Vie et philosophie de Matthieu Fontaine Maury, pionnier de la Mer (2ème partie)

Par John T. Meyer

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Si l’homme est libre de choisir ses idées, il n’est pas libre d’échapper aux conséquences des idées qu’il a choisies.” (Marcel François)

Résumé : Après avoir décrit la vie étonnante de Matthieu F. Maury dans une première partie (cf. Le Cep n°24), l’auteur en vient maintenant à sa vision du monde, marquée par le souci de découvrir et de reconnaître la marque du Créateur. Pour Maury, l’activité scientifique va de pair avec la piété personnelle : « La terre fut faite pour l’homme (…) Aucune  autre hypothèse ne permet au chercheur d’acquérir une connaissance utile des propriétés physiques de la mer, de la terre et de l’air ». Pour lui encore : « la Bible fait autorité dans toutes les matières qu’elle touche ». Il eut l’intuition des grands courants océaniques en méditant le verset du psaume 8 qui évoque « les sentiers des mers ». Ainsi Matthieu F. Maury est-il un modèle de savant chrétien convaincu de l’inerrance et de la pertinence scientifique de la Bible.

Finalité dans la Nature :

La philosophie de la nature de Maury et sa reconnaissance de l’autorité et de l’exactitude de l’Écriture Sainte dans les questions de science naturelle qu’elle aborde, sont le mieux perçues dans son œuvre. La suite de cet article fera donc fortement appel à ses textes originaux.

Les concepts de finalité et d’harmonie dans la nature dominaient dans la pensée de Maury. Ses discours et ses écrits, spécialement sa Géographie physique de la mer, sont généreusement parsemés de fréquentes allusions à ce sujet. Par exemple, s’adressant à la Société Historique de Virginie à propos de son expérience en études astronomiques à l’Observatoire, il déclare :

Pour moi, observer au travers de l’instrument le simple passage d’une étoile au méridien, est le sommet de la sublimité astronomique. Au cœur de la nuit, lorsque le monde est plongé dans le sommeil et que tout est calme; lorsqu’on n’entend aucun son en dehors du battement funèbre de l’échappement de l’horloge, comptant d’une voix creuse les pas du temps dans sa ronde sans fin, je me tourne vers l’éphéméride et y découvre, grâce à des calculs faits il y a des années, que lorsque l’horloge donnera une certaine heure, une étoile que je n’ai jamais vue sera dans le champ du télescope pendant un moment, le  traversera puis disparaîtra. L’instrument est prêt; – le moment tant attendu approche;- je regarde;- l’étoile muette d’éloquence recueillant la sublimité du silence de la nuit, entre souriante et dansante dans le champ et, à l’instant précis, à la fraction de seconde près, effectue son passage  puis disparaît ! Avec des émotions trop profondes pour les organes de la parole, le cœur se gonfle d’indicibles chants d’allégresse; nous voyons alors qu’il y a de l’harmonie dans les cieux; et bien que nous ne puissions pas l’entendre, nous sentons la “musique des sphères“.1

Commentant les proportions uniques du globe attribuées à la terre, à la mer et à l’air, il allègue : “… si les proportions et propriétés de la terre, de la mer et de l’air n’étaient pas ajustées selon leurs capacités réciproques d’accomplir chaque fonction, pourquoi devrions-on nous dire qu’Il a mesuré les eaux dans le creux de sa main, enfermé la poussière dans une mesure, pesé les montagnes sur des bascules et les collines dans une balance ? Pourquoi a-t-Il mesuré les cieux sinon pour distribuer l’atmosphère en proportion exacte à tout le reste et lui donner les propriétés et pouvoirs qu’elle devait avoir pour accomplir les missions qu’Il lui avait assignées ? Harmonieux dans leur action, l’air et la mer obéissent à la loi et sont soumis à l’ordre dans tous leurs mouvements.

