s’abattit sur une petite zone dans le comté de Chesterfield en Caroline du Sud (The Sun de New York, 24 octobre 1886 ; et Le grand livre du mystérieux, p. 198).

– Un matin de 1758, au Connecticut, un étrange brouillard se leva et obscurcit le soleil à 95 %, tout en générant une chaleur qui permettait à peine de respirer (environ 140 degrés Fahrenheit). (Sources : Annual Register 1758 ; et Le grand livre du mystérieux, p. 237-238).

– Le 25 octobre 1768, un ouragan détruisit la presque totalité de la ville de La Havane, avec 96 édifices publics pour la plupart en pierres et 4 048 maisons. Il y eut 1 000 morts.

– En 1791, le 21 juin, à la chute du jour, il commença à pleuvoir dans la région de La Havane, et l’orage dura jusqu’à 14 h le lendemain, avec une telle intensité qu’il en résulta la plus grande inondation qui fût jamais vue dans cette île ; toutes les récoltes, des villages entiers, leurs moulins et les ponts furent emportés par les eaux. Il y eut 3 000 décès humains et 11 700 têtes de bétail perdues[33].

– Le 10 novembre 1819, en Nouvelle-Angleterre et jusqu’à Montréal, une pluie épaisse s’abattit sur de vastes régions ainsi que de gros nuages sombres, allant de couleurs verdoyantes à un noir de suie. Le soleil, que l’on entrevoyait par moments, paraissait d’un brun sombre, puis orange et rouge… Le jour devint presque aussi obscur que la nuit. À midi, on dut allumer les lampes puis, vers 15 h, l’obscurité devint aussi forte que par une nuit sans lune, et les éclairs et le tonnerre épouvantèrent les gens.

 (Publié dans Scientific American, mai 1881 ; et Le grand livre du mystérieux, p. 240).

– L’ouragan de Galveston de 1900. Au moment où il frappa Galveston, les 5 et 6 septembre, il avait atteint la catégorie 4 sur l’échelle de Saffir-Simpson. Entre 8 000 et 12 000 personnes perdirent la vie, et les pertes aujourd’hui, au passage d’un tel ouragan, seraient estimées à 78 milliards de dollars US. Cette estimation ne tient pas compte de la densification de la population.

– Le Grand ouragan de Miami, de catégorie 3, a causé, le 18 septembre 1926, des dégâts qui aujourd’hui atteindraient 157 milliards de dollars[34].

– Le cyclone Bhola, qui a touché l’Inde et le Bangladesh en 1970, est considéré comme l’un des plus meurtriers de l’histoire. Il a tué entre 300 000 et 500 000 personnes[35].

– Le cyclone du fleuve Hooghly, en 1737 au Bangladesh, combiné à un séisme, fit plus de 350 000 morts

– Le cyclone de Bakerganj au Bangladesh, en 1584 : le bilan fut de 200 000 victimes.

– L’autre grand cyclone au Bangladesh, du 29 octobre au 1er novembre 1876.

La côte du Backerganj fut à nouveau frappée par un cyclone d’une intensité terrible, tuant environ 200 000 personnes, dont la moitié fut noyée par l’onde de tempête qui a suivi et la famine qui en a résulté.

– Le cyclone de Chittagong, encore au Bangladesh, en 1897.

http://.meteocity.com/magazine/phenomenes-meteo/top-10-des-cyclones-les-plus-meurtriers-de-lhistoire_67/

Photo des dégats du cyclone Chittagong en 1897

Photo Internet : cyclone Chittagong

Il provoqua la mort de plus de 175 000 personnes dans le premier port et la plus grande ville du pays. On peut constater, sur cette photo, l’ampleur de la catastrophe de 1897 qui dépasse, et de loin, les pires événements attribués (à tort) au pseudo-réchauffement depuis l’année 1989.

– Le typhon d’Haiphong, dans le nord du Vietnam, tua près de 300 000 personnes.

– Le cyclone Corringa (Inde), en 1839, tua plus de 300 000 personnes.

– En septembre 1928, l’ouragan Okeechobee atteignit une force de 5 et causa des dégâts inégalés. On estime que si cet ouragan était survenu en 2012, c’aurait été le plus coûteux de l’histoire de la Floride.

La vague de chaleur la plus meurtrière de l’histoire du Canada est survenue du 5 au 17 juillet 1936 et a coûté la vie à 1 180 personnes.[36]

– L’ouragan Cuba-Floride de 1944, s’il était survenu aujourd’hui, aurait causé des dégâts de plus de 40 milliards de dollars.

