Accueil » La Revanche du Lièvre… ou De la portée scientifique de l’écriture

Par Régis Gaudin De Saint-Rémy Abbé

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Résumé: Le dernier ouvrage de Dominique Tassot réhabilite, d’une manière que l’on pourrait qualifier de magistrale, la valeur scientifique du texte des Saintes Écritures à une époque où celle-ci est généralement contestée. C’est un véritable petit traité que le lecteur, soucieux d’une exégèse sûre comme d’une science authentiquement chrétienne, détient à sa disposition. En 164 pages et 108 citations bibliques, il rappelle l’harmonie indispensable qui doit exister entre Écriture et science, ainsi que la subordination que la seconde doit à la première si elle veut éviter des recherches erratiques, sinon destructrices. Le sujet étant brûlant d’actualité, tous les exposés sont étayés par des renvois aux Écritures et des exemples historiques. On aurait voulu qu’un tel livre fût écrit par la Commission biblique pontificale, elle dont le rôle devrait être de guider tous les chrétiens sur les sentiers d’une saine exégèse et d’une science soucieuse de construire le bonheur de l’humanité en harmonie avec son Créateur1. Heureusement, l’ouvrage est préfacé par une personnalité du Saint-Siège, Mgr Gherardini, chanoine de Saint-Pierre et directeur de la revue Divinitas. À l’exemple du père Tinotti qui introduit le livre, je ne peux que déplorer le fait de ne pas avoir connu un tel vade-mecum lors de mes études ecclésiastiques.

L’ouvrage se place sur le terrain de « l’exégèse » – « en grec exηγησις exêgêsis « explication » – de l’Écriture. Pour que cette dernière soit interprétée en esprit et en vérité, il a été posé, voici plus de deux millénaires, un certain nombre de repères infaillibles révélés par la Tradition et par l’Écriture elles-mêmes2.

Ces repères ont été mis en valeur et expliqués par les Pères de l’Église, puis tout au long de l’époque médiévale. Ils se résument dans les quatre sens de l’Écriture3 : d’abord un sens premier, le sens littéral ; ensuite un sens spirituel qui en découle, lequel se divise en sens allégorique (c’est-à-dire aλλος allos « autre » en grec), en sens tropologique ou moral, enfin en sens mystique, celui qui permet de contempler les choses célestes. Le sens littéral du texte sacré (appelé aussi sens historique) est le plus important : c’est le sens vrai, celui que Dieu a voulu. C’est un sens parfait, celui qui dit et qui suppose la Foi. À l’homme de savoir bien l’interpréter.

Les temps modernes veulent nous faire croire que les soi-disant théories documentaire et critique littéraire (l’auteur les évoque p. 49-50 et 58-59) renouvellent l’approche de l’Écriture. Il n’en est rien. De source protestante dans la ligne du libre-examen, visant justement à supplanter la lecture traditionnelle, reposant de surcroît sur des erreurs archéologiques, scientifiques et philologiques que La Revanche du lièvre prend soin de signaler, ces méthodes généralement admises ne peuvent aboutir qu’à des impasses et à des contradictions alors qu’elles furent réfutées il y a déjà plus d’un siècle4.

Supprimer, relativiser ou amoindrir la plénitude du sens littéral revient à traiter de manière analogue les autres sens, c’est-à-dire à altérer jusqu’à le faire disparaître ce mouvement ascendant vers Dieu qui caractérise toute l’Écriture. Remettre en cause le sens littéral ainsi que les vérités scientifiques qu’il contient, c’est non seulement vider l’Écriture des données qu’elle révèle mais aussi rendre caduques les autres sens. L’exégèse, alors, n’a plus lieu d’être.

D’où cette citation de Leibniz, mise en exergue par l’auteur : « Un siècle philosophique s’avance où nous allons voir se répandre en-dehors des écoles, et chez les hommes du monde, un zèle inquiet pour la vérité scientifique […]. La religion va devenir de plus en plus factice : rien ne sera plus favorable à l’athéisme qui approche, ou du moins au naturalisme. La Foi chrétienne, déjà chancelante en beaucoup d’esprits, étendus mais pervers, sera déracinée dans ses fondements » (p. 93-94).

