L’Écriture, La Salette et Fatima

Par:Yves Germain

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Résumé : Bien que La Salette et Fatima soient des lieux d’apparition mariale reconnus par l’Église catholique, les messages transmis aux voyants ne font pas l’objet d’une propagande acharnée. Disciple du P. Fillère, nourri d’une longue méditation de l’Écriture, Y. Germain replace ici ces messages dans une perspective biblique. Plus précisément, profitant de la publication du « secret » de Fatima, il en faisait aussitôt (il y a dix ans, donc) le présent commentaire à la lumière des plusieurs passages de l’Apocalypse, en particulier la prophétie des 7 églises qui ouvre le livre de saint Jean. Aux souffrances d’une Église martyre, annoncées à Fatima, La Salette ajoute celles liées au désordre social le plus complet, l’oubli de toute loi, une guerre civile sanglante en France et en Italie. Il y aura donc un prix à payer pour passer de l’ère de Sardes (la ville dont Crésus était le roi), à celle de Philadelphie (amour fraternel), cette époque de paix associée au triomphe de l’Église. Dans la tourmente de tels événements, il ne sera pas inutile de savoir qu’ils étaient prédits et que les pleurs se changeront en joie.

Comme nous l’avons montré par ailleurs[1] , si l’histoire de l’Ancien Testament se décompose en quatre Temps (ceux d’Adam, de Noé, d’Abraham et de Moïse), l’histoire de l’Église se décomposera aussi en quatre Temps bien mis en évidence dans l’Apocalypse de saint. Jean au chapitre des 7 églises :

1. Temps de chrétienté. Les quatre premières Églises (Ap 2, 1-29).

2. Temps de « mort »spirituelle de l’Église

              (Église de Sardes – Ap 3, 1 – 9, 6), donc de paganisme.

3. Temps de nouvelle évangélisation mondiale

              (Église de Philadelphie – Ap 3, 7-13).

4 – Temps de l’Antéchrist, apostasie

              (Église de Laodicée – Ap 3, 14-22)

Il est assez surprenant, comme nous allons le voir, de retrouver les 2ème et 3ème temps dans les prophéties de Fatima et de La Salette.

Le Message de Fatima, le dernier, octobre 1917, date de la révolution russe. Il annonce principalement :

1. Un temps de paganisme : « La Russie répandra ses erreurs dans le monde entier. »

2. Un temps d’évangélisation : « L’humanité connaîtra un temps de paix. »

Le secret.

D’après le cardinal Sodano, il « semble appartenir au passé ». Mais la demande de « pénitence » qui s’adresse principalement aux chrétiens a-t-elle été accomplie ? Le cardinal Ratzinger écrit : « Un pour cent seulement des catholiques se laisse encore guider-par la doctrine officielle de !’Église. »[2]

Nous sommes au temps annoncé par saint Luc qui écrit :

    « Jérusalem (l’Église) sera foulée aux pieds (méprisée) jusqu’à ce que les temps de païens soient accomplis » (Lc 21, 24) ou encore « se remplissent ». C’est-à-dire : « arrivent  à leur  plénitude ». Le monde entier est donc concerné.

Dans le secret de Fatima nous voyons un ange qui « tient dans sa main gauche » une « épée de Feu », pour  « incendier le monde », et elle ne « s’éteignait qu’au contact de la splendeur de la main droite de Notre-Dame ». Cette « épée de feu » maléfique est-elle actuellement éteinte ? Il y a deux sortes d’épées, l’une «le glaive de la parole  de Dieu » (Éph 6, 17), donne la vie, l’autre est de Satan et donne « la mort », tout spécialement celle de l’âme. Quelle est celle qui flambe[3] actuellement ? Est-ce le feu de l’amour qui anime les cœurs, les familles, les cités, les nations ? Ou bien celui de la haine qui engendre toujours plus de crimes, de vols, de violences ?

Dans l’Apocalypse il est demandé à l’Église « morte » de Sardes de « se repentir » (Ap 3, 3) ou de « faire pénitence », suivant les traductions. L’avons-nous tous fait ? Cette Église de Sardes reçoit néanmoins des encouragements, car « il y a quelques personnes qui n’ont pas souillé leurs vêtements » (Ap 3, 4), c’est-à-dire « qui sont restés.fidèles » (le un pour cent ?). Ce qui explique qu’est annoncé un temps « d’épreuve » à l’Église suivante de Philadelphie:

«Je te garderai de l’heure de l‘épreuve qui va venir sur le monde entier.» (Ap 3, 10)

Cette épreuve ne peut être que la conséquence de la désertion des chrétiens qui ont laissé le monde sombrer dans le paganisme le plus mortel puisque saint Luc écrit:

         « Les hommes expireront de frayeur et d’anxiété en voyant ce qui arrive à l’univers.  » (Lc 21, 26)

