Partager la publication "Job et l’autruche : un exemple d’inerrance biblique"
Par Howe G.f.
Job et l’autruche, un exemple d’inerrance biblique1
Résumé : Une des conséquences tragiques de l’évolutionnisme théiste est qu’il entraîne toujours une perte de la foi en l’inerrance biblique telle qu’elle fut définie lors du concile de Vatican I. Quelques versets du Livre de Job concernant le vol et le tempérament de l’autruche ont ainsi suscité l’incrédulité de certains esprits scientifiques. L’auteur, professeur de biologie au Westmont College, à Santa Barbara en Californie, répondit à ces objections dans un article du Journal of the American Scientific Affiliation de décembre 1963, dont voici la traduction.
13. L’aile de l’autruche bat joyeusement;
elle n’a ni l’aile pieuse ni le plumage de la cigogne.
14. Elle abandonne ses œufs à la terre,
et les laisse chauffer sur le sable.
15 Elle oublie que le pied peut les fouler,
la bête des champs les écraser.
16. Elle est dure pour ses petits
comme s’ils n’étaient pas les siens;
que son travail soit vain, elle ne s’en inquiète pas.
17. Car Dieu lui a refusé la sagesse,
et ne lui a pas départi l’intelligence.
18. Mais quand elle se bat les flancs et prend son essor,
elle se rit du cheval et du cavalier.
(Job 39, 13-18 en Vulgate)
Contradictions de l’Écriture
Certains ornithologues et anthropologues ont nié l’exactitude scientifique des versets 14-16.
Alice Parmelee estime que Job n’est pas équitable envers l’autruche lorsqu’il juge son comportement selon des critères humains et l’accuse de traiter cruellement ses petits :
« …Comme parents, elles [les autruches] sont remarquables. “Cruelle, comme les autruches dans le désert” (Lamentations 4, 3) est une affirmation erronée de leur comportement paternel, comme l’est cette allégation qu’elles se cacheraient la tête dans le sable pour éviter le danger2. »
Parmelee accepte la validité de certaines parties du Texte de la Bible, mais rejette l’affirmation de la cruauté chez l’autruche et tente de le prouver par une discussion des usages de sa nidification.
Bien que Schreiner accepte l’exactitude du récit biblique, il pense que la phrase en Job 39, 14 ne fait référence qu’à une phase aberrante ou anormale de l’histoire de l’autruche et n’est pas représentative3. Sans mentionner explicitement des erreurs dans le Livre de Job, Beebe, de son côté, affirme que ce passage est incorrect4. Laufer, lui, conteste la citation de Job et prétend que le récit de la Bible est erroné : « L’observation faite dans le Livre de Job, que l’autruche traiterait cruellement ses petits, n’est pas conforme à la réalité5. »
Pour essayer de clarifier le fondement de ces critiques et établir la validité de Job 39, 13-18, une analyse de l’histoire de la vie de l’autruche fut alors lancée. Puisque peu d’études sur cet oiseau sont menées actuellement, les citations viennent principalement des écrits des zoologistes et agronomes de la génération précédente.
Des publications théologiques ont été consultées quant aux aspects bibliques de la question.
Sottise de l’autruche
L’Écriture déclare que l’autruche est dépourvue de sagesse et d’intelligence (Job 39, 17).
Puisque ces mots ont été écrits pour les profanes de toutes les générations, ils n’ont pas besoin d’excuses pour leur simplicité ni pour leur caractère téléologique. Tout ce qui est nécessaire pour prouver leur vérité est de montrer que l’autruche agit dans certains cas de manière imprudente.
En Afrique, l’autruche, par exemple, mange la figue de Barbarie à ses risques et périls6. En mangeant ce fruit, la tête, le cou, la gorge et les yeux de l’autruche se remplissent, en effet, des épines du fruit. Autre exemple, la course de l’autruche s’achève souvent par des jambes cassées. « Mais sa folle galopade se terminera probablement quelques kilomètres plus loin par une culbute dans un grillage et une jambe cassée » (Martin, p. 107). Martin résume cet apparent manque de sagesse de la part de l’autruche en déclarant que – pour en revenir au Livre de Job – son caractère n’aurait pas pu être mieux défini que par de tels mots : « Car Dieu lui a refusé la sagesse, et ne lui a pas départi l’intelligence » comme dit la Bible (Martin, p. 146).