– Le 6 juillet 1949, une monstrueuse bouffée de chaleur balaya la ville de Figueira da Foz (près de Coimbra) au Portugal. Elle dura quelques minutes seulement, mais fut si puissante que la température atteignit 158 degrés Fahrenheit (70 Celsius). La plupart des animaux de basse-cour périrent et la rivière Mondega s’assécha en beaucoup d’endroits. Source : Vincent Gaddis, Mysterious Fires and Lights, p. 74 ; et Le grand livre du mystérieux, p. 255).

– Dans la vallée de la mort en Californie, des températures de 49 degrés furent enregistrées pendant 43 jours consécutifs du 6 juillet au 17 août 1917.

– Vers 1955, quelques étés particulièrement chauds firent fondre une partie du glacier qui couvrait le mont Ararat en Turquie et au Kurdistan.

– Une tempête de neige frappa Tucson en Arizona le 3 mars 1964, accompagnée de décharges électriques d’orage silencieuses. L’Arizona est pourtant une zone désertique très chaude et où les températures peuvent atteindre facilement 45 degrés C. l’été (Weather, septembre 1964 par J. B. Matthews et D. O. Staley météorologues ; cf. Le grand livre du mystérieux, p. 257).

– En 1972, le Pakistan connut des inondations catastrophiques qui causèrent la mort de 15 000 personnes[37].

– Le 22 juin 1947, 304,8 mm de pluie tombèrent en 42 minutes à Holt, au Montana[38].

– Record de chute de neige en un an de 31,10 mètres au Mont Rainier aux Étas-Unis en 1971.

– Record de chute de neige de 193 cm en 24 heures à Silver Lake au Colorado le 14 avril 1921. Et près de 33 heures plus tard, la chute de neige totale atteignait 241 cm[39].

– Record de vitesse de vent de 372 km/h en avril 1934 sur le mont Washington aux É-U.

– Record mondial de pluie de 31,2 mm en une minute le 4 juillet 1956 à Unionville aux É-U.

– La région d’Iquique au Chili ne reçut pas de pluie pendant 14 années consécutives, jusqu’en 1968.

– Dans les années 1949 à 1956, durant les étés, on enregistra des moyennes de température très élevées pour l’Antarctique, puis en janvier 1974, un phénomène étrange, une température de 13,6 degrés C fut notée. Puis le record de 14,4 C à Esperanza sur la côte de ce continent.

– Record mondial de pluie en Roumanie le 7 juillet 1889 à Curtea de Arqes : 205,7 mm de pluie en 20 minutes !

– En 1870, à Seringapatam, aux Indes, des grêlons de la taille d’un éléphant tombèrent sur la région causant des dégâts immenses[40].

– En Inde à Cherrapunji, en juillet 1861, 9 300 mm de pluie tombèrent. Dans la même région, , 26 461 mm (plus de 26 mètres, ou 86 pieds) de pluie tombèrent entre août 1860 et juillet 1861.

– En 1972-1973, en Angleterre, on a enregistré les averses les plus faibles depuis le début du XIXe siècle.

– En Floride, en 1983, « des oranges givrées sur l’arbre ! On n’avait jamais vu ça de mémoire de gentleman farmer » (Science & Vie 797, févr. 1984, p. 14) ; provoquant une hausse vertigineuse des coûts des agrumes pour deux ans. Perturbations attribuées à El Nino et à l’explosion du mont St-Helens.

– Selon Science & Vie, d’avril 1975, une baisse de 1,5 C est enregistrée en 35 ans… « Chiffre apparemment modeste, mais qui devient inquiétant quand on sait qu’une différence de 4 degrés seulement nous sépare d’un nouvel âge glaciaire » (p. 41).

– Le désert d’Atacama au Chili a connu la sécheresse la plus longue, soit de près de 400 ans, jusqu’en 1971.

– Le climatologiste canadien Kenneth Hare, de l’université de Toronto, affirmait, en 1975 : « Je ne pense pas que la population actuelle du globe pourrait survivre à plus de trois années consécutives semblables à 1972 » (Science et Vie, avril 1975, cit. p. 44). Notez ici qu’il ne s’agissait pas de hausse de température, mais bien de baisse.

– De 1920 à 1950, la Terre a connu la plus forte moyenne de température depuis plus de 1 000 ans ! » (Science et Vie, avril 1975, cit. p. 45).

