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Par: Hugh Miller (avec la participation de Hugh Owen)
Comment la Conférence de Singapour a réagi au Carbone 14 dans les os de dinosaures[1]
Hugh Miller[2] (avec la participation de Hugh Owen[3])
Résumé: La simple possibilité de dater des os de dinosaures par le Carbone 14 est manifestement un fait hautement dérangeant pour les thèses aujourd’hui enseignées en paléontologie : la présence de carbone organique montre que ces os ne sont pas fossilisés ; les dates obtenues – même si on n’en retient que l’ordre de grandeur – sont incompatibles avec la chronologie des géologues (les dinosaures sont supposés avoir disparu il y a soixante millions d’années) ; la frontière entre paléontologie et archéologie disparaît. On comprend donc la difficulté à simplement exposer ces résultats, même sans commentaires, dans une conférence scientifique internationale. On trouvera ici le récit des péripéties qui ont accompagné la communication faite par Thomas Seiler à Singapour le 15 août dernier, ainsi qu’une présentation des divers os utilisés, avec les circonstances des prélèvements et les références des mesures faites.
Introduction.
Le 9 avril 2012, les 10 co-auteurs du rapport sur la datation par le C14 d’os de dinosaures furent agréablement surpris de recevoir un courriel de l’Asia Oceania Geoscience Society (AOGS) acceptant leur travail. C’était notre sixième soumission à autant de conventions ou conférences régionales de sociétés de géologie ou de paléontologie ; nous étions donc enchantés, même si on ne nous accordait qu’une présentation de posters à la conférence de Singapour où nous avions été affectés à la section de Biogeosciences BGO2-A012.
Plus tard, le Dr Thomas Seiler, d’Allemagne, fut autorisé à donner une présentation orale, aucun autre des co-auteurs ayant un doctorat (Ph. D) n’étant disponible. Voici la lettre d’acceptation de l’AOGS donnant la liste des auteurs d’Europe et des États-Unis:
Chers auteurs,
Félicitations! La présentation de votre rapport a été acceptée pour l’Assemblée commune AOGS-AGU (WPGM) qui se tiendra du 13 au 17 août 2012 au Resorts World Sentosa à Singapour. Le compte rendu du rapport est ci-joint. Ceci et les autres détails de la réunion: votre horaire de présentation, l’inscription à la conférence, la facture, les reçus, etc. seront affichés sur votre page personnelle de MARS quand ils seront disponibles.
BGO2-A012 UNE COMPARAISON DE δ13C & pMC (pourcentage de carbone moderne C14) ENTRE DIX OS DE DINOSAURES DU JURASSIQUE-CRÉTACÉ provenant DU TEXAS à L’ALASKA USA, de CHINE et d’EUROPE.
Hugh MILLER, Hugh OWEN, Robert BENNETT, Jean DE PONTCHARRA, Maciej GIERTYCH, Joe TAYLOR, Marie Claire VAN OOSTERWYCK, Otis KLINE, Doug WILDER, Béatrice DUNKEL.
Comment tout a commencé.
Notre recherche sur le terrain et en laboratoire a commencé en 1982 avec des fouilles de plusieurs jours à une semaine en 1983, 1987, 1988, 1989 sur des empreintes de pieds de dinosaures fossiles (et apparemment d’hommes) dans la formation du Crétacé moyen de Glen Rose, le long de la rivière Paluxy, au Texas. Comme il n’y avait pas d’éléments disponibles dans les argiles entre les couches de roches pour une datation par potassium-argon (K-Ar), notre géophysicien consultant, à la fin des années 1980, convainquit ses anciens professeurs du laboratoire à isotopes de l’Université d’Arizona, de dater au C14 le petit morceau de bois carbonisé, noir et friable, de 2,5 centimètres, découvert dans la couche d’argile, bois qui donna des âges C14de 37 480 et 37 420 ans. Notre recherche était providentiellement parallèle à la chronologie des recherches de Guy Berthault sur la formation des sédiments, sans qu’aucun de nous eût connaissance des travaux de l’autre, et ce pendant près d’une décennie.