Dans un roman historique, décrivant ces oiseaux, Robinson commente leur évident manque de sagesse : ils ont « le cerveau d’un asticot et la force d’un mulet7 ». Pickrell mentionne leur violente réaction face aux chiens, ce qui les entraîne souvent à leur propre mort8, et Schreiner (cf. note 2) parle de combats de mâles qui, souvent, s’avèrent fatals. Il attribue la supériorité des femelles sur les mâles à cette agressivité des mâles. Les mâles se donnent des coups de pattes à travers le grillage, se brisant ainsi les jambes.
Il dit aussi que, souvent, les mâles meurent lorsque, de derrière leur grillage, ils essaient d’attaquer les gens.
Les autruches adultes paraissent manifester une « volonté de mourir ». Hayden observe que lorsque la maladie le frappe, l’oiseau décide de mourir et paraît mettre résolument à exécution cette intention9.
Martin (note 5, p. 54) mentionne cette « volonté de mourir » chez des oiseaux dont le cou a été percés par des épines de cactus. Ses efforts pour nourrir de force de tels oiseaux blessés furent toujours vains.

Fig. 1. Autruches mâle et femelle d’Afrique du Sud (Crédit Andrew Massyn)
Une autre autruche, mentionnée par Martin, se coinça le cou dans la maille d’un grillage en voulant manger un coing. Après avoir avalé le coing, le cou de l’oiseau ne pouvait plus passer à travers le grillage. Elle décrit son état critique comme suit :
« Il n’y avait personne pour l’aider et plus elle tirait et sautait à la manière frénétique des autruches lorsqu’elles sont tenues par la tête, plus elle se trouvait coincée. Elle fut finalement retrouvée, le cou brisé et la tête pratiquement séparée » (Martin, p. 150).
À propos du comportement apparemment fou de ces oiseaux, on doit parler du mythe de « la tête dans le sable ». Le récit de Job ne contient certes pas cette idée fausse. Bien qu’il s’agisse d’une fable, cette idée peut être fondée sur un fait observable, comme Beebe (note 2, p. 212) l’explique :
« La fable de se cacher la tête dans le sable pour éviter leur détection a quelque fondement dans leur habitude de s’accroupir aussi près que possible du sol lorsqu’elles pensent être observées ; une grande créature de 2,50 m se transforme ainsi en une discrète fourmilière ou en un monticule de terre… »
Le manque de sagesse de l’autruche est encore démontré par les objets qu’elle saisit brusquement et avale. Martin parle d’autruches, dans un zoo, mortes d’empoisonnement par les pièces de monnaie qu’on leur donnait (n.5, p. 155). Elle se souvient aussi d’une autruche qui essayait d’avaler sa boucle d’oreille, tandis qu’une autre avalait la pipe allumée d’un employé de la ferme et ne s’en portait pas plus mal (n.5, p. 153). Dans son histoire, Robinson (n.6, p. 66) parle d’autruches avalant des choses bizarres telles qu’épingles d’écharpe, épingles de chapeau, cigares allumés, montres châtelaines.
Robinson mentionne aussi des oiseaux tirant le mouchoir de la poche arrière du cuisinier, ainsi qu’une certaine autruche qui buvait du café. D’après ces observations, l’affirmation de la Bible que les autruches sont dépourvues de sagesse apparaît pleinement justifiée.
Vitesse et férocité
Job 39, 18 fait allusion à la rapidité des oiseaux adultes et à leur capacité de faire face à des chasseurs montés. Une analyse de la littérature confirme ces affirmations et montre la férocité des oiseaux adultes.
Les autruches présentent un grand danger pour les cavaliers. Un jour, une autruche fit un trou au genou de la culotte de cheval de Schreiner (cf. note 2). Ce dernier connaissait aussi un garçon qui avait été jeté à bas de sa selle par l’un de ces oiseaux. Schreiner parle de leur capacité à sauter par-dessus des clôtures de 5 mètres et à nager dans les rivières. Martin mentionne une autruche qui poursuivit et frappa un cheval et son cavalier (note 5, p. 113) ; Crandall10, lui, dit qu’une autruche peut facilement distancer le cheval le plus rapide.
La littérature sur les autruches confirme la Bible disant que l’autruche peut être un animal féroce : La fille de mon peuple est devenue cruelle comme les autruches dans le désert. (Lm 4, 3).
Les éleveurs d’autruches utilisent un bush ou « bâton » pour maîtriser les oiseaux. Douglass fait référence à ces bushes, à leur usage et à la férocité de l’autruche : si les hommes sont autorisés à entrer dans les camps avec de mauvais bushes et que les oiseaux commencent à se battre avec eux ou, pire encore, s’ils entrent sans aucun bush et qu’ils vont et viennent, l’oiseau le plus calme deviendra en une semaine ou deux totalement violent. Mais s’ils prennent de solides bushes en main, l’oiseau apprend qu’il ne peut rien faire et n’essaie guère d’agir stupidement11.