Lorsqu’on les interroge sur l’accomplissement de leurs multiples et merveilleuses fonctions, ils nous donnent une leçon sur les prodiges des profondeurs, les mystères du ciel, la grandeur, la sagesse et la bonté du Créateur,  faisant de nous des hommes plus sages et meilleurs. Les enquêtes sur le large cercle de phénomènes liés au vent du ciel et aux vagues de la mer sont sans égales pour le bien qu’elles font et les leçons qu’elles enseignent. On dit que l’astronome voit la main de Dieu dans le ciel; mais le marin sensé qui regarde dans la mâture en méditant ces choses, n’entend-t-il pas Sa voix dans chaque vague de la mer qui frappe dans ses mains et ne sent-il pas Sa présence dans chaque brise qui souffle.”2

Maury trouvait un intérêt particulier aux courants océaniques, y voyant  de fortes évidences de finalité et d’intention. À propos du Gulf Stream, reconnu pour la première fois par Ponce de Leon en 1513 et grossièrement tracé par Benjamin Franklin en 17863, il  déclare : ” Si le courant marin, avec sa vitesse de 4 nœuds en surface et ses centaines de tonnes de pression dans les profondeurs, pouvait creuser son lit, l’Atlantique, au lieu d’avoir

3 600 m de profondeur et 5 400 km de large, aurait depuis longtemps, on peut l’imaginer, creusé un étroit canal semblable à l’océan actuel mis sur la tranche et mesurant 3 600 m de large et 5 400 km de profondeur. Mais s’il en avait été ainsi, les proportions des surfaces de terre et d’eau auraient été détruites et les vents, privés de leur surface d’action, n’auraient pas pu aspirer de la  mer les vapeurs pour la pluie, et  la surface de la terre serait devenue comme un désert sans eau.

Mais il y a une raison pour que de tels changements ne se produisent pas, pour que les courants ne creusent pas le lit profond de l’océan, pour qu’ils ne dérèglent pas son équilibre physique : c’est qu’en présence de la sagesse éternelle, une limite fut posée sur la face de la profondeur, ses eaux furent mesurées dans le creux de la main du Tout-Puissant, des barreaux et des portes furent posés pour contenir ses vagues impétueuses ; parce que lorsqu’Il ordonna à la mer de ne pas enfreindre son ordre, Il posa les fondations du monde si solidement qu’elles ne devaient jamais être ébranlées.”4

Des organismes marins, il dit : ” Les habitants de l’océan ne sont pas moins les créatures du climat que ceux de la terre ferme. Car la même main toute-puissante  qui orne le lis et prend soin du moineau, façonne aussi la perle et nourrit la grande baleine. Qu’ils soient de la terre ou de la mer, les habitants sont tous Ses créatures, sujets de Ses lois et agents de Son économie. Nous en déduisons que la mer a ses fonctions et devoirs à remplir; de même ses courants et aussi ses habitants. Par conséquent, celui qui  entreprend de l’étudier doit cesser de la regarder comme un gaspillage d’eaux. Il doit la regarder comme un rouage de la délicate machinerie préservant les harmonies de la nature ; alors il commencera à percevoir le déploiement de l’ordre et les preuves d’intention qui en font un magnifique sujet de contemplation.”5

Maury pensait que, même si la finalité n’était pas évidente, il était cependant utile de la rechercher.

Lorsqu’on étudie le fonctionnement des diverses parties de la machinerie physique entourant notre planète, il est toujours apaisant et profitable de détecter, fût-ce dans les plus faibles indices, les moindres traces du dessein que le Tout-Puissant Architecte de l’univers voulut accomplir par quelque agencement particulier de ses diverses parties.”6

Maury écrivit aussi : ” Celui qui forma la terre ne la créa pas en vain; Il la forma pour être habitée.