-Dans les étés 1757 et 1760, la température monta à plus de 37,7 à Paris. En 1773, 39,4 est enregistré. Puis, en 1765, la capitale française enregistre un record de 40 degrés. On note aussi une canicule tueuse lors de l’été et de l’automne 1779 (200 000 morts supplémentaires dans l’Hexagone). Enfin, il y eut une canicule terrible en 1911, durant laquelle 40 000 personnes perdirent la vie[41].

Les nombreuses canicules de Paris et de France tuèrent dans les siècles passés beaucoup plus de monde que celle de 2003 (17 000 morts). Évidemment, l’air climatisé y est pour quelque chose, mais il faut aussi considérer que la population est beaucoup plus importante aujourd’hui.


[1] Titre du livre du physicien François GERVAIS, (L’innocence du carbone, L’effet de serre remis en question, Paris, Albin Michel, 2013), une œuvre monumentale, incontournable et destinée à tous… Toute personne qui se prononce dans le dossier du climat, sans avoir préalablement lu ce livre, est obligatoirement dans l’erreur, et tous ceux qui refusent de le lire à cause des médisances et des calomnies habituelles déversées par la propagande gouvernementale et médiatique, sont complices de l’imposture. Soulignons d’entrée de jeu que le carbone est le 6e élément du tableau périodique de classification de Mendeleïev, qu’il comporte 6 protons, 6 neutrons et 6 électrons… De plus, le carbone a été considéré comme un absorbeur parfait (alors que Pierre-Marie Robitaille a prouvé le contraire en 1997) dans la discutable théorie du Corps noir (black body radiation) élaborée par Gustave Kirchhoff en 1859 et brevetée en 1861. Or il faut savoir que l’intégralité de l’édifice cosmologique repose sur cette théorie.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gustav_Kirchhoff

Quelques liens pour ceux qui aiment lire entre les lignes :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_des_quanta
https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_photo%C3%A9lectrique

.amessi.org/IMG/ppt/Le_rayonnement_du_corps_noir.ppt

[2] Paraphrase du thème du film Inception où l’acteur Leonardo DiCaprio, l’un des grands noms de la carbonophobie téléguidée, tient le premier rôle… On nage dans l’ironie ! Pour ceux qui ne l’ont pas vu, ce film fiction montre comment on peut implanter des idées chez une personne, à partir d’une technique de manipulation psychologique (qui est bien réelle). Dans ce cas, Inception utilise le concept fictif de l’intrusion dans les rêves afin de masquer une réalité qui est abondamment utilisée par des gens qui « veulent votre bien » [sic]…

[3] Les 5 % qui restent sont les océans, les volcans, et fort probablement les micro-ondes humaines que je considère gravement sous-estimées. Les puissances micro-ondes colossales, émises dans l’atmosphère par la prolifération des antennes de 200 mW [milliwatts] à plusieurs MW [mégawatts] de puissance, qui dépassent les 2 milliards dans le monde et sont massivement concentrées dans l’hémisphère Nord… La différence de potentiel électrique entre le Nord et le Sud commence à entraîner une sorte d’effet transistor géant. De plus, la négligence de cette source d’énergie, dont la fréquence est souvent ajustée aux fréquences de résonance de l’eau (et donc de la neige et de la glace) par les autorités et les scientifiques, est fort étrange. De même, « l’écoute » des micro-ondes solaires et cosmiques, qui sont les plus puissantes, est mystérieusement filtrée par l’Establishment (cf. Le Cep n° 71, p. 20).

[4] http://.journaldemontreal.com/2016/03/02/leonardo-dicaprio-et-le-mangeur-de-neige

http://.therebel.media/leonardo_dicaprio_thinks_a_chinook_is_global_warming

http://.cbc.ca/news/canada/calgary/leonardo-dicaprio-chinooks-climate-change-1.3358972

etc.

[5] Sauf au Québec à part le Journal de Québec ; 2 mars 2016, p. 42. Cité par Sophie Durocher. http://.breitbart.com/big-hollywood/2015/12/10/leo-dicaprio-now-officially-joke-canada-confuses-chinook-wind-climate-change/

http://.calgarysun.com/2016/01/31/hollywood-big-shot-leonardo-dicaprio-takes-foolhardy-beef-about-alberta-chinooks-to-a-higher-power

[6] La comédie du climat. Comment se fâcher en famille sur le réchauffement climatique,  Paris, Éd. J.-C. Lattès, 2015.

