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Par Louis Murat Dr.
REGARD SUR LA CRÉATION
« Car, depuis la création du monde, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu quand on Le considère dans ses ouvrages »
(Rm 1, 20).
La Cité termite1
Résumé : Les termitières sont remarquables à de nombreux titres. Gigantesques (plusieurs mètres de haut) rapportées à la taille du maçon (le millimètre), aussi solides et dures que du béton, alors que la seule salive cimente la terre et, surtout, dotées d’une architecture complexe et ingénieuse. En creusant de profondes galeries jusqu’à la nappe aquifère (parfois à des dizaines de mètres sous terre) et des cheminées verticales tout autour des pièces utiles, les termites ont « inventé » une climatisation sans apport d’énergie, par simple convection naturelle entre l’air chaud de la journée tropicale et la fraîcheur des profondeurs. À la répartition génétiquement programmée des rôles (termite-soldat, termite maçon, roi, reine, etc.), analogue à celle des abeilles, les termites ajoutent un élevage de champignons destiné à compléter les aliments soigneusement emmagasinés. Or ces insectes au cerveau minuscule sont aveugles. N’est-ce pas la preuve qu’il se trouve quelque part un Architecte ?
Les termites lucifuges, sortes de fourmis blanches dont la taille est à peine d’un millimètre, érigent des constructions géantes que l’on prendrait de loin pour des huttes faites de main d’homme.

Les termitières, de quatre mètres environ, ordinairement réunies en groupes, sont construites à l’aide de particules de terre soigneusement broyées, gâchées et agglutinées ensemble.


Les maçons termites, comme truelles et instruments, n’ont que leur bouche où ils mâchent la terre. De plus, ils sont aveugles. On peut voir par-là quelle est l’immensité de leur tâche. La construction, en proportion de l’ouvrier, correspond à une tour, à un palais de 1 600 mètres de haut élevé par l’homme.
Que sont donc peu de choses, à côté de ces constructions, la tour Eiffel parisienne, par exemple, et les autres monuments gigantesques dont s’enorgueillit l’humanité !