 Il est présomptueux, arrogant et impie de vouloir en étudier les mécanismes suivant n’importe quelle autre hypothèse; elle fut créée pour être habitée…La théorie sur laquelle repose notre ouvrage est que la terre fut faite pour l’homme; ma thèse est qu’aucune pièce de la mécanique qui la maintient en bon état pour lui n’est laissée au hasard, pas plus que les pièces du mécanisme servant à mesurer le temps ne sont abandonnées au hasard.”7

Ceci ne veut pas dire qu’il rejetait les procédés apparemment aléatoires de la nature. Cependant, même derrière ce qui ressemble à des événements aléatoires, des lois discrètes mais se faisant sentir partout, gouvernent le processus total.

Il poursuit : “En observant le fonctionnement et en étudiant les fonctions des différentes parties de la machinerie maintenant le monde en ordre, nous devrions toujours nous rappeler que tout a été fait pour son objectif, qu’il a été conçu selon un projet et organisé pour faire du monde tel que nous le voyons un endroit habitable par l’homme. Aucune autre hypothèse ne permet au chercheur d’acquérir une connaissance utile des propriétés physiques de la mer, de la terre et de l’air.”8

Ainsi, la philosophie de l’ordre et de la finalité est considérée par Maury, non seulement comme régnant universellement, mais comme fondamentale pour une intelligence vraie de la géographie physique et, par suite, de toute science de la nature.

Utilisation de l’Écriture Sainte :

Maury fut sévèrement critiqué par certains de ses contemporains pour utiliser l’Écriture à l’appui de ses idées scientifiques. Par exemple, Sir David Brewster disait : ” Il est maintenant, croyons-nous, presque universellement admis, et certainement par des hommes de grande Foi…que l’intention de la Bible n’est pas de nous enseigner les vérités de la science.

Le géologue a cherché en vain la vérité géologique dans les inspirations de Moïse, et l’astronome n’est pas parvenu non plus à découvrir dans l’Écriture les faits et lois de sa science. Notre auteur, cependant, semble penser autrement et a adopté le point de vue opposé dans la malheureuse controverse qui fait encore rage entre le théologien et le philosophe.”9

Maury cependant demeura ferme dans sa conviction qu’il était légitime d’extraire de l’Écriture toute la science qu’elle pouvait suggérer. Sa défense de l’autorité de l’Écriture en matière scientifique n’apparaît peut-être nulle part mieux que dans le discours inaugural donné lors de la pose de la première pierre de l’Université du Sud, à Sewanee Mountain, dans l’est du Tennessee,  le 30 novembre 1860.

J’ai été blâmé par des hommes de science, tant dans ce pays qu’en Angleterre, pour citer la Bible en confirmation de thèses de géographie physique. La Bible, disent-ils, n’a pas été écrite à des fins scientifiques et n’a, par conséquent, aucune autorité en matière de science. Je vous demande bien pardon ! La Bible fait autorité dans toutes les matières qu’elle touche. Que diriez-vous de l’historien qui refuserait de consulter les récits historiques de la Bible, sous prétexte que la Bible n’a pas été écrite pour les besoins de l’Histoire ? La Bible est vraie et la science est vraie, par conséquent chacune, si elles sont lues fidèlement, prouve la vérité de l’autre. Les agents de l’économie physique de notre planète sont les ministres de Celui qui fit et la Terre et la Bible. Les témoignages qu’Il a choisi de laisser sur la croûte terrestre par l’intermédiaire de Ses ministres sont aussi vrais que les témoignages qu’il Lui a plu de faire dans le Livre de la Vie par  Ses prophètes et serviteurs.

Bible et Science sont toutes deux vraies; et lorsque vos hommes de science, dans leur vaine et hâtive prétention, annoncent la découverte d’un désaccord entre elles, sur lequel ils s’appuient, la faute n’est pas du côté du témoin de Ses exploits, mais du côté du ver qui essaie d’interpréter un témoignage qu’il ne comprend pas.