Un rapport préliminaire sur les empreintes fossiles de pieds fut rédigé en 1986 par notre consultant, le Creation Research Science Education Foundation (CRSEF) pour l’International Creation Conference (ICC) de Pittsburgh (Pennsylvanie). Un second papier, après relecture, fut accepté pour la seconde Conférence ICC de Pittsburgh tenue en 1990 à l’Université catholique Duquesne. L’âge choquant – pour les savants officiels – d’un bois fossile rajeuni 2 000 fois, incita notre équipe à dater au C14 des fragments d’os de dinosaures du Crétacé et du Jurassique, obtenus grâce à des propriétaires de ranches du Texas et du Colorado juste avant la Conférence ICC de 1990. Les âges donnés aux os par le C14 étaient comparables à ceux du bois. Les fragments osseux obtenus des réserves du Carnegie Museum of Natural History de Pittsburgh (PA) pour analyse de la surface donnèrent des âges similaires, mais contestés, de moins de 23 000 ans avant l’ère actuelle.
Lors de la conférence ICC de 1990, notre équipe avait pu obtenir un entretien avec un journaliste de l’United Press International qui eut une audience d’environ 30 à 40% dans les journaux des États-Unis. Nous apprîmes plus tard que ceci irrita beaucoup les paléontologues du Musée Carnegie et nous fûmes rapidement attaqués et traités de pseudo-savants par eux et par d’autres. Évidemment, ils n’ont pas vérifié nos données sur d’autres dinosaures, du moins à notre connaissance.
En juillet 1994, notre consultant CRSEF envoya une équipe de cinq hommes en Alaska pour récupérer des os de dinosaures du gisement Liscomb, près de l’embouchure de la rivière Colville qui se jette dans l’océan Arctique. Cette aventureuse expédition de braves aventuriers à l’âme bien trempée parcourut en raft environ 96 km sur la Colville et rapporta un squelette fossilisé d’Hadrosaure et environ 45 kilos de fragments divers d’os de dinosaures en vue d’une possible extraction de collagène pour la datation au C14.
Tous les cinq passèrent deux ou trois nuits dans la prison locale, pour leur confort, avant que l’avion pût venir les chercher. Leurs exploits sont racontés dans un livre en vente sur Amazon[4].
En 1996 nous avons rapporté des particules d’ambre d’un centimètre ou moins, lors d’une expédition d’une semaine à la recherche d’os de dinosaures dans le Wyoming. L’ambre est plus intéressant que les os qui ne contiennent que 1 à 3% de carbone, alors qu’il en contient 80%. Le paléontologue Joe Taylor, directeur du Mount Blanco Fossil Museum de Crosbyton, au Texas, nous conduisit à la couche précise où l’ambre était enterré avec un Tricératops qui en avait été extrait plusieurs années auparavant. L’ambre fut finalement daté par le C14 en Allemagne et un article fut publié grâce au Dr Maciej Giertych de Pologne. Deux articles furent alors évalués par des référents et publiés plusieurs années plus tard dans le Creation Research Science Quarterly (CRSQ).
En 2003 je quittai le CRSEF pour fonder le Paleochronology Group et accélérer la recherche le long de la rivière Paluxy, en coopération avec le Creation Evidence Museum de Glen Rose, au Texas, et pour reprendre la datation au C14 dans des laboratoires universitaires ayant la licence AMS (Accelerator Mass Spectometry). En 2005 le Paleo Group commença en coopération une étude C14 d’os de dinosaures exhumés par Otis Kline, le directeur du Glendive Montana Dinosaur Fossil Museum.
Après la présentation de notre principale étude, en 2009, aux conférences du Conseil National des Recherches, en février à Rome, puis à la Gustav Siewerth Akademie, en septembre en Allemagne (cf. www.sciencevsevolution.org/Holzschuh.htm), le Dr Robert Bennett, le Dr Marie-Claire van Oosterwyck et moi-même décidâmes de lancer un défi aux savants officiels en les invitant à recouper nos données par la datation C14 d’os de dinosaures pris dans leurs collections, puisque nos données sont aussi confirmées par les recherches en minéralogie de Marie-Claire van Oosterwyck.
Singapour et après
Lorsque notre rapport fut accepté par les organisateurs de la conférence de Singapour, plusieurs questions surgirent immédiatement:
1) qui pouvait et devait y aller ? ; 2) comment obtenir les fonds pour payer jusqu’à 500 $ de droit d’enregistrement par personne, puis l’hôtel à la station de Santosa Island et le transport ? En outre, Hugh Owen souleva la nécessité pour l’un de nos co-auteurs Ph. D de donner une présentation orale si nous pouvions en obtenir la permission de l’AOGS.
