« Ne vous convertissez pas ! », dit le Vatican au Père Popian

Par John Vennari

, , , , , ,

Résumé : Le Père Linus Dragu Popian raconta l’histoire dramatique de sa conversion lors du « Rassemblement contre le terrorisme », à New York le 10 novembre 2001, parrainé par The Fatima Crusader. Son témoignage constitue une sévère accusation contre les politiques actuelles de l’Ostpolitik et de l’œcuménisme au Vatican, tenues pour plus importantes que le salut des âmes. Sa conversion au catholicisme, et finalement son ordination, furent continuellement bloquées par les bureaux du Vatican – tout spécialement par la Secrétairerie d’Etat – parce que cela « gâterait les relations » avec la Roumanie communiste et avec l’Eglise Orthodoxe. Ce qui suit est un bref résumé de ce discours historique.1

La Roumanie communiste :

Pendant vingt quatre ans, Linus Popian vécut sous le régime communiste en Roumanie. Il grandit en véritable anti-communiste. Jeune garçon, il se souvient des Roumains scrutant le ciel dans l’espoir de voir les avions américains venir les délivrer de la tyrannie rouge. Les avions ne vinrent jamais. Il fut élevé dans la religion orthodoxe. « Comme Staline , dit le P. Popian,  j’allai au séminaire. Mais à la différence de Staline, qui au séminaire fut converti à la Révolution, mes études au séminaire me convertirent au catholicisme »2.

Dès l’instant qu’il eût résolu de devenir catholique, il sut qu’il devrait fuir la Roumanie. Le gouvernement avait mis à mort les 13 évêques catholiques vivant en Roumanie et il était contraire à la loi, pour un Roumain, de se convertir à la foi catholique. Tout Roumain qui passait au catholicisme était considéré comme un traître envers la religion orthodoxe, envers sa famille, envers son pays et envoyé en Sibérie.

Beaucoup de Roumains connurent ce sort. « Mais pour moi , dit le P. Popian,  Notre-Dame opéra un miracle ».

L’évasion :

Ce fut au cours de l’année sainte 1975 que le Père. Popian, avec un camarade séminariste, s’échappa de Roumanie. Ils errèrent pendant 24 jours. Le chemin de leur évasion passa par la Hongrie et la Pologne jusqu’à Rome. L’un des plus grands miracles de cette évasion fut que la police communiste accepta son faux passeport bien qu’elle l’eût examiné pendant 2 heures d’affilée. Elle retint l’avion du P. Popian -et toute la file d’avions de l’aéroport- tandis qu’elle examinait le faux passeport, qu’elle finit par accepter. Le P. Popian arriva en Italie où il fut traité avec beaucoup de gentillesse par la police italienne. Lui et son compagnon de séminaire reçurent l’asile politique en quatre jours alors que la procédure prend normalement quatre mois.

Ne vous convertissez pas !

Les séminaristes furent invités à se présenter au Vatican, où ils reçurent le choc de leur existence. Voici donc deux séminaristes qui avaient risqué leur vie pour devenir catholiques, risqué leur vie pour échapper à un régime communiste et qui, maintenant, frappaient à la porte du Vatican pour devenir membres de l’Eglise Catholique.

Lorsqu’ils se présentèrent au chefs de la Congrégation pour les Eglises orientales, les prélats devinrent extrêmement nerveux. Ils dirent qu’ils devraient discuter de la question avec le Secrétariat pour l’Oecuménisme et le Secrétariat pour la Promotion de l’Unité Chrétienne.

Deux jours plus tard, les chefs de ces Congrégations et le Cardinal Villot, le Secrétaire d’Etat à l’époque, expliquèrent aux séminaristes qu’ils ne devaient pas devenir catholiques et qu’ils ne devaient pas fuir le communisme.

Le plus important pour ces Congrégations, alors comme aujourd’hui, c’est l’Ostpolitik qui encourage les relations amicales avec les régimes communistes.