[7] Source : blogue cité par le Journal de Québec, 1er mars 2016, page M3.

[8] Ibid.

[9] Avec 9 salles de bains et six cheminées (cf. Le carbone est innocent, p. 106-107).

[10] Voir la suite dans la Conclusion.

[11] Cf. la traduction de cette Préface remarquable dans Le Cep n° 52, juillet 2010, p. 10-34.

[12] En sachant que les vents dominants contraires auraient dû stopper cet ouragan ; on voit à nouveau ici que les ouragans sont aussi des phénomènes électriques. Idem pour  l’ « Ouragan » de la grande tache rouge sur Jupiter et qui perdure depuis des siècles. Il s’agit aussi, manifestement, d’un phénomène d’origine électromagnétique.

[13] https://fr.wikipedia.org/wiki/Ouragan_de_Nouvelle-Angleterre_(1938)  Fait notable, en 1951on voyait encore des traces de cet ouragan de 1938.

[14] Et pourtant, cet événement de 1938 survint à une époque où le CO2 (selon le très politique GIEC) était à des niveaux considérés comme normaux.

[15] http://.lemonde.fr/sciences/article/2013/10/21/faut-il-debattre-avec-les-climato-sceptiques_3500408_1650684.html

[16] http://.newsweek.com/should-climate-change-deniers-be-prosecuted-378652

http://dailycaller.com/2015/09/17/scientists-ask-obama-to-prosecute-global-warming-skeptics/

[17] https://.contrepoints.org/2015/11/11/228718-corinne-lepage-detendue-du-fascisme-vert et cela, alors que les climato-sceptiques ne polluent pas plus que les anthropo-réchauffistes et qu’ils n’ont, comme le Pr Gervais, aucune volonté de polluer… C’est le principe de la guerre préventive, cher à George W. Bush Jr, que les climato-catastrophistes utilisent ici de manière belliqueuse.

[18] http://.akdart.com/warming5.html (Site de références).

[19] Ibidem.

[20] https://.contrepoints.org/2015/11/11/228718-corinne-lepage-detendue-du-fascisme-vert

[21] http://gawker.com/arrest-climate-change-deniers-1553719888

http://.climatedepot.com/2015/09/17/twenty-climate-scientists-including-top-un-scientist-call-for-rico-investigation-of-climate-skeptics-in-a-letter-to-obama-argue-skeptics-guilty-of-disinformation-like-tobacco-companies/

https://.technocracy.news/index.php/2016/04/12/inquisition-professor-calls-climate-change-deniers-punished

https://.technocracy.news/index.php/2016/04/19/shock-state-attorney-generals-colluded-green-groups-punish-climate-deniers/ etc., etc.

[22] http://joannenova.com.au/2016/04/kill-the-deniers-govt-funded-fantasy-play-where-guns-solve-climate-issues/?utm_source=akdart  Tuer les négationnistes : pièce de théâtre financée à hauteur de 18 000 $ où les armes à feu nous débarrassent du « problème » des climato-sceptiques.

http://.killclimatedeniers.com/

http://.americanthinker.com/articles/2012/12/professor_calls_for_death_penalty_for_climate_change_deniers.html

Bien que ces idées meurtrières soient limitées à quelques illuminés du réchauffement anthropocentrique, il ne faut jamais oublier que c’est le même type d’illumination par la peur qui avait préalablement atteint les  cathares, Lénine, Staline, Hitler, Mao et Pol Pot de ce bas monde…

http://dailysignal.com/2016/03/14/the-left-is-embracing-orwellian-policies-to-go-after-climate-deniers/?utm_source=akdart

[23] https://.technocracy.news/index.php/2015/11/16/claims-climate-change-contributes-to-islamic-acts-of-terror/

https://.technocracy.news/index.php/2015/10/14/susan-rice-says-climate-change-to-blame-for-syria

[24] Lire le chap. 5 en entier de « La comédie du climat » (p. 83 à 98 et plus spécifiquement la page 85).

[25] Les recherches de Stanley MILGRAM ont montré que les gens peuvent agir contre leur propre conscience lorsque des autorités leur demandent de poser des gestes, mêmes si ceux-ci sont répréhensibles.

[26] https://.technocracy.news/index.php/2016/06/22/obama-falsely-links-california-fires-climate-change-yosemite/

[27] Le seul pays à avoir posé un engin fonctionnel sur cette planète pourtant proche… Il est d’ailleurs étonnant que les Américains aient, d’une certaine manière, « boycotté » cette planète « sœur » de la Terre.