Par quel merveilleux instinct peuvent être conçus et exécutés le plan d’ensemble et la multitude des détails spéciaux dans l’immense et complexe construction où sont utilisés les principes les plus remarquables de l’art et de la science de l’architecture ?
« On aimerait à savoir, dit un auteur, si MM. les termites ont une école polytechnique ou une école centrale pour la formation de leurs ingénieurs et on aimerait voir les livres de leurs savants.
On nous dira peut-être qu’ils sont un peu comme les Chinois, que, s’ils n’en ont pas, ils en ont certainement eu, qu’ils étaient peut-être très civilisés il y a deux mille ans et qu’ils s’en tiennent là2. »
Science architecturale des termites
Les architectes termites construisent divers types de termitières. Dans certaines contrées de l’Océanie, le type constamment observé est celui des termitières dites « méridiennes » ou magnétiques. Leur base, en forme d’ellipse très allongée, a ses deux pointes respectivement orientées au nord et au sud.
« Quand verrons-nous un professeur de cosmographie termite faire un cours aux habitants ignorants de ces contrées ? Quelle est la raison de cette mystérieuse orientation ?… et voilà ce que la science a enfin découvert : en présentant sa pointe sud au soleil à l’heure de midi, les termites, gens instruits, soustraient ainsi, à l’action perpendiculaire de la chaleur, les plus larges surfaces possibles et, par suite, empêchent que la température à l’intérieur ne dépasse une certaine limite3. »
Mais pour quelle raison la façade de la termitière qui regarde le couchant est-elle concave, et celle qui regarde le levant convexe ? La science humaine, moins avancée que la science termite, n’en sait encore rien.
Ainsi, pour nier l’instinct providentiel, les athées sont nécessairement obligés d’admettre l’existence d’ingénieurs, d’architectes, de savants véritables chez les animaux. « Ces travaux, disent-ils, étaient réfléchis à l’origine et sont devenus une habitude machinale avec le temps. En effet, si cette habitude est contrariée par des difficultés, l’animal modifie ses plans ordinaires. »
On cite le cas du castor qui, inquiété dans ses travaux, se borne à creuser un simple trou. Cela ne prouve nullement que l’action de construire des huttes ou de creuser un trou soit un acte de réflexion et d’intelligence pure, mais bien que l’instinct de la conservation n’est pas figé dans un unique moyen. Il a une certaine élasticité. Il est servi par l’intelligence rudimentaire que personne, je crois, ne conteste aux animaux.
L’oiseau fuit le chasseur en volant. S’il a l’aile brisée, il fuit encore à l’aide de ses pattes, en courant sur le sol contrairement à son habitude.
Le castor traqué — avant de disparaître entièrement — réduit de même, comme on le voit sur les bords du Rhône, sa demeure à la plus simple expression, au boyau souterrain qui, dans ses huttes confortables, met son nid en rapport avec la nappe d’eau avoisinante.
La question des instincts compliqués et savants reste donc entière pour les matérialistes. Aucun zoologiste ne se donne le ridicule d’agir comme s’il croyait vraiment que les termites ont une haute civilisation personnelle, des ingénieurs de génie, des ouvriers d’art instruits et érudits, des tacticiens militaires, etc., qui pourraient bien se révéler à eux quelque jour, un peu comme s’est révélée récemment à l’Europe cette race japonaise, jusque-là assez ignorée en tant que civilisation.
Architecture de la termitière
La termitière est pourvue de solides fondations. Celles-ci s’enfoncent dans la terre aussi profondément que la construction doit s’élever au-dessus du sol.
Certaines termitières atteignent six mètres de haut, ce qui, avec les profondes fondations, fait une énorme construction.
La termitière, en forme de dôme, avec parfois des clochetons ou tourelles sur les côtés, est enduite d’une sorte de vernis sécrété par l’insecte, qui accroît la résistance du revêtement et le rend imperméable à l’eau. La paroi, au-dessous, est aussi compacte que de la tuile. Des canaux souterrains en terre glaise de 10 à 12 centimètres de diamètre font s’écouler les eaux de pluie.
La construction est si solide que les chasseurs ou les taureaux même, tant que la termitière n’est pas achevée et reste accessible, se tiennent souvent en observation, appuyés sur ces édifices creux sans les ébranler.
La termitière est remarquablement conçue au point de vue architectural. Elle est divisée en d’innombrables chambres communiquant par des galeries et des corridors circulant dans tout l’intérieur.

On trouve, en premier lieu, l’appartement de la reine, salle d’honneur qui peut atteindre 1 mètre 50 de long sur 50 centimètres de haut, autour de laquelle s’élèvent tout un dédale de cellules, voûtées ou ovales, destinées aux œufs, les salles d’élevage des larves, les cellules des neutres affectés au service de la reine, puis les chambres des soldats, entre lesquelles se répartissent de nombreux magasins remplis de sucs de plantes épaissis ou solidifiés, de gommes, de résines, de graines, de fruits, de bois, etc., et des champignonnières.
Le rez-de-chaussée est occupé par le palais de la reine, les dépendances de celui-ci, etc.
Le premier étage par la grande salle centrale, à colonnes, « a air de nef de cathédrale » (Milne-Edwards), avec ses piliers massifs qui peuvent atteindre un mètre de haut, salle dont la destination est mal connue : salle commune de réunion, carrefour général, ou à but hygiénique relativement à la température extérieure ou à la ventilation.
Cette grande salle est entourée d’arches au ressaut hardi qui vont se perdre dans les parois des chambres latérales et des galeries. Plusieurs plafonds la séparent du toit dans sa partie centrale.
Le deuxième étage est occupé principalement par le couvoir et les nourriceries. Il y a de multiples salles dont les cloisons sont toutes construites en parcelles de bois collées avec de la gomme, tandis que les murs sont en argile.
Au troisième est un grenier vide à voûte en dôme, sorte de combles très vastes, véritable chambre à air destinée à égaliser la température du jour chaud et de la nuit froide.