Moi-même, pionnier dans un compartiment de cette magnifique science, lorsque je découvre les vérités de la Révélation et les vérités de la science s’éclairant mutuellement, comment pourrais-je, comme amoureux de la vérité et chercheur de savoir, manquer d’en souligner la beauté et de me réjouir de cette découverte ? La réticence en pareil cas serait un péché et si je voulais étouffer l’émotion avec laquelle de telles découvertes devraient saisir l’âme, les vagues de la mer élèveraient leur voix  et les pierres de la terre crieraient contre moi.

En étudiant la géographie physique, je considère la terre, la mer, l’air et l’eau comme les pièces d’une machine, d’un mécanisme, non pas faites de main d’homme, mais auxquelles, néanmoins, certaines fonctions ont été assignées dans l’économie terrestre; et lorsqu’au terme d’une patiente recherche, je découvre l’une de ces fonctions, je ressens, avec l’astronome de jadis10, comme si j’avais pensé une des pensées de Dieu et je tremble. Ainsi, au cours de nos progrès dans la science, nous pouvons de temps à autre mettre en évidence, ici ou là dans le mécanisme physique de la terre, une intention du Grand Architecte lorsqu’Il en projeta l’ensemble.11

Sa conception sur l’autorité de l’Écriture dans la science n’était pas simplement théorique mais trouvait des applications pratiques dans la vie courante. Par exemple, l’Écriture semble avoir joué un grand rôle dans sa décision d’étudier les courants et les vents de l’océan. Après des mois d’intense examen des vieux journaux de bord à l’Observatoire, il fut convaincu que l’accumulation de données atmosphériques et marines détaillées lui permettrait d’établir des cartes et des conseils de navigation entièrement nouveaux et grandement améliorés. 

Dès ses années en mer il avait vu la vérité du Psaume 107 :

Ils étaient descendus sur la mer dans des navires,

pour faire le négoce sur les vastes eaux :

ceux-là ont vu les œuvres du Seigneur

et ses merveilles au milieu de l’abîme.”

À ce propos, Williams écrit :

Tandis qu’il pesait  diverses hypothèses, Maury déclara plus tard à sa famille que ce verset lui venait souvent à l’esprit, mais encore plus souvent les paroles du Psaume 8: “Tu lui as donné l’empire sur les œuvres de tes mains

et tout ce qui parcourt les sentiers des mers.”

Ces mots convainquirent Maury qu’il avait raison de croire à l’existence de sentiers naturels dans les mers, de même qu’il existait des passages naturels dans les montagnes, et que l’homme les découvrirait s’il persévérait dans sa recherche.”12

Quant au système global de la circulation atmosphérique, que je tente de décrire depuis si longtemps, la Bible dit tout d’une seule phrase :

“Allant vers le midi, tournant vers le nord,

le vent se retourne encore,

et reprend les mêmes circuits.” (Ecclésiaste 1.6)

Salomon, d’un seul verset, décrit la circulation de l’atmosphère telle que l’observation actuelle nous la montre. Qu’elle ait ses lois et qu’elle obéisse à l’ordre comme les hôtes célestes dans leur mouvement, nous le déduisons du fait annoncé par lui et contenant la quintessence des volumes publiés par les hommes:

“Tous les fleuves vont à la mer,

et la mer n’est point remplie;

vers le lieu où ils se dirigent,

ils continuent à aller.”  (Ecclésiaste 1.7)

Enquêter sur les lois qui gouvernent les vents et commandent à la mer est une des plus belles et profitables occupations à laquelle homme de progrès puisse s’adonner.

Orné d’étoiles comme l’est le ciel, l’astronomie ne donne pas de sujets de contemplation plus ennoblissant, plus sublimes ou plus profitables que ceux que l’on peut trouver dans l’air et dans la mer.

Regardés d’un certain point de vue, ils donnent l’apparence de choses incontrôlables, n’obéissant à aucune loi, capricieux dans leur mouvement et soumis au hasard.