L’Ostpolitik est fondée sur l’Accord Vatican-Moscou, également connu sous le nom de Pacte de Metz, par lequel le Vatican, au début des années 60, accepta de ne pas condamner le communisme, en échange de la présence d’observateurs russes orthodoxes au Concile Vatican II. Cette politique contredit l’avertissement sévère de Pie XI selon lequel « le communisme est intrinsèquement pervers : il ne faut donc collaborer en rien avec lui, quand on veut sauver la civilisation chrétienne » (Divini Redemptoris, 1937). Il est tragique que cette politique soit toujours en vigueur. Le Dr Dietrich von Hildebrand voit l’Ostpolitik comme un de ces domaines démontrant «  » l’action de Satan  » dans l’Eglise moderne ». A juste titre il la dénonça comme « une terrible trahison des catholiques derrières le rideau de fer ».

Tout aussi important pour ces Congrégations est le dialogue œcuménique avec les dirigeants orthodoxes. Si le Vatican recevait comme catholiques ces deux séminaristes et les ordonnait prêtres, cela endommagerait l’Ostpolitik et l’œcuménisme. On recommanda aux séminaristes de demeurer comme « catholiques secrets » à l’intérieur de l’Eglise orthodoxe roumaine et d’y « travailler à l’unité de l’intérieur ». Nos séminaristes, à juste raison, rejetèrent cette absurde proposition. Peu de temps après, le P. Popian et son ami eurent l’occasion de raconter à quelques journalistes italiens la bizarre réception qu’ils avaient reçue au Vatican. Le lendemain, leur triste histoire parut dans le journal sous le titre « Le Vatican déclare : Quelle erreur de devenir catholique ».

Les séminaristes plaidèrent encore leur cause auprès du Cardinal Villot et des autres Congrégations, mais il n’obtinrent aucune réponse. Ils se mirent alors en chasse d’un évêque qui les acceptât dans son séminaire. Ils essayèrent auprès de divers séminaires nationaux à Rome : les Collèges catholiques d’Amérique, d’Angleterre, de France, d’Espagne, etc. Toutes ces instituions refusèrent en disant « Nous ne pouvons vous recevoir, nous devons faire ce que le Secrétaire d’Etat demande ».

Le P. Popian avait de nombreuses recommandations de prêtres clandestins des pays communistes, de même qu’il pouvait se targuer des meilleures notes dans ses études. Finalement un évêque allemand, resté anonyme, dit aux séminaristes qu’il les incardinerait dans son diocèse.

L’Archevêque Agostino Casaroli, le principal architecte de l’Ostpolitik, qui devint Cardinal Secrétaire d’Etat du Vatican en 1979, contacta l’évêque allemand et l’avertit : « Malheur à vous si vous ordonnez ces hommes !.. ». Le P. Popian expliqua que l’archevêque Casaroli était toujours hostile aux réfugiés du communisme. Les seuls réfugiés avec lesquels il se montrait amical étaient ceux du Chili. Evidemment, c’était parce que le Gouvernement communiste de Salvador Allende était tombé en 1973, si bien que les réfugiés du Chili à ce moment étaient pro-communistes.

L’ordination bloquée :

A quatre reprises l’évêque tenta d’ordonner les deux séminaristes. A chaque fois le Vatican trouva quelque prétexte pour empêcher la cérémonie. Puis en février 1977, tout fut prêt pour l’ordination du P. Popian et de son ami. Ils avaient revêtu leur aube blanche ; il y avait vingt prêtres présents, des milliers de personnes étaient venues pour l’événement et tous attendaient l’arrivée de l’évêque dans un sanctuaire marial du nord de l’Italie. Mais l’évêque ne parut point car il avait reçu un appel téléphonique personnel de l’archevêque Casaroli, lui ordonnant d’ajourner les ordinations sine die. Casaroli donna deux raisons pour lesquelles ces deux hommes ne devaient pas être ordonnés :

1) Cela gâterait les relations du Vatican avec le gouvernement communiste de Roumanie,

2) Cela causerait des difficultés entre le Vatican et les Orthodoxes roumains. L’évêque resta chez lui. Le curé du sanctuaire renvoya la grande assemblée venue pour l’ordination en expliquant que l’évêque ne pouvait pas venir à cause d’une forte fièvre.