Zimbabwe : Parc national de Matusadona
Les cloisons principales sont en terre, les cloisons secondaires en fragments de bois agglutinés avec de la gomme. Les murs qui, à la base du dôme, ont 60 à 80 centimètres d’épaisseur, présentent la consistance de la brique et sont percés de fenêtres pour l’aération et de portes pour les insectes de service.
L’exécution de tels travaux : salles où loge le peuple, nourriceries, chambres d’élevage, postes de garde, greniers d’abondance, caves, celliers, dôme, colonnes et arches des grandes salles ajourées de fenêtres, corridors, rues, passages, ponts aériens, canaux souterrains, escaliers et plans inclinés…, implique un ordre, une subordination, un concert parfait dans la conception et l’exécution du plan et, par suite, un instinct des plus complexes et une organisation sociale extraordinairement remarquable et curieuse.
La paix et l’harmonie règnent dans la termitière où tous les membres, spécialisés dans leurs attributions, sont animés d’un même esprit et ont un unique but : le bien de la cité.
La société termite
La société termite est divisée en plusieurs catégories de membres ou castes.
Il y a d’abord la reine, la mère, — « épouvantablement féconde, d’où sort, non interrompu, un flux d’environ 60 œufs par minute ou 80 000 œufs par jour4 », — et le mari de la reine dont les serviteurs prennent peu de soin.
La reine, admirable machine à ponte automatique, ininterrompue, a parfois l’abdomen, la fabrique d’œufs, deux à trois mille fois gros comme le reste du corps, ce qui donne à l’insecte par ces disproportions, une forme monstrueuse. On voit la taille gigantesque de la reine par rapport à celle de ses sujets.

Reine (avec son roi, visible en haut, plus gros que les ouvriers)
La reine, la mère de presque toute la colonie, est séquestrée dans son appartement où elle est l’objet des soins et de la surveillance de nombreux serviteurs. « La reine et le petit roi5, absolument emprisonnés, dépendent des ouvriers qui veulent bien leur apporter à manger6. »
Ensuite vient la caste des guerriers chargée de la défense de la colonie.
Le termite soldat
Les guerriers sont pourvus de grosses mandibules cornées, sortes de pinces dont la longueur égale presque celle du corps et qui déchiquettent sans difficulté les bois durs, le cuir, les métaux même par des acides qu’ils sécrètent, par exemple les capsules des bouteilles d’eaux minérales qu’ils transpercent.
Le termite soldat, dit termite à grosse tête, ne ressemble donc pas aux autres et naît bien avec des armes particulières.
Avec sa redoutable tenaille, il a l’air d’un minuscule davier de dentiste lilliputien, se mouvant sur des pattes de mouche. Un animal d’une certaine taille semblable à ce petit insecte serait effrayant par son armure et terroriserait les autres animaux. On comprend que la termitière soit bien défendue contre toutes les incursions des autres insectes (fourmis pillardes, etc.) et des animaux insectivores.

