Le mystère de la race des géants

Par Laurent Glauzy

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« Si l’homme est libre de choisir ses idées, il n’est pas libre d’échapper aux conséquences des idées qu’il a choisies. » (Marcel François)

Résumé : Les ogres et les géants font partie de notre imaginaire collectif, comme les Titans dans la mythologie grecque.   Mais ils figurent aussi dans bien des récits historiques et dans la Bible elle-même, avec Goliath par exemple. L. Glauzy donne ici une liste impressionnante de témoignages accompagnant les explorations maritimes depuis cinq siècles, corroborée par les restes archéologiques et  les fossiles. Tout récemment, le Dr Carl Baugh a montré que des conditions environnementales particulières (pression, champ magnétique, oxygène, etc.) lui avaient permis de doubler la taille de piranhas. Nous ne devons donc pas rejeter a priori l’idée que des races d’hommes aient pu atteindre 3 m 50 et peut-être plus.

A travers toutes les époques, sous l’Empire romain, au Moyen-âge, au XIXème siècle, jusqu’à aujourd’hui, dans le monde entier, des scientifiques, des archéologues, des hommes d’Eglise, des voyageurs, des historiens témoignent, cherchent, compilent dans des documentations très denses les traces et les preuves des géants, d’hommes ayant mesuré jusqu’à plus de 4 mètres. 

Voici quelques témoignages sur ces hommes d’une stature extraordinaire. Au XVIème siècle, le physicien, linguiste et médecin de Philippe II d’Espagne, Goropius Becanus, affirme avoir vu un homme et une femme mesurant dix pieds (soit 3,50 m). Dans Descripcion y poblacion de las Indias, le dominicain Reginaldo de Lizzaraga, qui vécut au Pérou de 1555 à 1599, retranscrit un mythe concernant des êtres d’une taille incroyable. L’historiographe Pedro Cieza de Leon (1518 – 1560) raconte l’histoire d’une invasion de géants, recueillie auprès des indigènes de Santa Elena.

A partir de recherches archéologiques et documentaires, le fameux Père jésuite Athanase Kircher (1600 – 1681) publie en 1665 une étude et une classification précise de géants dans son  Mundus Subterranus. En Amérique, le manuscrit mexicain de Pedro de los Rios écrit : « Avant le Déluge que l’on estime à 4.008 ans après la création du monde, la Terra d’Anahuac était habitée par des êtres gigantesques, les Tzocuillixeo. » Quand les Espagnols d’Hernan Cortès débarquent en Amérique, ils apprennent des sages des tribus indigènes qu’à l’origine des temps, des femmes et des hommes de grandes tailles existaient. Des ossements leur sont montrés. Cortès envoie même un fémur de géant à son Roi. Nous retrouvons pareilles légendes autour du lac Titicaca  et jusqu’en Patagonie. Le marin et chroniqueur italien Antonio Pigafetta (v. 1491 – 1534) dans Magellan, le premier tour du monde, y décrit un peuple gigantesque : « Un jour où nous nous y attendions le moins, un homme d’une stature gigantesque se présenta à nous. Il était si grand que nos têtes arrivaient à peine à sa ceinture ». Des récits analogues ont été écrits par des navigateurs très connus comme Drake, Hernandez, Knyvet et de Weert. Près de Vichy, à Glozel, on relève des empreintes de mains gigantesques ayant appartenu à un homme il y a plusieurs milliers d’années.

De vieux poèmes anglo-saxons racontent qu’en Grande-Bretagne habitaient des civilisations disparues, des hommes de grandes tailles. Jennifer Westwood, écrivain et expert en légendes anglaises, écrit qu’à l’origine, la Grande-Bretagne était peuplée de géants. On l’appellait alors Albion. On raconte qu’après la chute de Troie, le héros Brutus décida d’envahir Albion avec son armée. Les géants furent défiés et vaincus ; un seul fut épargné : il s’agit de Gogmagog, mesurant 4 mètres (source : Albion : A Guide to Legendary Britain ; 1985).