Saint Matthieu fait la même annonce:

     « Mais à cause des progrès croissants de l’iniquité, la charité du grand nombre se refroidira. » (Mt 24, 12)

Puis le verset suivant nous réconforte :

       « Et cet Évangile du Royaume sera proclamé dans le monde entier. » (Mt 24, 14)

C’est pourquoi après l’Église “morte” de Sardes est annoncée l’Église de Philadelphie ou de la “Fraternité”. C’est encore « la Jérusalem nouvelle » (Ap 3, 12), l’Église dans « un renouveau sans précédent », écrivait le P. André Feuillet[4]. C’est aussi cette Église qui reçoit le « nom nouveau ». Tous les grands changements dans l’Écriture sont annoncés par « un nom nouveau ». Ainsi Abram devint “Abraham”, Jacob sera “Israël” (Droite de Dieu) et Simon : “Pierre”. Ils ont tous reçu une mission qui, tôt ou tard, sera menée à son terme. Celle de Pierre et de ses successeurs sera de réaliser l’unité avec les Juifs, pour évangéliser le monde.[5]

Dans le secret de Fatima nous lisons que « le Saint Père traversa une ville à moitié en ruine ».

Il y a deux sortes de « villes » dans l’Écriture, Jérusalem[6] et Babylone (le monde païen) qui doit « tomber » un jour (Ap 18, 2) et que « l’on ne retrouvera plus » (Ap 21). Nous devons d’ailleurs « nous réjouir de sa ruine » (Ap 20), c’est-à-dire de l’échec des idéologies païennes qui mèneront un jour un jour le monde à l’anarchie la plus complète. Dans le secret de Fatima, il est question « d’une ville à moitié en ruine ». Ce ne peut pas être « Babylone », puisqu’après sa chute « on ne la retrouvera plus ». Cette ville « à moitié en ruine » représente donc l’Église, celle de Sardes qui est dite « morte » (Ap 3, 1) et qui renaîtra sous la forme de la « Jérusalem nouvelle », l’Église suivante, celle de Philadelphie (Ap 3, 7). Puis nous voyons le Saint-Père, « affligé de souffrance et de peine », prier pour les « âmes des cadavres qu’il trouve sur son chemin ». Il prie donc pour ses frères chrétiens qui ont abandonné l’Église ! Le secret nous apprend ensuite « qu’il fut tué… avec une arme à feu et des flèches ». Le sens littéral ne mène pas bien loin. Il ne faut pas oublier que dans l’Écriture, est « une flèche aiguë, celui qui porte faux témoignage » (Pro 25, 18).Le Saint-Père est donc victime de souffrances spirituelles, du mensonge ! Quant à « l’arme à feu », elle peut annoncer l’attentat dont il a été victime et dont il souffre encore dans sa chair, comme tous les grands blessés…[7]

Nous lisons ensuite « de la même manière moururent les uns après les autres les évêques, les prêtres, les religieux et religieuses et divers laïcs, hommes et femmes de catégories différentes ».

Ce qui annonce une persécution généralisée, avec ses souffrances morales, spirituelles et physiques puisque « le sang des martyrs… irriguait les âmes qui s’approchaient de Dieu ». En clair « sang des martyrs, semence de chrétiens » : la nouvelle évangélisation se fera comme la première, avec des martyrs.

Le message de Fatima nous montre surtout des événements à venir. Il en est de même avec celui de La Salette.

Le Message de La Salette : 1846 (date de la première condamnation du communisme par l’encyclique Qui pluribus)

Il est moins souvent cité car plus obscur, mais après ce que nous venons de voir, de nombreux passages deviennent compréhensibles. « Un temps de ténèbres » est annoncé. Les « ténèbres » représentent dans l’Écriture le paganisme, car « qui croit en moi ne reste pas dans les ténèbres» (Jn 12, 46). Et saint Paul dira: « Jadis vous étiez ténèbres » (païens) (Eph 5, 8). Il est aussi annoncé que « l’Église aura une crise affreuse ». Paul VI avait déjà parlé d’une “autodémolition” de l’Église, pénétrée par « les fumées de Satan ». Mais la prophétie va plus loin ; elle annonce un temps où « les pouvoirs civils et religieux seront abolis », ce qui ne peut concerner que l’avenir, le temps du « sans Loi » dont parle saint Paul (2 Th 2, 8), un temps où les hommes ne respecteraient plus aucune loi, donc un temps de plénitude du paganisme, déjà bien commencé. On peut aussi concevoir un temps ou les policiers seront submergés par les délits. Déjà, en France actuellement (en 2001), il y a 600.000 agressions de femmes chaque année (informations TF1 du 6 décembre 2000). Qui pourra les régler ?

