L’oiseau réfute les théories transformistes

Par Jacques Foucher

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Regard sur la création

« Car, depuis la création du monde, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil quand on Le considère dans ses ouvrages. » (Romains, 1 : 20)

Jacques Foucher1

Résumé : Le corps des oiseaux constitue un défi à la théorie de l’évolution et à la biologie matérialiste qui veut nier la finalité. Qu’il s’agisse des plumes, des os, des poumons, du cœur ou des pattes, les organes des oiseaux sont manifestement préadaptés à leur vie aérienne. Surtout, il s’agit d’organes si radicalement différents qu’on ne peut concevoir d’intermédiaire : entre écailles et plumes, par exemple, ou entre une respiration alternant inspiration et expiration, et une respiration continue à sens unique ? Comment ne pas reconnaître l’intention intelligente du Créateur ?

Les zoologistes partisans de la doctrine de l’Evolution tentent de démontrer que les Oiseaux descendent des Reptiles. Si l’on examine la liste des anciens reptiles, on découvre que les Dinosaures dits « à bec de canard » possèdent deux analogies avec les oiseaux : ils sont bipèdes, et leur bec ressemble à celui du canard, bien qu’il soit pourvu de 2.000 dents. Mais cette constatation ne peut suffire à établir tout un arbre généalogique.

Il est également vrai que le squelette des Oiseaux et celui des reptiles comportent quelques similitudes, mais ces analogies sont loin de démontrer une filiation entre ces deux groupes de vertébrés.

En effet, il est impossible d’étudier l’anatomie et la physiologie des oiseaux sans être frappé par la remarquable adaptation à leur mode de vie et notamment au vol : leur organisme tout entier semble conçu pour voler.

Les os des oiseaux :

Les os des oiseaux sont creux, ce qui leur donne un maximum de résistance pour un poids infime. Les os de la tête sont minces et légers ; le sternum est une sorte de quille à laquelle sont attachés les grands muscles du vol.

Les sacs d’air :

Dans le corps des oiseaux se trouvent répartis au moins neuf sacs d’air. On a longtemps pensé qu’ils contribuaient à augmenter l’extrême légèreté de l’oiseau, mais leur véritable importance est ailleurs : étant donné qu’il se produit une élévation considérable de la chaleur du corps pendant le vol, on suppose que ces sacs d’air servent à maintenir l’animal à des températures normales. Ils sont reliés aux poumons par des canaux ; le mécanisme de la respiration ne met donc pas seulement les poumons en mouvement, mais aussi les sacs d’air : grâce à eux l’air circule en sens unique à travers les poumons, alors que les autres animaux respirent par aller-et-retour de l’air, en alternant inspiration et expiration.

Les poumons :

Chez les mammifères, l’air est introduit dans les poumons grâce au diaphragme. Les oiseaux, eux, n’ont pas de diaphragme. Leur poumons se dilatent grâce à de légères tractions des côtes, et se contractent par une sorte de compression des parois du corps. Ainsi, l’action des poumons est en corrélation avec les pesants muscles pectoraux utilisés pour le vol.

Les plumes :

Alliant force et légèreté, les plumes figurent parmi les plus belles merveilles de la nature. Chacune est constituée d’une tige centrale à laquelle est attachée une série de barbes très serrées et toutes parallèles.

Chaque barbe est munie de petites barbules, pourvues de crochets qui les maintiennent reliées les unes au autres2. Les oiseaux ont encore d’autres plumes, très duveteuses, jouant le rôle de climatiseur. Ce sont elles qui leur permettent de résister au froid. Pendant l’hiver, un épais et lourd duvet prend place sous les plumes de surface.

L’ouïe et la vision :

L’ouïe et la vision sont particulièrement développées. Les oiseaux peuvent distinguer des sons inaudibles pour nous. Leur vue est la meilleure de tout le règne animal. Tout le monde sait qu’un aigle peut apercevoir sa proie sur le sol à une altitude telle qu’il est lui-même imperceptible pour nous. Les petits oiseaux sont capables de virevolter dans les arbres sans jamais heurter les branches. Leur faculté d’accommodation oculaire est proportionnée à la vitesse de leur vol.

