Accueil » Enquête sur le massacre du 25 décembre 1793 dans l’église Saint-Jacques de Pouzauges

Par Clercq Jean-Maurice Dr

, , , ,

HISTOIRE

«Si l’homme est libre de choisir ses idées,il n’est pas libre d’échapper aux conséquences des idées qu’il a choisies. »

(Marcel François)

IVe partie: les fruits du massacre au XXe siècle

Résumé : Après avoir passé en revue, dans le denier numéro du Cep, l’histoire religieuse de Pouzauges, avec la reprise de la vie religieuse après la tourmente révolutionnaire, force est de noter, au vingtième siècle, une vitalité paroissiale surprenante, sans commune mesure avec données statistiques habituelles. Malgré la persistance de la division entre catholiques et protestants, et sans doute aidée par le long ministère (44 ans ; de 1898 à 1942) d’un pieux curé, cette vie spirituelle intense se traduit par l’ordination en moyenne d’un prêtre par an entre 1935 et 1965. À cette date, étaient issues du village 80 religieuses réparties dans 27 congrégations. En 1944, les écoles catholiques comptaient 7 fois plus d’élèves (filles et garçons) que les deux écoles publiques. Et ce, alors que la Vendée, avant la Révolution, ne se distinguait pas par sa religiosité. Il faut donc admettre un facteur supérieur, à savoir les grâces abondantes répandues sur la paroisse par le sang des (martyrs) massacrés en 1793.

Du début du XXème siècle à 19651

L’événement majeur en ce début de XXe siècle restera les inventaires des lieux de culte à la suite de la loi de Séparation des Églises et de l’État en 1905. L’inventaire de l’église Saint-Jacques avait été prévu le 23 janvier 1906 et ne put se réaliser, malgré les demandes de ne pas s’y opposer faites par le curé sur directive de l’évêque de Luçon. Les fidèles assemblés dans l’église empêchèrent le fonctionnaire d’intervenir et le forceront à sortir. Nouvelle réquisition le 29, mais cette fois avec le renfort de la gendarmerie à cheval.

La population fait le siège de l’église qui est barricadée aussi de l’intérieur. Les cloches sonnent à toute volée pour appeler la population à la rescousse. Les forces de l’ordre sont nerveuses et brutales, débordées. L’affrontement durera toute la journée. Le ton monte, les pierres commencent à voler, on frise l’émeute. Pouzauges est l’une des premières villes de Vendée à avoir son inventaire, et la Vendée fait partie des premiers inventaires de France. Tout le monde craint le dérapage, car l’explosion de violence qui pourrait s’ensuivre et qui s’étendrait alors comme une traînée de poudre dans tout le bocage vendéen, puis certainement dans le reste de la Vendée et peut-être de la France… Le Comité Républicain, regroupant les protestants, les libres-penseurs et les républicains, avait déjà menacé de ressortir les armes en vue de faire respecter la loi républicaine… Le curé comme le maire déployèrent d’ultimes efforts et réussirent en fin de journée à apaiser la situation : l’inventaire put se réaliser fort sommairement vers 20h, après 12 heures d’obstruction par la population. Au-delà de l’anecdote, il faut surtout percevoir la scission profonde existant dans la population de Pouzauges entre les catholiques devenus majoritaires et les protestants et républicains laïcs fortement minoritaires. Il y avait donc encore et toujours, se détestant, deux « groupes » rivaux2 qui perdurèrent jusque dans les années 1960, avec deux stades, deux fanfares, deux équipes de football, deux cinémas, deux écoles, deux cantines, etc., les uns créés par les œuvres laïques et les autres par le Cercle catholique. Il y avait à Pouzauges, la ville haute, catholique avec l’église, les écoles catholiques, le stade, le cinéma, et la ville basse, protestante, laïque et républicaine. Les défilés religieux (processions de Fête-Dieu en particulier) ne dépassaient pas cette frontière invisible, sous peine de provocations…

Jusqu’en 1965, l’évolution de la communauté catholique avait toujours été en progression3 : 85% de la population en 1843 ; 90% en 1892-1907 ; 96% en 1952 et 97% en 1965.

