Partager la publication "Courrier des lecteurs"
Par P. G. (H. Alpes)
L’Evolution, selon le sens que ce mot a pris progressivement depuis ses inventeurs : Geoffroy Saint Hilaire, Lamarck etc… n’est pas une hérésie mais un conte de fée, comme le disait Jean Rostand en critiquant les rêves éveillés de Teilhard de Chardin. L’Evolution n’a aucun fondement scientifique ni théologique. L’Evolution devient une hérésie si l’on cherche à la justifier par une vue théologique, mais la chose est rigoureusement impossible puisque l’Ecriture Sainte, premier fondement de la théologie, enseigne expressément le contraire : elle nous renseigne exactement sur la date de la création du premier homme, sur la lignée des patriariches qui ont gardé la mémoire de la révélation primitive, sur Moïse, les Juges, les Prophètes… jusqu’à Notre Seigneur Jésus-Christ, dont la génération sainte et glorieuse arrête le processus infernal et fatidique des générations de péché, résumées dans le premier chapitre de Saint Matthieu. C’est pourquoi les « théologiens », tel Gustave Martelet, qui croient en l’évolution, sont obligés de rejeter Moïse et la Genèse, par toutes sortes d’artifices de critique littéraire et historique.