La divine Providence vint de nouveau à notre secours : puisque seuls Hugh Owen et moi-même pouvions nous déplacer, Hugh prit contact avec le Dr Thomas Seiler qui fut d’accord pour nous accompagner au cas où nous obtiendrions une présentation orale. En tant qu’agent de liaison de l’équipe et présentateur potentiel, j’eus le plaisir de recevoir du président de Biogeoscience le courriel suivant:
Cher Hugh, le programme de présentation orale de la session BG02 est maintenant fixé et le rapport BG02-A012 est prévu comme présentation orale. Merci beaucoup pour votre contribution. J’ai hâte de vous rencontrer ainsi que le Dr Seiler à l’AOGS. Je vous souhaite une bonne fin de semaine. Avec mon meilleur souvenir. Jung-Hyun Kim.
Remerciements également aux contributions importantes de certains de nos auteurs qui ne pouvaient pas venir, ainsi que de beaucoup de généreux donateurs – 17 personnes en tout – qui apportèrent les $ 8 000 nécessaires, y compris le coût de $ 700 pour l’enregistrement de la présentation orale, à la dernière minute.
Dès notre arrivée à Singapour, Thomas affina sa présentation Power Point qu’il donna dans l’une des salles de conférences, le mercredi 15 août après-midi. Il n’y avait qu’un petit groupe d’une vingtaine d’auditeurs pour cette séance durant laquelle 7 communications de 15 minutes furent présentées. Thomas expliqua brièvement comment les os de dinosaures avaient été collectés et prétraités avant leur datation au C14, et il présenta brièvement les résultats de cette datation sans rien dire de « l’âge » réel des dinosaures.
Pendant sa présentation, je remarquai les premiers signes d’incrédulité sur les visages des deux dames qui présidaient.
La même incrédulité se voyait sur la figure du dernier orateur prévu, un géologue allemand enseignant à l’Université Dalhousie de Nouvelle-Écosse (Canada) qui ne cessa de regarder au fond de la salle vers les cadreurs vidéo faisant leur travail d’enregistrement de cet événement de 16 minutes[5]. Quand vint le moment des questions, après la présentation de Thomas, un scientifique de l’Université de Brème, en Allemagne, exprima son étonnement devant les résultats obtenus. Cependant, aucun des autres membres de l’auditoire – tous asiatiques, sauf deux – ne présenta de critique sur la méthodologie de Thomas, ses résultats ni sa suggestion adressée aux paléontologistes d’essayer de répliquer ses résultats en datant par le C14 les os de dinosaures de leurs collections.
Parce que notre poster de photos et de tableaux, mesurant 2,40 m de haut et 1 m de large, devait être envoyé séparément dans un tube, je n’avais pas pu le prendre dans l’avion! Comme il n’était pas arrivé lors de notre présentation orale du mercredi 15 août, nous avons demandé à le présenter le jeudi s’il nous parvenait le mercredi. Le Président Jung-Hyun Kim fut très aimable et nous permit aussi de faire une vidéo de notre présentation orale. Heureusement, le poster nous fut livré à l’hôtel le mercredi soir et nous fûmes autorisés à nous installer à 10 h le jeudi où, pendant 3 heures, nous avons répondu aux questions, dont quelques unes des professeurs des Universités de Brème et de Dalhousie qui avaient entendu Thomas la veille. Celui du Canada dit qu’il n’avait pu dormir une grande partie de la nuit, essayant de trouver ce qu’il pourrait bien nous dire s’il nous rencontrait le lendemain. Il exprima alors son mépris pour notre recherche et son désagrément que l’AGU nous eût accordé un forum. Celui de Brême aussi se montra sceptique sur nos résultats, mais plus réservé dans sa critique. Je donnai ma carte au Canadien et trois pages de tableaux à étudier, comme je l’ai fait pour d’autres demandeurs.
Dans nos discussions avec ces deux scientifiques, nous avons essayé de souligner le fait que beaucoup de phénomènes géologiques qui se sont produits dans le passé ne se rencontrent plus de nos jours, phénomènes qui ne pourraient pas être produits par les processus actuels.