« Pour le première fois, dit le Père Popian désabusé, j’ai vu un prêtre mentir en public ».

« Venez à Augsbourg ! »

Les deux séminaristes, anéantis, redoublèrent de prières et de sacrifices à l’intention de leur ordination. A Rome cependant, rien de changeait. Les séminaristes recevaient toujours des réponses dilatoires.

Pendant tout ce temps, le P. Popian recevait ce qu’il prit pour des signes du ciel de continuer ses prières et sa lutte. Le jour suivant l’un de ces signes, une lettre de l’évêque d’Augsbourg arriva, disant : « Venez à Augsbourg . Je vous ordonnerai diacre avec ou sans l’approbation du Vatican ! » Les deux amis se rendirent immédiatement à Augsbourg. L’évêque, fidèle à sa parole, les ordonna diacres.

Le Vatican était furieux :

Les deux diacres nouvellement ordonnés furent menacés de suspension. Le Vatican jura : « Vous serez diacres pour toujours ! » En d’autres mots, ces deux hommes ne seraient jamais ordonnés prêtres.

Ne peut-on rien faire ?

Peu de temps après, les deux diacres se trouvaient à dîner avec un évêque et un petit groupe de laïcs. Le P. Popian le décrivit comme un « triste dîner » tandis que les diacres expliquaient leur triste sort aux convives. Une femme demanda à l’évêque : « Est-ce que rien ne peut être fait pour ces deux jeunes hommes ? »

« Rien », répondit le prélat.

« Rien ? » insista-t-elle.

L’évêque, plaisantant à moitié, répondit : « Il n’y a qu’une seule possibilité pour que ces hommes soient ordonnés : c’est que le pape meure ! »

« Que le pape meure ? »

L’évêque donna l’explication : Le Secrétaire d’Etat bloque l’ordination. Mais lorsque le pape meurt, tous les chefs des Congrégations du Vatican, le Secrétaire d’Etat y compris, perdent leur pouvoir. Ils ne tiennent leur autorité que du pape qui les a nommés. A la mort du pape, ils perdent toute pouvoir jusqu’à ce qu’ils soient renommés par le nouveau pontife, qui peut d’ailleurs choisir quelqu’un d’autre. (Cette règle est toujours en vigueur aujourd’hui). Ainsi, durant l’intérim entre la mort du pontife et l’élection de son successeur, le Secrétaire d’Etat n’aura aucun pouvoir de bloquer l’ordination. Un évêque ami pourrait alors les ordonner.

La pieuse femme, connue pour aimer profondément le pape, s’exclama : « Alors je réciterai un chapelet chaque jour pour la mort du pape ! »

Prière au sanctuaire de Fatima :

Peu de temps après, le P. Popian se rendit à Fatima pour demander l’intercession de Notre-Dame, qui avait toujours montré qu’Elle était sa vie, sa consolatrice et son espérance. Il était à genoux dans la chapelle du Saint Sacrement priant pour le dilemme de sa prêtrise. C’était le 6 Août 1978.

Un ami fit irruption dans la chapelle, interrompant les prières du P. Popian. L’ami pleurait. Il dit : « Lino, j’ai une tragique nouvelle : le pape est mort ! ».