Nous apprenons ensuite que la France, l’Italie, l’Espagne et l’Angleterre seront en guerre et que « le Français se battra avec le Français, l’Italien avec l’Italien… » Ces phrases ne peuvent s’appliquer aux conflits de 1914 ou de 1940, puisque l’Allemagne n’est pas nommée… Elles concernent donc l’avenir… Et quand nous lisons « qu’on se massacrera jusque dans les maisons », il faut en déduire qu’il s’agit d’une sorte de guerre civile… Le nationalisme corse et l’E.T.A. en sont-ils les prémices ? Puis nous lisons : « Paris sera brûlé et Marseille engloutie ».

Nous savons dès maintenant qu’une dizaine de gamins peut faire flamber les voitures de tout un quartier : il suffirait de plusieurs bandes, un peu organisées pour faire flamber toutes les rues d’une ville… Quant à Marseille « engloutie », l’expression, à la lettre, pourrait annoncer de violentes pluies, des inondations ; mais, selon l’esprit, cette ville n’est-elle pas appelée à subir l’assaut des flots ?

La fin du message est pleine d’espérance puisqu’il est annoncé que « L’Évangile sera prêché partout… Parce qu’il y aura unité entre les ouvriers de Jésus-Christ…» Ce passage rejoint Mt 24, 12 et surtout Ut unum sint, texte où le Saint-Père souligne l’importance de l’unité, condition première de la nouvelle Évangélisation. On trouve aussi l’annonce d’une « guerre générale qui sera épouvantable ». Étant donné que quatre pays au moins sont concernés, comme nous l’avons vu, faut-il penser à une guerre civile ? Ou à un conflit mondial ? En novembre 2000, la presse nous informait que « le Pakistan a exprimé son inquiétude » en prenant connaissance de « l’accord de défense Indo-soviétique ». Ce n’est certainement pas pour développer la culture du thé… On ne peut oublier la Corse et l’E.T.A., avec près de deux assassinats par mois, et les 50.000 personnes qui ont déjà quitté le pays basque, ainsi que « des centaines d’exilés » (Le Figaro du 22/11/2000). Nous approchons lentement de ce qu’avait prévu un homme politique: « La situation mondiale peut devenir telle qu’elle ne dépendra plus des politiques mais deviendra captive du hasard  » (M. Gorbatchev, Perestroïka, Flammarion, p. 196). Il n’avait certainement pas lu les deux messages que nous évoquons. C’est pourquoi nous pouvons dire que, lorsque le langage des païens rejoint celui des prophètes, on ne doit pas être loin d’une grande vérité, et nous préparer à vivre la neuvième plaie d’Égypte: un temps de ténèbres, mais cette fois à l’échelle du monde…

Les grandes idéologies marxistes et libérales arriveront à leur plénitude : une violation généralisée des lois de la nature et du Décalogue[8], base de toute morale ! Sans lui, il y a des morales, donc des divisions irréductibles.

 Conclusion : hasards ou signes ?

Le 13 mai 1917 fut le jour de la première apparition de la Vierge Marie à Fatima. Le même jour Eugenio Pacelli (futur Pie XII) était consacré archevêque de Sardes, ville de l’Italie du Nord qui est aussi une ville d’Asie (la 5ème Église dans l’Apocalypse). Les mouvements du soleil le 13 octobre à Fatima, Mgr Pacelli – devenu Pie XII – les reverra dans les jardins du Vatican en 1950, au moment de la proclamation du dogme de l’Assomption.

Enfin nous lisons au chapitre 12 de l’Apocalypse: « Un grand signe apparut dans le ciel: une femme vêtue du soleil, la lune sous les pieds, et sur sa tête une couronne de douze étoiles. Elle était enceinte et criait dans les douleurs de l’enfantement. » (Ap 12, 1-2). Cette «femme » est surtout l’Église[9], qui « enfante dans la douleur », au sens de l’Écriture. Elle a de nombreux enfants grâce à la souffrance de ses martyrs. Saint Paul dira qu’il « endure les douleurs de l’enfantement, jusqu’à ce que le Christ soit formé en nous » (Gal 4, 19).

Le  « soleil », lumière, représente le Verbe de Dieu. La lune a un double symbolisme. Elle représente à la fois « les Juifs »[10] et les pouvoirs politiques, car c’est elle qui agit sur « les eaux » (marées) qui représentent « les foules, les nations » (Ap 17, 15). Quant aux « pieds », ils représentent les prédicateurs[11].