Notre siècle compte aussi ses découvertes sur les géants.

Dans Le monde de l’inconnu de novembre 1999, Jean-Philippe Camus, doctorant en histoire médiévale, écrit qu’en 1936 l’anthropologiste allemand Larson Kohl déterra sur la rive du lac Elyasi, en Afrique du Sud, des ossements ayant appartenu à un géant. Entre 1937 et 1941, des paléontologistes et anthropologistes allemands, le Pr Gustav von Königswald et le Pr Frank Weidenreich, trouvent dans des pharmacies chinoises du continent et de Hong-Kong, plusieurs ossements humains d’une taille impressionnante. En 1944, le Pr Weidenreich fait un exposé sur ces restes de géants devant l’American Ethnological Society. Le Dr Rex Gilroy, un archéologue australien, directeur du Mount York Natural History Museum, découvre à Mount Victoria des empreintes fossilisées de pied de géants. Le Dr Burkhalter de la société française de préhistoire, écrit en 1950 dans la revue du musée de Beyrouth que l’existence des géants à la période acheuléenne, est un fait scientifique établi. Lors de fouilles dans le Caucase, en 1964, on trouva dans une grotte d’Alguetca, près de Mangliss, des squelettes d’hommes mesurant de 2,80 mètres à 3 mètres. Le journaliste allemand Ernst Probst  écrivit sur le thème des géants. Il mentionne l’existence d’un tableau peint par un certain Bartholmäus Sarburgh, exposé au Musée d’Histoire de Bern. La peinture reproduit un fémur de géant trouvé sur les bords du Rhin, à Oppenheim sur Mainz. En 1895, un géant fossilisé de plus de 3,70 mètres est découvert par un orpailleur dans le comté d’Antrim. Il est exposé et photographié dans le dépôt de marchandises de la London and North-Western Railway Company’s dans Broad Street, puis à Liverpool et à Manchester.

L’archéologie argumente sur l’existence d’une civilisation de géants qui construisit des cités mégalithiques sur les cinq continents. Les indiens qui habitent dans la région de Tiahuanaco, dans les Andes (à 20 km du lac Titicaca), disent que les pierres colossales dont est bâtie cette cité mégalithique ont été acheminées par des géants. Ils sont décrits comme des hommes très intelligents, à la peau claire. Des fouilles ont permis de trouver des restes d’ossements, des crânes et des squelettes d’hommes mesurant plus de 3 mètres.

La plus prestigieuse et la plus fascinante découverte est celle de tunnels souterrains s’étirant sur des kilomètres et menant à de majestueuses salles aussi grandes que des hangars d’avion. Les indiens expliquent que ces souterrains parcourent une grande partie de l’Amérique du Sud. Au XVème siècle, le capitaine espagnol Francisco Pizzaro fut le premier à découvrir ces galeries souterraines dans la montagne des Incas. Toujours au Pérou, des découvertes inattendues comme à Ollantaytambo ou Sacsayhuaman, posent la question de civilisation de géants disparus ayant certainement eu des connaissances scientifiques oubliées et particulièrement élaborées. Bizarrement, en certain de ces lieux nous trouvons des représentations de dinosaures. Les cites mégalithiques renvoient en permanence à une civilisation de géants. C’est le cas de Carnac, de Stonehenge dont le nom celte Chior gaur signifie « la danse des géants », ou de son équivalent dans le nord d’Israël, à Gilgal Refaïm. Une étude de la Bible laisse penser que les Réfaïm forment une race de géants qui auraient pu se mélanger avec les Philistins et à laquelle appartenait Goliath (cf. Samuel 17,4). Gilgal Refaïm serait-il l’œuvre de géants ?