L’évolution de la population protestante subissait le chemin inverse : de 36% de la population à la veille de la Révolution, elle était descendue à 15% en 1843, puis à 10% en 1892-1907, pour arriver à 3 % en 1965.

Courbe de l'évolution des communautés religieuses de Pouzauges
Fig. 1. Évolution des communautés religieuses de Pouzauges

Ligne rouge (série 2) : proportion de protestants
Ligne bleue (série 1) : proportion de catholiques

Le 17 juin 1916, la paroisse était consacrée au Sacré-Cœur de Jésus et le 18 avril 1918, c’était au tour des autres paroisses du canton.

On ne peut évoquer la vie de la paroisse au XXe siècle sans parler du ministère de 44 ans (1898-1942) du chanoine Ferdinand Bureau (1859-1942) nommé curé, qui marqua de son empreinte énergique et pieuse tous ses paroissiens.

Homme de devoir, profondément religieux, dévoué, d’une grande humilité et rectitude morale, très apprécié et aimé de la population, il s’usa jusqu’au bout à la tâche et laissa un souvenir très profond. Ainsi, par exemple, lors de la mission prêchée en 1937, les réunions du soir et les conférences réunissaient de 1 200 à 1 500 personnes, avec autant d’hommes que de femmes et moitié de jeunes, pour une population s’élevant à 2 900 personnes. La communion de clôture dura 1h30 ! Pour ses noces d’or célébrée le 3 juin 1932, la veille, à l’issue de l’heure sainte du soir, la population attendit le départ du curé pour lui faire la surprise le lendemain en décorant de fleurs pendant la nuit et l’église et les rues… Lorsqu’il mourut d’épuisement, la population le pleura comme un père. Son cercueil, porté par 4 hommes, fut processionné dans le silence le plus impressionnant à travers toute la ville, avec les maisons aux portes et aux volets clos en signe de deuil. Sous son ministère fructueux, il y eut 28 ordinations de séminaristes originaires de Pouzauges !

Photo de l'église de Pouzauges
Fig.3 La « surprise » préparée pour les noces d’or sacerdotales de l’abbé Bureau (1932)

À son décès, on peut noter qu’il y avait 7 grands séminaristes et 14 petits séminaristes en formation originaires de Pouzauges.

Pendant la guerre, en novembre 1943, la statue de Notre-Dame de Boulogne pérégrina au milieu de l’enthousiasme et de la liesse générale, dans les rues de Pouzauges drapées et décorées de guirlandes fleuries.

Pouzauges a connu cinq curés en 141 ans, de 1801 à 1942, tous de bons et zélés pasteurs qui ont su redresser la paroisse dans une continuité de politique pastorale. Puis, de 1942 à nos jours (2012), on compte 12 curés. La Vendée était considérée comme une « terre de vocations » et Pouzauges arrivait en tête. Ainsi, le taux vendéen d’ordination pour les années 1925-1929 était de 70%o, et de 92,5%o pour 1940-1947 contre respectivement 29,2 et 30%o sur le plan national4.

Fig. 2. Les vocations sacerdotales à Pouzauges

Sur les 59 prêtres sortis de Pouzauges entre 1845 et 19655, 29 ont été ordonnés entre 1935 et 1965.

Et lorsque l’on compta le nombre de religieuses natives de Pouzauges encore en vie en 19656, il y en avait 80 appartenant à 27 congrégations différentes ; cela permet d’estimer qu’il y eut certainement 2 à 300 vocations religieuses féminines depuis la fin de la Révolution.

L’instruction scolaire va aussi dans le même sens : une grande fréquentation des écoles privées catholiques et une désaffectation des écoles publiques. Si nous nous penchons sur l’année 1885, époque où les écoles privées catholiques étaient interdites, on voit à Pouzauges que l’école publique de filles de 6 à 13 ans se composait de 2 établissements. L’un est dirigé par une maîtresse protestante avec 21 élèves dans des locaux pouvant en recevoir plus de 40 et l’autre établissement, tenu par des religieuses de Torfou en civil, en comptait 160 !

En 1902, par application de la loi, les religieuses de l’école des filles furent chassées, suivies des frères de Saint Gabriel de l’école des garçons ; leur école comptait à ce moment-là 175 élèves contre 40 pour la partie publique.