La première partie de La Revanche du lièvre est un exposé sur l’inspiration de l’Écriture (p. 19) et sur son corollaire, le privilège de l’inerrance qui n’est partagé par aucun autre ouvrage mis à la disposition des hommes (p. 19-21 et 28). Il est en effet inimaginable que Dieu, Être parfait, propose aux hommes un texte imparfait. Dans l’Écriture, ce n’est pas l’esprit de l’homme qui se prononce, mais l’Esprit Saint (p. 19). Les mauvaises interprétations actuelles ne sont dues qu’aux courants naturalistes, mécanistes et scientistes qui traversent l’humanité depuis plusieurs siècles5.

Après une suite impressionnante de citations de l’Écriture justifiant l’inerrance (p. 19 à 28), le livre aborde les déclarations du Magistère : le concile Vatican I précise que « ni dans la nature, ni dans les documents historiques, on ne peut rien trouver qui soit réellement en contradiction avec l’Écriture » (p. 37) ; Léon XIII, dans son encyclique Providentissimus Deus, véritable charte de l’exégèse, confirme qu’il n’y a, dans la Bible, « aucune erreur dans les documents authentiques et originaux » (p. 23) ; puis sont exposées les déclarations des papes saint Pie X (dans la lettre Pascendi contre le Modernisme), Benoît XV (dans Spiritus Paraclitus sur les études bibliques), enfin Pie XII (entre autres dans Humani Generis).

Les mauvaises interprétations bibliques ont toutes un point commun : celui de minimiser la véracité scientifique de l’Écriture. La première cherche à établir que son objet est seulement spirituel et donc que ses données, en ce qui concerne la science, n’ont pas d’importance (p. 24).

Certes, comme l’expose saint Augustin (p. 25), l’Écriture ne rappelle, ni plus, ni moins, que les vérités nécessaires au salut.

N’y sont donc pas décrits ce qui est secondaire, tel le moteur à explosion ou l’électricité. Il n’en est pas moins vrai que le surnaturel, pour s’affirmer authentique, ne doit s’appuyer que sur un naturel dûment établi. Il n’est pas facultatif de savoir que la terre a directement été créée ex nihilo par une Intelligence spirituelle, divine, ou que le mal est devenu une loi commune. C’est toute la vision de l’univers qui s’en trouve changée.

La deuxième mauvaise interprétation est celle de Galilée et de ses trop nombreux successeurs, qui essayent à divers degrés de cantonner l’Écriture au seul sens spirituel (p. 24). Or, négliger le sens littéral et/ou historique, qui constitue le fondement même de l’Écriture comme le rappellent les Papes (p. 22-23), rend toute exégèse, nous l’avons dit, tout simplement impossible. Comment envisager un sens spirituel, qu’il soit allégorique, moral ou mystique, toutes interprétations du sens littéral, sans que ce dernier ne soit établi de manière certaine ? Même le Livre de l’Apocalypse, livre mystique s’il en est, a des fondements historiques. Les prétentions théologiques de Galilée étaient-elles si ambitieuses pour qu’il inventât une nouvelle exégèse ?

Une troisième interprétation erronée consiste à restreindre l’inspiration à certaines parties de l’Écriture (p. 32), par exemple à des choses morales et religieuses (p. 37). D’où proviennent de telles règles d’interprétation bibliques, justement dénoncées par Pie XII dans Humani Generis ? Faut-il y déceler une influence spiritualiste comme celle de Bergson ou un filtre scientiste prescrivant de limiter l’interprétation biblique aux questions de foi et de mœurs alors que cela s’oppose, comme l’explique la première partie du livre, aux données mêmes de l’Écriture ?

