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Par Courrier Des Lecteurs

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De M. Claude Timmerman

On reproche souvent – non sans justesse – aux politiques de retourner leur veste. On pourrait en dire autant des scientifiques, surtout si leur conviction n’est pas le fruit de recherches mais surtout l’expression d’une idéologie. Ainsi Yves Coppens1 passera en cinq ans, sans que cela ne choque personne, de « Nous sommes tous des Africains » à « Nous sommes tous des Asiatiques »…

Rappelons – aussi ahurisssant que cela paraisse – qu’Yves Coppens n’est pas un paléo-anthropologue ! C’est un spécialiste des Proboscibiens (« Éléphants ») ce qui explique que sur le tard on lui ait confié le fameux « mammouth de Jarkov ». Là, il était (enfin) à sa place ! Yves Coppens est un anthropologue de plateau… Il n’a jamais participé aux fouilles de la vallée du Lomo. Il n’a jamais « découvert » Lucy… Ce fut le fruit des travaux d’une équipe américaine qui a subi des pressions énormes (notamment de la maçonnerie) pour faire associer Coppens à cette découverte.

Le but du jeu était de trouver un conférencier talentueux capable de lancer l’idéologie du « Nous sommes tous des Africains ». Coppens était le pion parfait. Il deviendra ensuite la cheville ouvrière de la rénovation du Musée de l’Homme dont le but était d’abord d’éliminer des collections présentées au public tout ce qui pouvait mettre en évidence des différences raciales afin de justifier l’ineptie : « Les races n’existent pas »…

Coppens aura bien mérité de la désinformation scientifique ; il restera dans l’Histoire comme le Lyssenko de la paléo-anthropologie.


1 Ndlr. Le célèbre savant est passé dans l’autre monde le 22 juin dernier. Longtemps l’homme de science le plus décoré de France (selon le Who’s Who). De longues années durant, il fut pour les médias « Monsieur Préhistoire ». En 1987, hors-micro, dans son bureau du Musée de l’Homme et face à un ancien collaborateur, qui lui disait ne plus croire à la théorie de l’évolution, il eut l’honnêteté de répondre : « Mais, moi non plus je ne sais pas si c’est vrai ! » Maintenant, il sait… que c’est faux !

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