« En tant que bon séminariste, dit le P. Popian, j’aurais dû pleurer. Mais je me retrouvai criant avec joie « Il Papa e morto ! Il Papa e morto ! » »

Le lendemain, 7 août, une lettre arriva du Vatican disant que les séminaristes pouvaient maintenant être ordonnés. La date fut fixée au 12 octobre. Les diacres redoutaient que si un nouveau Pape était élu, le Secrétaire d’Etat n’intervînt de nouveau et bloquât la cérémonie. Néanmoins ils commencèrent les Exercices Spirituels de 30 jours de Saint Ignace pour préparer leur ordination. Pendant ce temps, le conclave élit Jean Paul Ier, qui mourut trente trois jours plus tard.

Les diacres achevèrent leur retraite et , le 12 octobre 1978, la veille de l’anniversaire de Fatima du 13 octobre, Linus Dragu Popian et son ami furent ordonnés prêtres catholiques. Quatre jours plus tard le 16 octobre, le conclave élisait Karol Wojtyla.

Le P. Popian, qui est très respectueux envers le pape Jean Paul II, regrette que les forces de gauche aient gagné du terrain dans l’Eglise depuis lors.

« Vous êtes un anti-communiste viscéral »

L’arrivée du P. Popian à l’Ouest, en 1975, fut pour lui l’occasion de nombreuses surprises. Il avait grandi dans la « prison » d’un pays communiste et il ignorait la situation décadente de l’Europe de l’Ouest jusqu’à son arrivée en Italie.

Il fut scandalisé par « le caractère superficiel et le modernisme des catholiques de l’Ouest », laïcs, religieux, prêtres, évêques et cardinaux qui croyaient au communisme. Il en était sidéré, car, comme il l’expliqua, « personne dans les pays communistes ne croit réellement au communisme. Même Staline n’y croyait pas ».

Le régime communiste n’est que mensonge, dit le P . Popian, et chacun sait qu’il n’est que mensonge. Même après son ordination, il fut stupéfait de voir le grand nombre de prêtres et de prélats catholiques qui étaient pro-communistes, ou du moins fermement anti-anticommunistes.

Un exemple : il fut candidat au poste d’aumônier militaire à l’OTAN. Le gouvernement approuva sa nomination. Mais l’Evêque aux Armées d’Italie refusa sa ratification et s’en justifia auprès de P. Popian en lui écrivant : « Vous êtes un anti-communiste viscéral ».

Le P. Popian resta sans voix. L’OTAN est censée être une force militaire anti-communiste, mais, selon l’évêque italien, l’aumônier militaire n’a pas le droit d’être anti-communiste !

Le premier maire non-communiste depuis 50 ans :

Dans la ville italienne où vit le P. Popian, le maire était communiste depuis des décennies. Le 13 mai 2001 on votait pour choisir un nouveau maire. Juste avant les élections, le P. Popian avertit ses fidèles : « Si vous votez pour les communistes, les flammes de l’enfer ne seront pas suffisantes pour vous ! » Un journaliste lui dit : « Père, vous ne devriez pas dire cela ». Le P. Popian répondit : « Nous sommes prêtres pour dire la vérité ! »

Des journalistes italiens recueillirent l’anecdote et, dans toutes les Agences et tous les journaux d’Europe, courut la nouvelle qu’un prêtre d’une banlieue à Rome avait menacé du feu de l’enfer ceux de ses fidèles qui voteraient pour les candidats de gauche.

Les journalistes firent cela pour ridiculiser le P. Popian, mais le résultat fut peut-être à l’opposé de ce qu’ils attendaient. Le P. Popian dit qu’il ignore si ce fut à cause de son sermon, mais pour la première fois depuis cinquante ans, les habitants élurent un maire non-communiste que le P. Popian qualifie de « bon chrétien ».

De fait, le 2 novembre, le maire invita tous les prêtres du diocèse à venir au cimetière pour apporter des fleurs et bénir les morts. Il est tragique que sur les soixante prêtres du diocèse il n’en eût qu’un seul pour se rendre au cimetière : le P. Popian.