La deuxième partie de l’ouvrage est une illustration vivante de la première. Après avoir rappelé que les critiques contre l’inerrance biblique dans les domaines de la nature et des documents historiques ont toujours existé (p. 39), l’auteur classe ces oppositions en trois sortes :

D’abord une opposition frontale, qui se situe dans la ligne des philosophes du XVIIIe siècle et de la franc-maçonnerie, soucieuse de combattre le catholicisme.

Elle est représentée par les naturalistes, les rationalistes et les scientistes, tous savants de la nouvelle école [qui] ont transporté dans la science des attitudes qu’ils devaient au déisme et à l’athéisme des philosophes (p. 40), tels que Buffon, Voltaire, Lyell, Desmarets ou D’Alembert, pour ne citer qu’eux.

Ensuite l’opposition latérale des modernistes, qu’on aurait tort de minimiser car c’est le départ même de la crise actuelle de l’Église. Les noms cités sont les plus connus : l’historien Ernest Renan ainsi que l’abbé Loisy, ce dernier ayant enseigné ses thèses à l’Institut catholique de Paris durant une génération avec la permission de ses supérieurs !

Enfin l’opposition des timorés, que l’auteur appelle les prudents, incarnée par le courant du père Lagrange, fondateur de l’École biblique de Jérusalem et de la Revue biblique. Selon ce dernier, trois axes sont à développer méthodiquement : celui d’une prétendue histoire primitive légendaire comparable à d’autres récits de l’Antiquité, celui dit des apparences historiques, enfin celui d’une théorie des genres littéraires.

Précisons ici que sous l’appellation théorie des genres littéraires (on a toujours noté différents genres littéraires dans la Bible) se cache une critique littéraire d’influence libérale et protestante, hélas très répandue dans les instances de l’Église latine6, alors qu’elle fut démontée il y a plus d’un siècle, notamment par le chanoine Mangenot, consulteur de la Commission biblique pontificale7.

Si elle néglige les quatre sens de l’exégèse biblique qui existaient depuis l’apôtre saint Paul, ainsi qu’une Tradition, parfois vieille de 3 000 ans, mais faisant toujours autorité, une telle théorie n’a aucune finalité, sinon une finalité destructrice.

Dans cette deuxième partie, toutes ces soi-disant oppositions sont illustrées par les controverses qu’elles ont suscitées et qui, à la fin, ont été résolues par la science elle-même en faveur du sens littéral de l’Écriture !

Citons pêle-mêle les anthropomorphismes attribués à Dieu, l’universalité du Déluge, les interprétations voltairiennes de l’Écriture, la rumination du lièvre – d’où le titre –, enfin les manœuvres malhonnêtes comme la traduction falsifiée de la déclaration Dei Verbum 11au concile Vatican II…

La troisième partie aborde l’errance d’une science livrée à elle-même, errance qu’elle avoue parfois sans complexe alors qu’elle proclame par ailleurs son infaillibilité. Quelle réelle valeur attribuer à ses théories ? Ses apports ne seraient-ils que de fragiles échafaudages reposant sur des hypothèses ?

Ce départ à l’errance de la science dans le monde moderne fut donné par Galilée. Ce dernier pensait que la mathématisation du savoir (p. 73) permettrait d’accéder à une science démonstrative certaineetde relativiser ainsi les données scientifiques de l’Écriture, à ses yeux moins rigoureuses que celles que nous tirons de la nature. Frayant le chemin aux libres penseurs, il a instauré une autorité intellectuelle visant à supplanter celle de la théologie, alors que c’est d’une erreur épistémologique, d’une méconnaissance sur les limites propres à la méthode scientifique, que procède le préjugé scientiste si répandu aujourd’hui (p. 74-75). En fait, il a ouvert la porte à des illusions, telle l’évolution progressive des êtres vivants, théorie tout droit sortie d’un phantasme, ou encore le curieusement nommé « concordisme », tentative d’alignement de l’Écriture sur une géologie pourtant fausse (p. 78-79).

Il y a eu beaucoup d’insuffisances et d’égarements de la part de la science, à l’exemple de la rumination du lièvre finalement reconnue (p. 75).