En 1874, l’historien assyriologue et archéologue François Lenormant écrit dans son encyclopédie Histoire d’après la Bible et les traditions des peuples orientaux que « Les Hébreux connaissaient, parmi les plus anciennes populations de la Palestine, quelques géants ». Il y a deux ans, en Bosnie, des pyramides ont été découvertes sous des forêts et de la végétation. Les légendes parlent encore dans ce cas précis de géants-constructeurs. Nous trouvons ailleurs dans le monde d’énigmatiques pyramides qui font l’objet du plus grand silence scientifique, comme en Chine centrale, dans les plaines du Qin Chuan. L’une d’entre elle surnommée la « grande Pyramide Blanche », pointe à environ 300 mètres de hauteur, soit deux fois la taille des plus imposantes pyramides d’Egypte. D’après des manuscrits appartenant à la tradition copte l’une d’elles, celle de Khéops, aurait été construite par une race de géants.

Saint Augustin, suivant ici la Septante, qualifie Nemrod de géant (gigans). A propos des fils de Cham, il écrit : « Après cette énumération, l’Ecriture remonte à la souche et dit : « Chus engendra Nebroth, le premier géant sur la terre ; géant et chasseur violent contre le Seigneur. Aussi dit-on : chasseur contre le Seigneur comme le géant Nebroth. Sa domination s’éleva dans Babylone, Orech, Archad et Chalanne, dans la contrée de Senaar.. .» Or ce Chus, père du géant Nebroth (pater gigantis Nebroth), est nommé le premier entre les fils de Cham, à qui l’Ecriture a déjà donné cinq fils et deux petits-fils. Mais, ou Cham engendra ce géant après la naissance de ses petits-fils, ou, ce qui est plus probable, l’Ecriture le nomme séparément à cause de sa puissance, car elle parle de son royaume, qui prit naissance dans la célèbre Babylone, et dans les autres contrées précitées. (…) Or Assur, père des Assyriens, n’est pas l’un des fils de Cham, le second des fils de Noé, mais de Sem, l’aîné des fils de Noé ; d’où il paraît que, dans la suite, des descendants de Sem s’emparèrent de l’empire du géant Nébroth, et allant au-delà, fondèrent d’autres villes, dont la première fut appelée Ninive, du nom de Ninus. » 1

L’étude des géants bouleverse notre compréhension du monde. Car il est possible que ces géants aient existé à une époque où tout était gigantesque. Effectivement, nous pouvons aborder de manière scientifique toutes les formes de gigantisme : dans la flore, avec les dinosaures, et aussi chez les singes avec le Gigantopithecus et le Meganthropus. Pourquoi avons nous alors oublié les géants de la race humaine ? Nous pourrions donc logiquement supposer que des hommes gigantesques ont pu vivre à une époque où tout était gigantesque et connaître les dinosaures. Cela est d’autant plus troublant que dans son ouvrage Buried Alive, le Dr Jack Cuozzo va dans ce sens. Il montre la photographie dans la Grotte de Bernifal (France) d’un combat opposant un mammouth à un dinosaure.

De même, Fran Barnes, spécialiste en art pariétal écrit qu’à San Rafael Swell (Utah), on trouve des dessins préhistoriques ressemblant à un reptile ailé, un ptérosaurien.

L’ancien peuple de Sumatra a également produit de nombreuses pièces d’art avec des créatures ayant de longues queues, de longs cous et des crêtes, assez ressemblants à des Hadrosaures. Une de ces pièces est d’ailleurs exposée au Musée Ethnographique de Budapest. Des mosaïques de l’Empire romain datant de 200 ans avant J.C. reproduisent des dinosaures marins, des Tanystropheus. En 1571, les conquistadors rapportèrent que sur des pierres de sépulture Inca figuraient d’étranges créatures. Le Dr Javier Cabrera en a authentifié plus de mille. En 1496, l’évêque Richard Bell fut enterré à la cathédrale de Carlisle, en Angleterre. Des dinosaures sont dessinés sur les pièces en cuivre qui recouvrent la tombe. Autre cas très intéressant : dans le Queensland, plusieurs récits de tribus aborigènes décrivent des créatures ressemblant à des plésiosaures. Dans le nord de cette région australienne, les Yarru (ou Yarrba) parlent d’une créature semblable vivant dans des cavernes d’une forêt luxuriante. Une fresque murale y est très intéressante car elle montre des Indiens ou des hommes autour d’un plésiosaure et représente tout l’appareil digestif, gastro-intestinal de l’animal. Cela nous permet-il de penser que les chasseurs aborigènes auraient tué et dépecé ce plésiosaure ? Comme le Dr Mary Schweitzer en 1993 à Hell Creek dans l’Etat du Montana, certains scientifiques prétendent avoir trouvé des restes de chair de dinosaures.