Pour 1944, on comptait une école publique de garçons avec 35 élèves et une autre pour les filles de 60 élèves y compris la maternelle, tandis que les écoles catholiques de filles et de garçons représentaient un effectif total de 658 élèves sans maternelle. Sur la paroisse, la Confrérie du Saint-Sacrement comprenait 58 membres, celle des mères chrétiennes : 192 membres, et celle des enfants de Marie 115 membres.

Pour terminer, il faut relater, un événement survenu en 1944 qui aurait pu être dramatique, et qui montre la protection de la Providence sur la paroisse et la commune. Au début de la guerre, le canton accueillit 8 à 900 réfugiés des Ardennes et les familles pouzaugeaises avaient pris l’habitude de se réunir tous les jours afin d’implorer la protection de Notre Dame sur les prisonniers de guerre de Pouzauges, ainsi que sur les nombreux jeunes requis pour le travail obligatoire (STO) en Allemagne dès 1943. Depuis le 15 août, la population, se joignant à ces familles, remplissait l’église à 17 h pour réciter le rosaire, implorant la Reine du ciel d’écarter tout malheur de la petite cité.

Le 24 août, une compagnie allemande s’établit à la porte de Pouzauges et prend au hasard 7 otages dans la population, dont une femme. Au cours de cette période historique agitée, qui suivait le débarquement des Alliés et durant laquelle des poches de résistance allemandes s’organisaient, en particulier sur La Rochelle et Saint-Nazaire, les soldats allemands n’hésitaient pas à incendier les villages lors de leurs déplacements et à fusiller des otages au moindre grabuge. Le lendemain, le 25 août7, alors que la compagnie allemande était partie incendier une bourgade voisine, trois FFI qui avaient été parachutés dans la région, de passage par hasard près de Pouzauges, attaquèrent le camp occupé seulement par trois soldats gardant les otages. Ils tuèrent la sentinelle par surprise avant de s’enfuir.

Six des sept otages (le dernier, blessé, était inconscient) réussirent à s’échapper. Au retour de la compagnie, la pire des vengeances était à craindre. Un prêtre originaire de Pouzauges, professeur d’allemand, et par bonheur en vacances dans sa famille, intervint au péril de sa vie et réussit à convaincre les officiers allemands de n’effectuer aucunes représailles et de permettre au blessé d’être conduit dans une clinique pour y être soigné. C’est ainsi que Pouzauges fut sauvé des flammes et que la vie de ses habitants fut préservée. Les Pouzaugeais y virent la protection maternelle de Notre Dame, d’autant plus que, l’année suivante, tous les prisonniers, au grand complet, rentrèrent à Pouzauges8.

En 1963-64, des aménagements intérieurs de l’église Saint-Jacques durent être entrepris en vue de gagner de la place, l’église, pourtant spacieuse, devenait trop petite, malgré ses 800 places assises et ses 3 à 4 messes dominicales pour une population totale s’élevant à 4 800 habitants.

Ce rapide historique concernant l’évolution des communautés catholiques et protestantes de Pouzauges montre un indéniable virage après la Révolution. Après avoir dominé plus de deux siècles, le culte réformé s’est très fortement étiolé. Deux facteurs expliquent cette évolution : 1- le caractère dominant de ce groupe avant d’être lui-même persécuté, ce qui amena des expatriations (12,6% des familles protestantes) et donc une réduction de ses membres ; 2- l’engagement actif du côté révolutionnaire de l’ensemble de la communauté, ce qui se révéla un mauvais choix politique en Vendée.

Il est à remarquer que dans l’ensemble, la Vendée, avant le soulèvement de 1793 « ne paraît pas se distinguer par l’intensité de sa religiosité9 ». Elle montra à la suite des persécutions révolutionnaires une foi renouvelée et plus vigoureuse qui dynamisa la communauté catholique. Cela peut déjà se présenter comme un fruit spirituel pour la Vendée militaire en général.

Mais à Pouzauges, la progression de la foi catholique en paraît d’autant plus spectaculaire qu’elle partait d’un niveau quasiment nul à partir du 25 décembre 1793 pour atteindre des sommets surpassant tout ce qui pouvait être observé dans le reste du département. Les chiffres des vocations religieuses, qui sont les plus élevés de la Vendée – celle-ci venant en tête des départements français10 –, peuvent être considérés comme une confirmation éclatante.