Martin raconte l’histoire amusante d’un nouveau venu dans le Karoo d’Afrique du Sud12 qui était sceptique quant aux prouesses des autruches, mais qui découvrit rapidement qu’il fallait les respecter. Une autruche le retint prisonnier pendant des heures sur un rocher de pierre de fer brûlant (note 5, p. 114). Pickrell (note 7, p. 405) confirme également la nature violente de l’autruche. La rencontre fatale d’un homme et d’une autruche est décrite par Robinson dans son roman historique (note 6, p. 142 et 242). Les oiseaux adultes délimitent leurs frontières territoriales et les défendent férocement (note 5, p. 112).
Mœurs d’accouplement
Dans la littérature, il y a conflit pour savoir si le mâle est naturellement polygame ou monogame. On croit généralement qu’il est monogame. Quelles que soient ses inclinations naturelles, cependant, le mâle se trouve fréquemment avec plus d’une femelle. Mosenthal souligne sa nature polygame : chaque mâle s’accouple avec trois ou quatre femelles, qui toutes pondent leurs œufs dans un grand nid creusé dans le sable et qui se relaient à tour de rôle pour les couver13. Douglass (n.10, p. 120) affirme que la monogamie est la plus favorable à la reproduction de l’espèce, car la polygamie se traduit par des luttes et des œufs cassés. Schreiner soutient que les mâles sont en réalité monogames et que la polygamie leur est en quelque sorte imposée par les habitudes des femelles et par le ratio mâles-femelles. Schreiner confirme Job 39, 14-16 à propos de la ponte des œufs dans le sable et de la cruauté des femelles : ces femelles généralement s’attachent au mâle dont elles ont attiré l’attention (souvent en s’imposant dans son nid et en restant à proximité immédiate), et pondent régulièrement, au moins pour un temps, dans son nid. Si elles ne peuvent pas pondre dans le nid parce qu’il est déjà occupé, elles n’iront pas tout de suite dans un autre nid, mais déposeront leurs œufs juste à côté du nid ; s’il y a trop de femelles pour un nid, il en résulte tant de problèmes que certaines s’en iront vers d’autres nids. Quelques unes pondent au hasard dans n’importe quel nid et deviennent un grand tracas pour le fermier. D’autres restent dans un nid jusqu’à ce qu’elles aient pondu leur nichée et commencent à couver ; mais la couvée ne dure généralement pas longtemps parce qu’elles ne peuvent accéder au nid qu’occasionnellement et qu’elles sont dérangées par les autres femelles (n.2, p. 291).
Schreiner déforme la Bible en disant que le Livre saint prétend que c’est la chaleur du soleil qui couve les œufs. En réalité, la Bible n’affirme nullement que le sable, ou la chaleur du sable, couverait les œufs sans l’aide d’une autruche.
L’Écriture dit simplement que l’autruche pond ses œufs dans le sable puis les réchauffe dans la poussière : description très exacte de leurs nids de sable et habitudes de couvée. Barnes14 atteste du fait que le Texte hébreu ne suggère pas que le soleil couve les œufs. Au contraire, les données de Schreiner et Douglass plaident clairement en faveur de l’exactitude biblique. Les œufs pondus en dehors du nid et la confusion dans le nid des polygames confirment Job 39, 14-16.
Habitudes de nidification
Certaines autres habitudes de nidification des autruches confirment la vérité de Job 39, 14-16. Les habitudes anxieuses des femelles pendant qu’elles pondent mettent en danger les œufs eux-mêmes : l’une occupe le nid ; les autres, prêtes à pondre, couchées ou debout tout près du nid, révèlent ainsi leur présence. Lorsqu’elle se lève, la plus rapide des autres, peut-être déjà en train de pondre, prend sa place. Dans ces conditions, beaucoup d’œufs sont cassés tant avant le commencement de la couvée qu’après. Les femelles n’attendent pas leur tour ; il n’y a aucun plan dans leurs agissements (n.2, p. 293).