L’appareil circulatoire :

L’oiseau bénéficie d’une circulation sanguine très rapide et tout à fait indépendante des fonctions pulmonaires. C’est pour lui une nécessité, à cause des efforts extraordinaires qu’il fournit pendant son vol. Un oiseau est capable de voler à plus de 80 km à l’heure. Son cœur est relativement plus lourd que celui des autres animaux et ses pulsations sont aussi plus rapides. Chez le rouge-gorge le cœur peut battre 570 fois par minute. Lors d’un effort particulièrement intense, les battement du cœur peuvent doubler.

La température de l’oiseau :

La température normale de l’oiseau est très élevée, voisine de 40° à 43°. Ceci est très important, car il est bien connu que les processus chimiques sont accélérés lorsque la température est élevée. Le rythme du métabolisme de l’oiseau sera donc d’autant plus rapide.

En d’autres termes, un oiseau vit plus intensément que les autres êtres vivants, ce qui est indispensable à son mode de vie aérien.

L’appareil digestif :

Les oiseaux ont aussi un appareil digestif approprié. Au lieu de mastiquer leur nourriture, ils l’avalent immédiatement , ou ne la brisent que pour pouvoir l’avaler. Elle est stockée dans une grande poche, le jabot, puis passe dans l’estomac ou gésier, où la digestion commence. L’oiseau n’a donc pas besoin de prendre un temps de repos pour mastiquer ou digérer sa nourriture.

Les pattes des oiseaux :

Les pattes des oiseaux leur sont propres et s’adaptent à de nombreuses fins : courir, patauger dans la boue, s’agripper, gratter le sol, saisir une proie, etc… Les autres animaux ont des pattes robustes, musclées, celles des oiseaux sont aussi minces que possible. Les os en sont réduits à leur plus simple expression, et seules les parties supérieures sont pourvues de muscles. Les tendons sont placés dans un liquide circulant dans d’étroits canaux, ce qui permet une action très rapide.

Lorsque l’oiseau « s’assied » sur une branche, les puissants muscles de la partie supérieure de la patte se contractent, les tendons se raidissent et amènent les doigts à se recroqueviller, formant autour de la branche un véritable verrouillage. Ainsi l’oiseau ne peut se détacher sans se redresser, et cela l’empêche de tomber pendant son sommeil.

Les glandes à corps gras :

A la base de la queue se trouvent des glandes secrétant un corps gras, que l’oiseau fait sortir avec son bec pour en lisser ses plumes. On voit souvent la poule effectuer cette sorte de ponction et s’enduire les plumes avec cette espèce d’huile.

Une ressemblance approximative des squelettes ne saurait donc suffire à justifier une quelconque parenté entre deux êtres vivants : les organes mous et périssables sont les plus caractéristiques d’une espèce et le mieux serait d’avouer que nous ignorons presque tout des animaux fossiles dont nous ne connaissons que les os3.

Nous venons de citer dix traits remarquables de l’anatomie des oiseaux et chacun d’eux constitue à lui seul un véritable défi à la théorie de l’évolution.

Quel intermédiaire peut-on concevoir entre une écaille et une plume ? entre une circulation pulmonaire alternée et une circulation continue ? entre des doigts commandés par des muscles indépendants, et une griffe sans muscles ?

Autant reconnaître que le Créateur est un être intelligent, agissant en vue d’une fin. Les oiseaux sont conçus pour voler, et c’est pourquoi leur organisme comporte toutes ces particularités inexplicables par référence aux autres branches du Règne animal.

« Autre est la chair des oiseaux, autre celle des poissons« , écrivait l’Apôtre (I Cor. 15:39)


1 Lorsqu’il était Assistant-Conservateur au Museum d’Histoire Naturelle de Rouen, J. Foucher diffusait auprès des visiteurs une plaquette résumant les difficultés et les contradictions de l’évolutionnisme. Pour ceux qui en auraient l’usage, le passage reproduit ici est disponible en anglais et en russe.

2 Pour plus de détail, voir Le Cep n°17 : « Petits cohabitants que Dieu nous envoit ».

3 Ndlr. On estime que 98% de l’information qualifiant une espèce vivante concerne les organes mous. Que saurait-on de l’ornithorynque, si on n’en connaissait que le squelette ?

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