La Madone pleure :

Le P. Popian raconta alors l’histoire d’une petite statue de la Bienheureuse Vierge Marie qui pleura des larmes de sang le 2 février 1995. Ella a pleuré du sang plusieurs fois depuis, la dernière se produisant alors qu’elle était entre les mains de l’évêque.

L’évêque lui-même ne croyait pas en la statue qui pleurait. Mais lorsque la statue pleura du sang tandis qu’il la tenait, l’évêque crut et devint profondément fervent. Le P. Popian dit que le Vatican déclara à l’évêque: « Vous avez ruiné votre carrière » en reconnaissant que vous croyiez au miracle de la statue.

Le P. Popian posa alors la question : pourquoi la statue pleure-t-elle ?

Il répondit en racontant l’histoire de la statue de Notre – Dame de Syracuse, en Italie, en 1953. La statue versait de réelles larmes peu de temps avant une élection générale, à une époque où les communistes gagnaient beaucoup d’influence dans le peuple italien.

Le pape Pie XII, faisant allusion publiquement à la statue en pleurs de Syracuse, dit aux italiens: « La Madone devait pleurer afin de vous faire comprendre comment vous devez voter ».

Le résultat fut que les communistes ne gagnèrent pas les élections de 1953.

Alors qu’en 1953 les ecclésiastiques et les évêques étaient anti-communistes, le P. Popian déplore que ce ne soit plus le cas aujourd’hui. Pour l’élection italienne du milieu des années 90, par exemple, l’Episcopat italien donna instruction aux prêtres et religieux de voter pour les candidats de la gauche. De façon intéressante, on n’a jamais signalé de censure du Vatican à l’encontre de ces évêques qui dirent à leur clergé de voter pour les candidats de gauche.

Alors, le 2 février 1995, les politiciens de gauche triomphants firent une fête à laquelle ils invitèrent le clergé catholique pour le remercier de son aide si précieuse dans leur élection. Le P. Popian fut un des rares prêtres qui n’y allèrent pas.

Mais à 4 heures de l’après-midi, le même jour, 2 février, la statue de Notre-Dame versa des larmes de sang. Manifestement, observe le P. Popian, Notre-Dame pleure du sang pour exprimer la désapprobation du Ciel de la trahison des prêtres et des évêques catholiques.

Il n’est pas étonnant que Sœur Lucie de Fatima se soit plainte « de la désorientation diabolique au sommet de la hiérarchie ».

« La Russie doit être explicitement consacrée »

Le P. Popian termina en expliquant que la seule façon de nous débarrasser de ces nombreux maux est que le pape consacre la Russie au Cœur Immaculé de Marie en la nommant explicitement. Cette consécration sera une sorte d’exorcisme pour chasser les démons hors de Russie. Il montre sa propre conversion comme un prototype de la conversion de la Russie. Lorsqu’il était au séminaire, il se convertit en un éclair. Il est si facile pour un orthodoxe de se convertir au catholicisme. « La théologie orthodoxe, dit-il, est très proche de la théologie catholique, sauf sur quelques points ».

Il croit que si le pape consacrait la Russie en la nommant, en union avec les évêques du monde, au Cœur Immaculé de Marie, la Russie serait convertie le lendemain.

En attendant, il recommande aux catholiques d’augmenter leurs prières, le matin et le soir, de réciter de nombreux chapelets et de prier sans cesse. Il termina sa poignante conférence par cette citation de l’Ecriture montrant Notre Seigneur chassant les démons des possédés: « cette sorte de démons n’est chassée que par la prière et le jeûne ».


1 Une cassette audio intégrale (en italien, avec traduction en américain assurée par le P. Gruner, est disponible auprès du Fatima Crusader (452 Kraft Road, Fort Erie, ON L2A 4M7, Canada)

2 Ndlr. On sait, par le témoignage d’un condisciple, que c’est la lecture de Darwin qui fit du séminariste Joseph Djougashvili un athée impitoyable surnommé Staline (Stalh = acier, en russe).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Retour en haut