La ponte des œufs continue au jour le jour pour quelques-unes des femelles, même après que d’autres ont cessé de pondre. En conséquence, les œufs de la même couvée ne sont jamais ensemble dans le même nid plus de quelques jours à la suite ; Martin l’a souvent prouvé en marquant les œufs. Certains sont sortis, de nouveaux sont pondus, d’anciens sont réintroduits ; en conséquence, le nid se trouve piétiné et presque déformé par ce trafic. Ainsi, il n’y a pas de poussins ; les œufs se cassent ou pourrissent et le nid est finalement abandonné. Dans ces conditions, il arrive assez souvent que le mâle (et peut-être quelques-unes des femelles) abandonne le nid, par dégoût, avant que la période d’incubation soit achevée (n.2, p. 293).
Gibson15 confirme la ponte des œufs dans le sable en dehors du nid. Douglass (n.10, p. 122) attribue ces œufs dispersés à de jeunes femelles non appairées.
Les deux oiseaux (mâle et femelle) participent au soin des œufs. Martin souligne la fidélité du mâle dans la nidification (n.5, p. 116), et Schreiner, Wetzstein16, Crandall et Mosenthal soulignent tous le rôle du mâle dans l’incubation des œufs. En fait, Pickrell affirme que le mâle aide la femelle à se diriger vers le nid. D’abord la femelle pond ses œufs sur le sol, mais le mâle roule certains d’entre eux dans le nid. Après quoi, la femelle pond ses autres œufs dans le nid.
Pour être juste envers les autruches, il a été démontré qu’à certains égards ce sont des parents fidèles, défendant leur nid et même rafraichissant les œufs. Mais leur nidification révèle deux autres facettes que souligne l’histoire de Job : une cruauté apparente et un manque de souci pour les œufs et les poussins. Les femelles peuvent déserter le nid si elles sont trop nourries (n.5, p. 121). L’impatience de ces oiseaux met le nid en danger. Comme Douglass l’observe : quelques oiseaux deviennent très impatients, spécialement s’il s’écoule beaucoup de jours entre l’éclosion du premier et du dernier poussin, et ils sont capables de quitter le nid avant que tous aient éclos… (n. 10, p. 108).
Parfois, les femelles oublient leur propre nid et envahissent le nid des autres (n. 13, p. 229). À cause de cela, Barnes note que l’oiseau a été décrit dans les fables arabes comme un fou qui n’aime pas ses propres petits. Damir, un écrivain arabe, rapporte : « Lorsque l’autruche s’éloigne de son nid pour chercher de la nourriture, si elle trouve l’œuf d’une autre autruche, elle s’assied sur celui-ci et oublie le sien… » (n. 13, p. 229).
Martin parle d’un mâle qui avait piétiné son propre nid après qu’une femelle eut été enlevée pour faire cesser les querelles (n.5, p. 128) et Delitzsch17 de rajouter que les autruches sauvages, d’ailleurs, sont connues pour piétiner leurs nids s’ils sont troublés par l’homme. Le nid est toujours en danger d’être attaqué par les chacals, les chats sauvages et autres animaux. Martin raconte que des corbeaux au cou blanc font tomber des pierres qui cassent les œufs et qu’ensuite l’oiseau descend et mange l’œuf. Elle parle aussi des chacals s’attaquant aux œufs.
Les poussins sont en danger à cause du comportement fantasque des parents durant la période d’éclosion. Celle-ci dure à peu près 4 jours, l’éclosion de certains œufs se produisant plus tôt que pour d’autres. Pickrell recommande qu’après le début de l’éclosion, les œufs non éclos soient mis dans un incubateur parce qu’ils risquent d’être abîmés par les parents.
Comme la Bible l’indique, les adultes sont parfois très incompétents pour s’occuper des poussins. Martin parle d’un mâle trop zélé qui a littéralement conduit ses poussins à la mort en les emmenant à travers le veldt, la « steppe herbeuse », dans une recherche continuelle de verts pâturages. Une femelle de la ferme Martin, qui avait élevé plusieurs couvées de poussins, en perdit une comme suit : « …Un jour, la nature stupide de l’autruche se manifesta ; elle eut soudain une frayeur insensée – probablement pour rien –, perdit l’esprit, laissant ses poussins se disperser dans le veldt, où quelques-uns seulement furent retrouvés ; tandis qu’on n’entendit plus jamais parler d’elle » (n. 5, p. 137).
Les oiseaux plus vieux sont malveillants envers les poussins qui ne sont pas les leurs. Les parents reconnaissent leurs propres petits, mais donnent des coups de pied et de bec à ceux des autres nids (n. 2).
Conclusion (par HughOwen)
On espère que ce passage en revue des habitudes de l’autruche, de sa reproduction et du soin pour ses poussins démontrera que le récit biblique (sans prétendre à l’exhaustivité) est exact dans tous les détails d’histoire naturelle qu’il contient. Il est remarquable qu’un tel Livre, écrit des milliers d’années avant la naissance de la biologie expérimentale, fasse montre d’une authenticité aussi étonnante ! La véracité de Job 39 devrait susciter un sérieux respect pour tous les mots de ce Livre si vénérable.
