Accueil » Des tissus de foetus humains avortés dans les vaccins

Par Joët Françoise

, , , , , ,

SCIENCE ET TECHNIQUE

« Les rationalistes fuient le mystère pour se précipiter dans l’incohérence. »

(Bossuet)

Françoise Joët1

Résumé : On sait que l’autisme frappe aujourd’hui une fraction significative des enfants. Or un net lien statistique désigne le vaccin contre la rougeole (vaccin ROR) parmi les causes de l’autisme. F. Joët complète ici cette information par un nouveau lien en amont du vaccin : les lignées de cellules utilisées pour ces vaccins ont été cultivées sur des tissus de fœtus humains, et ceci concerne l’ensemble des vaccins ROR et hépatite A. Outre l’aspect médical (l’origine humaine de la souche facilite les recombinaisons génétiques chez le vacciné), s’ajoute ici une dimension morale évidente, les cellules pulmonaires initiales étant prélevées sur des fœtus avortés intentionnellement.

Ex-scientifique pour une compagnie pharmaceutique américaine, aujourd’hui à la retraite, Helen Ratajczak a récemment créé une tempête de débats provenant de tous les milieux en publiant un article sur les liens entre l’autisme et les vaccins, article reproduit et commenté sur de nombreux sites Internet.2 Elle y révèle entre autres, que l’industrie des vaccins utilise des cellules d’embryons humains avortés. Ces tissus humains sont actuellement employés dans 23 vaccins. Pour cette chercheuse, l’incidence de l’autisme, qui ne cesse d’augmenter, pourrait correspondre à l’introduction d’ADN humain dans le vaccin ROR.

L’utilisation des embryons humains

On apprend dans l’article d’Helen Ratajczak qu’un pic dans l’incidence de l’autisme s’est produit en 1995, lorsque le vaccin contre la varicelle fut cultivé sur tissu fœtal humain. Bien sûr, les parents qui faisaient vacciner leur enfant avec ce vaccin ne le savaient pas, car cela n’était indiqué nulle part.

Il y avait là un manque flagrant d’éthique, en dehors de toute position religieuse, car introduire de l’ADN ou de l’ARN humain provenant de fœtus dans l’organisme ne devrait pas se faire sans en informer les gens. Non seulement cette pratique heurte les personnes qui s’opposent à l’avortement ainsi que les croyants qui considèrent que le fœtus a le statut d’être vivant et que l’on ne peut pas en faire n’importe quoi, mais elle met sérieusement en danger les êtres humains par les conséquences sanitaires à long terme que peut avoir une contamination par de l’ADN, des débris cellulaires ou des protéines en provenance d’êtres humains.

À noter cependant que le Vatican louvoie au sujet des vaccins fabriqués sur cellules de fœtus : il préconise d’utiliser des vaccins « alternatifs », s’ils existent (il encourage, d’ailleurs, les recherches dans ce sens) et conseille à ceux qui ont des problèmes moraux de pratiquer l’objection de conscience ; mais il ajoute qu’en l’absence de vaccins alternatifs, il faut quand même vacciner avec ces vaccins, la santé de la population étant primordiale3.

Un autre fait peut aussi nous scandaliser, c’est le trafic de fœtus qui s’est produit dans les années 1980-90 et qui, très certainement, continue afin d’alimenter la recherche vaccinale et plus généralement la recherche militaire dans la perspective d’une guerre biologique. Les faits sont racontés dans un livre qui fait froid dans le dos4.

Les cultures cellulaires

Depuis de nombreuses années des cellules humaines ont été utilisées dans la fabrication des vaccins, en particulier les vaccins à virus, essentiellement parce qu’elles peuvent servir très longtemps dans les laboratoires et qu’elles sont considérées comme totalement « sûres et inoffensives », ce qui est loin d’être vrai. Si les bactéries peuvent être cultivées très facilement en laboratoire, les virus, pour leur croissance et multiplication, nécessitent des tissus vivants. C’est pourquoi l’on a utilisé jusqu’à maintenant quantité de tissus animaux provenant de poulets, de lapins, de singes, de hamsters, etc.

Le Pr Leonard Hayflick fut le premier aux États-Unis à développer la culture de cellules diploïdes humaines5. Il a notamment fabriqué, en 1962, le premier vaccin anti-polio oral sur ce type de cellules lorsqu’il travaillait au Wistar Institute à Philadelphie (Pennsylvanie). Ce vaccin n’est plus commercialisé ni utilisé en France depuis de nombreuses années, mais on continue à le faire ingérer sous forme de gouttes aux enfants dans les pays du Tiers Monde lors des campagnes massives de vaccination.