Nous avons soutenu que les résultats de la datation C14 suggèrent que des événements géologiques catastrophiques pourraient avoir déposé rapidement une bonne partie des couches sédimentaires et donné sa morphologie à la terre, réduisant ainsi grandement le temps nécessaire pour produire de tels effets.
Les savants sceptiques parurent très butés dans leur uniformitarisme (ou actualisme : la « théorie tranquille » de Lyell), mais ne donnèrent aucune indication quant aux actions qu’ils allaient entreprendre.
Revenu de Singapour quelques jours plus tard, je remarquai que notre résumé n°5 avait été effacé du site de l’AOGS. J’en informai tout de suite les autres auteurs et envoyai un courriel de protestation au président de l’AOGS, professeur à l’Université de Tokyo, et à d’autres responsables de l’AOGS, afin d’obtenir une explication. Après plusieurs échanges, je reçus, le 28 aout, un courriel et un dossier pdf d’un officiel de la conférence AOGS, signé par deux présidents de conférence, avec le raisonnement non scientifique suivant:
Cher Mr Miller, suite aux commentaires de participants à la récente conférence AOGS-AGU (WPGM) de Singapour, nous avons examiné votre résumé présenté lors de la session BG-02. L’interprétation que vous présentez dans votre résumé est que divers dinosaures, auparavant estimés avoir l’âge du mésozoïque, ont moins de ~50 000 ans. Votre rapport dit que ces âges furent calculés en utilisant la méthode C14. Il y a évidemment une erreur dans ces chiffres. Le résumé apparemment n’a pas été révisé correctement et c’est par erreur qu’il fut accepté. C’est pourquoi, exerçant notre autorité de Présidents des programmes, nous avons retiré le résumé. Le résumé n’apparaîtra plus sur le site de l’AOGS.
Les Présidents de programmes Minhan Dai, Université Xiamen, Peter Swart, Université de Miami.
Suite de la censure de Singapour et recherche future
Nous envoyâmes une lettre de réfutation au Président de l’AOGS, mais n’avons reçu aucune réponse.
Tant le programme de la présentation du 15 aout 2012 que le résumé avec les noms des auteurs, figurent dans le CD-Rom donné à chacun des 2 000 participants ; il est donc possible de prouver que notre résumé avait été approuvé par les organisateurs de la conférence. Nous encourageons tous les membres de l’AGU à protester contre cette censure flagrante envers notre recherche, et nous recommandons aux chercheurs de dater par le C14les os de dinosaures disponibles dans le monde, afin de présenter des rapports confirmant ou invalidant nos données.
Nous sommes actuellement en train de récupérer du collagène de sites en Alberta (Canada) que l’on pense avoir été préservés sous une couche de 300 à 450 mètres de glace pendant 700 ans après le Déluge. Le Paleochronology Group a trouvé un musée qui coopérera avec nous en apportant des échantillons d’os pour en extraire le collagène, s’il envoie directement les os au laboratoire et si nous subventionnons chaque échantillon pour 575 dollars. Nous espérons dater par le C14 des os de dinosaures provenant de Patagonie (Argentine), qui sont également sous la glace.
La coquille d’un œuf de dinosaure, fournie par Joe Taylor, a été envoyée fin Mars à notre principal laboratoire de datation par le C14. À la mi-2012 nous avions une analyse fondamentale complète d’échantillons d’os venant d’un Hadrosaure et d’un Tricératops ne comportant respectivement que 0,2 et 0,35 % de collagène, pour voir combien ils contenaient d’Uranium (U) et de Thorium (Th). Puisqu’il n’y avait que quelques ppm [parties par million] d’U et de Th, il était impossible que les radiations dues à ces éléments aient pu changer l’azote du collagène en C14. Voilà de quoi excluer d’emblée l’activité nucléaire comme source de contamination du C14.
Conclusion: ces résultats de datation par le C14, la sédimentologie, la minéralogie, les descriptions de dinosaures du monde entier, ainsi que les récentes Computer Tomography scanographies (CT-scans) d’empreintes de pieds humains côte-à-côte avec des traces de dinosaures, confirment les paroles du Christ, des Écriture, des Pères de l’Église et de tous les conciles de l’Église qui parlent du fiat de la Création des différentes espèces de créatures, spirituelles et corporelles, suivi par un Déluge universel.