Cependant, sur le plan humain, rien ne permet d’expliquer une si forte reprise et une si forte progression de la foi catholique sur Pouzauges au XIXème siècle, avec une administration municipale globalement anticléricale, même en présence d’excellents pasteurs, si l’on ne fait pas intervenir l’intercession spirituelle des 400 martyrs de la nuit de Noël 1793, massacrés en haine de la foi, pour le simple motif d’être présents à la célébration de la messe de minuit.

Ici encore semble se vérifie l’adage :

« Le sang des martyrs devient semence de chrétiens. »

Documents consultés

1- Archives départementales :

1.1- Registre municipal d’état civil de Pouzauges (période révolutionnaire, Premier Empire).

1.2- Registre paroissial de Pouzauges-la-Ville (1737-1793).

1.3- Registre paroissial de Pouzauges-le-Vieux (1770-1793).

1.4- Inventaires des Biens nationaux.

1.5- Ventes des Biens nationaux.

1.6- Inventaire de 1808 des maisons détruites en Vendée.

1.7- Registre d’indemnisation de 1810 des maisons détruites de Vendée.

1.8- Registre protestant du Bas-Poitou d’avant la Révolution.

2- Archives diocésaines :

– Documents concernant Pouzauges transmis par l’archiviste diocésain.

3- Archives municipales de Pouzauges :

3.1- Registre d’état civil de Pouzauges-la-Ville à partir de la période révolutionnaire.

3.2- Registre d’état civil de Pouzauges-le-Vieux à partir de la période révolutionnaire.

4- Archives paroissiales de Pouzauges :

4.1- Registre paroissial (1801-1830).

4.2- Chemises XVII et XVIII.

5- ArrÊtÉ du Conseil Général du département de la Vendée relatif au mode de réquisition des citoyens du département contre les ennemis de la République (7 septembre 1793).

6- ArrÊtÉ du Conseil Général du département de la Vendée relatif aux signes extérieurs de culte (22e jour du 2 e mois de l’an II).

7- ArrÊtÉ du District de Fontenay-le-Peuple relatif au secours à accorder aux patriotes réfugiés (18 pluviôse an II).

8– ArrÊtÉ du district de Fontenay-le-Peuple relatif aux travaux par réquisition et à l’arrestation de ceux qui chômeront les dimanches et fêtes (9 thermidor an II).

9- Code de la construction et de l’habitation concernant les établissements recevant du public.

10– Insee : chiffres des recensements de la population du canton de Pouzauges (1791- 1876).

11– Lettre Patente du Roi pour l’admission des non catholiques, décret du 24 décembre 1789.

Bibliographie

  1. ARTARIT Jean : ’Dominique Dillon, curé, vendéen et révolutionnaire’’, La Roche-sur-Yon, Centre Vendéen de Recherche Historique, 1995, 296 p.
  2. BÉGAUD Jean-Marc, SARRAZIN Jacques & Valérie : ‘’Souterrains refuges du canton de Pouzauges Vendée’’, Association pour le Développement de l’archéologie sur Niort et les environs, Éd. Adame, 2012.
  3. BILLAUD Auguste, Histoire religieuse de Pouzauges, Luçon, 1967, 286 p.
  4. BLANDIN Clément, Pouzauges, ses paroisses, t. 1, 269 p., Fontenay-le-Comte, Lussaud, 1961.
  5. BROCHET Louis, Histoire des Guerres de Religion en Bas-Poitou et pays circonvoisins, t. 2,  Fontenay-le-Comte, Lussaud, 1894.
  6. BREBION Jean-Pascal, Deux cantons vendéens dans la fièvre des Inventaires (Pouzauges et St-Laurent/Sèvre), Angers, Université de l’Ouest, 1988.
  7. CARRÉ Adrien : “L’Ouest catholique du XVIe à l’insurrection, et l’implantation protestante”, in Revue du Souvenir Vendéen, n° 122, 1978
  8. CVRH n°1 et 19, La Roche-sur-Yon, 1994 & 2012.
  9. CVRH n° 16, ‘’Richelieu. De l’évêque au ministre’’, La Roche-sur-Yon, 2009.
  10. MOSCOVICI Serge, Psychologie des minorités actives, Paris, PUF, 1945.
  11. POUTE Eugénie de, L’Union chrétienne à Fontenay-le-Comte, Médiaspaul, 1989.
  12. RIEDMATTEN L. de, ‘’Variation des monnaies, des salaires et des prix à travers les siècles’’, in Journal de la Société statistique de Paris, t. 85 (1944), pp. 7-20.
  13. SCHAMAUN André, ‘’Liste des maires de Pouzauges de la Révolution à 1900-1905’’, art. in ?
  14. SCHAMAUN A., ‘’Factum de Pouzauges (Protestantisme)’’, 1925.
  1. SCHAMAUN A., ‘’Parc Soubise (Protestantisme)’’, 1925.
  2. SUAUD Charles, “Contribution à une sociologie de la vocation”, art. in Revue religieuse de sociologie, XV, 1974, p 77.
  3. VRAY Nicole, ‘’Protestants de l’Ouest’’, 1993.
  4. Divers documents et archives protestantes sur Pouzauges et sa région que l’on m’a permis de consulter en leur temps.

