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Par Kyle Butt, M.a.

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REGARD SUR LA CRÉATION
« Car, depuis la création du monde, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu quand on Le considère dans ses ouvrages. »
(Rm 1, 20)

Combien d’étoiles dans le ciel ?1

Résumé : Dieu promit à Abraham que ses descendants seraient « innombrables comme les étoiles ». Or les étoiles visibles à l’œil nu, de magnitude 6, ne sont guère plus de 1 500, si l’on se cantonne à l’hémisphère Nord, qu’il s’agisse du dénombrement fait dans l’Antiquité par Ptolémée ou par les astronomes chinois et même encore par Kepler. Or des études récentes ont montré que le nombre des étoiles était gigantesque, plus encore qu’on ne l’avait cru depuis l’invention de la lunette et du télescope. Il semble en particulier que les galaxies elliptiques contiennent beaucoup plus de naines rouges que les galaxies spirales comme la nôtre, la Voie lactée. De là le chiffre fantastique de 300 sextillions ! C’est bien la preuve que la Bible est inspirée, même dans le choix de cette image qu’il aurait été facile de considérer comme une simple hyperbole.

Lorsque Moïse rapporta la promesse de Dieu à Abraham quant au grand nombre de ses descendants, ses premiers lecteurs ne savaient pas à quel point Moïse avait raison2. En Genèse 15, 5, « Il [YHWH] dit [à Abraham] : « Lève ton regard vers le ciel et compte les étoiles, si tu peux les compter ». Et il lui dit : « Telle sera ta postérité. » »

Dieu utilisa le nombre incalculable des étoiles comme hyperbole pour expliquer à Abraham que ses descendants seraient aussi innombrables. Cette promesse exaltante fut renouvelée dans Jérémie 33, 22 lorsque Dieu dit à David :

« Comme l’armée des cieux ne se compte pas,
et comme le sable de la mer ne se mesure pas,
ainsi je multiplierai la race de David, mon serviteur,
et les lévites qui font mon service. »

Une nuit idéalement noire, piquetée de « millions d’étoiles rayonnant dans le sombre azur du dôme céleste… » (Chateaubriand, Génie du Christianisme) est un des plus beaux spectacles naturels que l’on puisse contempler. Mais le poète exagère parfois et le nombre des étoiles visibles à l’œil nu est bien plus modeste. Depuis le XIXe siècle on définit l’éclat d’une étoile par sa magnitude et l’on admet que la magnitude 6 (m = 6) est la limite au-delà de laquelle une étoile n’est plus visible à l’œil nu. Les catalogues modernes donnent des chiffres quelque peu variables selon le degré de magnitude retenu. Le Centre de données astronomiques de Strasbourg liste 1 628 étoiles jusqu’à m = 5. Le Star Catalog du Smithonian Observatory ne donne que 1 466 étoiles jusqu’à m = 5 et 4 743 jusqu’à m = 6. Tous ces dénombrements concernent l’ensemble du ciel, mais il faut savoir que la densité des étoiles n’est pas la même dans les deux hémisphères. Chaque observateur ne peut donc avoir qu’une vue partielle du ciel étoilé3.

Avant l’invention de la lunette, les astronomes anciens ne pouvaient observer vraiment à l’œil nu qu’environ les 2/3 de la sphère totale. Ainsi sur une carte chinoise du VIIe siècle av. J.-C. sont figurées 1 460 étoiles ; Pline l’Ancien rapporte que les savants ont pu observer 1 600 étoiles ; quant à l’Almageste de Ptolémée, il ne donne que 1 022 étoiles. Kepler comptait 1 392 étoiles pour l’ensemble de la sphère céleste. On peut, finalement, estimer que le nombre d’étoiles visibles à l’œil nu est d’environ 1 500 pour l’ensemble du ciel.

Le fait que les étoiles sont innombrables est un argument prouvant que la Bible est divinement inspirée. La recherche récente rend ce point encore plus patent.

De nouvelles découvertes et de nouveaux calculs par des chercheurs de Yale et de Harvard donnent à penser que nos estimations généralement acceptées du nombre des étoiles sont fort erronées. Les nouvelles données publiées dans la revue Nature indiquent que le nombre des étoiles atteint le chiffre fantastique de 300 sextillions (3 suivi de 23 zéros), soit 3 fois plus que les estimations antérieures4. Les études mettent en doute la validité de l’hypothèse de base des astronomes, pour lesquels la plupart des galaxies ont les mêmes propriétés que notre Voie Lactée. Dans l’une des deux études, un astronome de Yale estime qu’il y a beaucoup plus de naines rouges que ce que l’on croyait. Ces étoiles (environ 1/5e de la taille du soleil) durent beaucoup plus longtemps que les étoiles plus grosses et plus brillantes. Jusqu’ici les astronomes estimaient que toutes les galaxies contenaient le même ratio d’étoiles naines que dans notre galaxie en forme de spirale. Mais les études récentes ont montré que dans les galaxies en forme d’ellipse, soit environ 1/3 des galaxies de l’univers, le ratio d’étoiles naines est beaucoup plus élevé. « Nous voyons 10 à 20 fois plus d’étoiles que nous ne le pensions5. » D’où la nécessité de tripler la quantité estimée des étoiles dans l’univers.

Le fait que nos meilleurs calculs astronomiques pourraient être de 200 sextillions d’étoiles inférieurs à la réalité nous en dit beaucoup sur ce que les savants savent réellement. D’abord, cela nous aide à comprendre qu’astronomes et cosmologues se trompent souvent, et dans des proportions « astronomiques » ! Ceux qui ont examiné attentivement la notion moderne du Big bang le savent depuis longtemps6. Ensuite, cela conforte la véracité de la Bible lorsqu’elle dit que les étoiles sont littéralement innombrables.

Enfin, cela illustre l’affirmation du psalmiste :

« Les cieux racontent la gloire de Dieu,et le firmament annonce l’œuvre de ses mains »
(Ps19, 1).

Pas l’ombre d’une preuve scientifique ne peut suggérer une cause raisonnable et naturelle à une telle quantité massive d’étoiles7. Seul un Créateur surnaturel et omnipotent possède le pouvoir suffisant pour nous montrer un ciel étoilé aussi immense.

1 Traduction et adaptation par Claude EON.

2 Sur la véracité de la Bible, voir BUTT Kyle (2002), “Twinkle, Twinkle Little Star” ; cf. le site : apologeticspress.org/articles/1791.

3 BORENSTEIN Seth, “Starry, starry, starry night : Star count may triple”, 2010 ; cf. : news.yahoo.com/s/ap/20101201/ap_on_sc/us_sci_starry_night.

4 Ibid.

5 Ibidem.

6 Cf. MAY Branyon & al., ”The Big bang Theory—A Scientific Critique”, 2003, sur le site : apologeticspress.org/articles/2635.

7 NdT. Ces études récentes ne font cependant aucune référence à la nature essentiellement électrique des étoiles…

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