Lorsqu’on pense que des passages comme celui de Job 39 sont couramment présentés aux jeunes catholiques comme « preuve » que la Bible contient des erreurs lorsqu’elle s’aventure au-delà du domaine de la foi et des mœurs, il n’est pas étonnant que si peu de nos jeunes gens possèdent la véritable foi vivante dans la Parole de Dieu que le décret dogmatique de Vatican I nous demande d’avoir. Il n’est pas difficile de voir un parallèle pervers entre la tendance de tant d’universitaires catholiques criant « Erreur ! » à la moindre découverte d’une difficulté pour concilier un passage biblique avec quelque autre vérité objective et la tendance des scientifiques évolutionnistes à crier « Relique inutile de l’Évolution ! » chaque fois qu’ils trouvent un organe ou la particularité d’une plante, d’un animal ou du corps humain qu’ils ne comprennent pas tout de suite.
De même que la croyance en l’Évolution, de la molécule à l’homme, retarde et fausse les recherches scientifiques et médicales, de même la croyance en une Évolution dirigée par Dieu et en une « inerrance restreinte » de la Bible retarde et empêche une vraie compréhension de l’Écriture Sainte. Prions Notre Dame du Bon Conseil afin qu’Elle nous obtienne la grâce d’une foi vraiment catholique dans l’inerrance totale de la Parole de Dieu, afin que nous puissions brandir, une fois encore, « l’épée de l’Esprit » de façon convaincante pour détruire les erreurs tenant en esclavage les hommes et les femmes, et de conduire tous nos contemporains vers la Vérité qui les rendra libres.
1 Source : « Job and the Ostrich : A Case Study in Biblical Accuracy »,Journal of the American Scientific Affiliation, Décembre 1963, résumé dans le Kolbe Report du 7 mai 2022 (https://www.kolbecenter.org/kolbe-report-5-7-22/), aimablement traduit par Claude EON. Présentation et conclusion finale rédigée par Hugh OWEN, directeur du Centre Kolbe.
2 Alice PARMELEE, All the Birds of the Bible, N. Y., Harper & Bros, 1959, p. 204 & 207.
3 Samuel C. CRONWRIGHT-SCHREINER, The Angora Goat and a Paper on the Ostrich, N.Y., Longmans, Green & Co, 1898, p. 291.
4 William BEEBE, « The Ostriches and their Allies », Annual report to the N.Y. Zoological Society, 1904.
5 Berthold LAUFER, « Ostrich Egg-shell Cups of Mesopotamia and the Ostrich in Ancient and Modern Times », Anthropology Leaflet 23, Chicago, Field Museum of Natural History, 1926.
6 Annie MARTIN, Home life on an Ostrich Farm, Liverpool,George Philip & Son, 1892, p. 54.
7 Will ROBINSON, A Bird in the Hand-The-Story of an Ostrich Round-up, Arizona State University Library, 1918, p. 1.
8 Watson PICKRELL, Ostrich Farming in Arizona, Yearbook Department of Agriculture for 1905, p. 406.
9 Carl HAYDEN, The Ostrich Industry, Washington D C, House of Representatives, 1913.
10 Lee S. CRANDALL, « The Ostriches and Rheas », Bulletin, N.Y. Zoological Society, 1929.
11 Arthur DOUGLASS, Ostrich farming in South Africa, Londres, Cassell, Fetter, Calpin & Co, 1881, p. 100.
12 Ndt. Le Karoo est une région semi-désertique d’Afrique du Sud.
13 Julius de MOSENTHAL & James Edmund HARTING, Ostriches and ostrich farming, Londres, Trilbner & Co, 1879, p. 41.
14 Albert BARNES, « Notes on the Old Testament, Grand Rapids (Mich.), (edited by Robert Frew) Job, vol. II, Baker Book House, 1950, p. 229.
15 E.C.S. GIBSON, « The Book of Job », Westminster Commentaries, Londres, Methuen & Co., 1899, p. 215.
16 H. WETZSTEIN, « Notes on Dr Delitzsch’s commentary on the Book of Job » in F. DELITZSCH (Ref#4), p. 338-341.
17 F. DELITZSCH, Biblical Commentary on the Book of Job, Grand Rapids, Mich., vol. 2, Wm. B. Eerdrnans Publishing Co., 1949, p. 338-339.