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Par le Dr Yves Couzigou
Le credo vaccinal et ses holocaustes1
Résumé : Les hécatombes dramatiques survenues à l’occasion de la récente épidémie de fièvre aphteuse, ont rendu toute leur actualité à la pensée des pionniers de l’agriculture biologique. L’auteur est l’inventeur de la ventouse obstétricale. Il collaborait à la revue « Le Paysan biologiste », d’où le présent article est repris. A partir de quelques observations significatives, il en conclut que la vaccination des animaux affaiblit le terrain plus qu’elle n’apporte une véritable immunité.
Récemment des journaux (Point de Vue, du 6 avril 1979, etc…) nous ont appris qu’en raison d’un développement de la rage en Bolivie, 350.000 chiens ont été rassemblés dans un centre où ils seront mis à mort au bioxyde de carbone malgré les protestations de nombreuses associations.
Notre Journal Officiel vient également de publier un décret rendant obligatoire l’immatriculation par tatouage de tous les chiens obligatoirement vaccinés dans les 26 départements atteints par la rage. Cela concerne environ 500.000 chiens qui seront inscrits au fichier de la Société centrale canine. Cette mesure draconienne est d’autant plus surprenante qu’au verso de certains certificats de vaccination ou de revaccination antirabique, on trouve la note suivante, à signer obligatoirement par le propriétaire du chien (cf. fac-similé dans Vaccinations ou Santé de juin 1956) :
« Ce certificat est valable pendant un an. Au cas où le chien viendrait à être mordu par un chien enragé, le propriétaire pourra le conserver à ses risques et périls, à la condition, toutefois, de le faire revacciner dans les sept jours suivant la morsure, faute de quoi il sera abattu comme les non-vaccinés.
En outre, ce chien devra rester quatre mois sous la surveillance du service sanitaire, et, au cours de cette période, il ne pourra sortir sur la voie publique sans être, à la fois, tenu en laisse et muselé.
En cas d’insuccès de la vaccination, ou d’accident survenu à la suite des inoculations vaccinales, le propriétaire ne pourra réclamer aucune indemnité. Il restera seul responsable des dommages que pourrait causer la rage de son chien, au cas où la vaccination n’aurait pas réussi à l’immuniser. LU et APPROUVE : le propriétaire du chien. »
Comme on peut le constater, la confiance et la liberté n’existent guère au royaume des vaccinocrates ; et dans Le Paysan biologiste (n°23 de juin 1977), nous avons déjà dénoncé les falsifications statistiques concernant la vaccination antirabique.
Après l’apparition d’un foyer de maladie vésiculaire qui présentait certains symptômes de la fièvre aphteuse, 30.000 porcs environ, auraient été abattus en février dernier dans les Iles Britanniques. Actuellement, en Normandie, existe également une épidémie de fièvre aphteuse survenue dans des élevages, bien que ceux-ci soient en règle avec la prophylaxie vaccinale ; et malgré les protestations des agriculteurs, leurs animaux vaccinés sont massacrés comme les autres, en holocauste au credo vaccinal. Dans notre article, « Fièvre aphteuse et Hygiène »(Le Paysan biologiste n°13 d’avril 1974), nous avons déjà exposé que le réservoir original du virus aphteux, comme celui de tous les virus, est cellulaire, et que la prophylaxie doit être nécessairement basée sur l’hygiène des sols vivants et des terrains organiques équilibrés minéralement (chlorure de magnésium, etc…)
Dans son livre, Les Vaccins, Racket et Poisons ?, paru en 1965 à Montréal, le Docteur Paul-Emile Chevrefils, reproduit à la page 64, la lettre suivante qu’un ancien ministre, M. Yves Guyot adressa au Dr Hubert Boens, Président du Congrès des Antivaccinateurs, tenu à Charleroi, les 26, 27 et 28 juillet 1885 :
« Je ne suis pas très compétent au point de vue de la quetion scientifique ; cependant, je pense que la théorie mircobienne est de la théologie retournée.
Autrefois on attribuait tout aux infiniment grands ; maintenant, on attribue tout aux infiniment petits. L’entité a changé de taille et de forme, mais elle me paraît subsister. En tous cas, je suis un adversaire résolu de la vaccination obligatoire. Je ne reconnais pas à l’Etat le droit de pénétrer dans les individus sous forme de virus. C’est une violation de domicile.«
Le credo vaccinal est une fausse métaphysique , et si M. Jourdain faisait de la prose dans le savoir, l’homme – comme l’a bien précisé le philosophe Meyerson – fait de la métaphysique comme il respire, sans le vouloir et surtout sans s’en douter la plupart du temps.
Toute interprétation d’un fait est quelque chose de métaphysique, et il est nécessaire de la vérifier expérimentalement. Or, que nous apprennent les faits scientifiques ? La vipère n’est pas immunisée contre son propre venin et elle n’a aucune protection contre lui, si on le lui inocule à l’aide d’une seringue. Lors des combats entre les cobras, ceux-ci ne se mordent jamais, parce qu’ils savent d’instinct qu’ils ne sont pas immunisés contre le venin de leur propre espèce. Si notre muqueuse buccale est intacte, nous pouvons sans danger sucer du venin de vipère, mais il ne faut aucunement s’empresser d’en déduire que nous sommes immunisés contre lui.