Les termites à grosse tête encadrent, comme des sous-officiers, les colonnes des termites voyageurs dans leurs expéditions.
Ils se dispersent en files à court intervalle sur les côtés de 1a colonne qu’ils protègent contre les attaques. De temps en temps, on en voit qui se détachent et grimpent sur des brins d’herbes, comme en observation, disent les naturalistes.
Ils défendent la termitière attaquée et se font tuer jusqu’au dernier au besoin. Ils s’accrochent à la langue de leur ennemi juré, le fourmilier, sans plus lâcher prise, même coupés en deux.
Enfin une autre caste est composée par les ouvriers aux instincts supérieurs : art de la construction, approvisionnements, soins aux œufs et aux larves, etc.
L’attaque d’une termitière par l’homme ou les animaux produit un spectacle des plus curieux, observé et décrit par divers naturalistes, notamment A. de Quatrefages, Romanès, etc.
Au premier coup de pioche, les sentinelles donnent l’alarme. Celle-ci se répand et en un clin d’œil une foule de combattants couvre la brèche, dardant en tous sens leur grosse tête, ouvrant et fermant avec bruit leurs tenailles. Ils font saigner les jambes des agresseurs.
Il faut les mettre en pièces pour leur faire lâcher prise, encore n’y réussit-on pas toujours.
Tout en soutenant la lutte, ces soldats frappent de temps à autre sur le sol avec leurs pinces et, de l’intérieur, les ouvriers répondent à ce signal comme par une sorte de sifflement.
Si l’agresseur se retire hors de portée des soldats, ceux-ci attendent pour voir, ou mieux pour entendre7 s’il ne commettra pas de nouveaux dégâts. Au bout d’une demi-heure seulement, ils rentrent, comme convaincus de la disparition de l’ennemi.
Aussitôt des nuées de maçons apparaissent la bouche pleine de mortier tout préparé et se mettent à l’œuvre avec ardeur, et sans confusion malgré leur nombre. Ils comblent la brèche avec rapidité.
Plusieurs Grosses-Têtes vont et viennent, comme nonchalamment, parmi la foule affairée, sans jamais mettre les mandibules à la besogne. Ils ont l’air de surveillants des travaux et de factionnaires. Les autres soldats se tiennent à l’intérieur.
Le soldat qui monte la garde se tient au centre des travailleurs. Il tourne la tête en tous sens et, toutes les deux ou trois minutes, frappe rapidement le dôme de ses mâchoires formidables, en produisant un bruit un peu plus fort que le balancier d’une montre.
À chaque fois, on lui répond par un sifflement parti de toutes les parties de l’édifice et les ouvriers manifestent un redoublement d’activité.
Si l’ennemi reparaît, les ouvriers ou sapeurs disparaissent comme par enchantement dans la profondeur de la termitière et les soldats reprennent leur poste de combat.
On peut ainsi faire alternativement combattre et travailler les hôtes de la fourmilière.
L’horreur de la lumière
Les termites, race aveugle, détestent à tel point la lumière qu’ils travaillent, toutes les fois qu’il leur est possible, loin d’elle et à couvert.
Lorsqu’ils exploitent des bois, coupant par myriades les feuilles et les brindilles sur les arbres, avec un bruissement général des mandibules qui remplit le silence de la forêt, ils transportent jusqu’à leur demeure leur butin, leurs provisions, par des chemins couverts et non à la surface du sol.
Dans leur destruction des végétaux morts ou vieillis, des bois secs, ils respectent toujours une lamelle superficielle de sorte que leurs travaux avancent mystérieusement et que les cases des nègres s’écroulent, les constructions navales de bois s’effondrent, sans que rien ait trahi, jusqu’au dernier moment, le travail colossal du termite.
Des marrons sur les étagères d’un fruitier se sont trouvés dévorés et il n’y avait qu’un petit trou sous chacun d’eux. Les termites lucifuges étaient venus à travers le bois des cloisons et des étagères.
On les a vus établir des tunnels, voire des viaducs, pour atteindre, à travers des cloisons, des planchers, etc., des sacs d’avoine, des sacs de farine. On les a vus également creuser un boyau, dans les bois de cloisons diverses et d’étagères, jusqu’à un deuxième étage, pour dévorer une boîte d’allumettes-bougie.
Fidèles à leur utile mission que nous décrirons à propos des harmonies physiques et biologiques, ne connaissant, si l’on peut dire, que la consigne, ils peuvent dans quelques cas devenir un fléau pour l’homme, qui veut au contraire préserver de toute altération des boiseries, des parchemins, de vieux papiers.
Des termites, transportés par un navire à La Rochelle, s’y établirent en colonies, notamment dans le bâtiment des archives de la ville et dévorèrent ces archives presque entièrement. On ne put sauvegarder ces dernières que par des boîtes métalliques.
Annexe : la climatisation des termitières

On associe souvent les termites à la destruction de bâtiments plutôt qu’à leur conception. Pourtant, c’est grâce à elles qu’on a réussi à construire un bâtiment capable d’autoréguler sa température intérieure !