[28] Tous les Journaux ont montré la même nouvelle, comme si elle avait été fabriquée sur mesure pour tous les médias du monde :

http://.lexpress.fr/actualite/sciences/pourquoi-l-ouragan-alex-forme-dans-l-atlantique-en-janvier-a-de-quoi-etonner_1753923.html

[29] http://.leparisien.fr/environnement/nature/rarissime-la-tempete-alex-se-tranforme-en-ouragan-dans-l-atlantique-14-01-2016-5450911.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F

Notez qu’en 1978 il y eut un début d’ouragan dans l’Atlantique, mais il a été déclassé rapidement. Notez aussi que l’ouragan Pali a récemment défié les forces de Coriolis dans le Pacifique, amenant à nouveau de l’eau au moulin des partisans de l’Univers électrique.

[30] France, Belgique et Québec.

[31] « L’énigme des mammouths frigorifiés », in Ivan T. SANDERSON & aliiLa Terre, cette inconnue, Éd. Reader’s digest, 1975, p. 34 à 37.

[32] The extinction of the woolly mammoth: was it a quick freeze ? http://.answersingenesis.org/tj/v14/i3/mammoth.asp

How did the mammoths die ?

http://.exn.ca/mammoth/Extinction.cfm

Mammoth Extinction

http://.sciencenetlinks.com/lessons.cfm?BenchmarkID=5&DocID=328

H U N T E D  T O  E X T I N C T I O N ?

http://.dallasdino.org/exhibits/elephants/hunted_extinction.asp

Humans cleared of killing off woolly mammoths

http://.cbc.ca/story/science/national/2006/05/10/mammoth-extinct.html

Supernova Explosion May Have Caused Mammoth Extinction

http://.physorg.com/news6734.html

Mammoth Extinction Caused by Trees, Study Suggests

http://news.nationalgeographic.com/news/2006/05/ice-age.html

the WOOLLY MAMMOTH and the SABERTOOTH CAT

http://.bagheera.com/inthewild/ext_woollym.htm

[33] Le site suivant : http://.zananas-martinique.com/meteo/1-histoire-cyclones-martinique.html dresse une liste des ouragans ayant frappé la Martinique et laGuadeloupe. L’ouragan de 1766 a entièrement détruit l’île. En observant les données de ce site, on constate que les ouragans violents étaient très nombreux dans le passé. Il est évident que les petits ouragans n’ont pas été notés. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui où le moindre dégât est rapporté pratiquement à la une des médias et toujours avec des commentaires reliant l’événement au réchauffement.

[34] http://nancyroc.com/les-10-ouragans-les-plus-devastateurs

[35] https://fr.wikipedia.org/wiki/Cyclone_de_Bhola

http://.rtl.fr/actu/sciences-environnement/ouragan-typhon-tornade-quel-phenomene-est-le-plus-dangereux-7779886270

http://.meteocity.com/magazine/phenomenes-meteo/top-10-des-cyclones-les-plus-meurtriers-de-lhistoire_67/

Autre source :

 http://.cyclonextreme.com/cyclonenewsphenomenesaison05.htm

Ouragan Carol : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ouragan_Carol

[36] Source : MétéoMédias le 5 juin 2016.

[37] Science & Vie avril 1975. « Le climat devient fou parce qu’il tend vers le froid », p. 40 à 49 et 158. Cit. page 40. Il est curieux de constater qu’à cette époque, on redoutait plutôt un refroidissement planétaire !!!

[38] Id. p. 44 et 45. De plus, on apprend à la page 158 de cette même revue que le Pentagone dépensait 2 millions de dollars par an pour la conception d’armes météorologiques… Et cela en 1975 ! Pensons maintenant, avec les moyens techniques et financiers actuels, comment les choses peuvent avoir atteint des niveaux presque inimaginables. Pour l’exemple, un ingénieur franco-québécois, Gérald Ollivier, que j’ai rencontré personnellement, a réussi à fabriquer des « canons » soniques anti-grêles par ses propres moyens financiers fort limités.

 http://patent.ipexl.com/US/05411209.html 

[39] https://.currentresults.com/Weather-Extremes/US/snowiest.php

[40] H. Elmo et T. Gergely, « Questions et réponses » aux Éd. OZ, trad. de l’anglais, p. 44.

[41] http://la.climatologie.free.fr/intemperies/tableau3.htm

http://.asmp.fr/travaux/communications/2011_06_20_ladurie.htm

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Retour en haut