Cette vision nous montre donc le triomphe mondial de l’Évangile, pour un temps, étant accepté par 1) les pouvoirs politiques, et 2) le peuple juif devenu chrétien. On peut même comprendre que ce dernier sera la base (sous les pieds) de l’Église :

« Les rois de la terre y apporteront leur gloire. » (Ps 137, 4 ;

Ap 21, 24)

« Il y aura un seul troupeau, un seul pasteur. » (Jn 10, 16)

Cette dernière prophétie n’est qu’une reprise d’Ézéchiel :

« Ils ne formeront plus deux nations et ils ne seront plus divisés en deux royaumes. » (Éz 37, 22)

« Il y aura pour eux tous un seul berger. » (Éz 37, 22)

Les deux messages (La Salette et Fatima) se complètent. Dans le premier, certains passages nous demeurent incompréhensibles, par exemple : « Les prêtres de mon Fils… sont devenus des cloaques d’impureté » ; il est bien difficile de soutenir qu’on en est arrivé là ![12]… Plusieurs passages semblent ainsi difficiles à croire. On discerne mal ce qu’il en est des antichrists et de l’Antéchrist[13]. Enfin, ils annoncent de grandes difficultés à venir pour l’Église et le monde, et confirment très souvent Mt 24 et Lc 21. Redisons-le : c’est après un temps de « croissance de l’iniquité », que « l’Évangile sera proclamé dans le monde entier » (Mt 24, 12-14).

Ils confirment les prophètes: «Je serai leur Dieu et ils seront mon peuple… On ne dira plus connaissez le Seigneur! Car tous me connaîtront, des plus petits aux plus grands, dit Dieu.»
(Jér 31, 31-34) Autrement dit: personne ne pourra plus dire « Jésus-Christ ? – Connais pas ! ».

Et le catéchisme des Juifs se termine ainsi : « Ce seront les temps messianiques ! Ce sera la réalisation du royaume du ciel sur la terre. Alors une paix régnera sur terre.»[14] Il nous revient d’y travailler, même si nous ne la voyons pas. Ainsi pourrons-nous recevoir le salaire promis : la vie éternelle. (Mt 20, 9)


[1] L’Apocalypse de saint Jean, après la plénitude du paganisme la nouvelle Évangélisation (Éd. Résiac, 1999), et aussi L’Apocalypse de saint Jean, ou le triomphe terrestre de l’Église sur les idéologies (Éd. Mambré, 1992).

[2]  Le Sel de la Terre, p 139.

[3]  La question se pose aussi au sens de la lettre. Il n’y a jamais eu autant d’incendies, surtout dans les forêts.

[4] Esprit et Vie n°34, 1974.

[5] « Il y aura un seul troupeau, un seul pasteur. » (Jn 10, 16)

[6]  Qui désigne tantôt les Juifs, tantôt l’Église.

[7] Ndlr. Certains ont contesté cette interprétation officialisée en 1999 par le cardinal Sodano, en faisant remarquer que Jean-Paul II n’a pas été tué par la balle tirée par Ali Agça. Ils en déduisent que ce passage concerne le futur. On peut aussi se demander si le « secret » publié est bien exhaustif, du fait qu’il ne fait pas mention d’un court texte recto-verso conservé dans un tiroir personnel du pape Jean XXIII (l’enveloppe « Capovilla ») et qu’il ne se raccorde pas non plus à la fin du message inachevé publié antérieurement (cf. Antonio Socci, The Secret still hidden, ouvrage diffusé, ainsi qu’une vaste documentation sur ce sujet, par le site fatimacrusader.net ).

[8]  Deux exemples : 1) il n’y aura bientôt plus d’eau potable dans le sol breton et les plages deviennent vertes… 2) Pie XI déclarait en 1929 « L’école, si elle n’est pas un temple devient une tanière » (Divini Illius Magistri). C’est en bonne voie !

[9]Cf.  Redemptoris mater, § 24.

[10] E. Munk, Voix de la Thora, Genèse.

[11] D’après saint Méliton, cf. J.P. Laurant, Symbolisme et Écriture, Paris, Cerf, 1988, p. 90. Voir aussi Héb 2,8 ; Rm 16,20 ; Mc 12,36 ; Ps 109, 1 ; I Cor 15,25, etc.

[12] Ndlr. Ce l’est un peu moins depuis que le scandale a éclaté. Mais l’auteur, en l’an 2000, n’aurait pu l’imaginer. Notons cependant que le cardinal Gagnon, de retour des USA, déclarait en 1984: « Je pense que le plus important serait de changer 90% des professeurs de théologie morale et de leur défendre d’enseigner, car ils enseignent les principes de base qui conduisent aux abominations sexuelles » (Introïbo n° 54, p. 6). Dans son roman à clé Windswept House, l’ancien jésuite américain Malachi Martin faisait aussi état de telles dérives dès le séminaire.

[13] Antéchrist, celui qui vient avant le Christ. Par contre il y a des antichrists (1 Jn 2, 22).

[14] Par A. Deutsch, Grand Rabbin, p. l36-137. Avec lectures recommandées sur ce thème : Is 2 , 11 ; 56, 1 ; Deut 30,4 ; Zac 14,9 ; Mal 3,23 ; Hab 2,3.

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