Ainsi la difficulté à mettre l’univers en équations mathématiques dès que trois corps sont en présence, notre ignorance en biologie cellulaire, l’invention des prétendues ères géologiques ou la dérive lente des continents (p. 78 et suivantes).

La plus maligne de ces erreurs fut, chez le déiste Isaac Newton, inspirateur reconnu de la franc-maçonnerie, la volonté d’établir une vision mécanique de l’univers niant le surnaturel, lui qui avouait pourtant ne pas connaître la cause de la gravitation (p. 89) !

D’où la phrase déjà citée de Leibniz qui, avec trois siècles d’avance, avait prédit que cette nouvelle vision scientifique du monde conduirait à l’athéisme, car elle déracinerait les fondements mêmes du christianisme (p. 94). L’ouvrage précise que cet esprit scientifique du monde a fixé aux hommes le cadre de leur existence : leur position dans l’espace et dans le temps, leur provenance, et bientôt leur fin. Pire encore, ce n’est pas une idole faite de main d’homme, c’est une production des intelligences […], une machine de guerre lancée contre le Dieu du décalogue (p. 94-96), c’est-à-dire contre la réalité naturelle elle-même.

Consolons-nous : la science n’aura jamais de théorie fiable pour expliquer l’origine de la vie, que nous savons être non pas naturelle mais surnaturelle. Même les païens de l’Antiquité l’avaient compris. La nouvelle vision scientifique du monde peuple l’univers intellectuel de fictions qui le détachent du réel et flatte l’orgueil humain d’une manière mensongère (p. 100). Et l’ouvrage de citer notamment la théorie du Big bang ainsi que l’évolutionnisme, ce dernier colporté par de multiples disciples, parmi lesquels des hommes d’Église qui devraient figurer parmi ses principaux opposants.

Enfin, la quatrième partie de l’ouvrage commence par préciser que toute science met en jeu des présupposés métaphysiques (p. 103). Il est donc utile que la Bible, en révélant à l’homme son origine divine ainsi que l’ordre établi par Dieu, lui donne des repères indispensables à une honnête recherche scientifique. Il en va ainsi pour l’exercice de toute discipline, et Dominique Tassot parle à juste titre du cadre interprétatif dans lequel toute science est forcément établie (p. 104).

Tout auteur a besoin d’un cadre philosophique sous peine de ne pas savoir dans quelle direction explorer (p. 153).

Pour illustrer ces propos, on peut se rapporter à la philosophie aristotélicienne. Elle établit que toute chose a quatre causes : une cause formelle, celle qui existe dans la pensée de son créateur, une cause matérielle, parfois difficile à distinguer dans son état brut, une cause efficiente qui opère le début, la corruption, la fin et la reproduction de toute chose, enfin une cause finale souvent assimilable à la cause formelle. Comme pour l’Écriture, cette source d’information est majeure si ce n’est irremplaçable !

Or, continue l’ouvrage, la science newtonienne eut justement la prétention d’être « objective » en se privant de cadre interprétatif intellectuel. Cette conception matérialiste n’est autre qu’un formidable préjugé qui trahit une volonté de manipulation des esprits. Réduire la création à des rouages mathématiques ne correspond pas à la réalité (p. 108).

L’Écriture est aussi, à l’image du Saint-Esprit dont elle est la Voix, une source d’inspiration pour le chercheur scientifique (p. 120). Le texte sacré contient de nombreuses indications techniques. Notre auteur ne cite pas moins de huit livres de l’Ancien Testament dont les versets sont autant de données livrées par Dieu à l’homme, aussi bien sur la science que sur la vie de l’Antiquité. Les informations foisonnent, rappelle-t-il (p. 132). Cette somme d’informations dans le domaine scientifique doit aboutir à un véritable état d’esprit pour celui qui scrute l’Écriture. Parmi les nombreux savants et chercheurs cités dans le livre (p. 122), le fondateur de l’océanographie Mathieu Maury affirme « que la Bible fait autorité dans toutes les matières qu’elle touche » (p. 128), et déclare que « les vérités de la Révélation et les vérités de la science s’éclairent mutuellement ».