1 Nous avons choisi l’année 1965, car la documentation statistique de nos sources s’arrête pour leur ensemble à cette date. Il est aussi constaté qu’à partir de cette année-là les pratiques religieuses ont commencé à se modifier rapidement dans toute la France. C’est donc aussi une date charnière.

2 L’auteur de cet article se souvient, étant enfant, des embuscades en sortie d’école catholique effectuées par des écoliers de l’école laïque et des batailles à coup de marrons, du style « Guerre des boutons ». Il se souvient aussi, lorsqu’il s’est installé comme professionnel de santé (chirurgien-dentiste) dans cette même bourgade, y succédant à son père, de la perte initiale de clientèle (protestants et libres-penseurs) parce qu’il allait à la messe.

3 Ces chiffres sont essentiellement basés sur le nombre de communions aux grandes fêtes religieuses, celles de Pâques en particulier. Sans vouloir préjuger des intentions des communiants, il est certains qu’y sont inclus aussi ceux qui ne sont présents aux offices religieux que par convention ou pression sociale et pour le « qu’en dira-t-on ». Mais cela n’en fait pas moins le reflet d’une réalité.

4 Chanoine BOULARD, Essor ou déclin de clergé français, Paris, Éd. du Cey, 1950, cité par Charles Suaud in “Contribution à une sociologie de la vocation : destin religieux et projet scolaire”, art. in Revue française de sociologie, XV, 1974, p77.

5 Il n’y avait eu qu’une seule ordination entre 1805 et 1845. Il serait plus exact de dire qu’il y eut 14 ordinations de 1845 à 1895 et 46 ordinations de 1895 à 1965.

6 Nous ne pouvons proposer que les chiffres de 1965

7 Le 25 août est le jour de la Saint-Louis dont la statue était à la place d’honneur dans le chœur, à côté de sainte Jeanne d’Arc, près du vitrail posé peu avant dans l’année, dédié à Notre Dame et situé à côté de son autel.

8 La guerre de 1914-18, qui avait épargné la population civile de Pouzauges, du fait de sa situation géographique, avait provoqué la mort de 139 soldats parmi les quelque 500 appelés partis combattre (la plupart avec l’insigne du Sacré-Cœur de 1793 cousu sur leur chemise), soit 27,8% des appelés. Pour comparaison, si l’on prend une petite commune voisine, Monsireigne ayant une population de 894 habitant en 1914, on compte 18 soldats tués pour une population trois fois plus petite et 7 victimes de la guerre de 1939-45. Précisons que la Seconde Guerre mondiale fit 9 victimes sur Pouzauges, dont 2 femmes (une religieuse et une infirmière), soit 0,24% de la population contre 1,5% en moyenne nationale

9 Recherche Vendéenne, n°19, 2012, p 260.

10 Pour ce qui concerne le denier de l’Église, la collecte paroissiale, les offrandes de messes et les casuels, la Vendée est un des départements les plus généreux de France (+ 37% au dessus de la moyenne nationale).

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Retour en haut