Annexe : Tableaux des résultats présentés à Singapour.
Dinosaure | Lab/méthode/fraction | Âge C14 (B.P.) | δ13C/ | Date | État |
(a) | (b)(c) | (d) | pmC(e) | ||
Acro | GX-15155-A/Beta/bio | >32,400 | -8.3/- | 11/10/1989 | TX |
Acro | GX-15155-A-AMS/bio | 25,750 ± 280 | -8.3/4.08 | 06/14/1990 | TX |
Acro | AA-5786-AMS/bio/scrap. | 23,760 ± 270 | – | 10/23/1990 | TX |
Acro | UGAMS-7509a/AMS/bio | 29,690 ± 90 | -4.7/2.48 | 10/27/2010 | TX |
Acro | UGAMS-7509b/AMS/bow | 30,640 ± 90 | -23.8/2.21 | 10/27/2010 | TX |
Allosaurus | UGAMS-02947/AMS/bio | 31,360 ± 100 | -6.6/1.98 | 05/01/2008 | CO |
Hadrosaur #1 | KIA-5523/AMS/bow | 31,050 + 230/-220 | -28.4/2.10 | 10/01/1998 | AK |
Hadrosaur #1 | KIA-5523/AMS/hum | 36,480 + 560/-530 | -25.5/1.07 | 10/01/1998 | AK |
Triceratops #1 | GX-32372-AMS/col | 30,890 ± 200 | -20.1/2.16 | 08/25/2006 | MT |
Triceratops #1 | GX-32647-Beta/bow | 33,830 +2910/-1960 | -16.6/1.38 | 09/12/2006 | MT |
Triceratops #1 | UGAMS-04973a-AMS/bio | 24,340 ± 70 | -3.1/4.83 | 10/29/2009 | MT |
Triceratops #2 | UGAMS-03228a-AMS/bio | 39,230 ± 140 | -4.7/0.76 | 08/27/2008 | MT |
Triceratops #2 | UGAMS-03228b-AMS/col | 30,110 ± 80 | -23.8/2.36 | 08/27/2008 | MT |
Hadrosaur #2 | GX-32739-Beta/ext | 22,380 ± 800 | -16.0/- | 01/06/2007 | MT |
Hadrosaur #2 | GX-32678/AMS/w | 22,990 ±130 | -18.4/- | 04/04/2007 | MT |
Hadrosaur #2 | GX-31950-AMS/col | 1950 ± 50 (contam) | -23.5/ – | 01/18/2006 | MT |
Hadrosaur #2 | UGAMS-01935/AMS/bio | 25,670±220 | -6.4/4.09 | 04/10/2007 | MT |
Hadrosaur #2 | UGAMS-01936/AMS/w | 25,170±230 | -15.7/4.36 | 04/10/2007 | MT |
Hadrosaur #2 | UGMAS-01937/AMS/col | 23,170±170 | -22.7/5.59 | 04/10/2007 | MT |
Hadrosaur #2 | UGAMS-01938/AMS/hum | 2,560±70 (contam) | -21.5/72.7 | 04/10/2007 | MT |
Hadrosaur #3 | UGAMS-9893/AMS/bio | 37,660±160 | -4.9/- | 11/29/2011 | CO |
Apatosaur | UGAMS-9891/AMS/bio | 38,250±160 | -9.1/- | 11/29/2011 | CO |
(a) Les dinosaures analysés.
Acro (Acrocanthosaurus) est un dinosaure carnivore exhumé en 1984 près de Glen Rose (Texas) par C. Baugh et G. Detwiler, dans un grès Crétacé daté de 108 millions d’années (MA) ; identifié par le Dr W. Langston de l’Université du Texas, à Austin.
Allosaurus est un dinosaure carnivore exhumé en 1989 par l’équipe de J. Hall et A. Murray, au-dessous du squelette d’un brontosaure, dans la section Wildwood d’un ranch à l’Ouest de Grand Junction (CO) dans un grès du Jurassique supérieur (daté de 150 MA) de la Formation Morrison ; identifié à l’aide des planches d’Allosaure fournies par le curateur du musée local.