Tout est relatif, et dans La Presse Médicale du 9 juillet 1952, le Dr Philippe Decourt a fait remarquer judicieusement que la pseudo-accoutumance, connue sous le nom de mithridatisation, et sur laquelle est basée le faux credo vaccinal, ne se produit que pour les sels d’arsenic insolubles administrés par voie buccale, et provoquant une modification de la muqueuse intestinale plus ou moins imperméabilisée vis-à-vis de ces produits chimiques. Les recherches de Besredka ont aussi montré que la prétendue immunité de l’intestin contre les bacilles cholériques et typhiques, est fort relative, puisqu’il suffit de desquamer le muqueuse par ingestion préalable de bile de bœuf pour obtenir une infection avec des doses moindres que celles que nécessite la voie sanguine (cf notre article « Immunologie et Vaccination » paru en décembre 1970 dans les Cahiers de biothérapie, etc…)
Les prétendus anticorps correspondent à des propriétés de certaines protéines, et on a démontré qu’ils résultent de la duplication d’un gène primitif. L’examen au microscope électronique a démontré que l’anticorps apparaît sous forme d’une tige cylindrique liée à chacune de ses extrémités à un virion, et qu’il existe un réseau filamenteux résultant de l’alternance anticorps-virion. Le professeur Tyler admet qu’auto-antigènes et auto-anticorps sont des constituants normaux de la cellule, et la « Semaine des Hôpitaux de Paris« , du 26 novembre 1968, cite un article américain consacré au rôle des anticorps IgG et IgH dans la formation des cellules.
Dans la Revue de Pathologie générale et de Physiologie clinique (n°694, 753), le professeur Louis-Claude Vincent a exposé une théorie électronique de la formation des anticorps ; ce savant est absolument opposé à toute vaccination, parce que les immunoglobulines vaccinales sont surtout des gammaglobulines alcalines et oxydées qui favoriseraient l’apparition des dégénérescences cellulaires (cancéroses, tuberculoses, névroses, thromboses, épilepsies, etc…). Nous avons par ailleurs exposé que la standardisation, vaccinale ou autre, est impossible à obtenir en biologie, et que ce que l’on considère comme immunité n’est que la phase chronique des maladies naturelles ou vaccinales. Si les conditions nutritives sont convenables, le virus-gène ayant pénétré dans un organisme, y formera par duplication les prétendus anticorps qui participeront à la formation des bactéries puis des mycéliums (phase chronique – prétendue immunité).
Les travaux du professeur Tissot semblent de plus en plus confirmés. Dans son article sur les infections dormantes, paru dans Vie Médicale de mars 1968 et prouvant la récidive possible de certaines maladies, M. Albert Delaunay, ancien directeur de l’Institut Pasteur, fait remarquer qu’on en arrive aujourd’hui à se demander si l’immunité que l’on observe dans certaines infections, telle la rougeole, n’est pas due en définitive à la persistance du virus dans les cellules.
Toute maladie infectieuse, naturelle ou vaccinale, est d’origine génétique ; il faut se garder d’enterrer trop vite ces gènes-virus dont la pérennité physiologique durera pendant de nombreux siècles.
Dans notre article sur la variole paru en décembre 1978 dans La Vie Claire, nous avons déjà exposé que le virus variolique, comme les autres, s’il n’est pas totalement incinéré, ne disparaît jamais, et qu’il existe indéniablement chez les sujets vaccinés des varioles sans éruption cutanée appelées par les Russes « formes pulmonaires de variole ». Les anticorps vaccinaux loin d’être protecteurs, contaminent ; et lors de l’épidémie de Vannes, les 14 morts étaient tous vaccinés, tandis qu’il n’y eut aucune mort chez les 15 enfants non vaccinés.
Le credo vaccinal n’a aucune base scientifique1, et la prophylaxie ne peut être obtenue que par des mesures d’hygiènes appliquées à l’air, aux eaux, et surtout par l’agriculture biologique qui évite de droguer les gènes pour leur permettre de poursuivre leur saine bio-industrie assurant la survie de tous les êtres.
1 « Le Paysan biologiste« , n°30 (1979).
1 Ndlr. Une synthèse récente émanant du très officiel Institut National de Veille Sanitaire (IVS), rendue publique le 16 août 2001, remet en cause la vaccination systématique de tous les enfants par le BCG : « Pour les enfants de 0 à 6 ans, le nombre de cas de tuberculose évités actuellement chaque année par le BCG se situe entre moins de 10 dans l’hypothèse la plus défavorable au vaccin et plus de 250 dans l’hypothèse la plus favorable au vaccin, et ceci pour toute la France. Cependant, les données de la littérature plaident en faveur d’un pouvoir protecteur réel du BCG proche de la première hypothèse (p. 28 et 29). Plus précisément, le rapport étudie la possibilité d’avoir des politiques vaccinales modulées selon les régions, ce qui serait une grande nouveauté en France. Retenant le taux de 5 tuberculeux contagieux pour 100 000 comme barrière au-dessous de laquelle les inconvénients du BCG sont reconnus supérieurs aux avantages, il propose de limiter la primo-vaccination aux régions n’y satisfaisant pas, soit 3 sur 22 (Ile-de-France, Paca, Bretagne). Le rapport reconnaît que l’Allemagne a interrompu la vaccination BCG pour tous les enfants, y compris les enfants à risque. Ajoutons que les Etats-Unis par exemple ne font aucun usage du BCG, la lutte contre la tuberculose consistant essentiellement à rechercher les nouveaux tuberculeux dans le voisinage humain d’un malade connu et à les soigner. « (Extrait du « dossier » publié dans le n°8 (13/10/01) de la revue « Soignez-vous !« , 18 quai de la Marne, 75164 Paris Cedex 19). Le rapport ministériel de 42 pages, signé par 4 experts, a été consultable sur le site < invs.sante.fr >.