Ces cellules extraites de tissu fœtal humain (fibroblastes de poumon surtout) ont servi à créer la souche appelée WI-38, qui fut utilisée au départ pour fabriquer le vaccin polio, puis pour fabriquer le vaccin contre la rubéole et, par la suite, de nombreux autres vaccins. Plus d’un milliard de vaccinés à travers le monde, ont reçu des vaccins contenant la souche WI-38. D’autres cellules humaines sont également utilisées de nos jours, notamment dans la souche MRC-5 (qu’on retrouve dans le vaccin hépatite A). À titre d’exemple, il a fallu 27 fœtus avortés pour pouvoir isoler, puis cultiver, le virus de la rubéole, dont la souche est appelée WISTAR RA 27/3. C’est le professeur américain Stanley Plotkin qui mit au point, en 1969, le vaccin contre la rubéole avec cette souche et c’est encore celle-là que l’on trouve dans le vaccin combiné actuellement préconisé en France, le MMR Vax Pro et dans tous les vaccins ROR existants.

Les vaccins qui sont cultivés sur cellules diploïdes humaines issues de tissus de fœtus avortés sont :

  • Les vaccins polio buvables (WI-38)
  • Les vaccins ROR ou MMR (RA-27/3) (valence rubéole et oreillons)
  • Les vaccins contre la varicelle (MRC-5)
  • Les vaccins contre l’hépatite A (MRC-5)
  • Les vaccins contre la rage de deuxième génération (Wistar-Rabies)

La souche WI-38 est apparue aux États-Unis en 1961 : cette lignée provenait de cellules pulmonaires d’un fœtus humain féminin, intentionnellement avorté à 3 mois de gestation dans un hôpital suédois.

La souche MRC-5 a été développée au Royaume-Uni en 1966 ; cette lignée était dérivée des cellules pulmonaires d’un fœtus humain masculin, intentionnellement avorté à l’âge de 14 semaines.6

Beaucoup d’autres souches cellulaires dérivées de fœtus humains ont été préparées aux fins de recherche en pharmacologie et pour la fabrication des vaccins (MRC-9 ; IMR-90 ; HEK 293 ; PER-C6…).

Vaccins et autisme7

Les causes de l’autisme sont multiples et ses manifestations diverses. Une des causes évoquées dans les travaux scientifiques est l’encéphalite post-vaccinale. L’autisme résulte de mutations génétiques et d’une inflammation du cerveau, ce que peut engendrer toute vaccination. Quant à savoir si c’est l’ADN humain contenu dans les vaccins qui peut provoquer l’autisme, comme le suggère Helen Ratajczak, le débat est ouvert.

Mais, si les officiels continuent à nier tout lien entre autisme et vaccins, les arguments qu’apporte Helen Rataczak, après avoir épluché la littérature scientifique sur le sujet, tiennent la route. « De l’ADN humain en provenance des vaccins peut être inséré dans nos gènes par recombinaison, un processus qui ne se produit qu’à l’intérieur d’une même espèce et qui peut perturber le développement du système nerveux central, la formation des synapses et la fonction des mitochondries », rappelle-t-elle. Si l’on ajoute à cela l’action destructrice des composants toxiques des vaccins, dont le mercure, on arrive à une véritable épidémie de maladies neurologiques graves liées aux vaccinations.


1 Françoise Joët, agrégée, a été Présidente de l’association ALIS (Association Liberté Information Santé, 19 rue de l’Argentière, 63 200 Riom. siege@alis-france.com ; www.alis-france.com )

2 Helen RATAJCZAK « Theorical aspects of autism : causes – A review. », in Journal of Immunotoxicology, 2011 ; 8 (1) : 68-79

3 Académie pontificale pour la Vie, Moral reflections on vaccines prepared from cells derived from aborted human foetuses, Cité du Vatican, 2005. Voir également: www.ncbcenter.org/NetCommunity/Page.aspx?pid=434

(The National Bioethic Center)

4 Rolande GIRARD,  Le fruit de vos entrailles – Du bébé éprouvette à la guerre bactériologique : le trafic des fœtus, Éd. Suger, J.J. Pauvert, 1985.

5 Diploïdes : cellules qui, en se divisant, conservent leur nombre normal de chromosomes présents par paires.

6 www.immunizationinfo.org/issues/vaccine-component/human-fetal-links-some-vaccines

7 Se reporter, dans Le Cep, aux deux articles de Sylvie Simon : “Autisme et vaccination ROR” (n°20, p. 48) et “Rebondissement dans l’affaire Wakefield” (n°52, p. 55).

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Retour en haut