Hadrosaure #1 correspond aux fragments d’un dinosaure à bec de canard exhumé en 1994 le long de la rivière Colville par l’équipe de G. Detwiler et J. Whitmore dans le fameux gisement d’os de Liscomb, sur le versant Nord de l’Alaska. Identification confirmée par le Dr J. Whitmore.
Hadrosaure#2: fémur isolé d’un dinosaure à bec de canard exhumé en 2004 dans une argile au Nord-Ouest ¾, Nord-Est ¼, T16N, R56E, Dawson County (Montana) par l’équipe de O. Kline du Glendive Dinosaur and Fossil Museum, identifié sur planches paléontologiques et scié par l’équipe de O. Kline et Hugh Miller en 2005 pour en extraire les échantillons à fin de datation.
Tricératops#1, fémur isolé d’un dinosaure cératopsien exhumé en 2004 dans une argile du Crétacé, située à 47º 6’ 18” et 104º 39’ 22” dans le Montana, par l’équipe de O. Kline du Glendive Dinosaur & Fossil Museum ; identifié sur les planches paléontologiques et scié par l’équipe de O. Kline et Hugh Miller en 2005 pour en extraire les échantillons pour la datation.
Tricératops #2: très grand dinosaure de type cératopsien exhumé en 2007 dans une argile du Crétacé située à 47° 02’ 44” N et 104° 32’ 49” O par l’équipe de O. Kline du Glendive Dinosaur & Fossil Museum ; identifié sur les planches paléontologiques mais pourrait correspondre à une nouvelle espèce voisine. Les échantillons pour la datation ont été prélevés en périphérie.
Hadrosaure #3: obtenu en grattant une hanche de dinosaure à bec de canard exhumée par Joe Taylor du Mount Blanco Fossil Museum (Crosbyton, TX) dans une formation du Crétacé (Hell Creek) située près de Marmarth (Dakota du Nord) ; identifié par Joe Taylor.
Apatosaure: gratté sur une côte restée en place dans un sol d’argile d’un ranch du Colorado, en partie exhumée en 2007 et 2009 par C. Baugh et B. Dunkel dans une strate du Jurassique supérieur datée de 150 MA ; identifié par C. Baugh.
(b) Abréviations utilisées:
GX désigne le Geochron Labs Cambridge MA, USA;
AA est l’Université de l’Arizona à Tucson AZ, USA; UG est l’Université de Géorgie à Athens GA, USA; KIA est la Kristian Albrechts Universität à Kiel (Allemagne);
AMS signifie Accelerated Mass Spectrometer;
Beta est la méthode conventionnelle par comptage des particules de décomposition radioactive Beta;
Bio est la fraction carbonate de la bioapatite.
Bow est la partie organique complète de l’os;
Col est la partie de collagène;
w ou ext signalent le fragment osseux complet (whole) carbonisé ou l’extérieur seul ;
Hum pour les acides humiques.
(c) Poids des échantillons envoyés aux laboratoires pour la datation C14 et méthode utilisée:
– ≈ 170 g requis par Geochron en 1990 pour GX-15155, méthode conventionnelle beta
CO2 en excès de GX-15155 mis sous ampoule de verre et envoyé à NZ lab, AMS
– ≈ 50 mg par raclage de divers os d’Acro pour AA-5786, AMS
6.4 g du fémur pour UGAMS-7509a & b, AMS
≈ 30 g pour UGAMS-02947, AMS
– ≈ 5 g pour KIA-5523, AMS
8.4 g pour GX-32372 – (matériaux internes de l’os), AMS
– 146 g pour GX-32647 – (matériaux externes d’os), conventionnel beta
2.3 g pour GX-31950 – (matériaux internes de l’os), AMS
–160 g pour GX-32678 -AMS & GX-32739 (matériaux externes d’os), conventionnel beta
56 g for UGAMS-01935, 01936, 01937, 01938 (matériaux internes de l’os), AMS
(d) Contam est une source de contamination dans la fraction de collagène; ce matériau peut être constitué d’acides humiques ou d’une substance inconnue, mais on l’a retiré avec un prétraitement par attaque acide-base-acide et il ne constituait que 1,3 % de l’échantillon de collagène UGAMS-01918. Dans le GX-31950, le contaminant excédait le collagène car l’échantillon était trop petit. Cela montre bien l’intérêt d’extraire et de dater différentes fractions de l’os et de collecter des échantillons plus gros.