Pourtant, lorsque nous avançons en explorateurs amoureux de la vérité et chercheurs de connaissance, et que nous frappons à leur chambre secrète et demandons avec dévotion quelles sont les lois qui les gouvernent, nous apprenons, en termes très impressionnants, que lorsque les étoiles du matin chantent ensemble, les vagues aussi  élèvent leur voix et les vents également se joignent à l’hymne majestueux. Et, comme notre découverte avance, nous trouvons les signes de l’ordre dans la mer et dans l’air, en accord avec la musique des sphères, et la conviction s’impose à nous que les lois de tout ne sont rien d’autre qu’harmonie parfaite.”13

De nouveau Maury affirme l’importance d’une compréhension de l’Écriture pour interpréter les données scientifiques :

” Je veux cependant…demander pardon de mentionner une règle de conduite adoptée afin de progresser dans ces recherches physiques qui ont tant occupé mon temps et mes pensées. Cette règle est de ne jamais oublier qui est l’Auteur du grand livre que la Nature étale devant nous, et de toujours se souvenir que le même Être  est l’auteur du livre que la Révélation nous montre. Bien que les deux ouvrages soient entièrement différents, leurs récits sont également vrais et lorsqu’ils traitent du même sujet, comme cela arrive ici ou là, il est aussi impossible qu’ils se contredisent l’un l’autre que l’un ou l’autre puisse se contredire. S’il n’est pas possible de concilier les deux, c’est notre faute parce que,  dans notre aveuglement et notre faiblesse, nous n’avons pas été capables d’interpréter correctement l’un ou l’autre, ou les deux.”

Conclusion :

Matthieu Fontaine Maury fut certainement un personnage exceptionnel dans la science du milieu du 19ème siècle. Son attachement aux objectifs les plus hauts de la science, son aptitude à rassembler de grandes quantités de données, son attention au détail et son adhésion à l’autorité et à l’inerrance de l’Écriture, non seulement dans sa vie personnelle mais dans son travail scientifique, pourraient servir de modèle aux hommes et femmes de science contemporains assaillis de toutes parts par des philosophies naturalistes et athées.

Il nous laisse un héritage de succès exceptionnels, non seulement en science, mais aussi dans l’intégration réussie des deux révélations, naturelle et biblique. Combien la science moderne aurait-elle pu être différente si ses idées et sa philosophie n’avaient pas été en grande partie submergées par l’irruption du Darwinisme qui devait bientôt engloutir le monde occidental !

Bibliographie : se reporter au Cep n°24, p.50.


1 MFM, L’Observatoire National, discours adressé à la réunion annuelle de la Société Historique de Virginie, Richmond, 14 Dec. 1848, in Southern Literary Messenger, XV (5) (Mai 1849), 307, cité par FLW, pp. 162-163.

2 MFM, PGS. pp. 127-128.

3 Tchernia P. 1980. Descriptive regional Oceanography. Pergamon marine series, Vol.3. Pergamon Press,Oxford, p.117.

4 MFM,PGS, pp. 295-296.

5 FLW. p. 261.

6 MFM, PGS. p. 403.

7 Ibid. p. 153.

8 Ibid. p. 114.

9 Brewster, Sir David (sans date) North British Review, XXVIII, 434-435. Cité par PGS, p. XXVI.

10 Ndrl. Allusion à Képler, savant dont la recherche à la fois minutieuse et monumentale présente bien des analogies avec celles de Maury.

11 Discours de MFM lors de la pose de la première pierre de l’Université du Sud, à Sewanee Mountain dans le Tennessee Est. Cité par Corbin, Diane Fontaine Maury, 1888. A Life of Matthew Fontaine Maury, USN & CSN, compilé par sa fille. Sampson & Low & Co.

12 FLW, p. 151.

13 MFM, Jan. 22,1855. La Bible et la science. Southern Churchman. Cité par Corbin, référence 52, FLW pp. 158-160.

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