Ces grands animaux se sont-ils alors vraiment éteints il y a 70 millions d’années ? Le Dr Clifford Burdick, géologue, répond par la négative. Il relève en 1935 sur les bords de Paluxy River, à Glen Rose (Texas), des empreintes de géants jouxtant celles de dinosaures*. Au XVIème siècle, le naturaliste Ulysse Aldrovandus évoque l’histoire d’un berger appelé Battista qui aurait tué près de Bologne en 1572 un grand lézard ressemblant à un Tanystropheus.

 D’anciens livres comme l’Historia Animalium au XVème siècle signalent que ces créatures préhistoriques existaient encore, mais étaient extrêmement rares.

Il est pertinent d’envisager une époque où les hommes et les dinosaures auraient cohabité, d’autant plus que le Livre de Job (40,10) décrit sous le nom de Béhémoth un animal ressemblant à un dinosaure. Mais pour que notre argumentation soit plausible, il faut pouvoir en expliquer l’apparition et la disparition. Parmi plusieurs théories, nous pouvons retenir celle du Dr Carl Baugh, directeur du Creation Evidence Museum à Glen Rose. Selon lui, l’existence de la race des géants naît de l’influence des radiations antédiluviennes. Il tient compte également de l’observation des fossiles. Toutes les plantes, tous les organismes étaient alors très grands. Il pense que des animaux mesurant aujourd’hui 3 mètres pouvaient alors atteindre 5 à 6 mètres. La pesanteur devait être moins prononcée. Il prend l’exemple d’une libellule qui mesure 10 centimètres. Son équivalent préhistorique, le Meganeuropsis, mesurait 1,50 mètre ! Il en déduit qu’avec de meilleures conditions atmosphériques, l’homme peut non seulement vivre plus longtemps, mais atteindre une plus grande taille. Le Dr Baugh ajoute qu’après le Déluge, à cause d’une modification de la pesanteur, les géants et les dinosaures disparurent définitivement. Il suppose qu’avant le Déluge, la couche d’ozone était plus épaisse. Par conséquent, il a recréé en laboratoire une biosphère avec une haute pression atmosphérique, une plus grande énergie électromagnétique, une plus haute teneur en oxygène et moins de rayonnements ultraviolets. Il déclare : « Nos expériences sont  concluantes. Nous avons mesuré les conséquences d’un fort champ électromagnétique sur le système biologique. Nous avons vu doubler la taille d’un piranha ». (www.dinoos.nl/nephilim.htm)

Enfin, dans L’homme, cet inconnu, Alexis Carrel écrit : « Si le volume du milieu intérieur était plus considérable, l’élimination des produits de la nutrition plus complète, il est permis de croire que la vie humaine serait plus longue. Mais notre corps serait beaucoup plus grand, plus mou, moins compact. Il ressemblerait peut-être aux gigantesques animaux préhistoriques. » 2

Nous le voyons, la question des géants mériterait des études approfondies et remet en cause le darwinisme et l’évolutionnisme, des piliers (bien fragiles, il est vrai) de la science contemporaine…

Le Mystère de la Race des géants  (168 pages, prix 16 €)

A commander chez l’auteur : Laurent Glauzy – BP 25 – 91151 Etampes Cedex ( Prix : 18 € franco de port)


1 Saint Augustin, La Cité de Dieu, XVI, 3 (et  aussi 4).

* Cf. Le Cep n°28, comportant la photo en couleur de telles empreintes.

2 Alexis Carrel, L’homme, cet inconnu (1935), Paris, Plon (p. 164).

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