Le livre insiste sur deux exemples de cadre interprétatif nécessaire à la science.

D’une part, l’existence d’un déluge universel – reconnu non seulement par toutes les traditions culturelles mondiales, mais aussi par l’archéologie avec les fouilles de Nippur (p. 136-137) – car, rappelle l’auteur, une rationalité authentique requiert une cause proportionnée aux effets et non à nos pensées. Ainsi s’expliquent ces coquillages trouvés dans les Alpes, que Voltaire aurait bien voulu faire disparaître.

D’autre part, la « confusion » des langues, permettant de comprendre à la fois leurs différences, la diversité de syntaxe et de vocabulaire, et un manifeste fonds commun (p. 140 et suivantes).

Les dernières pages font appel à la raison humaine et sont consacrées à la pertinence scientifique de l’Écriture (p. 144).

Si les exemples se succèdent pour démontrer que la Bible participe bel et bien à l’esprit scientifique, il est rappelé que celle-ci n’est pas un ouvrage « d’exposition scientifique » (p. 144) : il s’agit avant tout d’un Livre spirituel, mais qui s’appuie comme tel sur la réalité naturelle. C’est une multitude de descriptions à laquelle se livre l’auteur, aussi bien dans le domaine humain (la santé par exemple), qu’animal, végétal, terrestre et même céleste !

Et de citer Georges Salet et Louis Laffont qui, en 1943, écrivaient : « Dieu est la vérité même et ne parle pas en vain » (p. 153). L’homme qui cherche à comprendre a besoin d’une boussole pour avancer. Dieu lui en a donné deux, infaillibles l’une comme l’autre : la nature et l’Écriture8.

1 Hélas ! La Commission biblique pontificale est depuis longtemps empêtrée dans une interprétation quasi-errante de la Bible, comme le démontre son document particulièrement indigeste du 15 avril 1993. Pour avoir une bonne approche théologique de la question, on lira avec profit L’Interprétation de la Bible dans l’Église, par EMMANUEL-MARIE, op., coll. « Études », 49 Avrillé, Éd. du Sel, déc. 2006.

2 L’allégorie la plus connue est celle de Sara et d’Agar expliquée par saint Paul. On peut citer aussi son explication de Melchisédech, le sens donné au Déluge par saint Pierre, ou encore le signe de Jonas que Notre Seigneur s’applique à Lui-même, etc. Le Nouveau Testament n’est, au fond, qu’une gigantesque explication de l’Ancien.

3 Littera gesta docet, quid credas allegoria, moralia quid agas, quo tendas anagogia, ce qui signifie : la lettre enseigne les faits, l’allégorie ce que tu dois croire, la morale ce que tu dois faire, l’anagogie ce que tu dois viser. Ces quatre sens ont été rappelés par le Catéchisme de l’Église catholique de 1992.

4 MANGENOT Eugène (chan.), L’Authenticité mosaïque du Pentateuque, 1895, réédité par les Éd. Saint-Remi en 2008.

5 Ndlr. Pour approfondir ces sujets de l’inspiration et de l’inerrance bibliques, il est conseillé de lire l’ouvrage de l’abbé Bernard LUCIEN : Révélation et Tradition. Les lieux médiateurs de la Révélation divine publique, du dépôt de la foi au Magistère vivant de l’Église, 89150 Brannay, Éd. Nuntiavit, 2009, notamment les pages 122 à 192.

6 Cf. note 1.

7 Cf. note 4.

8 Jean-Marie PELT, biologiste et écologue décédé fin décembre 2015, rappelait d’ailleurs à juste titre, dans un récent entretien intitulé « La tradition est porteuse de valeurs fondamentales », qu’autrefois « il y avait deux voies pour rencontrer Dieu : la Bible et la nature », in Plantes et bien-être, n° 21 de févr. 2016, p. 28, CH Sachseln, Éd. Santé Nature Innovation.

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