En effet, la plupart des termites vivent dans des zones très chaudes, où la température peut dépasser les 40 ou les 50 °C le jour et être inférieure à 0 °C la nuit.
Cependant, les termites, dans leurs monticules de terre, arrivent, par un moyen de ventilation très efficace, à stabiliser la température interne de la termitière à environ 27 °C ! On a étudié ces termitières pour savoir comment ces insectes nous permettraient de surpasser notre propre système de ventilation (sans climatisation électrique).
Le secret de cette climatisation réside dans la haute cheminée centrale qui surplombe le nid. En effet, du fait de sa densité, l’air chaud est attiré vers le haut de la termitière et est évacué par cette cheminée. Ce phénomène entraîne un courant d’air dans les parties basses du nid : l’air est aspiré par ces parties inférieures grâce à de petits trous situés tout autour du nid. Cet air circule sous terre où il est rafraîchi au contact de puits très profonds (de 15 à 20 m en général, parfois jusqu’à 70 m) que les ouvriers creusent pour atteindre la nappe phréatique. Cet air frais remonte dans la meule (qui est le centre de la termitière et le lieu de résidence des termites) de la termitière qu’il vient rafraîchir, En chauffant, il est ensuite attiré par le haut de la termitière, et ainsi de suite.
Il faut savoir que cette thermorégulation des termitières est indispensable pour la culture de champignons, qui ne peuvent pas vivre dans des conditions de températures trop extrêmes et qui sont indispensables à la vie de la colonie.
Les termites peuvent réguler très précisément la température de la termitière en obstruant ou en perçant des trous au sol. Aussi, quand la nuit tombe, ils bouchent la totalité de ces trous, pour emmagasiner et garder la chaleur dans la termitière.
L’architecte Michael Pearce s’est inspiré de la structure des termitières pour concevoir l’Eastgate Centre à Harare, au Zimbabwe. Cet immeuble, qui occupe la moitié d’un pâté de maisons dans le centre d’affaires de Harare, regroupe des bureaux et un centre commercial. Comme dans une termitière, la ventilation, le refroidissement et le chauffage de l’Eastgate se font entièrement par des moyens naturels. L’Eastgate est doté de quatre murs extérieurs en maçonnerie et d’un atrium intérieur de sept étages de haut. L’air du dehors est attiré à l’intérieur par de nombreux conduits et il est soit réchauffé, soit refroidi par la masse du bâtiment, selon que le béton de la structure, ou l’air, est le plus chaud. De nombreuses cheminées créent un courant d’air rafraîchissant, qui rend inutile toute climatisation dans ce pays où la température journalière peut dépasser les 35 °C. La ventilation de l’Eastgate ne coûte qu’un dixième de celle d’un immeuble climatisé standard.

1 Repris de MURAT Louis, L’Idée de Dieu dans les sciences contem- poraines. Les Merveilles du monde animal, Paris, Téqui, 1914, p. 217-230.
2 « Architectes sans le savoir », in Lectures pour tous, avril 1901, Hachette éditeur.
3 Ibidem.
4 MICHELET Jules, L’Insecte, Paris, Hachette, 1857, rééd. aux Éd. des Équateurs, 2011, p. 227.
5 Ndlr. La reine et le roi émettent des phéromones qui ont un rôle d’identification et de repérage dans l’espace. Trait commun avec les abeilles.
6 Bugnion & POPOFF, « Termites de Ceylan », in Mémoires de la Société zoologique de France, 1912, p. 211.
7 Ndlr. Rappelons que les termites sont aveugles.