Figure 1. Emplacements où furent recueillis (par sciage et forage) les échantillons du fémur de Triceratops, en évitant les prélèvements proches des craquelures où les composants carbonés peuvent avoir été lavés.
-Point vert : 8,4 g (interne), 30 mg de collagène (0,35%), 30,890 ± 200 ans RC AMS
-Rouge, 146 g (bord interne) collagène, 33 830 + 2 910/-1 960 ans RC conventionnel
-Jaune, l’os était craquelé, aucun carbone dans aucun des trois échantillons internes.
-Bleu, os craquelé (pas de carbone interne) mais les échantillons calcaires (CaCO3)debioapatite prélevés sur la partie externe de l’os contenaient du C14 et ont donné par AMS un âge de 24 340 ± 70 ans RC. Le sol environnant a également donné 19 820 ± 80 ans RC AMS, ce qui montre qu’il s’agit du sol originel comportant peu de contaminations par du carbone récent.
(e)
Note importante : Ces âges concordants entre le collagène, la bioapatite et le matériau organique total contenu dans les os, montrent la validité de telles datations (à quelques milliers d’années près).
Pour plus de détails, on consultera:
(1) http://www.sciencevsevolution.org/Holzschuh.htm Peer reviewed 2009 technical paper – published in books in Italy and Germany. It was noted briefly on Science INSIDER as part of a larger controversy in late 2009. http://news.sciencemag.org/scienceinsider/2009/12/italy-science-a.html *
(2) http://newgeology.us/presentation48.html — Communiqué de presse du Paléogroupe en fin Août 2012, après que notre résumé ait été ôté du site officiel.
(3) Carbon-14 dated dinosaur bones – under 40,000 years old – YouTube 16 minutes lecture presented at Biogeoscience session of the Singapore AOGS-AGU assembly conference of 2000 scientists [need to turn up speaker volume] August 15, 2012.
(4) http://youtu.be/TgM_p9UfOeI 12 minutes U-tube November 13, 2012 showing empirical lab reports and documentation of dinosaur excavations.
(5) http://www.sedimentology.fr/ Site exposant en détail les travaux et publications de Guy Berthault montrant la nécessité de revoir les principes mêmes des datations géologiques (fondées sur une simple interprétation des strates comme résultant de dépôts successifs superposés).
(6) http://www.sciencemag.org/content/318/5857/1760.abstract Showing that the method of nucleation and formation of mudstones and shale form in moving waters. C14 dating of shale from a Green River formation quarry in CO containing 10.8 % carbon yielded an RC age of 45,130±270 years BP on Un. of Georgia’s 60,000 year sensitive AMS equipment along with an age for European coal of 49,690±640 RC years BP, pmC of 0.204±0.01 & C-13 of -24.7; reports sent upon request. The age for European coal agrees with data obtained by ICR and Dr. Baumgardner http://globalflood.org/earthage/index.html scroll down.
(7) Reproducibility and confirmation by a Swedish team. The 14C date of 24,600 radiocarbon years as reported for a Mosasaur marine reptile on exhibit in a famous European museum will be thoroughly discussed in our planned paper to PLoS ONE. See http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0019445 page 8 & 9 and commentary by http://www.icr.org/article/6084/
[1] Aimablement traduit par Claude Eon
[2] BS en Chimie de l’Université d’État de l’Ohio. Spécialisé en radiochimie, physique nucléaire et analyse spectroscopique. En qualité de coordinateur du Paléo Group, est auteur ou coauteur de 6 publications techniques en paléo-chronologie. Pour toutes questions : hugoc14@aol.com ou encore www.dinosaurc14ages.com
[3] Titulaire d’un Mastère en éducation obtenu aux universités de Princeton et de New-York et au Bank Street College of Education. Écrivain, éditeur, animateur du site kwkolbecenter.org
[4] Buddy Davis, John Whitmore & Mike Liston, The Great Alaskan Dinosaur Adventure, Master Books. http://www.amazon.com/The-Great-Alaskan-Dinosaur-Adventure/dp/0890512329#
[5] On peut voir cet enregistrement, commenté par Paul Giem, à : http://www.youtube.com/watch?v=s_53hGIasuk&feature=youtube